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Ézéchiel第16章:28

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28 Tu t'es prostituée aux Assyriens, parce que tu n'étais pas rassasiée; tu t'es prostituée à eux, et tu n'as pas encore été rassasiée.

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Arcanes Célestes#10283

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10283. Sur chair d'homme elle ne sera point versée, signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme : on le voit par la signification de la chair de l'homme, en ce que c'est le propre de l'homme, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de verser, en ce que c'est communiquer ; en effet, par verser il est signifié la même chose que par toucher, mais verser se dit des liquides, tels que l'huile, le vin et l'eau, et répandre se dit des Divins, des célestes et des spirituels ; mais toucher se dit des matières sèches et des choses corporelles ; que toucher, ce soit communiquer, on le voit, numéro 10130 ; il suit de là que par

« l'huile d'onction sur chair d'homme ne sera point versée, » il est signifié que le Divin Bien du Divin amour du Seigneur ne doit point être en communication avec le propre de l'homme ; et cela, parce que le propre de l'homme n'est que mal, et que le Divin Bien du Seigneur né peut point être en communication avec le mal : que le propre de l'homme ne soit que mal, on le voit, numéro 210, 215, 731, 874, 875, 876, 987, 1023, 1024, 1047, 5660, 5786, 8480. Il y a chez l'homme le propre volontaire, et le propre intellectuel ; son propre volontaire est le mal, et son propre intellectuel est le faux provenant de ce mal ; celui-là, à savoir, le propre volontaire, est signifié par la chair de l'homme, et le propre intellectuel est signifié par le sang de cette chair : qu'il en soit ainsi, c'est ce qu'on voit d'après les passages suivants ; dans Matthieu :

« Jésus dit : Tu es heureux, Simon, car ni chair, ni sang ne t'a révélé cela ; mais mon Père qui est dans les Cieux. » - Matthieu 16:17.

Il est bien évident que dans ce passage la chair et aussi le sang sont le propre de l'homme.

Dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être fils de Dieu ; à ceux qui, non de sangs, ni de volonté de chair, mais de Dieu, sont nés. " - Jean 1:12-13.

Là, par les sangs sont signifiés les faux qui proviennent du propre intellectuel de l'homme, et par volonté de chair les maux qui proviennent du propre volontaire ; que le sang soit le faux d'après le mal, ainsi le propre intellectuel d'après le propre volontaire, on le voit, numéro 4735, 9127.

Dans Ésaïe :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair, et comme d'un vin doux de leur sang ils seront enivrés. » - Ésaïe 49:26.

Les nourrir de leur chair, et les enivrer de leur sang, c'est les remplir du mal et du faux du mal, ainsi du propre, car l'un et l'autre, tant le mal que le faux, provient du propre.

Dans Jérémie :

« Maudit (soit) l'homme qui se confie en l'homme, et fait de la chair son bras. » - Jérémie 17:5.

se confier en l'homme, et faire de la chair son bras, c'est se fier à soi-même et à son propre.

Dans Ésaïe :

« Le peuple est devenu comme la nourriture du feu ; s'il tranche à droite, il sera affamé ; et s'il mange à gauche, ils ne seront point rassasiés : l'homme la chair de son bras ils mangeront ; Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh. » Ésaïe 9:18-19, 20.

La nourriture du feu signifie l'appropriation des maux ou des cupidités de l'amour de soi et du monde ; être affamé et ne point être rassasié, signifie ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi ; par la chair du bras il est signifié l'un et l'autre propre de l'homme ; par Ménascheh, le mal de la volonté ; par Éphraïm, le faux de l'entendement ; et par manger, approprier ; que les feux soient les maux ou les cupidités de l'amour de soi et du monde, on le voit, numéro 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141 ; qu'être affamé et ne point être rassasié ce soit ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi, c'est parce que la faim et la soif signifient la désolation du bien et du vrai, numéro 5360, 5376, 6110, 7102, 8568 (fin). ; la droite est le bien dont procède le vrai, et la gauche est le vrai par lequel il y a le bien, numéro 10061 ; par conséquent être affamé si l'on tranche à droite, et ne point être rassasié en mangeant à gauche, signifie que de quelque manière qu'on soit instruit sur le bien et sur le vrai, on ne recevra cependant pas ; Ménascheh est le bien de la volonté, numéro 5351, 5353, 5348 (fin), 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Ephraïm est le vrai de l'entendement, numéro 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; de là, dans le sens opposé Ménascheh est le mal de la volonté, et Ephraïm le faux de l'entendement, car dans la Parole presque toutes les expressions ont aussi le sens opposé : manger, c'est approprier, numéro 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; d'où l'on voit clairement ce que c'est que manger la chair de son bras, à savoir, que c'est s'approprier le mal et le faux provenant de son propre ; il est dit la chair du bras, parce que le bras, de même que la main, signifie ce qui est chez l'homme, et ce en quoi il se confie, voir aux articles cités, numéro 10019.

Dans Zacharie :

« Je dis : Je ne vous paîtrai point ; que la mourante meure ; celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » Zacharie 11:9 ; ne point paître, c'est ne point instruire et ne point réformer ; mourir, c'est périr quant à la vie spirituelle ; manger la chair d'un autre, c'est s'approprier les maux qui proviennent du propre d'un autre.

Dans Ézéchiel :

« Jérusalem a commis scortation avec les fils de l'Egypte ses voisins, grands en chair. » Ézéchiel 16:26 ; Jérusalem, c'est l'Église pervertie ; commettre scortation avec les fils de l'Egypte grands en chair, c'est falsifier les vrais de l'Église par les scientifiques qui proviennent de l'homme naturel seul, ainsi par les scientifiques sensuels ; il a été montré que Jérusalem est l'Église, numéro 402, 2117, 3654, ici, c'est l'Église pervertie ; que commettre scortation, c'est falsifier les vrais, numéro 2466, 2729, 8904 ; que les fils sont les vrais, et aussi les faux, numéro 1147, 3373, 4257, 9807 ; que l'Egypte est le scientifique dans l'un et l'autre sens, aux articles cités, numéro 9340 ; et le naturel, aux articles cités, numéro 9391 ; de là sont appelés grands en chair ceux qui d'après les sensuels raisonnent et concluent sur les vrais de l'Église ; ceux qui agissent ainsi saisissent des faux pour des vrais, car raisonner et conclure d'après les sensuels, c'est raisonner et conclure d'après les illusions des sens du corps ; ce sont donc les hommes sensuels qui sont entendus par grands en chair, puisqu'ils pensent d'après le propre corporel.

Dans Ésaïe :

« L'Egypte (est) homme, et non Dieu ; et ses chevaux chair, et non esprit. » Ésaïe 31:3 ; ici, l'Egypte est aussi le scientifique, ses chevaux sont l'intellectuel qui en provient ; cet intellectuel est dit chair et non esprit, lorsqu'on conclut d'après le propre et non d'après le Divin : il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534 ; et que les chevaux de l'Egypte sont les scientifiques provenant de l'intellectuel perverti, numéro 6125, 8146, 8148. Que la chair signifie le propre de l'homme, ou, ce qui est la même chose, le mal volontaire de l'homme, on le voit dans Moïse, lorsqu'il s'agit du désir ardent du peuple Israélite de manger de la chair ; il en est parlé ainsi :

« La foule pêle-mêle qui était au milieu du peuple convoita de convoitise ; et ils dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Jéhovah dit : Demain vous mangerez de la chair ; non pas un seul jour vous (en) mangerez, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais jusqu'à un mois de jours. Et un vent partit de par Jéhovah, et il enleva des cailles de la mer, et les jeta sur le camp environ deux coudées sur les faces de la terre. Et se leva le peuple tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant ; et ils amassèrent les cailles, et les étalèrent autour du camp. La chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, et la colère de Jéhovah s'enflamma contre le peuple, et il frappa le peuple d'une plaie très-grande ; de là il appela le nom du lieu Sépulcres de la convoitise. » - Nombres 11:4, 18, 19, 20, 31-32, 33-34.

Que la chair ait signifié le propre de cette nation, on peut le voir d'après chaque expression de ce passage ; car sans cela, quel mal y aurait-il eu à désirer de la chair, lorsqu'il leur avait même été promis de la chair précédemment, - Exode 16:12.

mais comme elle signifiait le propre, ainsi le mal volontaire, dans lequel cette nation était plongée plus que les autres nations, c'est pour cela que, quand ils, désiraient de la chair, il est dit qu'ils convoitèrent de convoitise ; c'est pour cela aussi qu'ils furent frappés d'une grande plaie ; et c'est pour cela que le lieu où ils furent ensevelis fut appelé Sépulcres des convoitises ; soit que l'on dise le mal volontaire, ou que l'on dise la convoitise, c'est la même chose, car le mal volontaire est la convoitise, puisque le propre de l'homme ne désire que ce qui est sien, et rien de ce qui est du prochain ou de Dieu, si ce n'est pour lui-même : comme telle a été cette nation, c'est pour cela qu'il est dit qu'ils mangeraient de la chair, non pas un seul jour, ni deux, ni cinq, ni dix, ni vingt, mais un mois de jours, ce qui signifie que cette nation est telle à perpétuité, car un mois de jours, c'est à perpétuité ; et c'est pour cela qu'il est dit qu'ils furent frappés d'une grande plate, quand la chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, car les dents signifient le propre corporel, qui est l'infime de l'homme, numéro 4424, , 9062 : que telle ait été cette nation, on le voit, aux articles cités, numéro 9380 ; et dans le Cantique de Moïse, Deutéronome 32:20, 22-23, 24, 25, 26, 28, 32-33, 34. Dans la Parole, l'esprit est opposé à la chair, parce que par l'esprit est signifiée la vie provenant du Seigneur, et par la chair la vie provenant de l'homme ; comme dans Jean :

« C'est l'esprit » qui vivifie, la chair ne sert de rien ; les paroles que Moi je » vous prononce sont esprit, et sont vie : » - Jean 6:63.

De là, il est évident que l'esprit est la vie procédant du Seigneur, vie qui est celle de l'amour et de la foi envers Lui d'après Lui, et que la chair est la vie provenant de l'homme, ainsi le propre de l'homme ; c'est pour cela qu'il est dit

« la chair ne sert de rien. de même ailleurs dans Jean :

« Ce qui est né de ta chair est chair, mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. » - Jean 3:6.

Dans David :

« Dieu s'est souvenu qu'ils (étaient) chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

Puisque la Chair, lorsqu'il s'agit de l'homme, signifie le propre qui est le mal de l'amour de soi et du monde, on voit clairement ce que la Chair signifie quand il s'agit du Seigneur, à savoir, qu'elle signifie le Propre du Seigneur, qui est le Divin Bien du Divin amour ; ce Bien est signifié par la Chair du Seigneur dans Jean :

« Le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair ; si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme, et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous ; celui qui mange ma Chair, et boit mon Sang, a la vie éternelle ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon Sang est véritablement un breuvage. " - Jean 6:51, 53, 54, 55.

Que par la Chair du Seigneur il soit signifié le Divin Bien de son Divin amour, et par le Sang le Divin Vrai procédant de ce Divin Bien, ainsi les mêmes choses qui sont signifiées par le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène, et que ce soient les Propres du Seigneur dans le Divin Humain, on le voit, numéro 100, 3813, 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127, 9393, 10026, 10033, 10152 ; et que les sacrifices aient représenté les biens qui procèdent du Seigneur, et que ce soit pour cela que les chairs des sacrifices ont signifié les biens, on le voit, numéro 10040, 10079. En outre, dans la Parole çà et là il est dit toute Chair, et par là il est entendu tout homme, par exemple, ,. Ésaïe 40:5-6, , 23, 24. . , 5 ; et ailleurs.

  
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Arcanes Célestes#5321

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5321. Et il le fit monter sur le second char, signifie le significatif que de lui vient toute doctrine du bien et du vrai : on le voit par la signification du char, en ce qu'il est la doctrine du bien et du vrai, ainsi qu'il va être expliqué ; d'où il suit que le faire monter sur un char est le significatif que cette doctrine vient de lui : ces paroles se réfèrent à celles qui ont été prononcées précédemment par Pharaon :

« Toi, tu seras sur ma maison, et sur ta bouche te baisera tout mon peuple, seulement par le trône je serai grand plus que toi, » Vers. 40. S'il est signifié que de Lui vient la doctrine du bien et du vrai, c'est parce que par Joseph est représenté le Seigneur quant au Divin spirituel, numéro 3971, 4669, ainsi quant au Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur, numéro 4723, 4727, duquel Divin Vrai procède le Céleste du spirituel : que le tout de la doctrine du bien et du vrai vienne de là, c'est parce que le Seigneur est la doctrine elle-même, car le tout de la doctrine procède de Lui, et le tout de la doctrine traite de Lui ; en effet, le tout de la doctrine traite du bien de l'amour et du vrai de la foi ; ce bien et ce vrai procèdent du Seigneur, c'est pourquoi le Seigneur est non-seulement dans l'un et l'autre, mais Il est même l'un et l'autre ; il est donc évident que la doctrine qui traite du bien et du vrai, traite du Seigneur seul, et qu'elle procède de son Divin Humain ; aucune chose de la doctrine ne peut jamais procéder du Divin Même, si ce n'est par le Divin Humain, c'est-à-dire, par la Parole qui, dans le sens suprême, est le Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur ; ce qui procède du Divin Même immédiatement ne peut pas même être saisi par les Anges dans le ciel intime, par la raison que cela est infini, et par conséquent surpasse toute conception même angélique ; mais ce qui procède du Divin Humain du Seigneur peut être saisi, parce que cela concerne Dieu comme un Divin Homme, dont on peut se former d'après l'Humain quelque idée, et l'idée qu'on s'est formée de l'Humain est acceptée, quelle qu'elle soit, pourvu qu'elle découle du bien de l'innocence, et qu'elle soit dans le bien de la charité ; voilà ce qui est entendu par les paroles du Seigneur dans Jean :

« Dieu, personne ne le vit jamais ; l'Unique-Engendré Fils, qui est dans le sein du Père, Lui L'a exposé. » Jean 1:18 ; dans le Même ;

« Vous n'avez jamais entendu la voix du Père, ni vu son aspect. » Jean 5:37 ; et dans Matthieu :

« Nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le révéler. » Matthieu 11:27. Dans la Parole, il est fait mention de Chars dans un grand nombre de passages, et à peine quelqu'un sait-il que là par eux sont signifiés les doctrinaux du bien et du vrai, et aussi les scientifiques qui appartiennent aux doctrinaux, par la raison que aucun spirituel n'entre dans l'idée, mais seulement le naturel historique, quand est nommé le char, comme aussi quand sont nommés les chevaux qui sont devant le char ; et cependant par les chevaux dans la Parole il est signifié les intellectuels, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, et par suite par le char les doctrinaux et les scientifiques des doctrinaux. Que les Chars soient les doctrinaux de l'Église, et aussi les scientifiques, c'est ce dont j'ai pu me convaincre par les chars que j'ai tant de fois vus dans l'autre vie ; il y a aussi un lieu à droite, près de la terre inférieure, où apparaissent des chars et des chevaux avec des écuries disposées en ordre ; là se promènent et s'entretiennent ensemble ceux qui ont été érudits dans le monde, et qui ont eu pour fin d'érudition la vie ; ces apparitions leur viennent des Anges des cieux supérieurs ; quand ceux-ci parlent des intellectuels, des doctrinaux et des scientifiques, de tels objets apparaissent alors aux esprits qui sont dans ce lieu. Que les chars et les chevaux aient de telles significations, on le voit très-clairement en ce qu'Elie apparut emporté dans le ciel par un char de feu et des chevaux de feu, et en ce que lui et Elisée ont été appelés Char d'Israël et ses cavaliers ; il en est ainsi parlé dans le Second Livre des Rois :

« Voici, un Char de feu et des chevaux de feu intervinrent entre eux, et Elie monta dans le tourbillon au ciel ; et Elischa (le) voyait et criait : Mon père ! mon père ! Char d'Israël et ses Cavaliers. » 2 Rois 2:11-12 ;

Et il est dit d'Elisée dans le même Livre :

« Lorsqu'Elischa était malade de la maladie dont il mourut, vers lui descendit Joasch, roi d'Israël, et il pleura devant ses faces, et il dit : Mon père ! mon père ! Char d'Israël et ses Cavaliers, » 2 Rois 13:14 ; la raison pour laquelle ils ont été appelés ainsi, c'est que l'un et l'autre, tant Élie qu'Elisée, ont représenté le Seigneur quant à la Parole, voir Préface Chapitre 18 à Genèse ; et numéro 2762, 5247 (fin). ; la Parole elle-même principalement est la doctrine du bien et du vrai, car le tout de la doctrine en provient ; c'était encore d'après la même raison que le serviteur, dont Jéhovah ouvrit les yeux, vit autour d'Elisée, la montagne pleine de chevaux et de chars de feu, » 2 Rois . Que le Char soit le doctrinal, et le Cheval l'intellectuel, on le voit aussi par d'autres passages dans la Parole, comme dans Ézéchiel :

« Vous serez rassasiés, sur ma table, de cheval et de char, de fort et de tout homme de guerre ; ainsi je donnerai ma gloire aux nations. » Apocalypse 19:18.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; que là par cheval et char il ne soit signifié ni cheval ni char, cela est évident pour chacun, car sur la table du Seigneur on se rassasiera non de ces choses, mais de celles qui sont signifiées par le cheval et le char, à savoir, d'intellectuels et de doctrinaux du bien et du vrai. Des choses semblables sont signifiées par les chevaux et par les chars dans les passages suivants ; dans David :

« Les chars de Dieu sont par doubles myriades, milliers d'anges de paix, le Seigneur en eux, Sinaï dans le sanctuaire. » Psaumes 68:18.

Dans le Même :

« Jéhovah s'enveloppe de lumière comme d'un vêtement, il étend les cieux comme une courtine, lambrissant avec les eaux ses chambres hautes ; il fait des nuées ses chars, il marche sur les ailes du vent. » Psaumes 104:2-3.

Dans Ésaïe :

« Prophétique du désert de la mer : Ainsi m'a dit le Seigneur : Pose la sentinelle ; ce qu'elle verra, qu'elle l'annonce ; elle vit donc , char, paire de cavaliers, char à âne, char à chameau, et elle écouta avec attention, grande attention ; car s'écria un lion : Sur le guet, Seigneur, moi je me tiens continuellement de jour, et sur mes gardes, moi, je suis aposté toutes les nuits ; or, voici, char d'homme, paire de cavaliers ; et il dit : Elle est tombée, elle est tombée, Babel ! » Ésaïe 21:1, 6-7, 8-9.

Dans le Même :

« Alors ils amèneront tous vos frères d'entre toutes les nations, en présent à Jéhovah, sur les chevaux, et sur le char, et sur les voitures couvertes, et sur les mulets, et sur les dromadaires, à la montagne de ma sainteté, à Jérusalem. » Ésaïe 66:20.

Dans le Même :

« Voici, Jéhovah dans le feu viendra, et comme la tempête (seront) ses chars. » Ésaïe 66:15.

Dans Habacuc :

« Est-ce contre les fleuves que s'est courroucé Jéhovah ? est-ce contre les fleuves (qu'est) ta colère ? est-ce contre la mer (qu'est) ton emportement, que tu montes sur tes chevaux ? tes chars (sont) le salue. » Habacuc 3:8.

Dans Zacharie :

« Je levai mes yeux, et je vis, et voici, quatre chars sortant d'entre deux des montagnes, et ces montagnes, montagnes d'airain ; au premier char des chevaux roux, au second char des chevaux noirs, au troisième char des chevaux blancs, et au quatrième char des chevaux tachetés. » Zacharie 6:1, 2, 3.

Et dans Jérémie :

« Ils entreront par les portes de cette cité, rois et princes, siégeant sur le trône de David, montant sur le char et sur les chevaux, eux et leurs princes, l'homme de Jehudah et les habitants de Jérusalem, et sera habitée cette cité pour l'éternité, » ; la cité qui sera habitée pour l'éternité, ce n'est point Jérusalem, mais c'est l'Église du Seigneur qui est signifiée par Jérusalem, numéro 402, 2117, 3654 : les rois qui entreront par les portes de cette cité, ce ne sont point des rois, mais ce sont les vrais de l'Église, numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068 ; ainsi, les princes ne sont pas non plus des princes, mais ce sont les choses principales du vrai, numéro 1482, 2089, 5044 ; ceux qui siègent sur le trône de David sont les Divins Vrais qui procèdent du Seigneur, numéro 5313 ; ceux qui montent sur le char et sur les chevaux sont les intellectuels et les doctrinaux qui proviennent de ces vrais, Les chars sont aussi très-souvent mentionnés dans les historiques de la Parole, et parce que tous les historiques de la Parole représentent et que tous les mots signifient des choses qui sont dans le Royaume du Seigneur et dans l'Église, là aussi les chars signifient des choses semblables. Comme, dans la Parole, la plupart des expressions ont aussi le sens opposé, de même encore les chars, et dans ce sens ils signifient les doctrinaux du mal et du faux, puis les scientifiques qui les confirment ; comme dans ces passages.

Dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui descendent en Egypte pour du secours, et sur le cheval ils s'appuient, et ils se confient sur le char parce qu'il y en a beaucoup, et sur les cavaliers parce qu'il sont très-forts, mais ils ne regardent point au saint d'Israël. » Ésaïe 31:1.

Dans le Même :

« Par la main de tes serviteurs tu as blasphémé le Seigneur, et tu as dit : Par la multitude de mon char, moi, j'ai monté sur la hauteur des montagnes, sur les côtés du Liban, où je retrancherai la grandeur de ses cèdres, l'élite de ses sapins. » Ésaïe 37:24, c'est une réponse prophétique aux paroles orgueilleuses de Rabschaké, général du roi d'Aschur.

Dans Jérémie :

« Voici des eaux, montant du septentrion, qui deviendront en torrent inondant ; et elles inonderont la terre et sa plénitude, la ville et ceux qui y habitent ; et tout habitant de la terre hurlera, à cause du bruit du battement des sabots de ses forts chevaux, à cause du tumulte de son char, du fracas de ses roues. » Jérémie 47:2-3.

Dans Ézéchiel :

« A cause de la multitude de ses chevaux leur poussière te couvrira, à cause de la voix de cavalier et de roue et de char les murailles seront ébranlées, quand il viendra dans tes portes, comme on entre dans une ville forcée ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes les rues. » Ézéchiel 26:10-11.

Dans Haggée :

« Je renverserai le trône des royaumes, et je détruirai la force des royaumes des nations, je renverserai même le char et ceux qui le montent, et les chevaux et leurs cavaliers descendront. » .

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le char d'Éphraïm et le cheval de Jérusalem, je retrancherai l'arc de guerre ; au contraire, il parlera de paix aux nations. » Zacharie 9:10.

Dans Jérémie :

« L'Egypte, comme le fleuve, monte ; et comme les fleuves sont agitées ses eaux ; car elle a dit : Je monterai, je couvrirai la terre, je détruirai la ville et ceux qui y habitent ; montez, chevaux, entrez en fureur, chariots. » Jérémie 46:8-9. Par les chevaux et les chars avec lesquels les Égyptiens poursuivirent les fils d'Israël, et avec lesquels Pharaon entra dans la mer de Suph, où les roues des chars furent déplacées, et par plusieurs choses qui concernent les chevaux et les chars, et qui font la plus grande partie de cette description, Exode 14 : Vers. 6, 7, 9, 17, 23, 25, 26, et Exode 15:4, 19, sont signifiés les intellectuels, les doctrinaux et les scientifiques du faux, et par suite les rationnels, qui pervertissent et éteignent les vrais de l'Eglise ; c'est leur destruction et leur mort qui y sont décrites.

  
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