圣经文本

 

Ézéchiel第16章:21

学习

       

21 Tu as égorgé mes fils, et tu les as donnés, en les faisant passer par le feu en leur honneur.

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#10284

学习本章节

  
/10837  
  

10284. Et dans sa qualité vous n'en ferez point comme elle, signifie la non-imitation d'après l'étude de l'homme : on le voit par la signification de faire en qualité comme elle, ou de faire une huile semblable avec de semblables aromates, en ce que c'est préparer par imitation d'après l'étude de l'homme ; que ce soit là ce qui est signifié par ces paroles, c'est ce qui résulte de la série des choses dans le sens interne ; car il est d'abord dit qu'elle ne sera point versée sur chair d'homme, ce qui signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme ; et ensuite il est dit

« sainte elle sera pour vous ; » or, ce qui est fait d'après l'homme et d'après son étude est fait d'après son propre, et n'est pas saint, parce que l'étude provenant du propre de l'homme n'est que le faux provenant du mal, car c'est lui-même et le monde qu'il regarde pour fin, et non le prochain ni Dieu ; aussi est-ce pour cela qu'il est dit imitation. Voici ce qui en est : Tout ce qui procède du Seigneur est le bien et le vrai ; mais le bien et le vrai provenant de l'homme par imitation ne sont ni le bien ni le vrai ; et cela, parce que tout bien et tout vrai a la vie en soi d'après la fin ; la fin venant de l'homme n'est que pour lui-même ; mais le bien et le vrai qui procèdent du Seigneur sont pour le bien même et le vrai même comnft fins, ainsi

Pour le Seigneur, puisque du Seigneur procède tout bien et tout vrai : la fin chez l'homme est l'homme lui-même, car c'est sa volonté, et c'est son amour ; en effet, ce que l'homme aime et ce qu'il veut, il l'a pour fin ; tout amour chez l'homme d'après l'homme est l'amour de soi et l'amour du monde par rapport à soi ; au contraire, l'amour chez l'homme d'après le Seigneur est l'amour à l'égard du prochain et l'amour envers Dieu ; entre ces amours il y a une différence aussi grande qu'entre l'enfer et le ciel ; et aussi l'amour de soi et l'amour du monde par rapport à soi régnent dans l'enfer, et sont l'enfer ; au contraire, l'amour à l'égard du prochain et l'amour envers le Seigneur régnent dans le ciel, et sont le ciel ; tel aussi est l'amour de l'homme, tel est l'homme et tel il reste pour l'éternité ; car l'amour est le tout de la volonté de l'homme, et par suite le tout de son entendement, puisque l'amour qui fait la volonté influe sans cesse dans l'entendement, l'échauffé et l'éclairé ; c'est de là que ceux qui aiment le mal pensent le faux provenant du mal de l'amour et conforme à cet amour, quand ils pensent en eux-mêmes, quoiqu'ils parlent autrement devant les hommes par hypocrisie, et quelques-uns d'entre, eux d'après la foi persuasive ; voir quelle est cette foi, numéro 9364, 9369. Il faut qu'on sache que l'homme d'après l'étude peut imiter les Divins eux-mêmes, et se montrer ange de lumière devant les hommes ; mais devant le Seigneur et devant les anges, ce n'est point la forme externe qui apparaît, mais c'est la forme interne, laquelle est hideuse, quand elle provient du propre de l'homme ; le dedans chez de tels hommes est entièrement naturel, et il n'y a rien de spirituel ; ils voient seulement d'après la lumière naturelle, et ne voient rien d'après la lumière du ciel ; ils ne savent même pas ce que c'est que la lumière du ciel, ni ce que c'est que le spirituel ; car tous leurs intérieurs sont tournés en dehors, presque comme les intérieurs des animaux, et ne se laissent point élever en haut par le Seigneur ; et cependant l'homme a de plus que les bêtes cela de particulier qu'il peut être élevé vers le ciel et vers le Seigneur par le Seigneur, et ainsi être conduit par le Seigneur ; sont'élevés ainsi tous ceux qui aiment le bien et le vrai pour le bien et le vrai, ce qui est la même chose qu'aimer le prochain et Dieu ; car le prochain dans le commun sens est le bien et le vrai, et dans le sens inférieur il est le juste et le droit ; et Dieu aussi est le bien et le vrai, le juste et le droit, puisque le bien et le vrai, le juste et le droit, viennent de Dieu. Par là, on peut voir ce que c'est qu'imiter les Divins d'après l'étude de l'homme : quels sont ces hommes, c'est ce qui est décrit çà et là dans la Parole par l'Egypte et par Pharaon ; car par l'Egypte et par Pharaon sont signifiés les scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; et ils le sont aussi par Aschur, par lequel est signifié le raisonnement qui provient des scientifiques : sur l'Egypte, voir aux articles cités, numéro 9340, 9391 ; et sur Aschur, numéro 1186. Parmi les esprits, il en est un très-grand nombre qui d'après l'étude et l'art imitent les Divins ; en effet, ils feignent la sincérité, la probité et la piété à un tel point que les bons esprits en seraient séduits, si le Seigneur n'illustrait pas ceux-ci, et s'il ne leur faisait pas voir les intérieurs de ceux-là ; quand ces intérieurs apparaissent, les bons en ont horreur et prennent la fuite ; mais de tels esprits sont dépouillés de leurs externes, et mis dans leurs intérieurs, qui sont diaboliques, et ainsi ils tombent d'eux-mêmes dans l'enfer. Sur ces esprits, on verra de plus grands détails dans l'article suivant, numéro 10286.

  
/10837  
  

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#5354

学习本章节

  
/10837  
  

5354. Et le nom du second il appela Ephraïm, signifie le nouvel, intellectuel dans le naturel, et sa qualité : on le voit par la signification du Nom et d'appeler le nom, en ce que c'est la qualité, numéro 144, 145, 1754, 1896, 2009, 2724, 3006, 3421 ; et par la représentation d'Ephraïm, en ce qu'il est l'intellectuel dans le naturel, ainsi qu'il va être montré : il faut dire d'abord ce que c'est que le nouvel Intellectuel et ce que c'est que le nouveau Volontaire, qui sont signifiés par Éphraïm et par Ménascheh.

Dans l'Église, il est vrai, l'on sait que l'homme doit être engendré de nouveau, c'est-à-dire, être régénéré, pour qu'il puisse entrer dans le Royaume de Dieu ; on le sait, parce que le Seigneur l'a dit en termes très-clairs dans Jean 3:3, 5 ; mais toujours est-il qu'il en est peu qui sachent ce que c'est qu'être engendré de nouveau, et cela, parce qu'il en est peu qui sachent ce que c'est que le bien et le mal ; si l'on ne sait pas ce que c'est que le bien et le mal, c'est parce qu'on ne sait pas ce que c'est que la charité à l'égard du prochain ; si on le savait, on saurait aussi ce que c'est que le bien, et d'après le bien ce que c'est que le mal, car tout ce qui vient de la charité réelle à l'égard du prochain est le bien : mais dans ce bien, personne n'y peut être par soi-même, car c'est le céleste même qui influe du Seigneur ; ce céleste influe continuellement, mais les maux et les faux s'opposent à ce qu'il puisse être reçu ; afin donc qu'il soit reçu, il est nécessaire que l'homme éloigne les maux, et autant que possible aussi les faux, et qu'il se dispose ainsi à recevoir l'influx ; quand, après l'éloignement des maux, l'homme reçoit l'influx, il reçoit la nouvelle volonté et le nouvel intellectuel ; d'après la nouvelle volonté il sent du plaisir en faisant du bien au prochain sans aucune fin pour lui-même, et d'après le nouvel intellectuel il éprouve du plaisir en apprenant ce que c'est que le bien et le vrai à cause du bien et du vrai et à cause de la vie ; comme ce nouvel intellectuel et ce nouveau volontaire existent par l'influx procédant du Seigneur, c'est pour cela que celui qui a été régénéré reconnaît et croît que le bien et le vrai, dont il est affecté, viennent non pas de lui mais du Seigneur, et que tout ce qui vient de l'homme ou du propre n'est que mal ; d'après ces explications, on voit ce que c'est qu'être engendré de nouveau, et ce que c'est que le nouveau volontaire et le nouvel intellectuel ; mais la régénération, par laquelle il y a un nouvel intellectuel et un nouveau volontaire, ne s'opère pas en un moment, elle s'opère depuis la première enfance jusqu'au dernier instant de la vie, et ensuite dans l'autre vie éternellement, et cela par des Moyens Divins, innombrables et ineffables ; car l'homme par lui-même n'est que mal, ce mal s'exhale continuellement comme d'une fournaise, et s'efforce continuellement d'étouffer le bien naissant ; pour éloigner un tel mal et enraciner le bien en sa place, il ne faut rien moins que tout le cours de la vie, et des Divins Moyens qui sont innombrables et ineffables ; à peine connaît-on aujourd'hui quelques-uns de ces moyens, et cela parce que l'homme ne se laisse pas régénérer, et ne croit pas que la régénération soit quelque chose, parce qu'il ne croit pas à la vie après la mort ; la progression de la régénération, qui contient des choses ineffables, fait quant à la plus grande partie la sagesse Angélique, et est telle, qu'elle ne peut être pleinement épuisée par aucun Ange dans toute l'éternité ; de là vient que, dans le sens interne de la Parole, il en est principalement question. Qu'Éphraïm soit le nouvel Intellectuel dans le naturel, on le voit clairement par un grand nombre de passages de la Parole, surtout dans le Prophète Osée, qui parle beaucoup d'Éphraïm, on y lit :

« Moi, je connais Éphraïm, et Israël ne M'est point caché ; que tu as entièrement commis scortation, Éphraïm, et qu'Israël s'est souillé. Israël et Ephraïm tomberont par leur iniquité, Jehudah aussi tombera avec eux. Ephraïm sera réduit en solitude au jour de la correction. Et Moi, (je serai) comme la teigne à Ephraïm, et comme la vermoulure à la maison de Jehudah. Et Ephraïm a vu sa maladie, et Jehudah sa blessure, et Ephraïm s'en est allé vers l'Assyrien, et il a envoyé vers le roi Jareb, et celui-ci n'a pas pu vous guérir. » Jean 5:3, 5, 9, 12, 13 : encore dans le Même :

« Quand j'ai guéri Israël, alors a été dévoilée l'iniquité d'Ephraïm, et les maux de Samarie, parce qu'ils ont fait le mensonge ; et le voleur vient, la troupe se répand au dehors. Et Éphraïm a été comme une Colombe stupide, sans cœur ; l'Egypte ils ont appelé, en Assyrie ils sont allés ; quand ils iront, j'étendrai sur eux mon filet, » Jean 7:1, 11, 12, , [Il manque du texte ici], Jean 8:8, 9.

« Israël, ils n'habiteront point dans la terre de Jéhovah, et Ephraïm retournera en Egypte, et en Assyrie l'impur ils mangeront. » Jean 9:3.

« Ils m'ont environné de mensonge, (ceux d') Ephraïm, et de fraude, (ceux de) la maison d'Israël ; et Jehudah encore domine avec Dieu et avec les saints (il est) fidèle : Ephraïm se repaît de vent, et il poursuit le vent d'Orient, chaque jour le mensonge et la vastation il multiplie, et alliance avec l'Assyrien ils traitent, et l'huile en Egypte est portée. » Jean 12:1, 2 ; il est en outre parlé d'Éphraïm plusieurs fois ailleurs dans le Même ; comme Chapitre Jean 4:16, 17, Jean 5:3, 5, 9, 11, 12, Jean 7:8, Jean 9:8, 11, 15, Jean 10:6, , Jean 12:9, Jean 13:1, Jean 14:9.

Dans tous ces passages par Éphraïm il est entendu l'intellectuel de l'Église, par Israël le spirituel de l'Église, et par Jehudah le céleste de l'Eglise ; et comme l'intellectuel de l'Église est signifié par Éphraïm, c'est pour cela qu'il est souvent dit d'Ephraïm qu'il s'en va en Egypte et en Assyrie, car l'Egypte signifie les scientifiques, et l'Assyrie les rationnels qui proviennent des scientifiques ; les uns et les autres se disent de l'intellectuel ; que l'Egypte soit le scientifique, on le voit, numéro 1164, 1165, 1186, 1462, 2588, 3325, 4749, 4964, 4966, et qu'Aschur ou l'Assyrie soit la raison et le raisonnement, on le voit, numéro 119, 1186. Pareillement, dans les passages qui suivent, l'Intellectuel de l'Église est signifié par Éphraïm ; dans Zacharie :

« Réjouis-toi avec transport, fille de Sion ! éclate en cris d'allégresse, fille de Jérusalem ; voici, ton roi vient à toi : je retrancherai le char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem : et je retrancherai l'arc de guerre ; au contraire, il parlera de paix aux nations : et sa domination sera depuis la mer jusqu'à la mer, et depuis le fleuve jusqu'aux extrémités de la terre. Je tendrai pour moi Jehudah, d'arcs je remplirai Ephraïm, et j'exciterai tes fils, Sion, contre tes fils, Javan. » Zacharie 9:9-10, 13.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, et de l'Eglise des nations ; retrancher le char d'Ephraïm et le cheval de Jérusalem, c'est tout intellectuel de l'Église ; remplir d'arcs Ephraïm, c'est donner un nouvel intellectuel ; que le char soit le doctrinal, on le voit, numéro 5321 ; le cheval l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; et l'arc aussi le doctrinal, numéro 2685, 2686, 2709 ; en effet, le doctrinal dépend de l'intellectuel, car de même que l'on comprend, de même l'on croit ; l'entendement du doctrinal fait la qualité de la foi : de là encore les fils d'Éphraïm sont nommés tireurs d'arc dans David :

« Les fils d'Ephraïm armés, tireurs d'arc, se sont détournés au jour du combat. » Psaumes 78:9.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, prends-toi un bois, et écris dessus : A Jehudah et aux fils d'Israël ses compagnons ; ensuite prends un (autre) bois, et écris dessus : A Joseph, bois d'Éphraïm et de toute la maison d'Israël ses compagnons ; puis joins-les l'un avec l'autre pour toi en un seul bois, en sorte que soient un les deux dans ma main ; voici, je vais prendre le bois de Joseph, qui (est) dans les mains d'Ephraïm et des tribus d'Israël ses compagnons, et j'ajouterai ceux qui (sont) sur lui avec le bois de Jehudah, et j'en ferai un seul bois, afin qu'ils soient un dans ma main. » Ézéchiel 37:16-17, 19.

Là aussi par Jehudah est entendu le céleste de l'Église, par Israël le spirituel de l'Église, et par Éphraïm l'intellectuel de cette même Église ; qu'ils doivent faire un par le bien de la charité, cela est signifié en ce que des deux il sera fait un seul bois ; que le bois soit le bien qui appartient à la charité et par suite aux œuvres, on le voit, numéro 1110, 2784, 2812, 3720, 4943.

Dans Jérémie :

« Il est un jour, où les gardes crieront de la montagne d'Éphraïm : Levez-vous, montons à Sion vers Jéhovah notre Dieu ; je serai à Israël pour père, et Ephraïm (sera) mon premier-né, lui. » Jérémie 31:6, 9.

Dans le Même :

« Entendant j'ai entendu Ephraïm qui se plaignait : Tu m'as châtié, et j'ai été châtié, comme un veau non accoutumé : convertis-moi afin que je sois converti ; n'est-il pas un fils précieux pour Moi, Éphraïm ? n'est-il pas un enfant de délices ? car après que j'aurai parlé contre lui, me souvenant je me souviendrai de lui de nouveau. » Jérémie 31:18, 20.

Dans le Même :

« Je l'amènerai Israël vers sa demeure, pour qu'il paisse en Carmel et en Baschan, et qu'en la montagne d'Éphraïm et en Giléad soit rassasiée son âme. » Jérémie 50:19.

Dans Ésaïe :

« Malheur à la couronne d'orgueil, aux ivrognes d'Éphraïm, et à la fleur qui tombe, et à la gloire de son ornement, qui (est) sur la tête de la vallée des engraissés, troublés par le vin ! » Ésaïe 28:1 ; dans ces passages aussi Éphraïm signifie l'intellectuel de l'Église ; l'intellectuel de l'Église est l'entendement chez les hommes de l'Église au sujet des vrais et des biens, c'est-à-dire, au sujet des doctrinaux de la foi et de la charité, par conséquent la notion, la conception ou l'idée qu'ils en ont ; le vrai lui-même est le spirituel de l'Église, et le bien en est le céleste, mais le vrai et le bien sont entendus chez l'un autrement que chez l'autre ; tel est donc l'entendement du vrai, tel est le vrai chez chacun ; il en est de même de l'entendement du bien. Par l'intellectuel, qui est Ephraïm, on peut savoir ce que c'est que le volontaire de l'Église, qui est signifié par Ménascheh ; il en est du volontaire de l'Église comme de son intellectuel, à savoir, qu'il varie chez chacun : Ménascheh signifie ce volontaire dans Ésaïe :

« Dans l'emportement de Jéhovah Sébaoth a été obscurcie la terre, et est devenu le peuple comme un aliment du feu, l'homme son frère n'épargnera point ; l'homme la chair de son bras mangera, Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh, eux ensemble contre Jehudah. » Ésaïe 9:18-19, 20 ; l'homme mangera la chair de son bras, Ménascheh Ephraïm, et Ephraïm Ménascheh, c'est-à-dire que le vouloir de l'homme de l'Église sera contre son comprendre, et son comprendre contre son vouloir.

Dans David :

« Dieu a parlé par sa sainteté, je me réjouirai, je partagerai Schéchem, et la vallée de Succoth je mesurerai ; à Moi Giléad, et à Moi Ménascheh, et Éphraïm la force de ma tête. » Psaumes 60:8, 9.

Dans le Même :

« Pasteur d'Israël, prête l'oreille, (toi) qui conduis comme un troupeau Joseph, (toi) qui es assis sur les Chérubins, resplendis avec éclat ! devant Éphraïm, et Benjamin, et Ménascheh, suscite ta puissance. » Psaumes 80:2, 3.

Là aussi Ephraïm est pour l'Intellectuel de l'Église, et Ménascheh pour le Volontaire de l'Église : la même chose est encore évidente d'après la bénédiction donnée à Éphraïm et à Ménascheh par Jacob avant sa mort, Genèse 48 ; et aussi en ce que Jacob a reçu Éphraïm à la place de Ruben, et Ménascheh à la place de Schiméon, ibid. Vers. 3, 5 ; car Ruben a représenté l'intellectuel de l'Église, ou la foi par l'entendement et par la doctrine, numéro 3861, 3866, et Schiméon la foi par l'acte, ou l'obéissance et la volonté de faire le vrai, volonté d'après laquelle et par laquelle existe la charité, par conséquent le vrai en acte qui est le bien du nouveau volontaire, numéro 3869, 3870, 3871, 3872. Si Jacob, alors Israël, a béni Éphraïm de préférence à Ménascheh, en posant sa main droite sur Éphraïm et sa main gauche sur Ménascheh, ibid. Vers. 13 à 20, la cause a été la même que lorsque Jacob attira à lui le droit d'aînesse d'Esaü ; et la même que, lorsque des deux fils, Pérès et Zérach, que Jehudah eut de Thamar, le premier-né qui était Zérach sortit néanmoins après Pérès, Genèse 38:28-29, 30 ; cette cause, c'était que le vrai de la foi, qui appartient à l'intellectuel, est en apparence au premier rang quand l'homme est régénéré, et que le bien de la charité, qui appartient au volontaire, est en apparence au second rang, lorsque cependant le bien est en actualité au premier rang, et d'une manière manifeste quand l'homme a été régénéré ; voir sur ce sujet, numéro 3324, 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701, 4243, 4244, 4247, 4337, 4925, 4926, 4928, 4930, 4977.

  
/10837