圣经文本

 

Ézéchiel第16章:14

学习

       

14 Et ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté; car elle était parfaite, grâce à l'éclat dont je t'avais ornée, dit le Seigneur, l'Eternel.

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#10283

学习本章节

  
/10837  
  

10283. Sur chair d'homme elle ne sera point versée, signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme : on le voit par la signification de la chair de l'homme, en ce que c'est le propre de l'homme, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de verser, en ce que c'est communiquer ; en effet, par verser il est signifié la même chose que par toucher, mais verser se dit des liquides, tels que l'huile, le vin et l'eau, et répandre se dit des Divins, des célestes et des spirituels ; mais toucher se dit des matières sèches et des choses corporelles ; que toucher, ce soit communiquer, on le voit, numéro 10130 ; il suit de là que par

« l'huile d'onction sur chair d'homme ne sera point versée, » il est signifié que le Divin Bien du Divin amour du Seigneur ne doit point être en communication avec le propre de l'homme ; et cela, parce que le propre de l'homme n'est que mal, et que le Divin Bien du Seigneur né peut point être en communication avec le mal : que le propre de l'homme ne soit que mal, on le voit, numéro 210, 215, 731, 874, 875, 876, 987, 1023, 1024, 1047, 5660, 5786, 8480. Il y a chez l'homme le propre volontaire, et le propre intellectuel ; son propre volontaire est le mal, et son propre intellectuel est le faux provenant de ce mal ; celui-là, à savoir, le propre volontaire, est signifié par la chair de l'homme, et le propre intellectuel est signifié par le sang de cette chair : qu'il en soit ainsi, c'est ce qu'on voit d'après les passages suivants ; dans Matthieu :

« Jésus dit : Tu es heureux, Simon, car ni chair, ni sang ne t'a révélé cela ; mais mon Père qui est dans les Cieux. » - Matthieu 16:17.

Il est bien évident que dans ce passage la chair et aussi le sang sont le propre de l'homme.

Dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être fils de Dieu ; à ceux qui, non de sangs, ni de volonté de chair, mais de Dieu, sont nés. " - Jean 1:12-13.

Là, par les sangs sont signifiés les faux qui proviennent du propre intellectuel de l'homme, et par volonté de chair les maux qui proviennent du propre volontaire ; que le sang soit le faux d'après le mal, ainsi le propre intellectuel d'après le propre volontaire, on le voit, numéro 4735, 9127.

Dans Ésaïe :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair, et comme d'un vin doux de leur sang ils seront enivrés. » - Ésaïe 49:26.

Les nourrir de leur chair, et les enivrer de leur sang, c'est les remplir du mal et du faux du mal, ainsi du propre, car l'un et l'autre, tant le mal que le faux, provient du propre.

Dans Jérémie :

« Maudit (soit) l'homme qui se confie en l'homme, et fait de la chair son bras. » - Jérémie 17:5.

se confier en l'homme, et faire de la chair son bras, c'est se fier à soi-même et à son propre.

Dans Ésaïe :

« Le peuple est devenu comme la nourriture du feu ; s'il tranche à droite, il sera affamé ; et s'il mange à gauche, ils ne seront point rassasiés : l'homme la chair de son bras ils mangeront ; Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh. » Ésaïe 9:18-19, 20.

La nourriture du feu signifie l'appropriation des maux ou des cupidités de l'amour de soi et du monde ; être affamé et ne point être rassasié, signifie ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi ; par la chair du bras il est signifié l'un et l'autre propre de l'homme ; par Ménascheh, le mal de la volonté ; par Éphraïm, le faux de l'entendement ; et par manger, approprier ; que les feux soient les maux ou les cupidités de l'amour de soi et du monde, on le voit, numéro 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141 ; qu'être affamé et ne point être rassasié ce soit ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi, c'est parce que la faim et la soif signifient la désolation du bien et du vrai, numéro 5360, 5376, 6110, 7102, 8568 (fin). ; la droite est le bien dont procède le vrai, et la gauche est le vrai par lequel il y a le bien, numéro 10061 ; par conséquent être affamé si l'on tranche à droite, et ne point être rassasié en mangeant à gauche, signifie que de quelque manière qu'on soit instruit sur le bien et sur le vrai, on ne recevra cependant pas ; Ménascheh est le bien de la volonté, numéro 5351, 5353, 5348 (fin), 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Ephraïm est le vrai de l'entendement, numéro 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; de là, dans le sens opposé Ménascheh est le mal de la volonté, et Ephraïm le faux de l'entendement, car dans la Parole presque toutes les expressions ont aussi le sens opposé : manger, c'est approprier, numéro 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; d'où l'on voit clairement ce que c'est que manger la chair de son bras, à savoir, que c'est s'approprier le mal et le faux provenant de son propre ; il est dit la chair du bras, parce que le bras, de même que la main, signifie ce qui est chez l'homme, et ce en quoi il se confie, voir aux articles cités, numéro 10019.

Dans Zacharie :

« Je dis : Je ne vous paîtrai point ; que la mourante meure ; celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » Zacharie 11:9 ; ne point paître, c'est ne point instruire et ne point réformer ; mourir, c'est périr quant à la vie spirituelle ; manger la chair d'un autre, c'est s'approprier les maux qui proviennent du propre d'un autre.

Dans Ézéchiel :

« Jérusalem a commis scortation avec les fils de l'Egypte ses voisins, grands en chair. » Ézéchiel 16:26 ; Jérusalem, c'est l'Église pervertie ; commettre scortation avec les fils de l'Egypte grands en chair, c'est falsifier les vrais de l'Église par les scientifiques qui proviennent de l'homme naturel seul, ainsi par les scientifiques sensuels ; il a été montré que Jérusalem est l'Église, numéro 402, 2117, 3654, ici, c'est l'Église pervertie ; que commettre scortation, c'est falsifier les vrais, numéro 2466, 2729, 8904 ; que les fils sont les vrais, et aussi les faux, numéro 1147, 3373, 4257, 9807 ; que l'Egypte est le scientifique dans l'un et l'autre sens, aux articles cités, numéro 9340 ; et le naturel, aux articles cités, numéro 9391 ; de là sont appelés grands en chair ceux qui d'après les sensuels raisonnent et concluent sur les vrais de l'Église ; ceux qui agissent ainsi saisissent des faux pour des vrais, car raisonner et conclure d'après les sensuels, c'est raisonner et conclure d'après les illusions des sens du corps ; ce sont donc les hommes sensuels qui sont entendus par grands en chair, puisqu'ils pensent d'après le propre corporel.

Dans Ésaïe :

« L'Egypte (est) homme, et non Dieu ; et ses chevaux chair, et non esprit. » Ésaïe 31:3 ; ici, l'Egypte est aussi le scientifique, ses chevaux sont l'intellectuel qui en provient ; cet intellectuel est dit chair et non esprit, lorsqu'on conclut d'après le propre et non d'après le Divin : il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534 ; et que les chevaux de l'Egypte sont les scientifiques provenant de l'intellectuel perverti, numéro 6125, 8146, 8148. Que la chair signifie le propre de l'homme, ou, ce qui est la même chose, le mal volontaire de l'homme, on le voit dans Moïse, lorsqu'il s'agit du désir ardent du peuple Israélite de manger de la chair ; il en est parlé ainsi :

« La foule pêle-mêle qui était au milieu du peuple convoita de convoitise ; et ils dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Jéhovah dit : Demain vous mangerez de la chair ; non pas un seul jour vous (en) mangerez, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais jusqu'à un mois de jours. Et un vent partit de par Jéhovah, et il enleva des cailles de la mer, et les jeta sur le camp environ deux coudées sur les faces de la terre. Et se leva le peuple tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant ; et ils amassèrent les cailles, et les étalèrent autour du camp. La chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, et la colère de Jéhovah s'enflamma contre le peuple, et il frappa le peuple d'une plaie très-grande ; de là il appela le nom du lieu Sépulcres de la convoitise. » - Nombres 11:4, 18, 19, 20, 31-32, 33-34.

Que la chair ait signifié le propre de cette nation, on peut le voir d'après chaque expression de ce passage ; car sans cela, quel mal y aurait-il eu à désirer de la chair, lorsqu'il leur avait même été promis de la chair précédemment, - Exode 16:12.

mais comme elle signifiait le propre, ainsi le mal volontaire, dans lequel cette nation était plongée plus que les autres nations, c'est pour cela que, quand ils, désiraient de la chair, il est dit qu'ils convoitèrent de convoitise ; c'est pour cela aussi qu'ils furent frappés d'une grande plaie ; et c'est pour cela que le lieu où ils furent ensevelis fut appelé Sépulcres des convoitises ; soit que l'on dise le mal volontaire, ou que l'on dise la convoitise, c'est la même chose, car le mal volontaire est la convoitise, puisque le propre de l'homme ne désire que ce qui est sien, et rien de ce qui est du prochain ou de Dieu, si ce n'est pour lui-même : comme telle a été cette nation, c'est pour cela qu'il est dit qu'ils mangeraient de la chair, non pas un seul jour, ni deux, ni cinq, ni dix, ni vingt, mais un mois de jours, ce qui signifie que cette nation est telle à perpétuité, car un mois de jours, c'est à perpétuité ; et c'est pour cela qu'il est dit qu'ils furent frappés d'une grande plate, quand la chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, car les dents signifient le propre corporel, qui est l'infime de l'homme, numéro 4424, , 9062 : que telle ait été cette nation, on le voit, aux articles cités, numéro 9380 ; et dans le Cantique de Moïse, Deutéronome 32:20, 22-23, 24, 25, 26, 28, 32-33, 34. Dans la Parole, l'esprit est opposé à la chair, parce que par l'esprit est signifiée la vie provenant du Seigneur, et par la chair la vie provenant de l'homme ; comme dans Jean :

« C'est l'esprit » qui vivifie, la chair ne sert de rien ; les paroles que Moi je » vous prononce sont esprit, et sont vie : » - Jean 6:63.

De là, il est évident que l'esprit est la vie procédant du Seigneur, vie qui est celle de l'amour et de la foi envers Lui d'après Lui, et que la chair est la vie provenant de l'homme, ainsi le propre de l'homme ; c'est pour cela qu'il est dit

« la chair ne sert de rien. de même ailleurs dans Jean :

« Ce qui est né de ta chair est chair, mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. » - Jean 3:6.

Dans David :

« Dieu s'est souvenu qu'ils (étaient) chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

Puisque la Chair, lorsqu'il s'agit de l'homme, signifie le propre qui est le mal de l'amour de soi et du monde, on voit clairement ce que la Chair signifie quand il s'agit du Seigneur, à savoir, qu'elle signifie le Propre du Seigneur, qui est le Divin Bien du Divin amour ; ce Bien est signifié par la Chair du Seigneur dans Jean :

« Le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair ; si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme, et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous ; celui qui mange ma Chair, et boit mon Sang, a la vie éternelle ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon Sang est véritablement un breuvage. " - Jean 6:51, 53, 54, 55.

Que par la Chair du Seigneur il soit signifié le Divin Bien de son Divin amour, et par le Sang le Divin Vrai procédant de ce Divin Bien, ainsi les mêmes choses qui sont signifiées par le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène, et que ce soient les Propres du Seigneur dans le Divin Humain, on le voit, numéro 100, 3813, 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127, 9393, 10026, 10033, 10152 ; et que les sacrifices aient représenté les biens qui procèdent du Seigneur, et que ce soit pour cela que les chairs des sacrifices ont signifié les biens, on le voit, numéro 10040, 10079. En outre, dans la Parole çà et là il est dit toute Chair, et par là il est entendu tout homme, par exemple, ,. Ésaïe 40:5-6, , 23, 24. . , 5 ; et ailleurs.

  
/10837  
  

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#2466

学习本章节

  
/10837  
  

2466. Que ces versets signifient, dans le sens interne, les choses qui viennent d'être exposées, c'est ce qui peut être confirmé, et même quant à chaque mot ; mais outre que la plupart de ces significations ont déjà été confirmées, il y a aussi dans ces versets des expressions qui sont telles, qu'elles blessent les idées et les oreilles chastes : d'après l'explication sommaire on peut voir que par ces faits se trouve décrite l'origine de cette religiosité, qui est signifiée, dans la Parole, par Moab et par le fils d'Ammon.

Dans la suite, quand il sera parlé de Moab et du fils d'Ammon, je dirai quelle est cette religiosité ; il est constant que c'est le bien adultéré et le vrai falsifié.

Dans la Parole, les adultérations du bien et les falsifications du vrai sont communément décrites par des Adultères et par des Scortations et sont appelées ainsi ; cela vient de ce que le Bien et le Vrai forment entre eux un mariage, numéros 1904, 2173 ; et même, ce qu'on aura à croire, de là résulte, comme de son principe réel, la sainteté des mariages sur la terre, et aussi les Lois des mariages, dont il est parlé dans la Parole ; en effet, voici comment les choses se passent : quand les Célestes avec les Spirituels descendent du Ciel dans la sphère inférieure, ils s'y changent absolument en une ressemblance de mariages, et cela d'après la correspondance qui existe entre les spirituels et les naturels, correspondance dont il sera, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, parlé ailleurs ; mais quand ils sont pervertis dans la sphère inférieure, comme il arrive, là où sont les mauvais génies et les mauvais esprits, alors ils se changent en des choses telles que sont celles qui concernent les adultères et les scortations ; c'est de là que les souillures du bien et les perversions du vrai sont décrites, dans la Parole, par les adultères et par les scortations, et sont même nommées ainsi ; comme on peut le voir clairement par ces passages.

Dans Ézéchiel :

« Tu t'es livrée à la Scortation au sujet de ton nom, et tu as répandu tes Scortations sur chaque passant. Tu as pris de tes vêtements, et tu t'en es fait des hauts lieux de diverses couleurs, et tu t'es livrée à la Scortation, sur eux. Tu as pris les joyaux de ta parure (composés) de mon or : et de mon argent que je t'avais donnés, et tu t'en es fait des images de mâle, et tu t'es livrée à la Scortation avec elles. Tu as tes fils et tes filles, que tu M'avais enfantés, et tu les leur as sacrifiés ; est-ce peu de chose sur tes Scortations. Tu t'es livrée à la Scortation avec les fils d'Aschur, et tu t'es livrée à la Scortation avec eux, et tu n'as pas été assouvie : et tu as multiplié ta Scortation jusque dans la terre du négoce, la Chaldée, et cependant en cela tu n'as pas été assouvie. » - Ézéchiel 16:15-16, 17, 20, 26, 28-29, et suivants. ; - là il s'agit de Jérusalem qui y signifie l'Eglise pervertie aux vrais ; que toutes ces choses en renferment absolument d'autres, est ce que chacun peut voir ; il est évident que la perversion de l'Eglise est appelée scortation ; les vêtements y sont les vrais qui sont pervertis ; de là les faux qui sont devenus des objets de cultes sont les ornements de diverses couleurs pour les hauts lieux, avec lesquels il y a scortation ; que, les vêtements soient les vrais, on le voit numéros 1078 ; et que les hauts lieux soient le culte, on le voit numéro 796 : les joyaux de la parure, composés d'or et d'argent que j'avait donnés, sont les connaissances du bien et du vrai tirées de la Parole, et par lesquelles ou confirme les faux, qui, paraissant comme des vrais, sont nommés images de mâle avec lesquelles il y a scortation ; que les joyaux de la parure en or et en argent soient les connaissances du bien et du vrai, cela est évident par la signification de l'or, en ce qu'il est le bien, numéros 113, 1551, 1552, et par celle de l'argent, en ce qu'il est le vrai, numéro 1551, 2048 ; les images de mâle sont les faux qui paraissent comme des vrais, numéro 2046 : les fils et les filles qu'ils ont enfantés et qu'ils ont sacrifiés à ces images, sont les vrais et les biens qu'ils ont pervertis, on le voit par la signification des fils et des filles, numéros 489, 490, 491, 533, 2362 : se livrer à la scortation avec les fils de l'Egypte, c'est les pervertir par les scientifiques, cela est évident par la signification de l'Egypte, en ce qu'elle est le scientifique, numéros 1164, 1165, 1186, 1462 ; se livrer à la scortation avec les fils d'Aschur, c'est se pervertir par les raisonnements, on le voit par la signification d'Aschur, en ce qu'il est le raisonnement, numéros 119, 1186 ; multiplier la scortation jusque dans la terre de Chaldée, c'est jusqu'à la profanation du vrai, laquelle est la Chaldée, numéro 1368 ; on voit clairement par là quel sens interne de la Parole il y a dans le sens même de la lettre. Pareillement ailleurs dans le même Prophète :

« Deux femmes, filles d'une même mère, se sont livrées à la Scortation en Egypte ; elles se sont livrées à la Scortation dans leur adolescence ; Ohola, (c'est) Samarie ; Oholiba, (c'est) Jérusalem ; Ohola s'est livrée à la Scortation sous moi, elle a aimé ses amants, les Assyriens (ses) voisins ; elle a mis ses Scortations sur eux, l'élite de tous les fils d'Aschur ; elle n'a pas renoncé à ses Scortations d'Egypte, car ils ont couché avec elle dans son adolescence, Oholiba a corrompu son amour plus qu'elle, et ses Scortations au-dessus des Scortations de sa sœur ; elle a aimé les fils d'Aschur ; elle a ajouté à ses Scortations, et elle a vu des images de Chaldéens, elle les a aimés par le regard de ses yeux ; les fils de Babel sont venus vers elle au lit de ses amours. » - Ézéchiel 23:2-3, 4, 5, 7-8, 11-12, 14, et suivants.

Samarie, c'est l'Église qui est dans l'affection du vrai ; et Jérusalem, l'Eglise qui est dans l'affection du bien ; leurs scortations avec les Egyptiens et avec les fils d'Aschur sont les perversions du bien et du vrai par les scientifiques et par les raisonnements au moyen desquels les faux sont confirmés, comme on le voit par la Signification de l'Egypte, numéros 1154, 1165, 1186, 1462, et par celle d'Aschur, numéros 119, 1186 ; et cela va jusqu'à la profanation du culte, qui, quant au vrai, est la Chaldée, numéro 1368 ; et quant au bien, ce sont les fils de Babel, numéros 1182, 1326.

Dans Ésaïe :

« Et ce sera à la fin de soixante-dix années, Jéhovah visitera à Tyr ; et elle retournera à son salaire de prostitution, et elle se livrera à la Scortation avec tous les royaumes de la terre. » - Ésaïe 23:17.

C’est l'ostentation du faux qui est signifiée par le salaire de prostitution et par la scortation de Tyr ; que Tyr signifie les connaissances du vrai, on le voit numéro 1201 ; et que les royaumes soient les vrais, avec lesquels il y a scortation, on le voit numéro 1672.

Dans Jérémie :

« Toi, tu t'es livrée à la Scortation avec plusieurs complices, néanmoins reviens vers Moi. Lève tes yeux vers les collines, et vois où tu n'aies pas été souillée ; tu t'es assise sur les chemins pour eux comme un Arabe dans le désert, et tu as profané la terre par tes Scortations et par ta malice. » - Jérémie 3:1-2 :

Se livrer à la scortation et profaner la terre par des scortations, c'est pervertir et falsifier les vrais de l'Eglise ; la terre est l'église comme on le voit, numéros 662, 1066, 1067.

Dans le Même :

« Par la voix de sa Scortation elle a profané la terre, elle a commis l'adultère avec la pierre et avec le bois. » - Jérémie 3:9.

Commettre l'adultère avec la pierre et avec le bois, c'est pervertir les vrais et les biens du culte externe ; on voit que la pierre est un tel vrai, numéros 643, 1298 ; et que le bois est un tel bien, numéro 643.

Dans le Même.

« Parce qu'ils ont pratiqué la sottise en Israël, et qu'ils ont commis adultère avec les épouses de leurs associés, et qu'ils ont prononcé (comme) parole en mon nom, le faux, que je n'ai point commandé. » - Jérémie 29:23.

Commettre l'adultère avec les épouses des associés, c'est enseigner le faux comme par eux.

Dans le Même.

Dans les prophètes de Jérusalem j'ai vu une obstination horrible à commettre l'adultère et à aller dans le faux. » - Jérémie 23:14.

Là commettre l'adultère concerne le bien qui est souillé ; et aller dans le faux concerne le vrai qui est perverti.

Dans le Même :

« Tes adultères et tes hennissements, l'infamie de ta Scortation sur les collines, dans le champ, j'ai vu tes abominations ; malheur à toi, Jérusalem ! Est-ce que tu ne te purifies pas après cela ? Jusques à quand encore ? » - Jérémie 13:27.

Dans Osée :

« La Scortation, et le Vin, et le moût ont occupé (leur) cœur ; mon peuple interroge le bois, et son bâton lui indiquera cela, parce que l'esprit de Scortation l'a séduit ; et ils ont commis la Scortation de dessous leur Dieu ; sur les sommets des montagnes ils sacrifient, et sur les collines ils brûlent des parfums, sous le chêne, le peuplier et le rouvre : c'est pourquoi vos filles se livrent à la Scortation, et vos brus commettent l'adultère. Est-ce que je ne ferai pas la visite sur vos filles, puisqu'elles se livrent à la Scortation, et sur vos brus, puisqu'elles commettent l'adultère ? Car ceux-ci partagent avec les filles publiques, et ils sacrifient avec les prostituées.

Osée 4:11-12, 13-14.

On peut voir ce que signifie chacune de ces expressions, dans le sens interne, par la signification du vin, en ce qu'il est le faux ; du moût, en ce qu'il est le mal qui provient du faux ; du bois qu'on interroge, en ce que c'est le bien du plaisir de quelque cupidité ; du bâton qui indiquera, en ce que c'est la puissance imaginaire de l'entendement propre ; puis par la signification des montagnes et des collines, en ce qu'elles sont les amours de soi et monde ; du chêne, du peuplier et du rouvre, en ce que ce sont autant de perceptions grossières qui proviennent de ces amours et auxquelles ils ont confiance ; des filles et des brus, en ce qu'elles sont de telles affections ; par là on voit clairement ce que signifient dans ce passage les Scortations, les adultères et les prostituées.

Dans Même :

« Israël, tu t'es livré à la Scortation sur ton Dieu ; tu as aimé le salaire de la prostitution sur toutes les aires de froment. » - Osée 9:1.

Le salaire de la prostitution, c'est l'ostentation du faux.

Dans Moïse :

« De peur que tu ne traites alliance avec l'habitant de (cette) terre, et qu'ils ne se livrent à la Scortation après leurs Dieux, et qu'ils ne sacrifient à leurs Dieux ; et qu'il ne t'appelle, et que tu ne manges de son sacrifice, et que tu ne prennes de ses filles pour tes fils, et que ses filles ne se livrent à la Scortation après leurs Dieux, et qu'elles ne fassent livrer tes fils à la Scortation après leurs Dieux. » - Exode 34:15-16.

Dans le Même :

« Je retrancherai du milieu de leur peuple tous ceux qui se livrent à la Scortation après lui, en se livrant à La Scortation après Molech. Et l'âme qui se tourne vers les pythons et vers les devins, pour se livrer à la Scortation après eux, je mettrai mes faces contre cette âme, et je le retrancherai du milieu de son peuple. » - Lévitique 20:5-6.

Dans le Même :

« Vos fils seront paissant dans le désert quarante ans ; et ils porteront vos Scortations, jusqu'à ce que vos corps soient consumés dans le désert. » - Nombres 14:33.

Dans le Même :

« Souvenez-vous de tous les préceptes de Jéhovah, et faites-les ; et ne soyez pas à la piste après votre cœur, et après vos yeux, après lesquels vous vous livrez à la Scortation. » - Nombres 15:39.

Cela est encore plus manifeste dans Jean :

« Un Ange dit : viens, je te montrerai le jugement de la grande Prostituée qui est assise sur la multitude des eaux, avec laquelle les rois de la terre se sont livrés à la Scortation, et qui a enivré du Vin de sa Scortation les habitants de la terre. » - Apocalypse 17:1-2.

La grande prostituée, ce sont ceux qui sont dans un culte profane ; la multitude des eaux sur lesquelles elle est assise, ce sont les connaissances, numéros 28, 739 ; les rois de la terre qui se sont livrés à la scortation avec elle, ce sont les vrais de l'Église, numéros 1672, 2015, 2069 ; le vin dont ils ont été enivrés, c'est le faux, numéros 1071, 1072 ; comme le vin et l'ivresse ont cette signification, il est dit des filles de Loth qu'elles firent boire du vin à leur père, Vers. 32, 33, 35.

Dans le Même :

« Babylone a fait boire à toutes les nations du vin de la fureur de sa Scortation, et les rois de la terre se sont livrés à la scortation avec elle.

Apocalypse 18:3.

Babylone ou Babel, c'est le culte dont les externes paraissent saints, mais dont les intérieurs sont profanés, numéros 1182, 1295, 1326 ; les nations qu'elle a fait boire, ce sont les biens qui sont profanés, numéros 1259, 1260, 1416, 1849 ; les rois qui se sont livrés à la scortation avec elle, ce sont les vrais, numéros 1672, 2015, 2069.

Dans le Même :

« Les jugements du Seigneur Dieu (sont) véritables et justes, parce qu'il a jugé la grande Prostituée qui a corrompu la terre par sa Scortation.

Apocalypse 19:2.

La terre c'est l'Église, numéro 466, 662, 1066, 1067, 2117, 2118. Comme les scortations signifiaient de telles choses, et les filles les affections, c'est pour cela qu'il avait été si sévèrement défendu que la fille d'un prêtre se livrât à la scortation ; il en est parlé ainsi dans Moïse :

« Si la fille d'un homme prêtre a commencé à se livrer à la Scortation, profanant son père, qu'elle soit brûlée au feu. » - Lévitique 21:9.

Il était aussi défendu de porter le salaire de la prostitution dans la maison de Jéhovah, parce que c'est une abomination, - Deutéronome 23:19.

De là vient aussi le procédé inquisitorial au sujet de l'épouse de qui le mari avait conçu un soupçon d'adultère.

;

Dans ce procédé tout, en général et en particulier, se réfère aux adultérations du bien. En outre, il y a un grand nombre de genres d'adultères et de scortations, et encore plus d'espèces, dont il est fait mention dans la Parole ; ce genre, décrit ici par le concours incestueux des filles de Loth avec leur père, est ce qui est nommé Moab et fils d'Ammon ; il va en être parlé.

  
/10837