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Ézéchiel第16章

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1 La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:

2 Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations!

3 Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, à Jérusalem: Par ton origine et ta naissance tu es du pays de Canaan; ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne.

4 A ta naissance, au jour où tu naquis, ton nombril n'a pas été coupé, tu n'as pas été lavée dans l'eau pour être purifiée, tu n'as pas été frottée avec du sel, tu n'as pas été enveloppée dans des langes.

5 Nul n'a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi; mais tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce qu'on avait horreur de toi.

6 Je passai près de toi, je t'aperçus baignée dans ton sang, et je te dis: Vis dans ton sang! je te dis: Vis dans ton sang!

7 Je t'ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l'accroissement, tu grandis, tu devins d'une beauté parfaite; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa. Mais tu étais nue, entièrement nue.

8 Je passai près de toi, je te regardai, et voici, ton temps était là, le temps des amours. J'étendis sur toi le pan de ma robe, je couvris ta nudité, je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l'Eternel, et tu fus à moi.

9 Je te lavai dans l'eau, je fis disparaître le sang qui était sur toi, et je t'oignis avec de l'huile.

10 Je te donnai des vêtements brodés, et une chaussure de peaux teintes en bleu; je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie.

11 Je te parai d'ornements: je mis des bracelets à tes mains, un collier à ton cou,

12 je mis un anneau à ton nez, des pendants à tes oreilles, et une couronne magnifique sur ta tête.

13 Ainsi tu fus parée d'or et d'argent, et tu fus vêtue de fin lin, de soie et d'étoffes brodées. La fleur de farine, le miel et l'huile, furent ta nourriture. Tu étais d'une beauté accomplie, digne de la royauté.

14 Et ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté; car elle était parfaite, grâce à l'éclat dont je t'avais ornée, dit le Seigneur, l'Eternel.

15 Mais tu t'es confiée dans ta beauté, et tu t'es prostituée, à la faveur de ton nom; tu as prodigué tes prostitutions à tous les passants, tu t'es livrée à eux.

16 Tu as pris de tes vêtements, tu t'es fait des hauts lieux que tu as garnis d'étoffes de toutes couleurs, et tu t'y es prostituée: rien de semblable n'était arrivé et n'arrivera jamais.

17 Tu as pris ta magnifique parure d'or et d'argent, que je t'avais donnée, et tu en as fait des simulacres d'hommes, auxquels tu t'es prostituée.

18 Tu as pris tes vêtements brodés, tu les en as couverts, et tu as offert à ces simulacres mon huile et mon encens.

19 Le pain que je t'avais donné, la fleur de farine, l'huile et le miel, dont je te nourrissais, tu leur as offert ces choses comme des parfums d'une odeur agréable. Voilà ce qui est arrivé, dit le Seigneur, l'Eternel.

20 Tu as pris tes fils et tes filles, que tu m'avais enfantés, et tu les leur as sacrifiés pour qu'ils leur servent d'aliment: n'était-ce pas assez de tes prostitutions?

21 Tu as égorgé mes fils, et tu les as donnés, en les faisant passer par le feu en leur honneur.

22 Au milieu de toutes tes abominations et de tes prostitutions, tu ne t'es pas souvenue du temps de ta jeunesse, lorsque tu étais nue, entièrement nue, et baignée dans ton sang.

23 Après toutes tes méchantes actions, -malheur, malheur à toi! dit le Seigneur, l'Eternel, -

24 tu t'es bâti des maisons de prostitution, tu t'es fait des hauts lieux dans toutes les places;

25 l'entrée de chaque chemin tu as construit tes hauts lieux, tu as déshonoré ta beauté, tu t'es livrée à tous les passants, tu as multiplié tes prostitutions.

26 Tu t'es prostituée aux Egyptiens, tes voisins au corps vigoureux, et tu as multiplié tes prostitutions pour m'irriter.

27 Et voici, j'ai étendu ma main contre toi, j'ai diminué la part que je t'avais assignée, je t'ai livrée à la volonté de tes ennemies, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle.

28 Tu t'es prostituée aux Assyriens, parce que tu n'étais pas rassasiée; tu t'es prostituée à eux, et tu n'as pas encore été rassasiée.

29 Tu as multiplié tes prostitutions avec le pays de Canaan et jusqu'en Chaldée, et avec cela tu n'as pas encore été rassasiée.

30 Quelle faiblesse de coeur tu as eue, dit le Seigneur, l'Eternel, en faisant toutes ces choses, qui sont l'oeuvre d'une maîtresse prostituée!

31 Lorsque tu bâtissais tes maisons de prostitution à l'entrée de chaque chemin, lorsque tu faisais tes hauts lieux dans toutes les places, tu n'as pas même été comme la prostituée qui réclame un salaire;

32 tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari.

33 A toutes les prostituées on paie un salaire; mais toi, tu as fait des dons à tous tes amants, tu les as gagnés par des présents, afin de les attirer à toi de toutes parts dans tes prostitutions.

34 Tu as été le contraire des autres prostituées, parce qu'on ne te recherchait pas; et en donnant un salaire au lieu d'en recevoir un, tu as été le contraire des autres.

35 C'est pourquoi, prostituée, écoute la parole de l'Eternel!

36 Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tes trésors ont été dissipés, et que ta nudité a été découverte dans tes prostitutions avec tes amants et avec toutes tes abominables idoles, et à cause du sang de tes enfants que tu leur as donnés,

37 voici, je rassemblerai tous tes amants avec lesquels tu te plaisais, tous ceux que tu as aimés et tous ceux que tu as haïs, je les rassemblerai de toutes parts contre toi, je leur découvrirai ta nudité, et ils verront toute ta nudité.

38 Je te jugerai comme on juge les femmes adultères et celles qui répandent le sang, et je ferai de toi une victime sanglante de la fureur et de la jalousie.

39 Je te livrerai entre leurs mains; ils abattront tes maisons de prostitution et détruiront tes hauts lieux; ils te dépouilleront de tes vêtements, prendront ta magnifique parure, et te laisseront nue, entièrement nue.

40 Ils amèneront la foule contre toi, ils te lapideront et te perceront à coups d'épée;

41 ils brûleront tes maisons par le feu, et ils feront justice de toi, aux yeux d'une multitude de femmes. Je ferai cesser ainsi ton impudicité et tu ne donneras plus de salaire.

42 J'assouvirai ma colère contre toi, et tu ne seras plus l'objet de ma jalousie; je m'apaiserai, je ne serai plus irrité.

43 Parce que tu ne t'es pas souvenue du temps de ta jeunesse, parce que tu m'as provoqué par toutes ces choses, voici, je ferai retomber ta conduite sur ta tête, dit le Seigneur, l'Eternel, et tu ne commettras plus le crime avec toutes tes abominations.

44 Voici, tous ceux qui disent des proverbes, t'appliqueront ce proverbe: Telle mère, telle fille!

45 Tu es la fille de ta mère, qui a repoussé son mari et ses enfants; tu es la soeur de tes soeurs, qui ont repoussé leurs maris et leurs enfants. Votre mère était une Héthienne, et votre père un Amoréen.

46 Ta grande soeur, qui demeure à ta gauche, c'est Samarie avec ses filles; et ta petite soeur, qui demeure à ta droite, c'est Sodome avec ses filles.

47 Tu n'as pas seulement marché dans leurs voies, commis les mêmes abominations, c'était trop peu; tu as été plus corrompue qu'elles dans toutes tes voies.

48 Je suis vivant! dit le Seigneur, l'Eternel, Sodome, ta soeur, et ses filles n'ont pas fait ce que vous avez fait, toi et tes filles.

49 Voici quel a été le crime de Sodome, ta soeur. Elle avait de l'orgueil, elle vivait dans l'abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l'indigent.

50 Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j'ai vu cela.

51 Samarie n'a pas commis la moitié de tes péchés; tes abominations ont été plus nombreuses que les siennes, et tu as justifié tes soeurs par toutes les abominations que tu as faites.

52 Toi qui condamnais tes soeurs, supporte ton opprobre, à cause de tes péchés par lesquels tu t'es rendue plus abominable qu'elles, et qui les font paraître plus justes que toi; sois confuse, et supporte ton opprobre, puisque tu as justifié tes soeurs.

53 Je ramènerai leurs captifs, les captifs de Sodome et de ses filles, les captifs de Samarie et de ses filles, et tes captifs au milieu des leurs,

54 afin que tu subisses ton opprobre, et que tu rougisses de tout ce que tu as fait, en étant pour elles un sujet de consolation.

55 Tes soeurs, Sodome et ses filles, reviendront à leur premier état, Samarie et ses filles reviendront à leur premier état; et toi et tes filles, vous reviendrez à votre premier état.

56 Ne discourais-tu pas sur ta soeur Sodome, dans le temps de ton orgueil,

57 avant que ta méchanceté soit mise à nu, lorsque tu as reçu les outrages des filles de la Syrie et de tous ses alentours, des filles des Philistins, qui te méprisaient de tous côtés!

58 Tu portes tes crimes et tes abominations, dit l'Eternel.

59 Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: J'agirai envers toi comme tu as agi, toi qui as méprisé le serment en rompant l'alliance.

60 Mais je me souviendrai de mon alliance avec toi au temps de ta jeunesse, et j'établirai avec toi une alliance éternelle.

61 Tu te souviendras de ta conduite, et tu en auras honte, quand tu recevras tes soeurs, les grandes et les petites; je te les donnerai pour filles, mais non en vertu de ton alliance.

62 J'établirai mon alliance avec toi, et tu sauras que je suis l'Eternel,

63 Afin que tu te souviennes du passé et que tu rougisses, afin que tu n'ouvres plus la bouche et que tu sois confuse, quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait, dit le Seigneur, l'Eternel.

   

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Arcanes Célestes#10283

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10283. Sur chair d'homme elle ne sera point versée, signifie le non-communicatif avec le propre de l'homme : on le voit par la signification de la chair de l'homme, en ce que c'est le propre de l'homme, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de verser, en ce que c'est communiquer ; en effet, par verser il est signifié la même chose que par toucher, mais verser se dit des liquides, tels que l'huile, le vin et l'eau, et répandre se dit des Divins, des célestes et des spirituels ; mais toucher se dit des matières sèches et des choses corporelles ; que toucher, ce soit communiquer, on le voit, numéro 10130 ; il suit de là que par

« l'huile d'onction sur chair d'homme ne sera point versée, » il est signifié que le Divin Bien du Divin amour du Seigneur ne doit point être en communication avec le propre de l'homme ; et cela, parce que le propre de l'homme n'est que mal, et que le Divin Bien du Seigneur né peut point être en communication avec le mal : que le propre de l'homme ne soit que mal, on le voit, numéro 210, 215, 731, 874, 875, 876, 987, 1023, 1024, 1047, 5660, 5786, 8480. Il y a chez l'homme le propre volontaire, et le propre intellectuel ; son propre volontaire est le mal, et son propre intellectuel est le faux provenant de ce mal ; celui-là, à savoir, le propre volontaire, est signifié par la chair de l'homme, et le propre intellectuel est signifié par le sang de cette chair : qu'il en soit ainsi, c'est ce qu'on voit d'après les passages suivants ; dans Matthieu :

« Jésus dit : Tu es heureux, Simon, car ni chair, ni sang ne t'a révélé cela ; mais mon Père qui est dans les Cieux. » - Matthieu 16:17.

Il est bien évident que dans ce passage la chair et aussi le sang sont le propre de l'homme.

Dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être fils de Dieu ; à ceux qui, non de sangs, ni de volonté de chair, mais de Dieu, sont nés. " - Jean 1:12-13.

Là, par les sangs sont signifiés les faux qui proviennent du propre intellectuel de l'homme, et par volonté de chair les maux qui proviennent du propre volontaire ; que le sang soit le faux d'après le mal, ainsi le propre intellectuel d'après le propre volontaire, on le voit, numéro 4735, 9127.

Dans Ésaïe :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair, et comme d'un vin doux de leur sang ils seront enivrés. » - Ésaïe 49:26.

Les nourrir de leur chair, et les enivrer de leur sang, c'est les remplir du mal et du faux du mal, ainsi du propre, car l'un et l'autre, tant le mal que le faux, provient du propre.

Dans Jérémie :

« Maudit (soit) l'homme qui se confie en l'homme, et fait de la chair son bras. » - Jérémie 17:5.

se confier en l'homme, et faire de la chair son bras, c'est se fier à soi-même et à son propre.

Dans Ésaïe :

« Le peuple est devenu comme la nourriture du feu ; s'il tranche à droite, il sera affamé ; et s'il mange à gauche, ils ne seront point rassasiés : l'homme la chair de son bras ils mangeront ; Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh. » Ésaïe 9:18-19, 20.

La nourriture du feu signifie l'appropriation des maux ou des cupidités de l'amour de soi et du monde ; être affamé et ne point être rassasié, signifie ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi ; par la chair du bras il est signifié l'un et l'autre propre de l'homme ; par Ménascheh, le mal de la volonté ; par Éphraïm, le faux de l'entendement ; et par manger, approprier ; que les feux soient les maux ou les cupidités de l'amour de soi et du monde, on le voit, numéro 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141 ; qu'être affamé et ne point être rassasié ce soit ne recevoir ni le bien ni le vrai de la foi, c'est parce que la faim et la soif signifient la désolation du bien et du vrai, numéro 5360, 5376, 6110, 7102, 8568 (fin). ; la droite est le bien dont procède le vrai, et la gauche est le vrai par lequel il y a le bien, numéro 10061 ; par conséquent être affamé si l'on tranche à droite, et ne point être rassasié en mangeant à gauche, signifie que de quelque manière qu'on soit instruit sur le bien et sur le vrai, on ne recevra cependant pas ; Ménascheh est le bien de la volonté, numéro 5351, 5353, 5348 (fin), 6222, 6234, 6238, 6267 ; et Ephraïm est le vrai de l'entendement, numéro 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; de là, dans le sens opposé Ménascheh est le mal de la volonté, et Ephraïm le faux de l'entendement, car dans la Parole presque toutes les expressions ont aussi le sens opposé : manger, c'est approprier, numéro 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; d'où l'on voit clairement ce que c'est que manger la chair de son bras, à savoir, que c'est s'approprier le mal et le faux provenant de son propre ; il est dit la chair du bras, parce que le bras, de même que la main, signifie ce qui est chez l'homme, et ce en quoi il se confie, voir aux articles cités, numéro 10019.

Dans Zacharie :

« Je dis : Je ne vous paîtrai point ; que la mourante meure ; celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » Zacharie 11:9 ; ne point paître, c'est ne point instruire et ne point réformer ; mourir, c'est périr quant à la vie spirituelle ; manger la chair d'un autre, c'est s'approprier les maux qui proviennent du propre d'un autre.

Dans Ézéchiel :

« Jérusalem a commis scortation avec les fils de l'Egypte ses voisins, grands en chair. » Ézéchiel 16:26 ; Jérusalem, c'est l'Église pervertie ; commettre scortation avec les fils de l'Egypte grands en chair, c'est falsifier les vrais de l'Église par les scientifiques qui proviennent de l'homme naturel seul, ainsi par les scientifiques sensuels ; il a été montré que Jérusalem est l'Église, numéro 402, 2117, 3654, ici, c'est l'Église pervertie ; que commettre scortation, c'est falsifier les vrais, numéro 2466, 2729, 8904 ; que les fils sont les vrais, et aussi les faux, numéro 1147, 3373, 4257, 9807 ; que l'Egypte est le scientifique dans l'un et l'autre sens, aux articles cités, numéro 9340 ; et le naturel, aux articles cités, numéro 9391 ; de là sont appelés grands en chair ceux qui d'après les sensuels raisonnent et concluent sur les vrais de l'Église ; ceux qui agissent ainsi saisissent des faux pour des vrais, car raisonner et conclure d'après les sensuels, c'est raisonner et conclure d'après les illusions des sens du corps ; ce sont donc les hommes sensuels qui sont entendus par grands en chair, puisqu'ils pensent d'après le propre corporel.

Dans Ésaïe :

« L'Egypte (est) homme, et non Dieu ; et ses chevaux chair, et non esprit. » Ésaïe 31:3 ; ici, l'Egypte est aussi le scientifique, ses chevaux sont l'intellectuel qui en provient ; cet intellectuel est dit chair et non esprit, lorsqu'on conclut d'après le propre et non d'après le Divin : il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534 ; et que les chevaux de l'Egypte sont les scientifiques provenant de l'intellectuel perverti, numéro 6125, 8146, 8148. Que la chair signifie le propre de l'homme, ou, ce qui est la même chose, le mal volontaire de l'homme, on le voit dans Moïse, lorsqu'il s'agit du désir ardent du peuple Israélite de manger de la chair ; il en est parlé ainsi :

« La foule pêle-mêle qui était au milieu du peuple convoita de convoitise ; et ils dirent : Qui nous fera manger de la chair ? Jéhovah dit : Demain vous mangerez de la chair ; non pas un seul jour vous (en) mangerez, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais jusqu'à un mois de jours. Et un vent partit de par Jéhovah, et il enleva des cailles de la mer, et les jeta sur le camp environ deux coudées sur les faces de la terre. Et se leva le peuple tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant ; et ils amassèrent les cailles, et les étalèrent autour du camp. La chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, et la colère de Jéhovah s'enflamma contre le peuple, et il frappa le peuple d'une plaie très-grande ; de là il appela le nom du lieu Sépulcres de la convoitise. » - Nombres 11:4, 18, 19, 20, 31-32, 33-34.

Que la chair ait signifié le propre de cette nation, on peut le voir d'après chaque expression de ce passage ; car sans cela, quel mal y aurait-il eu à désirer de la chair, lorsqu'il leur avait même été promis de la chair précédemment, - Exode 16:12.

mais comme elle signifiait le propre, ainsi le mal volontaire, dans lequel cette nation était plongée plus que les autres nations, c'est pour cela que, quand ils, désiraient de la chair, il est dit qu'ils convoitèrent de convoitise ; c'est pour cela aussi qu'ils furent frappés d'une grande plaie ; et c'est pour cela que le lieu où ils furent ensevelis fut appelé Sépulcres des convoitises ; soit que l'on dise le mal volontaire, ou que l'on dise la convoitise, c'est la même chose, car le mal volontaire est la convoitise, puisque le propre de l'homme ne désire que ce qui est sien, et rien de ce qui est du prochain ou de Dieu, si ce n'est pour lui-même : comme telle a été cette nation, c'est pour cela qu'il est dit qu'ils mangeraient de la chair, non pas un seul jour, ni deux, ni cinq, ni dix, ni vingt, mais un mois de jours, ce qui signifie que cette nation est telle à perpétuité, car un mois de jours, c'est à perpétuité ; et c'est pour cela qu'il est dit qu'ils furent frappés d'une grande plate, quand la chair était encore entre leurs dents avant qu'elle fût avalée, car les dents signifient le propre corporel, qui est l'infime de l'homme, numéro 4424, , 9062 : que telle ait été cette nation, on le voit, aux articles cités, numéro 9380 ; et dans le Cantique de Moïse, Deutéronome 32:20, 22-23, 24, 25, 26, 28, 32-33, 34. Dans la Parole, l'esprit est opposé à la chair, parce que par l'esprit est signifiée la vie provenant du Seigneur, et par la chair la vie provenant de l'homme ; comme dans Jean :

« C'est l'esprit » qui vivifie, la chair ne sert de rien ; les paroles que Moi je » vous prononce sont esprit, et sont vie : » - Jean 6:63.

De là, il est évident que l'esprit est la vie procédant du Seigneur, vie qui est celle de l'amour et de la foi envers Lui d'après Lui, et que la chair est la vie provenant de l'homme, ainsi le propre de l'homme ; c'est pour cela qu'il est dit

« la chair ne sert de rien. de même ailleurs dans Jean :

« Ce qui est né de ta chair est chair, mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. » - Jean 3:6.

Dans David :

« Dieu s'est souvenu qu'ils (étaient) chair, un esprit qui s'en allait et ne revenait point. » - Psaumes 78:39.

Puisque la Chair, lorsqu'il s'agit de l'homme, signifie le propre qui est le mal de l'amour de soi et du monde, on voit clairement ce que la Chair signifie quand il s'agit du Seigneur, à savoir, qu'elle signifie le Propre du Seigneur, qui est le Divin Bien du Divin amour ; ce Bien est signifié par la Chair du Seigneur dans Jean :

« Le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair ; si vous ne mangez la Chair du Fils de l'homme, et ne buvez son Sang, vous n'aurez pas la vie en vous ; celui qui mange ma Chair, et boit mon Sang, a la vie éternelle ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon Sang est véritablement un breuvage. " - Jean 6:51, 53, 54, 55.

Que par la Chair du Seigneur il soit signifié le Divin Bien de son Divin amour, et par le Sang le Divin Vrai procédant de ce Divin Bien, ainsi les mêmes choses qui sont signifiées par le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène, et que ce soient les Propres du Seigneur dans le Divin Humain, on le voit, numéro 100, 3813, 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127, 9393, 10026, 10033, 10152 ; et que les sacrifices aient représenté les biens qui procèdent du Seigneur, et que ce soit pour cela que les chairs des sacrifices ont signifié les biens, on le voit, numéro 10040, 10079. En outre, dans la Parole çà et là il est dit toute Chair, et par là il est entendu tout homme, par exemple, ,. Ésaïe 40:5-6, , 23, 24. . , 5 ; et ailleurs.

  
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Arcanes Célestes#9391

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9391. Et ils offrirent des holocaustes, et ils sacrifièrent en sacrifices pacifiques à Jéhovah des taureaux, signifie le représentatif du culte du Seigneur d'après le bien, et d'après le vrai qui procède du bien : on le voit par la représentation des holocaustes et des sacrifices, en ce qu'ils sont le culte du Seigneur en général, numéros 922, 6905, 8936, et en ce qu'en particulier les holocaustes sont le culte du Seigneur d'après le bien de l'amour, et les sacrifices le culte du Seigneur d'après le vrai de la foi qui procède du bien, numéro 8680 ; et par la signification des taureaux, en ce qu'ils sont le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme externe ou naturel, ainsi qu'il va être montré ; les bêtes qui étaient sacrifiées signifiaient la qualité du bien et du vrai d'après lesquels existait, le culte, numéros 922, 1823, 2180, 3519 ; que les bêtes douces et utiles signifient les célestes qui appartiennent au bien de l'amour, et les spirituels qui appartiennent au vrai de la foi, et que ce soit pour cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéro 9280. Si le taureau signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme externe ou naturel, c'est parce que les bêtes de gros bétail signifiaient les affections du bien et du vrai dans l'homme externe ou naturel, et les bêtes de menu bétail les affections du bien et du vrai dans l'homme interne ou spirituel, numéros 2566, 5913, 6048, 8937, 9135 ; les bêtes de menu bétail étaient les agneaux, les chèvres, les brebis, les béliers, les boucs, et celles de gros bétail étaient les bœufs, les taureaux, les veaux ; les agneaux et les brebis signifiaient le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne ou spirituel ; par suite les veaux et les taureaux, parce qu'ils étaient d'un âge plus tendre que celui des bœufs, signifiaient la même chose dans l'homme externe ou naturel. Que les taureaux et les veaux signifiassent ce bien, on le voit par les passages de la Parole où ils sont nommés, par exemple, dans Ézéchiel :

« Les pieds des quatre Animaux, pied droit, et la plante de leurs pieds, comme la plante du pied d'un veau, et ils étincelaient comme l'aspect de l'airain poli. “ - Ézéchiel 1:7 ;

Là, il s'agit des Chérubins, qui sont décrits par quatre Animaux ; que les Chérubins soient la garde ou la Providence du Seigneur, afin qu'il n'y ait accès auprès de Lui que par le bien, on le voit, numéro 9277 (fin). ; le bien externe ou naturel était représenté par

« pied droit, et par la plante des pieds en ce qu'elle était

« comme la plante du pied d'un veau : en effet, les pieds signifient les choses qui appartiennent à l'homme naturel, le pied droit celles qui appartiennent au bien, et la plante des pieds celles qui sont les dernières, dans l'homme naturel ; il a déjà été montré que les pieds ont cette signification, numéros 2162, 3147, 3761, 3986, 4280, , 5327, 5328 ; et que les talons, les plantes, les paumes et les ongles, sont les dernières choses dans l'homme naturel, numéros 4938, 7729 ; que les plantes des pieds étincelassent comme l'aspect de l'airain poli, c'était parce que l'airain signifie le bien naturel, numéros 425, 1551, et l'airain étincelant comme l'airain poli, le bien resplendissant par la lumière du ciel, qui est le Vrai Divin procédant du Seigneur : d'après cela, il est évident que le Veau signifie le bien de l'homme externe ou naturel. Pareillement dans Jean :

« Autour du trône étaient quatre Animaux, pleins d'yeux devant et derrière ; et le Premier Animal semblable à un lion ; et le Second Animal semblable à un veau ; et le Troisième Animal ayant la face comme un homme ; et le Quatrième Animal semblable à un Aigle qui vole. » - Apocalypse 4:6-7 ;

Ici aussi les quatre Animaux, qui sont des Chérubins, signifient la Garde et la Providence du Seigneur, afin qu'il n'y ait accès auprès de Lui que par le bien de l'amour ; la garde elle-même est faite par le vrai et le bien de ce vrai, et par le bien et le vrai de ce bien ; le vrai et le bien de ce vrai, dans la forme externe, sont signifiés par le lion et par le veau ; et le bien et le vrai de ce bien, dans la forme interne, sont signifiés par la face d'homme et par l'aigle qui vole ; que le lion soit le vrai d'après le bien dans sa puissance, on le voit, numéro 6367 ; de là, le veau est le bien même de ce vrai.

Dans Osée :

« Retournez à Jéhovah, dites-Lui : Ote toute iniquité, et prends le bien, et nous donnerons en échange les taureaux de nos lèvres. " - Osée 14:3 ;

-personne ne peut savoir ce que c'est que rendre en échange les taureaux des lèvres, à moins qu'il ne sache ce que signifient les taureaux et ce que signifient les lèvres ; que ce soit la confession et l'action de grâces provenant d'un cœur bon, cela est évident, car il est dit :

« Retournez à Jéhovah, et dites-Lui : Prends le bien, et alors nous donnerons en échange les taureaux de nos lèvres ; ce qui est confesser Jéhovah d'après les biens de la doctrine, et Lui rendre grâces ; car les lèvres sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéros 1286, 1288.

Dans Amos :

« Vous qui attirez l'habitation de violence ! Ils couchent sur des lits d'ivoire, et ils mangent des agneaux du troupeau, et des veaux du milieu de l'engrais. » - Amos 6:3-4 ;

Là sont décrits ceux qui sont dans l'abondance des connaissances du bien et du vrai, et néanmoins vivent mal ; manger des agneaux du troupeau, c'est apprendre et s'approprier les biens de l'innocence qui appartiennent à l'homme interne ou spirituel ; manger des veaux du milieu de l'engrais, c'est apprendre et s'approprier les biens de l'innocence qui appartiennent à l'homme externe ou naturel ; que manger, ce soit s'approprier, on le voit, numéros 3168, 3513 (fin), 3596, 3832, 4745 ; et les Agneaux, le bien de l'innocence, numéros 3994, 3519, 7840 ; comme les agneaux sont les biens intérieurs de l'innocence, il s'en suit que les veaux du milieu de l'engrais sont les biens extérieurs de l'innocence ; car dans la Parole, surtout dans la Parole Prophétique, il est ordinaire de traiter du vrai lorsqu'il est traité du bien, à cause du mariage céleste, numéros 9263, 9314, et aussi de parler des externes lorsqu'il est parlé des internes ; en outre, le lieu où l'on engraisse et le gras signifient le bien de l'amour intérieur, numéro 5943 : pareillement dans Malachie :

« Sur vous, qui craignez mon Nom, s'élèvera le soleil de justice, et la santé (sera) dans ses ailes, afin que vous sortiez et que vous croissiez comme des veaux à l'engrais. " - .

Dans Luc :

« Au sujet du fils prodigue qui revint après s'être repenti de cœur, le Père dit : Apportez la robe principale et l'en revêtez, et donnez un anneau pour sa main, et des souliers pour ses pieds ; de plus amenez le veau gras, et le tuez, afin que mangeant nous nous réjouissions. " - Luc 15:22-23.

Celui qui ne saisit que le sens de la lettre croira que ce passage ne renferme pas des choses plus élevées, lorsque cependant chacune des expressions enveloppe des célestes, par exemple, le revêtir de la robe principale, donner un anneau pour sa main et des souliers pour ses pieds, amener le veau gras et le tuer, afin de se réjouir en mangeant ; par le fils prodigue sont entendus ceux qui ont prodigué les richesses célestes, qui sont les connaissances du bien et du vrai ; par son retour chez son père, et par sa confession qu'il n'était pas digne d'être appelé son fils, sont signifiés le repentir du cœur et l'humiliation ; par la robe principale dont il fut revêtu sont signifiés les vrais communs, numéros 4545, 5248, 5319, 5954, 6914, 6917, 9093, 9212, 9216 ; et par le veau gras les biens communs correspondants à ces vrais. Semblable chose est signifiée par les veaux et par les taureaux dans d'autres passages, comme dans Psaumes 69:32 ; puis dans les holocaustes et dans les sacrifices, - Exode 29:11-12, et suivants. Lévitique 4:3, et suivants. 13, et suivants. Lévitique 8:15, et suivants. . Nombres 8:8, et suivants. Nombres 15:24, et suivants. Nombres 28:19-20. .. , 33. -Si les fils d'Israël se sont fait un veau d'or, et l'ont adoré au lieu de Jéhovah, - , -c'est parce que dans leur cœur était restée l'idolâtrie Égyptienne, quoique de bouche ils eussent confessé Jéhovah.

Dans l'Egypte, parmi les idoles, les principales étaient des Génisses et des Veaux d'or, et cela, parce que la génisse signifiait le Vrai scientifique, qui est le Vrai de l'homme naturel, et parce que le veau signifiait le bien de ce vrai, qui est le bien de l'homme naturel, et aussi parce que l'or signifiait le bien ; ce bien et ce vrai y étaient présentés en effigie par des Veaux et des Génisses d'or ; mais quand les représentatifs des célestes y eurent été changés en choses idolâtriques et enfin en choses magiques, alors là, comme ailleurs, les effigies qui représentaient devinrent elles-mêmes des idoles, et commencèrent à être adorées ; de là les idolâtries de l'antiquité et les magies égyptiennes : en effet l'Ancienne Église, qui succéda à la Très-Ancienne, était une Église représentative, dont tout le culte consistait en des rites, des statuts, des jugements et des préceptes, qui représentaient les Divins et les célestes, lesquels sont les intérieurs de l'Église : cette Église après le déluge s'étendit sur une grande partie du monde Asiatique, et fut aussi en Egypte ; mais dans l'Egypte étaient cultivés les scientifiques de cette Église ; par conséquent les Égyptiens se livraient à la science des correspondances et des représentations plus que les autres peuples, comme on peut le voir d'après les hiéroglyphes, et d'après les magies et les idoles de ce pays, et aussi d'après les diverses choses qui sont rapportées dans la Parole sur l'Egypte ; c'est de là que l'Egypte dans la Parole signifie le Scientifique en général tant quant au vrai que quant au bien, et aussi le Naturel, car le Scientifique appartient à l'homme naturel ; c'est aussi ce que signifiaient la Génisse et le Veau. Que l'Église Ancienne, qui était représentative, se soit étendue sur un grand nombre de royaumes, et qu'elle ait aussi existé dans l'Egypte, on le voit, numéros 1238, 2385, 7097 : que les scientifiques de l'Église aient été cultivés principalement en Egypte, et que ce soit pour cela que l'Egypte dans la Parole signifie le Scientifique dans l'un et l'autre sens, on le voit, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, , 4964, 4906, 5700, 5702, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6693, 6750, 7779, 7926 : et, comme le Vrai scientifique et le bien de ce vrai sont le vrai et le bien de l'homme naturel, que ce soit aussi pour cela que l'Egypte dans la Parole signifie le Naturel, on le voit, numéros 4967, 5079, 5080, 5095, 5160, 5276, 5278, 5280, 5288, 5301, 6004, 6615, 6147, 6252 : maintenant, d'après cela, il est évident que les génisses et les veaux ont été au nombre des principales idoles de l'Egypte, par la raison que les génisses et les veaux signifiaient le Vrai scientifique et le bien de ce vrai, qui appartiennent à l'homme naturel, la même chose que l'Égypte elle-même, de sorte que l'Egypte et le veau avaient la même signification ; c'est pourquoi il est parlé ainsi de l'Egypte dans Jérémie :

« Génisse très-belle, l'Egypte ! La destruction du septentrion vient ; et ses mercenaires au milieu d'elle sont comme des veaux à l'engrais. » - Jérémie 46:20-21.

La génisse est le Vrai scientifique qui appartient à l'homme Naturel ; les mercenaires, qui sont les veaux, sont ceux qui font le bien à cause du gain, numéro 8002 ; ainsi les veaux sont un tel bien, qui est en lui-même non pas le bien, mais le plaisir de l'homme naturel séparé de l'homme spirituel ; c'est dans ce plaisir, qui en soi est idolâtrique, qu'ont été les fils de Jacob ; c'est pourquoi il leur fut permis de rendre cela notoire et d'en donner la preuve par l'adoration du veau, - :- cela est aussi décrit ainsi dans David :

« Ils ont fait un Veau en Horeb, et ils se sont prosternés devant une image de fonte, et ils ont changé leur gloire en l'effigie d'un bœuf qui mange l'herbe. » - Psaumes 106:19-20 ;

-faire un veau en Horeb et se prosterner devant une image de fonte, signifie le culte idolâtre, qui consiste en rites, en statuts, en jugements et en préceptes, seulement dans la forme externe, et non en même temps dans la forme interne ; que cette Nation ait été dans les externes sans l'interne, on le voit, numéros 9320 (fin), 9373, 9377, 9380, 9381, et qu'ainsi elle ait été idolâtre dans son cœur, on le voit, numéro 3732, (fin), 4208, 4281, 4825, 5998, 7401, 8301, 8871, 8882 ; changer la gloire en l'effigie d'un bœuf qui mange l'herbe, signifie s'éloigner des internes de la Parole et de l'Eglise, et adorer l'externe, qui n'est qu'un scientifique sans vie ; en effet, la Gloire est l'interne de la Parole et de l'Église, voir la Préface du Chapitre 18 de la Genèse, numéros 5922, 8267, 8427 ; l'effigie du bœuf est le simulacre du bien dans la forme externe, car l'effigie est le simulacre, par conséquent ce qui est sans vie, et le bœuf est le bien dans le naturel, ainsi dans la forme externe, numéros 2566, 2781, 9135 ; manger l'herbe, c'est s'approprier ce bien seulement d'une manière scientifique ; car manger, c'est s'approprier, numéros 3168, 3513 (fin), 3596, 4745 ; et l'herbe est le scientifique, numéro 7571. Comme le veau d'or, qui était adoré par les fils d'Israël au lieu de Jéhovah, avait ces significations, c'est pour cela que Moïse procéda de la manière suivante à l'égard de ce veau :

« Votre péché (le veau) que vous avez fait, je le pris et le brûlai au feu, et je le broyai en le moulant bien, jusqu'à ce qu'il fût réduit en poudre, et j'en jetai la poudre dans le torrent qui descend de la montagne, » - Deutéronome 9:21 ;

-on ne sait pourquoi Moïse a ainsi agi à l'égard du veau d'or, à moins qu'on ne sache ce que signifie être brûlé au feu, être broyé, être moulu, et être réduit en poudre, et ce que signifie le torrent descendant de la montagne, dans lequel la poudre fut jetée ; ici est décrit l'état de ceux qui adorent les externes sans l'interne, à savoir, en ce qu'ils sont dans les maux des amours de soi et du monde, et dans les faux quant aux choses procédant du Divin, ainsi, quant à la Parole ; en effet, le feu dans lequel il fut brûlé est le mal de l'amour de soi et du monde, numéros 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575 ; la poudre en laquelle il fut broyé est le faux confirmé d'après le sens de la lettre de la Parole ; et le torrent descendant de la montagne de Sinaï est le Vrai Divin, ainsi la Parole dans la lettre, car elle en est descendue ; en effet, ceux qui sont dans les externes sans l'interne expliquent la Parole en faveur de leurs amours, et y voient des terrestres et nullement des célestes, comme les Israélites et les Juifs autrefois et encore aujourd'hui. Des choses semblables ont aussi été représentées par les veaux de Jérobéam dans Béthel et en Dan, - , ;

-il en est parlé ainsi dans Osée :

« Un roi ils ont fait, et non par Moi ; des princes ils ont fait, et je ne l'ai pas su ; de leur argent et de leur or ils se sont fait des idoles, afin qu'il soit retranché : il t'a abandonnée, ton veau, ô Samarie, car d'Israël aussi, lui ; un ouvrier l'a fait, et il n'est point Dieu, lui ; car en morceaux il sera mis, le veau de Samarie. » - Osée 8:4, 5, 6.

Là, il s'agit de l'entendement perverti et de la mauvaise explication de la Parole par ceux qui sont dans les externes sans l'interne, car ils restent dans le sens de la lettre de la Parole, qu'ils tournent en faveur de leurs amours et des principes pris d'après ces amours ;

« faire un roi et non par Moi, et

« faire des princes et je ne l'ai pas su, c'est tirer le vrai, et les principaux vrais de la lueur propre et non du Divin, car le roi dans le sens interne est le vrai, Nos1672, 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; et les princes sont les principaux vrais, numéros 1482, 2089, 5044 ;

« de son argent et de son or faire des idoles, c'est pervertir ; en faveur de ses cupidités les scientifiques du vrai et du bien tirés de la Parole, et les adorer comme des choses saintes, quoiqu'ils soient sans vie, puisqu'ils proviennent de la propre intelligence ; car l'argent est le vrai et l'or est le bien qui procèdent du Divin, ainsi qui appartiennent à la Parole, numéros 1551, 2954, 5658, 6914, 6917, 8932 ; et les idoles sont les doctrinaux provenant de la propre intelligence, qui sont adorés comme des choses saintes, et cependant n'ont en eux aucune vie, numéro 8941 ; de là il est évident que par le roi et les princes, et par l'or et l'argent sont signifiés les faux d'après le mal, car les choses qui proviennent du propre proviennent du mal, et par suite sont des faux, quoiqu'extérieurement elles apparaissent comme des vrais parce qu'elles ont été tirées du sens de la lettre de la Parole ; d'après cela on voit clairement ce que signifie le Veau de Samarie, qu'un ouvrier a fait, à savoir, que c'est le bien dans l'homme naturel et non en même temps dans l'homme spirituel, par conséquent le non-bien, parce qu'il a été appliqué au mal ;

« un ouvrier l'a fait, et il n'est point Dieu, lui, c'est qu'il provient du propre et non du Divin ; être mis en morceaux, c'est être dissipé. Des choses semblables sont entendues par les veaux dans Osée :

« Ils continuent à pécher, et ils se font une image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artistes entièrement ; à elles ils disent : En sacrifiant l'homme, les veaux on baise. “ - Osée 13:2. -Maintenant, d'après ces explications, on voit clairement ce que le Veau et le Taureau signifient dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Et descendront des licornes avec eux, et des taureaux avec des puissants, et enivrée sera leur terre de sang, et leur poussière de graisse sera engraissée. » - Ésaïe 34:7.

Dans le Même :

« La ville fortifiée (sera) solitaire, l'habitacle délaissé et abandonné comme le désert, là paîtra le veau, et là il couchera, et il consommera ses rameaux ; sèche sera sa moisson. » - Ésaïe 27:10.

Dans Jérémie :

« Depuis le cri de Chesbon jusqu'à Éléaleh, jusqu'à Jahaz, ils ont poussé leur voix, depuis Zoar jusqu'à Choronaïm, (comme) une génisse de trois ans, parce que même les eaux de Nimrim seront en désolation. » - Jérémie 48:34.

Dans Ésaïe :

« Mon cœur sur Moab crie, ses fugitifs jusqu'à Zoar, (comme) une génisse de trois ans, car en la montée de Luchith on montera dans les pleurs. » - Ésaïe 15:5.

Dans Osée :

« Éphraïm, génisse dressée, aimant à fouler. » - Osée 10:11.

Dans David :

« Réprime la bête sauvage du roseau, l'assemblée des forts ; parmi les veaux des peuples, foulant les fragments de l'argent, il a dispersé les peuples, des guerres ils désirent. » - Psaumes 68:31.

Il s'agit là de l'arrogance de ceux qui veulent d'après les scientifiques entrer dans les mystères de la foi, et ne rien reconnaître que ce qu'ils en tirent eux-mêmes ; comme ceux-ci ne voient rien d'après la lumière du ciel qui procède du Seigneur, et qu'ils voient d'après la lueur de la nature qui provient du propre, ils saisissent les ombres au lieu de la lumière, les illusions au lieu des réalités, en général le faux au lieu du vrai ; comme ils pensent follement, puisqu'ils pensent d'après les infimes, ils sont appelés bête sauvage du roseau, et comme ils raisonnent rigoureusement, ils sont appelés assemblée des forts, et parce qu'ils dissipent les vrais encore restant et épars parmi les biens de ceux qui sont dans les vrais de l'Église, il est dit d'eux qu'ils foulent les fragments de l'argent parmi les veaux des peuples, et ensuite qu'ils dispersent les peuples, c'est-à-dire, l'Église elle-même avec ses vrais ; le désir de les attaquer et de les détruire est entendu par désirer des guerres ; d'après cela, il est de nouveau évident que les veaux sont les biens. Dans Zacharie, Ch. Psaumes 12:4, il est dit :

« Tout Cheval des peuples je frapperai d'aveuglement, et par le cheval des peuples sont signifiés les intellectuels du vrai chez ceux qui sont de l'Église, parce que le cheval est l'intellectuel du vrai, numéro 2761 ; mais ici il est dit

« fouler les fragments de l'argent, et disperser les peuples parmi les veaux des peuples, et par fouler et disperser il est signifié rejeter et dissiper, numéro 258 ; par l'argent le vrai, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 7999, 8932 ; et par les peuples ceux de l'Église qui sont dans les vrais, numéros 2928, 7207, par conséquent aussi les vrais de l'Église, numéros 1259, 1260, 3295, 3581, ainsi par les veaux des peuples sont signifiés les biens qui appartiennent au volontaire chez ceux de l'Église. De plus, on voit dans Jérémie que les veaux signifient les biens :

« Je livrerai les hommes qui ont transgressé mon alliance, qui n'ont point maintenu les paroles de l'alliance, qu'ils ont traitée devant Moi, (l'alliance) du veau, qu'ils ont coupé en deux, pour passer entre ses parties, les princes de Jehudah, et les princes de Jérusalem, les ministres royaux et les prêtres, et tout le peuple de la terre, lesquels ont passé entre les parties du veau, et je les livrerai en la main de leurs ennemis, afin que leur cadavre soit en pâture à l'oiseau des cieux et à la bête de la terre. » - Jérémie 34:18, 19, 20.

On ne peut savoir ce que c'est que l'alliance du veau, ni ce que c'est que passer entre les parties du veau, à moins qu'on ne sache ce que signifie l'alliance, ce que signifie le veau, ce que signifie sa division en deux parties, et ce que signifient les princes de Jehudah ou de Jérusalem, les ministres royaux, les prêtres et le peuple de la terre ; il est évident qu'il y a là un arcane céleste ; cet arcane néanmoins peut se manifester devant l'entendement, quand on sait que l'alliance est la conjonction ; le veau, le bien ; le veau coupé en deux parties, le bien procédant du Seigneur d'une part, et le bien reçu par l'homme de l'autre part ; que les princes de Jehudah et de Jérusalem, les ministres royaux, les prêtres et le peuple de la terre, sont les vrais et les biens qui appartiennent à l'Église d'après la Parole ; et que passer entre les parties, c'est conjoindre ; cela étant connu, il devient évident que le sens interne de ces paroles est que, chez cette nation, il n'y avait aucune conjonction du bren procédant du Seigneur avec le bien reçu par l'homme au moyen de la Parole, et par suite au moyen des vrais et des biens de l'Église, mais qu'il y avait disjonction, et cela parce que les descendants de Jacob étaient dans les externes sans l'interne ; l'alliance du veau traitée avec Abram enveloppe la même chose ; il en est parlé ainsi dans le Livre de la Genèse :

« Jéhovah dit à Abram : Prends une génisse de trois ans, et une chèvre de trois ans, et un bélier de trois ans, et une tourterelle et un pigeon ; et il prit toutes ces choses, et il les partagea par le milieu, et il mit chaque partie vis-à-vis de l'autre, et la volaille il ne partagea point. Et descendirent des oiseaux sur les corps, et les chassa Abram : et le soleil était à son coucher, et un assoupissement tomba sur Abram ; et voici, une terreur de ténèbres grandes tomba sur lui ; et eu ce jour-là Jéhovah traita avec Abram alliance. » - Genèse 15:9-10, 11, 12, 18.

La terreur de ténèbres grandes tombant sur Abram, signifiait l'état de la nation Juive, en ce que les Juifs étaient dans les ténèbres les plus grandes quant aux vrais et aux biens de l'Église d'après la Parole, parce qu'ils étaient dans les externes sans l'interne, et par suite dans un culte idolâtre ; car celui qui est dans les externes sans l'interne est dans un culte idolâtre, puisque, lorsqu'il est dans le culte, son cœur et son âme sont non pas dans le ciel mais dans le monde, et qu'il adore les choses saintes de la Parole non pas d'après un amour céleste, mais d'après un amour terrestre : c'est cet état de la nation Juive, qui a été décrit dans le prophète par l'alliance du veau qu'ils avaient coupé en deux parties entre lesquelles ils avaient passé.

  
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