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Ézéchiel第12章:9

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9 Fils de l'homme, la maison d'Israël, cette famille de rebelles ne t'a-t-elle pas dit: Que fais-tu?

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Arcanes Célestes#9323

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9323. Et il bénira ton pain et tes eaux, signifie l'accroissement du bien de l'amour et du vrai de la foi : on le voit par la signification d'être béni de Jéhovah en ce que c'est être fructifié dans les biens et être multiplié dans les vrais, numéros 2846, 3406, 4981, 6091, 6099, 8939, ainsi l'accroissement dans ces choses qui appartiennent à l'amour et à la foi ; par la signification du pain, en ce que c'est le bien de l'amour, numéros 276, 680, 2165, 2177, 3478, 3735, 3813, 4211, 4217, 4735, 4976, 6118, 8410 ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai de la foi, numéros 680, , 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 6346, 7307, 8568. Comme le pain signifiait tout bien de l'amour, et l'eau tout vrai de la foi, dans le complexe, et que être béni de Jéhovah signifie tout accroissement dans ce bien et dans ce vrai, c'est pour cela que dans les Églises Anciennes le vœu solennel était, que Jéhovah bénisse le Pain et les Eaux, et que c'était une formule commune de dire le Pain et l'Eau, pour exprimer tout aliment naturel et toute boisson naturelle, et pour désigner tout bien spirituel et tout vrai spirituel, car c'est ce bien et ce vrai qui nourrissent la vie spirituelle, comme le pain et l'eau nourrissent la vie naturelle, numéro 4976 : c'est là ce qui est signifié par le Pain et par l'Eau dans les passages suivants ;

Dans Ésaïe :

« Voici, Jéhovah Zébaoth éloigne de Jérusalem et de Jehudah tout bâton du pain et tout bâton de l'eau. » - Ésaïe 3:1.

Le bâton du pain, c'est la puissance et la vie d'après le bien, et le bâton de l'eau, la puissance et la vie d'après le vrai.

Dans Ézéchiel :

« Voici, Moi je romps le bâton du pain dans Jérusalem, afin qu'ils mangent le pain au poids et avec inquiétude, et que l'eau par mesure et avec stupeur ils boivent : afin qu'ils manquent de pain et d'eau, et que soient désolés l'homme et son frère, et qu'ils soient languissants à cause de leur iniquité. " - Ézéchiel 4:16-17.

Que manquer de pain et d'eau, ce soit être privé du bien de l'amour et du vrai de la foi, cela est bien évident, car il est dit

« Afin que soient désolés l'homme et son frère, et qu'ils soient languissants à cause de leur iniquité : » pareillement dans le Même :

« Leur pain avec inquiétude ils mangeront, et leurs eaux avec stupeur ils boiront, afin que soit dévastée la terre de sa plénitude, à cause de la violence de tous ceux qui habitent en elle. » - Ézéchiel 12:19.

Dans Amos :

« Voici, les jours viendront que j'en verrai une famine en la terre, non pas famine pour le pain, et non pas soif pour les eaux, mais pour entendre les paroles de Jéhovah. » - Amos 8:11.

Dans le premier Livre des Rois :

« L'Homme de Dieu dit à Jéroboam : Quand tu me donnerais la moitié de ta maison, je n'entrerai point avec toi, ni ne mangerai du pain, ni ne boirai de l'eau dans ce lieu : car ainsi a commandé Jéhovah, en disant : Tu ne mangeras point de pain, et tu ne boiras point d'eau, et tu ne reviendras point par le chemin par lequel tu es allé. Mais le prophète de Béthel lui dit qu'il lui avait été dit par Jéhovah qu'il mangerait avec lui du pain et boirait de l'eau, mais il mentait : et il retourna avec lui, et il mangea du pain dans sa maison et il but de l'eau ; c'est pourquoi il fut déchiré par un lion. » - 1 Rois 13:8-9, 16, 17, 18, 19, 24 ;

-il ne devait pas manger de pain ni boire d'eau chez Jéroboam, cela signifiait qu'il devait avoir en horreur le bien qui y était et aussi le vrai, parce qu'ils étaient profanés : en effet, Jéroboam avait profané l'autel et toutes les choses saintes du culte, ainsi qu'il est manifeste par les historiques de la Parole. Le manque de bien et de vrai spirituel était signifié en ce qu'il ne tomba point de pluie pendant trois ans et demi sous le règne d'Achab, au point que le pain et l'eau manquèrent : et ce fut alors qu'Élie s'en alla chez une veuve dans Sarepta, et lui demanda un peu d'eau à boire, et un morceau de pain à manger, - 1 Rois 17:18 ; - en effet, par le pain était signifié tout bien de l'Église, et par l'eau tout vrai de l'Église, ainsi qu'il a été dit ci-dessus. Comme dans ce temps de telles choses étaient représentées, par la raison que le représentatif de l'Église était chez les descendants de Jacob, et parce que la Parole, même la Parole Historique, devait être ainsi écrite par des représentatifs, il en résultait que la dévastation du bien et du vrai était représentée par le manque de pain et d'eau : comme le Pain signifiait tout bien de l'amour dans le complexe, c'était aussi pour cela que les Sacrifices étaient appelés le Pain, numéro 2165 ; et que le Seigneur se nomme aussi le Pain qui est descendu du ciel, - Jean 6:48, 50-51, - car le Seigneur est le Bien Même de Jean l'Amour.

  
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Arcanes Célestes#8568

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8568. Et là, le peuple eut soif d'eaux, signifie l'accroissement du désir vers le vrai : ou le voit par la signification d'avoir soif, en ce que c'est appeler et désirer, et en ce que cela est dit du vrai comme avoir faim est dit du bien ; et par la signification de l'eau, en ce que c'est le vrai de là foi, numéro 8562 ; qu'avoir soif, ce soit appeler et désirer, savoir, le vrai qui est signifié par l'eau, cela est très évident d'après plusieurs passages dans la Parole, comme dans Amos :

« Voici, les jours viendront où j'enverrai

une famine en la lerre, non pas famine pour le pain, et non pas soif pour les eaux, mais pour entendre les paroles de Jéhovah ; et ils iront de la mer à la mer, et du septentrion jusqu'à l'orient ; et ils courront çà et là pour chercher a parole de Jéhovah, et ils ne la trouveront point : En ce jour-là défailliront les vierges belles et les jeunes hommes par la soif. » - Amos 8:11-12, 13.

Le désir de savoir le vrai est décrit ici par avoir soif ; le désir pour le vrai est signifié par j'en verrai une soif non pas pour les eaux, mais pour entendre les paroles de Jéhovah ; le manque de vrai, et par suite la privation de la vie spirituelle , sont décrits par en ce jour-là défailliront les vierges-belles el les jeunes hommes par la soif ; les vierges belles sont ceux qui son dans les affections du bien, et les jeunes hommes ceux qui sont dans les affections du vrai. Dans Ésaïe :

« 0 ! quiconque a soif, allez vers les eaux ; et quiconque n'a point d'argent, allez, achetez et mangez ; allez et achetez sans argent et sans prix du vin et du lait. » - Ésaïe 4:1-2.

quiconque a soif, allez vers les eaux, c'est évidemment quiconque désire les vrais de la foi ; acheter sans prix du vin et du lait, c'est acquérir du Seigneur, ainsi gratuitement, le vrai et le bien de la foi ; que les eaux soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 8562 , et le vin le bien de la foi, numéro 6377, et aussi le lait, numéro 2184 ; qu'ici par aller vers les eaux et acheter du vin et du lait, il soit entendu non pas du via ni du lait, mais des choses qui appartiennent au Ciel et à l'Église, chacun peul le voir : pareillement dans Jean :

« Moi, à celui qui aura soif je donnerai de la source de l'eau de la vie gratuitement. » - Apocalypse 21:6.

La source de l'eau de la vie, c'est le vrai et le bien de la foi ; celui qui a soif, c'est celui qui désire d'après l'affection, selon les paroles du Seigneur, dans Jean :

« Jésus dit à la femme samaritaine, quiconque boit de cette eau aura soif encore ; mais celui qui boira de l'eau que Moi je lui donnerai, n'aura pas soif durant l'éternité ; mais l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau jaillissante durant la vie éternelle. » - Jean 4:13-14.

Ici, l'eau est évidemment le vrai de la foi provenant de la Parole, ainsi du Seigneur ; ne pas-avoir soif signifie ici que le vrai ne lui manquera plus : pareillement ailleurs dans Jean :

« Jésus dit : Moi je suis le pain de vie ; qui vient à Moi n'aura point faim ; et qui croit en Moi n'aura point soif durant l'éternité. » - Jean 6:35 :

Et dans le Même :

« Jésus s'écria, disant : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi, et qu'il boive ; quiconque croit en Moi, comme dit l'Écriture, des fleuves d'eau vive couleront de son ventre. » - Jean 7:37-38.

Avoir soif, c'est désirer le vrai ; boire, c'est s'instruire ; les fleuves d'eau vive, c'est le Divin Vrai qui procède du Seigneur seul. Dans Ésaïe ;

« Au-devant de qui a soif apportez des eaux, habitants de la terre de Théma ; avec son pain venez au-devant du fugitif. » - Ésaïe 21:14.

Apporter des eaux au-devant de qui a soif, c'est instruire celui qui désire être dans les vrais, et ainsi réconforter la vie de son âme.

Dans le Même :

« L'insensé parlera folie, et son cœur fera l'iniquité, pour faire l'hypocrisie, et pour prononcer contre Jéhovah l'erreur, pour épuiser l'âme de qui a faim, et faire manquer la boisson de qui a soif. » - Ésaïe 32:6 :

Celui qui a faim est celui qui désire le bien, et celui qui a soif est celui qui désire le vrai.

Dans le Même :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, et il n'y en a point ; leur langue a défailli de soif ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines ; je mettrai le désert en étang d'eaux et la terre sèche en sources d'eaux. » - Ésaïe 41:17-18.

Il est bien évident pour chacun que chercher de l'eau, c'est chercher le vrai ; que défaillir de soif, c'est être privé de la vie spirituelle par le manque de vrai ; et que les torrents, les fontaines, l'étang et les sources d'eaux, sont les vrais de la foi, dans lesquels ils doivent être instruits.

Dans le Même :

« Dites : Jéhovah a racheté son serviteur Jacob ; dès lors ils n'auront point soif, dans les dévastations il les conduira ; des eaux du rocher il leur fera couler, et il fendra le rocher pour que coulent des eaux. » - Ésaïe 48:20-21.

Ils n'auront point soif signifie que les vrais ne leur manqueront point ; les eaux ici sont évidemment les vrais de la foi.

Dans le Même :

« Ils n'auront pas faim, et ils n'auront pas soif, et ne les frappera pas la chaleur ni le soleil, car celui qui a pitié d'eux les conduira, en sorte que sur des sources d'eaux il les amènera. » - Ésaïe 49:10 ;

-n'avoir ni faim ni soif signifie qu'il ne manquera ni bien ni vrai ; les sources des eaux sont les connaissances du vrai d'après la Parole. De môme dans Moïse :

« Jéhovah qui t'a conduit par le désert grand et formidable, de serpent, de dipsade, et de scorpion, et de soif, où il n'y a point d'eaux ; qui a tiré pour toi des eaux du rocher de caillou. » - Deutéronome 8:15.

Dans Ésaïe :

« Voici, votre Dieu viendra, alors jailliront dans le désert des eaux, et des torrents dans la plaine du désert ; et sera le lieu aride en étang, et le desséché en sources d'eaux. “ - , , ;

Les eaux qui jailliront dans le désert, les torrents, l'étang, les sources d'eaux, sont évidemment les vrais de la foi et les connaissances de ces vrais, qui devaient provenir du Seigneur quand il viendrait dans le monde.

Dans David :

« Dieu, mon Dieu ! dès le matin je Te cherche, mon âme a soif de Toi, ma chair Te désire, dans une terre de sécheresse, et fatigué, sans eaux. » - Psaumes 63:2 - là, avoir soif se dit du vrai ; être fatigué sans eaux, c'est ne pas avoir de vrais. La soif est prise pour le manque de vrai et par suite pour la privation de la vie spirituelle, dans Ësaï'e :

« C'est pourquoi sera exilé mon peuple pour son manque de con- » naissance ; et sa gloire, (ce sont) des hommes de famille, et sa multitude (sera) sèche de soif. » - .

Dans le Même :

« Je mets les fleuves en désert, leur poisson devient fétide parce qu'il n'y a pas d'eau, et il mourra de soif. “ - Psaumes 50:2.

D'après ces explications, on peut maintenant voir ce qui est signifié dans ce Chapitre par :

« Point d'eau pour boire au peuple, » Vers. I ; par ces paroles du peuple :

« Donnez-nous de l'eau, et que nous buvions. » Vers. 2 ; par :

« Là, te peuple eut soif d'eaux. » Vers. 3 ; par :

« Du rocher sortiront des eaux, » Vers. 6 ; et qu'en conséquence leur murmure à cause du manque d'eau signifie la tentation d'après le manque de vrai ; en effet, quand l'homme vient en tentation d'après le manque de vrai, il est tenu fortement dans le désir du vrai, et en même temps dans le désespoir sur le salut éternel à cause de cela ; ce désir et ce désespoir produisent alors la souffrance et la plainte.

  
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