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Exode第29章:39

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39 Tu offriras l'un des agneaux le matin, et l'autre agneau entre les deux soirs.

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Arcanes Célestes#10149

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10149. Et sanctifié il sera dans ma gloire, signifie le réceptif du Divin Vrai procédant du Seigneur : on le voit par la signification d'être sanctifié, en ce que c'est le réceptif du Divin procédant du Seigneur, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de la gloire, en ce qu'elle est le Divin Vrai, numéros 4809, 5922, 8427, 9429. Qu'être sanctifié, ce soit le réceptif du Divin procédant du Seigneur, c'est parce que le Seigneur seul est saint, et que par suite tout ce qui est saint procède de Lui, numéro 9229 ; et parce que le Divin Vrai procédant de Lui est ce qui dans la Parole est entendu par le saint, numéro 9818 : mais ici, où il s'agit des fils d'Israël, des Holocaustes et des Sacrifices, de la Tente de convention et de l'Autel, c'est le représentatif de ce Divin qui est signifié par le saint et par être sanctifié ; et cela, parce que chez la nation

Israélite et Juive, toutes choses étaient des représentatifs des intérieurs de l'Église, qui appartiennent à la foi et à l'amour d'après le Seigneur envers le Seigneur, car l'Église chez cette nation avait été instituée Église représentative ; de là tous les externes signifiaient et représentaient ces choses que le sens interne enseigne ; c'est pour cela que ces externes étaient appelés saints, par exemple, l'Autel, le Feu sur l'autel, l'Holocauste, la Graisse, le Sang ; la Tente de convention, la table ou étaient les pains des faces, la table du parfum, le Chandelier, et tous leurs vases ; surtout l'Arche dans laquelle était le Témoignage ; et en outre, les pains, les gâteaux, les beignets, qui étaient appelés Minchah, l'Huile, l'Encens ; et même les habits d'Aharon, comme l'Éphod, le Manteau, la Tunique, le Turban, surtout le Pectoral ; et aussi Aharon lui-même était appelé saint ; de même les fils d'Israël : mais toutes ces choses n'étaient saintes que parce qu'elles représentaient et ainsi signifiaient les saints, c'est-à-dire, les Divins qui procèdent du Seigneur, car ces Divins seuls sont saints. Celui qui est dans les externes sans les internes croit que ces choses ont été saintes non représentativement mais essentiellement, après qu'elles eurent été initiées ; mais on se trompe grossièrement ; si on les adore comme sainte* essentiellement, on adore alors des choses terrestres, et on diffère peu de ceux qui adorent la pierre et le bois, comme les idolâtres ; mais ceux qui adorent les choses qui sont représentées ou signifiées, c'est-à-dire, les saints Divins, ceux-là sont dans le culte réel, car pour eux les externes sont seulement des causes moyennes pour penser aux choses qui sont les essentiels de l'Église et pour les vouloir, et ces essentiels, comme il a été dit ci-dessus, sont les choses qui appartiennent à la foi et à l'amour d'après le Seigneur envers le Seigneur. Il eu est aujourd'hui de môme de la Sainte Cène ; ceux qui, lorsqu'ils la fréquentent, ne pensent point, d'après la foi, au Seigneur, à son amour à l'égard du genre humain, et au renouvellement de la vie selon ses préceptes, y adorent seulement le pain et le vin, et non le Seigneur, et croient saints des externes, qui cependant ne sont point saints en eux-mêmes, mais ne le sont que d'après les choses qu'ils signifient, car le pain y signifie le Seigneur quant au bien de l'amour, et le vin le Seigneur quant au vrai de la foi, et en môme temps le réceptif par l'homme ; ces deux choses sont les essentiels mêmes de l'Église, ainsi les essentiels mômes du culte, voir numéros 4211, 4217, 4735, 6135, 6789, 7850, 8682, 9003, 9127, 10040. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir maintenant ce qui est signifié dans la Parole par le saint et par être sanctifié.

  
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Arcanes Célestes#3404

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3404. Isaac sema dans cette terre, signifie tes vrais intérieurs apparaissant au rationnel, lesquels procèdent du Seigneur : on le voit par la signification de semer, en ce que c'est, dans le sens suprême, le Divin Vrai procédant du Seigneur, qui est le semeur, numéro 3038, dans le sens interne, c'est chez l'homme le bien et le vrai qui procèdent de là, numéro 3373 ; et par la signification de la terre, en ce que ce sont les rationnels qui, illustrés par le Seigneur, sont les apparences du vrai, numéro 3368, ou, ce qui est la même chose, les Vrais intérieurs apparaissant au rationnel, lesquels procèdent du Seigneur ; ces apparences ou ces vrais sont d'un degré supérieur, car jusqu'au Vers. 14, il en est question dans le sens interne ; c'est dans ces apparences du vrai que sont les Anges, et elles sont telles, qu'elles surpassent immensément l'entendement de l'homme, tant qu'il vit dans le monde. Afin qu'on puisse encore voir ce que c'est que les apparences du vrai, soit aussi cet exemple : Il est notoire que le Divin est Infini quant à l'Être, et Éternel quant à l'Exister, et que le fini n'est pas capable de comprendre l'Infini, ni même l'Éternel, car l'Éternel est l'Infini quant à l'Exister ; et puisque le Divin Même est Infini et Eternel, toutes les choses qui procèdent du Divin sont de même infinies et sont aussi éternelles, et comme elles sont infinies, elles ne peuvent jamais être saisies par les Anges, puisque les anges sont finis ; c'est pour cela que ce qui est infini et éternel se présente devant eux dans des Apparences, qui sont finies, mais telles cependant, qu'elles sont bien loin au-dessus de la sphère de compréhension de l'homme ; par exemple : l'homme ne peut jamais avoir quelque idée de l'éternel que d'après le temps, et parce qu'il ne le peut, il lui est impossible de comprendre ce que c'est que de toute éternité (ab œterno) ni par conséquent ce que c'est que le Divin avant le temps, ou avant que le monde fût créé ; et tant qu'il y a dans sa pensée quelque chose de l'idée du temps, il ne peut jamais faire autrement, s'il y pense, que de tomber dans des erreurs, dont il ne lui est pas possible de se tirer ; mais les Anges, qui sont non dans l'idée du temps, mais dans l'idée de l'état, peuvent très-bien le percevoir, car pour eux l'éternel n'est pas l'éternel du temps, mais c'est l'éternel de l'état, sans l'idée du temps par là, on voit clairement dans quelles apparences sont les Anges en comparaison de l'homme, et combien leurs apparences sont au-dessus des apparences qui sont pour l'homme ; l'homme, on effet, ne peut pas même avoir une seule pensée, quelque petite qu'elle soit, sans quelque mobile provenant du temps et de l'espace, tandis que chez les Anges rien ne provient de là, mais tout provient de l'état quant à l'être et quant à l'exister. Par le peu qui vient d'être exposé, on peut voir qu'elles sont les apparences du vrai, dont il s'agit ici, et que ces apparences sont d'un degré supérieur.

Dans ce qui suit, il s'agit, par ordre, des apparences du vrai du degré inférieur, rendues même adéquates au genre humain.

  
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