9162.Quand aura donné un homme à son compagnon un âne ou un bœuf, ou une bête de menu bétail, et une bête quelconque à garder, signifie le vrai et le bien extérieurs et intérieurs, et tout ce qui appartient à leur affection, dans la mémoire : on le voit par la signification de l'âne, du bœuf, et de la bête de menu bétail , en ce que c'est le vrai extérieur et intérieur, numéro 9135 ; par la signification de la bête, en ce que c'est l'affection du bien et du vrai, numéros 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 716, 719, 1823, 2179, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 7424, 7523, 9090 ; et par la signification d'être donné à garder, en ce que c'est être déposé et tenu dans la mémoire, numéro 9149 ; l'homme et le compagnon, comme il a été dit, numéro 9149, sont non pas un homme et un autre homme, mais deux choses dans un seul homme, numéro 9149.

246. La Bête (Bestia) et la Bête sauvage (Fera) du champ signifient les affections : on peut le voir par ce qui a déjà été dit de la bête (bestia) et de la bête sauvage (fera), numéros 45, 46 ; m'est permis d'y ajouter ce témoignage pris dans David :

« Une pluie de bienveillances tu répands, Ö Dieu ! Ton héritage en souffrance, tu le fortifies : ta Bête (Fera) y habitera. » - Psaumes 68:10-11.

Là aussi la Bête (Fera) est prise pour l'affection du bien, puisqu'elle habitera dans l'héritage de Dieu.

S'il est dit ici, comme au , , la bête et la bête sauvage (fera) du champ, tandis qu'au , , il est dit la bête et la bête sauvage (fera) de la terre, c'est parce qu'il s'agit de l'Eglise ou de l'homme régénéré, tandis que dans le Chapitre premier il s'agissait de la non-Eglise ou de l'homme qui doit être régénéré ; car champ est un mot qui s'applique à l'Eglise ou au Régénéré.