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Exode第21章:24

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24 oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,

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Arcanes Célestes#8994

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8994. En elle ne sortira point selon la sortie des serviteurs, signifie l'état non semblable au vrai sans l'affection : on le voit par la signification de sortir, savoir, de la servitude, en ce que

« 'est l'état après le combat ou le travail, numéros 8980, 8984 ; et par la signification des serviteurs, en ce qu'ils sont ceux qui sont dans les vrais et non dans le bien correspondant, numéro 8974, ainsi ceux qui sont dans le vrai sans l'affection, d'où il résulte évidemment que, ne point sortir selon la sortie des serviteurs, signifie l'état non semblable au vrai sans l'affection. Il faut dire en peu de mots comment la chose se passe : Et il y en a qui sont dans le vrai et non dans l'affection de ce vrai, et il y en a qui sont dans l'affection ; ceux-là ont été représentés par les serviteurs d'entre les fils d'Israël, et ceux-ci par les servantes aussi d'entre les fils d'Israël ; mais par les servantes ont été représentés non pas ceux qui sont dans l'affection réelle du vrai, mais ceux qui sont dans l'affection non réelle, comme on peut le voir d'après ce qui vient d'être montré, numéro 8993 : la différence entre ceux qui sont dans le vrai sans l'affection, lesquels ont été représentés par -les serviteurs, et ceux qui sont dans l'affection du vrai, lesquels l'ont été par les servantes, est telle que la différence entre savoir le vrai et vouloir le vrai ; savoir le vrai appartient seulement à la partie intellectuelle, mais vouloir le vrai appartient à la partie volontaire, la différence est donc comme celle qui existe entre la science et l'affection ; ceux qui sont dans la science du vrai et du bien, et qui, dans le sens représentatif, sont les serviteurs ou les hommes, ne sont affectés ni du vrai ni du bien, mais ils sont seulement affectés de la science du vrai et du bien, par conséquent ils trouvent du plaisir dans les vrais à cause de la science ; mais ceux qui sont dans l'affection du vrai et du bien, et qui, dans le sens représentatif, sont les servantes ou les femmes, ne sont point affectés de la science, mais ils le sont des vrais mêmes et des biens mêmes, quand ils en entendent parler et qu'ils les perçoivent chez les autres ; une telle affection est commune chez les femmes bonnes, tandis que l'affection des sciences du vrai est commune chez les hommes ; de là vient que ceux qui sont dans la perception spirituelle aiment les femmes qui sont affectées des vrais, mais n'aiment point les femmes qui sont dans les sciences ; en effet, il est selon l'ordre Divin que les hommes soient dans les sciences, et les femmes seulement dans les affections, et qu'ainsi ce soient, non pas elles-mêmes, mais les hommes, qu'elles aiment d'après les sciences, de là provient le conjugal : c'est aussi de là qu'il a été dit par les anciens que les femmes doivent se taire dans l'Église : cela étant ainsi, les sciences et les connaissances sont représentées par les hommes, et les affections par les femmes, ici les affections du vrai qui jaillissent des plaisirs des amours naturels sont représentées par les servantes ; comme celles-ci sont absolument d'une autre nature que ceux qui sont affectés des sciences, c'est pour cela que la chose se passe à l'égard des servantes tout autrement qu'à l'égard des serviteurs : c'est là maintenant ce qui est signifié en ce que la servante ne sorr tira point selon la sortie des serviteurs. Mais il faut qu'on sache que la chose se passe ainsi à l'égard de ceux qui sont du Royaume spirituel du Seigneur, mais vice versa à l'égard de ceux qui sont dans le Royaume céleste ; dans le Royaume céleste les maris sont dans l'affection, et les épouses sont dans les connaissances du bien et du vrai, de là provient chez eux le conjugal.

  
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