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Exode第10章

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1 L'Eternel dit à Moïse: Va vers Pharaon, car j'ai endurci son coeur et le coeur de ses serviteurs, pour faire éclater mes signes au milieu d'eux.

2 C'est aussi pour que tu racontes à ton fils et au fils de ton fils comment j'ai traité les Egyptiens, et quels signes j'ai fait éclater au milieu d'eux. Et vous saurez que je suis l'Eternel.

3 Moïse et Aaron allèrent vers Pharaon, et lui dirent: Ainsi parle l'Eternel, le Dieu des Hébreux: Jusqu'à quand refuseras-tu de t'humilier devant moi? Laisse aller mon peuple, afin qu'il me serve.

4 Si tu refuses de laisser aller mon peuple, voici, je ferai venir demain des sauterelles dans toute l'étendue de ton pays.

5 Elles couvriront la surface de la terre, et l'on ne pourra plus voir la terre; elles dévoreront le reste de ce qui est échappé, ce que vous a laissé la grêle, elles dévoreront tous les arbres qui croissent dans vos champs;

6 elles rempliront tes maisons, les maisons de tous tes serviteurs et les maisons de tous les Egyptiens. Tes pères et les pères de tes pères n'auront rien vu de pareil depuis qu'ils existent sur la terre jusqu'à ce jour. Moïse se retira, et sortit de chez Pharaon.

7 Les serviteurs de Pharaon lui dirent: Jusqu'à quand cet homme sera-t-il pour nous un piège? Laisse aller ces gens, et qu'ils servent l'Eternel, leur Dieu. Ne vois-tu pas encore que l'Egypte périt?

8 On fit revenir vers Pharaon Moïse et Aaron: Allez, leur dit-il, servez l'Eternel, votre Dieu. Qui sont ceux qui iront?

9 Moïse répondit: Nous irons avec nos enfants et nos vieillards, avec nos fils et nos filles, avec nos brebis et nos boeufs; car c'est pour nous une fête en l'honneur de l'Eternel.

10 Pharaon leur dit: Que l'Eternel soit avec vous, tout comme je vais vous laisser aller, vous et vos enfants! Prenez garde, car le malheur est devant vous!

11 Non, non: allez, vous les hommes, et servez l'Eternel, car c'est là ce que vous avez demandé. Et on les chassa de la présence de Pharaon.

12 L'Eternel dit à Moïse: Etends ta main sur le pays d'Egypte, et que les sauterelles montent sur le pays d'Egypte; qu'elles dévorent toute l'herbe de la terre, tout ce que la grêle a laissé.

13 Moïse étendit sa verge sur le pays d'Egypte; et l'Eternel fit souffler un vent d'orient sur le pays toute cette journée et toute la nuit. Quand ce fut le matin, le vent d'orient avait apporté les sauterelles.

14 Les sauterelles montèrent sur le pays d'Egypte, et se posèrent dans toute l'étendue de l'Egypte; elles étaient en si grande quantité qu'il n'y avait jamais eu et qu'il n'y aura jamais rien de semblable.

15 Elles couvrirent la surface de toute la terre, et la terre fut dans l'obscurité; elles dévorèrent toute l'herbe de la terre et tout le fruit des arbres, tout ce que la grêle avait laissé; et il ne resta aucune verdure aux arbres ni à l'herbe des champs, dans tout le pays d'Egypte.

16 Aussitôt Pharaon appela Moïse et Aaron, et dit: J'ai péché contre l'Eternel, votre Dieu, et contre vous.

17 Mais pardonne mon péché pour cette fois seulement; et priez l'Eternel, votre Dieu, afin qu'il éloigne de moi encore cette plaie mortelle.

18 Moïse sortit de chez Pharaon, et il pria l'Eternel.

19 L'Eternel fit souffler un vent d'occident très fort, qui emporta les sauterelles, et les précipita dans la mer Rouge; il ne resta pas une seule sauterelle dans toute l'étendue de l'Egypte.

20 L'Eternel endurcit le coeur de Pharaon, et Pharaon ne laissa point aller les enfants d'Israël.

21 L'Eternel dit à Moïse: Etends ta main vers le ciel, et qu'il y ait des ténèbres sur le pays d'Egypte, et que l'on puisse les toucher.

22 Moïse étendit sa main vers le ciel; et il y eut d'épaisses ténèbres dans tout le pays d'Egypte, pendant trois jours.

23 On ne se voyait pas les uns les autres, et personne ne se leva de sa place pendant trois jours. Mais il y avait de la lumière dans les lieux où habitaient tous les enfants d'Israël.

24 Pharaon appela Moïse, et dit: Allez, servez l'Eternel. Il n'y aura que vos brebis et vos boeufs qui resteront, et vos enfants pourront aller avec vous.

25 Moïse répondit: Tu mettras toi-même entre nos mains de quoi faire les sacrifices et les holocaustes que nous offrirons à l'Eternel, notre Dieu.

26 Nos troupeaux iront avec nous, et il ne restera pas un ongle; car c'est là que nous prendrons pour servir l'Eternel, notre Dieu; et jusqu'à ce que nous soyons arrivés, nous ne savons pas ce que nous choisirons pour offrir à l'Eternel.

27 L'Eternel endurcit le coeur de Pharaon, et Pharaon ne voulut point les laisser aller.

28 Pharaon dit à Moïse: Sors de chez moi! Garde-toi de paraître encore en ma présence, car le jour où tu paraîtras en ma présence, tu mourras.

29 Tu l'as dit! répliqua Moïse, je ne paraîtrai plus en ta présence.

   

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Arcanes Célestes#7643

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7643. Voici, Moi j'amène de la sauterelle dans ta frontière, signifie que le faux envahira leurs extrêmes : on le voit par la signification de la sauterelle, en ce que c'est le faux dans les extrêmes, ainsi qu'il va être exposé ; par la signification de la frontière, en ce que ce sont les extrêmes ; et par la signification Ramener, quand cela est dit du faux, en ce que c'est envahir : il est dit que Jéhovah amènera, mais il est entendu que cela sera amené, savoir, par le mal ; il en est de cette locution comme de ce qu'il est dit que Jéhovah, c'est-à-dire le Seigneur a appesanti le cœur de Pharaon, lorsque cependant cela vient de l'homme, d'après le mal qui est en lui, voir ci-dessus numéro 7632 : que le mal ne vienne pas du Seigneur, mais qu'il existe par l'homme, c'est parce que l'homme tourne vers soi ce bien qui influe du Seigneur, et qu'au lieu de considérer le Seigneur, et ce qui appartient au Seigneur, dans toutes choses en général et en particulier, il se considère lui-même ; de là la concupiscence de dominer sur tous et déposséder tout ce qui appartient aux autres, et delà le mépris pour les autres, et les haines, les vengeances et les cruautés contre ceux qui ne lui sont pas favorables et ne s'attachent point à lui ; de là aussi le mépris pour toutes les choses qui appartiennent à la foi et à la charité, parce que ces choses, quand elles influent du Seigneur, sont tournées par l'homme vers lui-même, et ainsi détournées du Seigneur : d'après cela on peut voir que l'homme tourne en mal le bien même qui influe du Seigneur : c'est de là aussi que les méchants, dans l'autre vie, s'éloignent du ciel autant qu'ils peuvent ; car lorsque le ciel s'approche d'eux, c'est-à-dire quand le bien et le vrai influent plus fortement, ils se précipitent plus fortement dans l'opposé, c'est-à-dire dans le mal et dans le faux ; et dans le même degré que le mal et le faux s'accroissent, ils repoussent loin d'eux le vrai, et se dévastent eux-mêmes ; et alors aussi dans le même degré ils se précipitent dans les maux de la peine, car les maux et les peines dans l'autre vie sont conjoints. Le Seigneur met continuellement en ordre les cieux, et il reçoit sans cesse de nouveaux habitants du ciel, auxquels il donne des habitations et des héritages, et quand il le fait, le ciel s'approche, c'est-à-dire influe plus fortement ; de là les esprits infernaux se précipitent plus fortement dans les maux et les faux, et dans les peines de ces maux et de ces faux, et parce qu'ils se précipitent dans les maux et les faux, il en résulte, comme il a été dit, qu'ils se dévastent eux-mêmes ; et cela ne cesse chez eux que quand ils se sont entièrement dévastés et se sont jetés profondément dans les enfers : d'après cela il est évident que du Seigneur il ne procède que le bien, et que le mal vient de ceux-là mêmes qui sont dans le mal. Par ce qui vient d'être dit, on peut maintenant voir ce qui doit être entendu quand il est dit que Jéhovah, c'est-à-dire le Seigneur, a appesanti le cœur de Pharaon, et ici qu'il amènera de la sauterelle par laquelle est signifié le faux d'après le mal dans les extrêmes. Dans la Parole, lorsqu'il s'agit de la vastation des méchants, il est quelquefois parlé de la Sauterelle et du Grillon, et là par la Sauterelle dans le sens interne est entendu le faux qui dévaste les extrêmes ; car chez l'homme, comme il a été montré ci-dessus, le Naturel est intérieur et extérieur, le faux qui est dans les extrêmes du naturel est entendu par la sauterelle, et le mal qui y est entendu par le grillon : parce que le faux qui est dans les extrêmes du naturel est entendu par la sauterelle, c'est pour cela qu'il est dit que la sauterelle sera amenée dans la frontière et couvrira la surface de la terre ; et plus loin, Vers. 14 :

« La sauterelle monta sur la terre d'Egypte, et elle se posa dans toute la frontière d'Egypte, et elle couvrit la surface de toute la terre, » par la frontière et par la surface sont signifiés les extrêmes et les derniers, dans lesquels les intérieurs reposent, c'est-à-dire sont terminés ; ces choses sont entendues parla sauterelle et par le grillon dans David :

« Il envoya contre eux une masse d'insectes, qui les consuma, et la grenouille qui les détruisit ; et il donna au Grillon leur produit, et leur travail à la Sauterelle. » Psaumes 78:45-46 :

Et ailleurs :

« Et il dit, et il vint de la Sauterelle et du Grillons sans nombre. “ - Psaumes 105:34, - Ces choses sont dites de l'Egypte, et le grillon est nommé, quoiqu'il n'en soit fait aucune mention dans Moïse, où il est seulement parlé de la Sauterelle ; si le grillon est aussi nommé, c'est parce que le grillon signifie le mal et la sauterelle le faux, l'un et l'autre dans les extrêmes du naturel ; mais lorsque la sauterelle est nommée seule, elle signifie en même temps et le faux et le mal, car la sauterelle est le faux d'après le mal.

Nahum :

« Là, le feu te dévorera, l'épée t'exterminera ; elle te dévorera comme le grillon ; multiplie-toi comme le grillon, multiplie-toi comme la sauterelle ; tu as multiplié tes marchands plus que les étoiles des cieux ; le grillon s'est dispersé, et il s'est envolé ; tes (chefs) couronnés (sont) comme la sauterelle, tes commandants comme la sauterelle des sauterelles. » - Nahum 3:15, 16, 17.

Là, il s'agit de la ville de Sangs, par laquelle est signifiée la doctrine du faux ; et comme le faux et le mal ont été principalement multipliés dans les extrêmes du naturel, car là sont les illusions des sens qui tirent leur origine des objets du monde et de la terre, et les voluptés qui tirent leur origine des divers genres d'appétits, c'est pour cela que la multiplication du mal et du faux est aussi décrite par le grillon et par la sauterelle, comme encore dans le Livre des ; et dans Jérémie 46:23 :

Que le sensuel, qui est le dernier du naturel, soit le plus rempli d'illusions et de faux qui proviennent d'illusions, on le voit numéros 5084, 5089, 5094, 6310, 6311, 6313, 6318, 6598, 6612, 6614, 6622, 6624, 6948, 6949. Dans Joël :

« Le reste de la chenille a été mangé par la sauterelle, et le reste de la sauterelle a été mangé par le hanneton , et le reste du hanneton a été mangé par le grillon : réveillez-vous, ivrognes, et pleurez ; et hurlez , (vous) tous qui buvez le vin , à cause du moût qui a été retranché ; car une nation montera sur ma terre, (nation) robuste et sans nombre, et elle réduira mon cep en dévastation, et mon figuier en écume. » - Joël 1:4-5, 6-7.

Dans le Même :

« Les aires sont remplies de froment pur, et les pressoirs regorgent de vin doux et d'huile ; et je vous compenserai les années qu'avaient consumées la sauterelle, le hanneton, le grillon et la chenille. » - Joël 2:24-25.

Là, la sauterelle est le faux dans les extrêmes, qui dévaste les vrais et les biens.

Dans Moïse :

« Beaucoup de semence tu jetteras dans le champ, mais peu tu récolteras, car la sauterelle la consumera ; tu planteras des vignes, mais tu n'(en) boiras pas le vin, et tu n'(en) recueilleras point, car le ver le dévorera. » - Deutéronome 28:38-39.

Là, la sauterelle est le faux d'après le mal.

Dans Jean :

« De la fumée de l'abîme ouvert sortirent des sauterelles sur la terre, auxquelles fut donné un pouvoir comme le pouvoir qu'ont les scorpions de la terre ; il leur fut dit de ne point causer de dommage au gramen de la terre ; ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n'auraient point le sceau de Dieu sur leurs fronts : il leur fut donné non de les tuer, mais de les tourmenter cinq mois. Les figures des sauterelles (étaient) semblables à des chevaux préparés pour la guerre ; et sur leurs tètes il y avait comme des couronnes semblables à de l'or ; leurs faces (étaient) comme des faces d'hommes ; elles avaient des cheveux comme des cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme des dents de lions ; elles avaient des cuirasses comme des cuirasses de fer : et le bruit de leurs ailes était comme un bruit de chariots à plusieurs chevaux courant à la guerre ; et elles avaient des queues semblables à des scorpions, et des aiguillons étaient à leurs queues, et leur pouvoir était de nuire aux hommes pendant cinq mois : elles avaient sur elles un roi, l'ange de l'abîme ; son nom en hébreu (est) Abaddon, et en grec il a nom Apollyon. » - .

Personne ne peut voir, si ce n'est d'après le sens interne, ce qui est signifié par toutes ces choses ; d'après chacune des expressions considérées selon le sens interne, on voit que les sauterelles y signifient les raisonnements d'après des illusions et des faux provenant de ces illusions, confirmés aussi par des philosophiques ; par conséquent les sauterelles signifient aussi les faux qui sont dans les extrêmes chez l'homme, et qui sont plus terrestres et plus corporels que les autres faux ; les hommes peuvent facilement être trompés séduits par ces faux , car l'homme saisit promptement les choses qui se présentent à ses sens, et avec peine celles qui sont opposées ; pour que l'on sache que c'est là ce qui est signifié par les sauterelles, il m'est permis d'exposer en détail chaque expression du passage ci-dessus : l'abîme d'où sont sorties les sauterelles est l'enfer ; le gramen de la terre, auquel elles ne devaient pas causer de dommage, est le scientifique ; l'arbre, ce sont les connaissances du bien et du vrai, les hommes sont les affections du bien ; causer du dommage à ceux-ci et n'en point causer au gramen de la terre ni à l'arbre, signifie afin que le vrai et le bien puissent être compris, quoiqu'on n'y conforme pas sa vie ; ceux qui ont un sceau sur leur front sont ceux qui ont été régénérés ; tourmenter cinq mois ceux qui n'auraient point le sceau de Dieu sur leurs fronts, c'est les dévaster ; les sauterelles semblables à des chevaux préparés pour la guerre, sont les raisonnements d'après les faux, par lesquels on combat contre les vrais de l'Église ; sur les têtes des couronnes semblables à de l'or, et des faces comme celles des hommes, signifient que les raisonnements paraissent vraisemblables et comme provenant du bien ; les cheveux comme des cheveux de femmes, et les dents comme des dents de lions, ce sont les externes du naturel ou les sensuels, ou dans le naturel les illusions, qui font l'apparence du bien ; les cuirasses de fer sont les externes qui font l'apparence du vrai ; le bruit des ailes comme un bruit de chariots à plusieurs chevaux qui courent à la guerre, ce sont les faux des doctrinaux, d'après lesquels et pour lesquels on combat ; les queues semblables à des scorpions, et les aiguillons à leurs queues, ce sont les ravages que causent de telles choses ; le roi de l'abîme est le faux infernal ; Abaddon, c'est la perdition ; Apollyon, c'est le raisonnement d'après les faux, qui semble provenir du vrai, surtout si, au moyen de philosophiques appliqués de travers, il est confirmé par ceux que l'on croit sages ; car une aveugle admiration de la sagesse porte à avoir foi en eux. La Sauterelle, dans le sens bon, signifie le vrai dernier et le plus commun, et le charme de ce vrai ; de là Jean eut

« pour aliment des sauterelles et du miel sauvage. » - Matthieu 3:4.

Si Jean se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage, c'est parce qu'il représentait la Parole, et que par sa nourriture, et aussi par son vêtement qui était de poils de chameau avec une ceinture de cuir, il représentait la Parole dans le sens externe ; en effet, le charme externe est signifié par la sauterelle et par le miel sauvage, numéro 5620, et le vrai externe par le vêtement de poils de chameau et par la ceinture de cuir, numéro 3301 ; c'est de là que par Jean est entendu Élie qui devait venir et annoncer l'avènement du Seigneur ; qu'Élie soit la Parole, on le voit dans la Préface du Chapitre 18 de la Genèse, et numéro 2762, 5247 (fin). ; que les sauterelles soient du nombre des animalcules qu'on pouvait manger, on le voit dans le Lévitique 11:22.

  
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Arcanes Célestes#5247

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5247. Et il se tondit, signifie le rejet et le changement quant aux choses qui sont de l'extérieur naturel : on le voit par la signification de tondre, à savoir, la tête et la barbe, en ce que c'est rejeter les choses qui sont de l'extérieur naturel ; car le cheveu ou le poil qui était tondu signifie ce naturel, voir numéro 3301 ; et même le poil tant de la tête que de la barbe correspond dans le Très-Grand Homme à l'extérieur naturel ; c'est même pour cela que les hommes sensuels, c'est-à-dire, ceux qui n'ont rien cru que le naturel, et n'ont pas voulu comprendre qu'il existe quelque chose de plus intérieur ou de plus pur que ce qu'ils pouvaient saisir par les sens, apparaissent dans l'autre vie, à la lumière du ciel, couverts de poil au point que la face est à peine autre chose que du poil de barbe ; j'ai très-souvent vu de ces faces velues : mais ceux qui ont été hommes rationnels, c'est-à-dire, spirituels, chez qui le Naturel avait été régulièrement subordonné, apparaissent avec une chevelure décente ; bien plus, par la chevelure dans l'autre vie on peut connaître quels sont les esprits quant au naturel ; si les esprits apparaissent avec une chevelure, c'est parce que dans l'autre vie les esprits apparaissent absolument comme les hommes sur la terre ; c'est de là aussi que les anges qui ont été vus sont même parfois décrits, dans la Parole, quant à leur chevelure. D'après ces explications, on peut voir ce que signifie tondre, par exemple, dans Ézéchiel :

« Les Prêtres Lévites, fils de Sadok, dépouilleront leurs habits dans lesquels ils font le ministère, et ils les placeront dans les chambres de sainteté, et ils revêtiront d'autres habits, et ils ne sanctifieront pas le peuple avec leurs habits ; et leur tête ils ne raseront point, et leur chevelure ils ne laisseront point croître, en tondant ils tondront leurs têtes. » Ézéchiel 44:19-20.

Là, il s'agit du Nouveau Temple, et du nouveau sacerdoce, c'est-à-dire, de la nouvelle Église, où revêtir d'autres habits signifie les saints vrais ; ne se point raser la tête, ne point laisser croître la chevelure, mais en tondant tondre les têtes, signifie ne point rejeter le naturel, mais l'accommoder pour qu'il concorde, ainsi le subordonner ; quiconque croit la Parole sainte peut voir que ces passages, et tous les autres sur la nouvelle Terre, la nouvelle Cité, et sur le nouveau Temple et le nouveau Sacerdoce, dans le Prophète, ne doivent nullement s'entendre comme ils y sont rapportés dans la lettre, par exemple, que les Prêtres Lévites, fils de Sadok, y rempliront leur ministère, et qu'alors ils dépouilleront les habits du ministère et en prendront d'autres, et qu'ils tondront leurs têtes, mais que là toutes et chacune des choses signifient des arcanes qui appartiennent à la nouvelle Église. Ce qui a été statué au sujet du grand prêtre, des fils d'Aharon et des Lévites, dans Moïse :

« Le grand Prêtre d'entre ses frères, sur la tête duquel a été répandue l'huile de l'onction, et qui a empli sa main pour revêtir les habits, sa tête ne rasera point, et ses habits il ne déchirera point. » Lévitique 21:10 ;

« Les fils d'Aharon ne rendront point chauve leur tête, et l'angle de leur barbe ils ne raseront point ; saints ils seront à leur Dieu, et ils ne profaneront point le nom de leur Dieu. » Lévitique 21:5-6 ;

« Tu purifieras ainsi les Lévites : Tu répandras sur eux des eaux d'expiation ; et ils feront passer un rasoir sur leur chair, et ils laveront leurs habits, et purs ils seront. » Nombres 8:7, n'aurait pas non plus été ordonné, si cela n'eût pas eu en soi des choses saintes ; de ce que le grand prêtre ne rasait point sa tête et ne déchirait point ses habits, que les fils d'Aharon ne rendaient point chauve leur tête et ne rasaient point l'angle de la barbe, et que les Lévites, quanti ils étaient purifiés, faisaient passer le rasoir sur leur chair, en cela qu'y avait-il de saint, et qu'y avait de l'Eglise ? Mais avoir l'homme externe ou naturel subordonné à l'homme interne ou spirituel, et ainsi l'un et l'autre subordonné au Divin, c'est là le saint, que même perçoivent les Anges quand ces passages de la Parole sont lus par l'homme. De même, il est dit du Naziréens,

« qu'il serait saint à Jéhovah ; que si quelqu'un mourait près de lui par accident subitement, et souillait la tête de son Naziréat, il tondrait sa tête au jour de sa purification, que le septième jour il la tondrait ; que le Naziréen, dans le jour où seraient remplis les jours de son naziréat, tondrait à l'entrée de la tente de convention la tête de son Naziréat, et prendrait les cheveux de sa tête, et les mettrait sur le feu qui (est) sous le sacrifice des pacifiques. » Nombres 6:8, 9, 13, 18 ; ce que c'était que le Naziréen, et ce qu'il représentait de saint, on le voit, numéro 3301. Jamais on ne pourra comprendre que le saint consistait dans ses cheveux, si l'on ne sait pas ce que c'est qu'un cheveu par correspondance, ni par conséquent à quel saint correspondait le cheveu du Naziréens : pareillement, il est impossible de comprendre comment la force de Samson consistait dans ses cheveux, au sujet desquels il dit lui-même à Délilah :

« Le rasoir n'est pas monté sur ma tête, parce que Naziréen de Dieu, moi, dès l'utérus de ma mère ; si je suis rasé, de moi se retirera ma force, et je serai rendu faible, et je serai comme tout autre homme : et Délilah appela un homme, qui rasa sept tresses de cheveux de sa tête, et sa force se retira de dessus lui. Et ensuite quand le cheveu de sa tête commença à croître, comme lorsqu'il avait été rasé, la force lui revint. » Juges 16:17, 19, 22 ; sans une connaissance tirée de la correspondance, qui est-ce qui peut savoir que le Seigneur quant au Divin Naturel était représenté par le Naziréen, et que le Naziréat n'était pas autre chose, et que la force de Simson provenait de ce représentatif ? Celui qui ne sait pas, et bien plus encore celui qui ne croit pas qu'il y a un sens interne de la Parole, et que le sens de la lettre est représentatif des choses qui sont dans le sens interne, reconnaîtra à peine quelque chose de saint dans ces passages ; et cependant ils renferment ce qu'il y a de plus saint. Celui qui ne sait pas, et plus encore celui qui ne croit pas que la Parole a un sens interne qui est saint, ne peut pas non plus savoir ce que portent dans leur sein les passages suivants.

Dans Jérémie :

« La vérité a péri, et a été retranchée de leur bouche ; coupe les cheveux de ton Naziréat, et jette-les. » Jérémie 7:28-29.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là le Seigneur rasera avec un rasoir de louage, dans les passages du fleuve, par le roi d'Aschur, la tête et les poils des pieds, et même la barbe il consumera. » Ésaïe 7:20.

Dans Michée :

« A la calvitie réduis-toi, et tonds-toi, à cause des fils de tes délices ; élargis ta calvitie, comme l'aigle, parce qu'ils ont émigré hors de toi. » Michée 1:16, [Il manque du texte ici], ; par Elie et par Elisée était représenté le Seigneur quant à la Parole, ainsi par eux était représentée la Parole, spécialement la Parole prophétique, voir Préface du Chapitre 18 de la Genèse, et numéro 2762 ; le vêtement de poil et la ceinture de cuir signifiaient le sens littéral, l'homme vêtu de poil le signifiait quant aux vrais, et la ceinture de cuir autour des reins le signifiait quant aux biens ; car le sens littéral est le sens naturel parce qu'il se compose de choses qui sont dans le monde, et le sens interne est le sens spirituel parce qu'il se compose de choses qui sont dans le ciel ; ces deux sens sont entre eux comme l'interne et l'externe chez l'homme, et puisqu'il n'y a pas d'interne sans externe, car l'externe est le dernier de l'ordre dans lequel subsiste l'interne, c'était pour cela même une ignominie contre la Parole d'appeler Elisée Chauve, comme s'il eût été sans externe, par conséquent comme si la Parole eût été sans un sens adéquat à la conception de l'homme. D'après ces explications, on peut voir que chaque expression de la Parole est sainte ; mais la sainteté qui est dans chaque expression ne se manifeste pas à l'entendement, si ce n'est pour l'homme qui connaît son sens interne ; toutefois, cependant, elle se manifeste à la perception par un influx du ciel pour celui qui croit la Parole sainte, cet influx s'opère par le sens interne dans lequel sont les anges, et quoique ce sens ne soit pas compris par l'homme, toujours est-il qu'il affecte, parce que l'affection des anges qui sont dans ce sens est communiquée ; de là il est encore évident que la Parole a été donnée à l'homme afin qu'il ait communication avec le ciel, et afin que le Divin Vrai, qui est dans le Ciel, affecte l'homme par l'influx.

  
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