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Daniel第2章:17

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17 Ensuite Daniel alla dans sa maison, et il instruisit de cette affaire Hanania, Mischaël et Azaria, ses compagnons,

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L'Amour Conjugal#79

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79. Cinquième Récit:

L'ange qui avait été mon guide et mon compagnon vint de nouveau et me dit: « Veux-tu voir ce qu'a été, et ce qu'est encore l'âge qui a succédé aux quatre âges anciens, d'or, d'argent, d'airain et de fer? Ce sont ceux de la prophétie de Daniel: « Il s'élèvera un royaume, après ces quatre, dans lequel le fer sera mêlé avec l'argile de potier; Ils se mêleront par semence d'homme, mais Ils n'auront point de cohérence, de même que le fer ne se mêle point avec l'argile. » - Daniel 2:41-43. — Par la semence de l'homme par laquelle le fer sera mêle avec l'argile, sans cependant avoir de cohérence, il est entendu le vrai de la Parole falsifiée ».

Après ces paroles, je le suivis. En route, il me rapporta ces particularités: « Ces hommes habitent dans les confins entre le midi et l'occident, mais à une grande distance derrière ceux qui ont vécu dans les quatre âges précédents, et aussi à une plus grande profondeur. »

Nous avançâmes par le midi vers la région qui touche à l'occident et nous traversâmes une forêt effroyable. Il y avait la des étangs avec des crocodiles qui tournaient vers nous leurs vastes gueules armés de dents. Des chiens terribles, dont quelques-uns avaient trois têtes comme Cerbère, d'autres deux têtes, et une horrible gueule, nous regardaient avec des yeux menaçants pendant que nous passions entre les étangs. Nous entrâmes dans la contrée occidentale de cette région, et vîmes des dragons et des léopards, tels qu'ils sont décrits danse Apocalypse 12:3, 13:2.

L'ange me dit: « Toutes ces bêtes féroces ne sont pas des bêtes féroces, mais elles sont des correspondances, ainsi des formes représentatives des cupidités, dans lesquelles sont les habitants que nous allons visiter. Les cupidités elles-mêmes sont représentés par ces horribles chiens; les fourberies des habitants et leurs astuces, par les crocodiles; leurs faussetés et leurs inclinations dépravées pour les choses qui appartiennent à leur culte, par les dragons et les léopards.

Mais les habitants représentés ici ne demeurent pas immédiatement après la forêt, mais au-delà d'un grand désert qui les en sépare, afin qu'ils soient complètement éloignés des habitants des âges précédents. Ils leur sont absolument étrangers, car ils sont totalement différents. Il est vrai qu'ils ont la même forme, ils ont la tête, la poitrine, les lombes et les pieds, comme les hommes des premiers âges. Cependant dans leur tête il n'y a rien qui soit d'or, mais seulement du fer mêlé d'argile; dans leur poitrine rien d'argent, mais du fer et de l'argile mêlé d'airain; dans leurs lombes, rien d'airain, mais du fer et de l'argile mêlés d'argent; dans les pieds, rien de fer pur, mais du fer et de l'argile mêlés d'or. Par ce renversement, ces hommes ont été changés en statues d'hommes, qui, intérieurement n'ont rien de cohérent. Car ce qui était le suprême est devenu l'innée, ainsi ce qui était la tête est devenu le talon, et vice versa. Du Ciel, ils nous apparaissent comme des bouffons qui, le corps renversé, marchent sur leurs mains; ou comme des bêtes qui se couchent sur le dos, lèvent les pieds en l'air, et regardent le ciel avec la tête enfoncée dans la terre. »

Nous traversâmes la forêt pour entrer dans le désert, qui était aussi effrayant. Il consistait en des monceaux de pierres, entrecoupés de fosses, d'où s'élançaient des hydres, des vipères et des serpents volants. Nous descendîmes par une longue pente ce désert qui s'abaissait continuellement, et arrivâmes dans une vallée habitée par le peuple de cette région et de cet âge.

Des huttes éparses d'abord, se rapprochaient de plus en plus jusqu'à former une ville; nous y entrâmes. Les maisons étaient construites de branches d'arbres roussies par le feu, et jointes avec du limon; elles étaient couvertes d'ardoises noires. Les rues étaient irrégulières; étroites au commencement, elles allaient en s'élargissant pour devenir spacieuses et former des places publiques. Ainsi autant de rues, autant de places publiques.

Entrant dans la ville, nous fûmes dans d'épaisses ténèbres, parce que le ciel n'apparaissait pas. Nous regardâmes en haut, la lumière nous fut donnée, et nous vîmes. Je demandais alors à ceux que je rencontrai: « Pouvez-vous voir, puisque le ciel au-dessus de vous n'apparait pas? »

Ils répondirent: « Pourquoi cette question? Nous voyons clairement et marchons en pleine lumière. »

Nous ayant entendus, l'ange me dit: « Pour eux, les ténèbres sont lumière, et la lumière, ténèbres, comme pour les oiseaux de nuit, car Ils regardant en has et non en haut. »

Nous entrâmes ça et là dans des cabanes dont chacune abritait un homme avec sa femme. Nous demandâmes si, dans cette ville, tous vivaient dans leur maison avec une seule, épouse. Ils répondirent avec un sifflement: « Quoi! Avec une seule épouse! Pourquoi ne demandez-vous pas si c'est avec, une seule courtisane? Qu'est-ce qu'une épouse, sinon une courtisane? D'après numéros lois il ne nous est pas permis de, vivre avec plusieurs femmes, mais seulement avec une. Toutefois, ce n'est ni déshonorant, ni indécent pour nous de vivre avec plusieurs, mais hors de la maison. Nous nous en faisons gloire entre nous. Ainsi nous jouissons de la licence et de la volupté qu'elle procure, plus que les polygames. Pourquoi la pluralité des épouses nous a-t-elle été refusée, puisqu'elle a été accordée et l'est encore aujourd'hui dans toutes les contrées qui nous environnent? La vie avec une seule femme n'est-elle pas une captivité et un emprisonnement? Mais ici, nous avons brisé les verrous de cette prison, et nous sommes délivrés de la servitude. Nous avons recouvré notre liberté; qui peut s'irriter centre un prisonnier qui s'échappe quand il le peut? »

Nous lui répondîmes: « Ami, tu parles comme quelqu'un qui n'a pas de religion. Ne sait-on pas que les adultères sont profanes et infernaux, qu'ils sont chez les diables dans l'enfer, et que les mariages sont saints et célestes et sont chez les anges dans le Ciel? N'as-tu pas lu le septième précepte du Décalogue, et n'as-tu pas vu que Paul dit que ceux qui sont adultères ne peuvent entrer au Ciel? »

Notre hôte se mit à rire de bon cœur, me prenant pour un simple d'esprit, et presque pour un insensé.

A ce moment, un envoyé du gouverneur de la ville accourut et dit: « Mène les deux étrangers à la place publique, s'ils refusent, conduis-les de force. Nous les avons vus dans l'ombre. Ils sont entrés secrètement, ce sont des espions. »

L'ange me dit « Nous avons été vus dans l'ombre, parce que la lumière du Ciel, dans laquelle nous étions, est ombre pour eux, et que l'ombre de l'enfer est pour eux la lumière. Il en est ainsi parce que, pour eux, rien n'est péché, pas même l'adultère; par suite ils voient le faux absolument comme le vrai. De plus, le faux brille dans l'enfer devant les satans, tandis que le vrai obscurcit leurs yeux comme l'ombre de la nuit. »

Nous répondîmes à l'envoyé: « Il n'est pas nécessaire de nous contraindre, et encore moins de nous conduire de force à la place publique, nous irons de bon gré avec toi. »

Sur la place, parmi une foule nombreuse, il y avait quelques légistes qui nous dirent à l'oreille: « Gardez-vous bien de dire quelque chose centre la religion, la forme du gouvernement et les bonnes mœurs. »

Nous répondîmes que nous ne dirons rien contre elles, mais parlerons pour elles et d'après elles.

Nous leur demandâmes alors ce qu'était leur religion au sujet des mariages. La foule murmura et nous entendîmes: « Qu'avez-vous faire ici avec les mariages? Les mariages sont des mariages. »

A notre nouvelle question au sujet des profanations de l'amour conjugal, la foule murmura encore, disant: « Qu'avez-vous à faire ici avec ces profanations? Elles sont ce qu'elles sont; que celui qui est innocent jette la première pierre. »

Notre troisième question fut de leur demander si leur religion n'enseignait pas que les mariages sont saints et célestes, et les adultères profanés et infernaux. Quelques-uns dans la foule éclatèrent de rire, se moquèrent et plaisantèrent en disant:

« Pour tout ce qui concerne la religion, adressez-vous à numéros prêtres. Nous acquiesçons pleinement à tout ce qu'ils disent, parce que rien de la religion n'est du ressort de l'entendement. N'avez-vous pas entendu dire que l'entendement déraisonne lorsqu'il s'agit des mystères de la religion? Les actions ont-elles quelque chose de commun avec la religion? N'est-ce pas en marmottant d'un cœur dévoué des paroles sur l'expiation, la satisfaction et l'imputation, que les âmes sont béatifiées, et non par les œuvres? »

Alors quelques-uns des prétendus sages de la ville s'approchèrent et dirent: « Retirez-vous de cette foule qui s'échauffe, le tumulte est imminent. Venez avec nous dans le jardin, derrière le palais, et nous converserons seuls sur ce sujet. »

Nous les suivîmes. Ils nous demandèrent qui nous étions et quel était le but de notre visite. Nous répondîmes: « Nous sommes venus pour nous renseigner sur les mariages chez vous. Sont-ils saints, comme ils le sont chez les Anciens qui ont vécu aux âges d'or, d'argent et d'airain? »

Ils répondirent: « Pourquoi saints? Ne sont-ils pas des œuvres de la chair et de la nuit? »

Nous ajoutâmes: « Ne sont-ils pas aussi des œuvres de l'esprit? Ce que la chair fait d'après l'esprit, cela n'est-il pas spirituel? Tout ce que fait l'esprit, il le fait d'après, le mariage du bien et du vrai. Ce mariage spirituel n'entre-t-il pas dans le mariage naturel qui est celui d'un mari et d'une épouse? »

Les prétendus sages dirent alors: « Vous traitez ce sujet avec subtilité et trop d'élévation. Vous allez vers les spirituels en passant au-dessus des rationnels. Qui peut commencer à une telle hauteur, puis en descendre et porter quelque jugement? »

En se moquant, ils ajoutèrent: « Peut-être avez-vous des ailes d'aigles pour voler dans la région suprême du Ciel, et y faire de telles découvertes? Nous en sommes incapables. »

Alors nous leur demandâmes de nous dévoiler les sphères élevées de leurs pensées. Savaient-ils où pouvaient-ils savoir qu'il existe un amour conjugal d'un seul mari avec une seule épouse, et que dans cet amour ont été rassemblés toutes les béatitudes, félicités, plaisirs, charmes et voluptés du Ciel; et que cet amour vient du Seigneur selon la réception du bien et du vrai procédant de Lui, ainsi selon l'état de l'Église?

Ils se détournèrent et dirent: « Ces hommes sont fous, et par des jugements éthérés, arrivent à des conjectures enfantines. »

Se tournant vers nous, ils ajoutèrent: « Nous répondrons directement à vos conjectures emphatiques et à vos songes. l'amour conjugal a-t-il quelque chose de commun avec la religion et l'inspiration venant de Dieu? N'est-il pas dans tout être selon l'état de sa puissance? N'est-il pas également chez ceux qui sont hors de l'Église, comme chez ceux qui sont dans l'Église; chez les gentils comme chez les chrétiens; chez les impies comme chez les hommes pieux? La force de cet amour n'est-elle pas en chacun selon l'héréditaire, la santé, la tempérance de la vie, la chaleur du climat? Ne peut-elle pas aussi être augmentée et stimulée par des drogues? N'existe-t-il pas chez les bêtes, surtout chez les oiseaux qui s'aiment par couple? Cet amour n'est-il pas charnel, et le charnel a-t-il quelque chose de commun avec l'état spirituel de l'Église? Quant à son dernier effet, cet amour avec l'épouse diffère-t-il de l'amour avec la courtisane? Le plaisir et le délice ne sont-ils pas semblables? Il est donc injurieux de déduire que l'origine de l'amour conjugal provient des choses saintes de l'Église. »

Nous leur dîmes alors: « Vous raisonnez d'après un délire de lasciveté, et non d'après l'amour conjugal. Vous ignorez totalement ce qu'est l'amour conjugal, parce que chez vous cet amour est froid. D'après vos paroles, nous concluons que vous êtes de l'âge appelé âge de fer et d'argile, matières qui n'ont pas de cohérence, selon la prédiction de Daniel 2:43; — car de l'amour conjugal et de sa profanation vous faites unc seule et même chose. Ces deux amours ont-ils plus de cohérence que le fer et l'argile? On vous croit sages et on vous appelle ainsi, cependant vous ne l'êtes pas. »

Transportés de colère, ils criaient et appelaient la foule pour nous chasser. Alors par la puissance qui nous fut donnée par le Seigneur, nous étendîmes les mains, et voici, des serpents volants, des vipères et des hydres, et aussi des dragons du désert se présentèrent, envahirent et remplirent la ville. Les habitants furent pris de terreur et s'enfuirent.

L'ange me dit:

« Des êtres venant de la terre arrivent chaque jour dans cette région. Ceux qui les ont précédés ici s'éloignent à un certain moment et se jettent dans les gouffres de l'occident, qui de loin apparaissent comme des tangs de feu et de soufre. Là, tous sont des adultères spirituels et des adultères naturels. »

  
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