La Divine Providence # 39

Ni Emanuel Swedenborg

Pag-aralan ang Sipi na ito

  
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39. Les béatitudes, les agréments, les plaisirs et les charmes, en un mot, les félicités du ciel, ne peuvent pas être décrits par des paroles, mais ils peuvent dans le Ciel être perçus par le sens; en effet, ce qui est perçu par le sens seul ne peut pas être décrit, parce que cela ne tombe pas dans les idées de la pensée, et par suite ne tombe pas non plus dans des mots; car l'entendement voit seulement, et il voit les choses qui appartiennent à la sagesse ou au vrai, et non celles qui appartiennent à l'amour ou au bien; c'est pourquoi ces félicités sont inexprimables, mais néanmoins elles montent dans le même degré que la sagesse; leurs variétés sont infinies, et chacune est ineffable; je l'ai entendu dire, et je l'ai perçu. Mais ces félicités entrent à mesure que l'homme soigne les convoitises de l'amour du mal et du faux comme par lui-même, et néanmoins par le Seigneur, car ces félicités sont les félicités des affections du bien et du vrai, et ces affections sont opposées aux convoitises de l'amour du mal et du faux: les félicités des affections de l'amour du bien et du vrai ont leur commencement dans le Seigneur, ainsi dans l'intime, et de là elles se répandent dans les inférieurs jusqu'aux derniers, et ainsi elles remplissent l'ange, et font que tout entier il est pour ainsi dire un délice. De telles félicités, avec des variétés infinies, sont dans chaque affection du bien et du vrai, surtout dans l'affection de la sagesse.

  
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