Från Swedenborgs verk

 

La Vraie Religion Chrétienne #814

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814. Comme les Allemands sont en particulier dans chaque Etat sous un Gouvernement despotique, ils ne sont pas par conséquent dans la Liberté de parler et d'écrire comme les Hollandais et les Anglais ; et quand la Liberté de parler et d'écrire a été restreinte, la Liberté de penser, c'est-à-dire, de voir clairement les choses dans leur étendue, est en même temps tenue aussi en restriction ; car c'est comme un bassin de fontaine tellement clos de tous côtés, que l'eau s'y élève jusqu'à l'orifice de la Veine, de sorte que la Veine elle-même ne jaillit plus ; la Pensée est comme la veine, et le Langage est comme le bassin ; en un mot, l'influx s'adapte à l'efflux ; de même l'Entendement venant du supérieur est en rapport avec la liberté d'énoncer et de manifester au dehors ce qui a été pensé : c'est pourquoi cette noble Nation donne peu d'attention aux choses du jugement, mais se livre aux choses de mémoire; de là vient que les Allemands sont principalement adonnés à l'Histoire Littéraire, et qu'ils mettent leur confiance dans leurs Hommes de réputation et d'érudition, citent en foule leurs décisions, et souscrivent à leur avis : cet état est représenté dans le Monde spirituel par un Homme qui porte des livres sous son bras, et qui, lorsque quelqu'un discute sur une chose de jugement, lui dit : Je vais te donner une réponse, et aussitôt tire quelque livre de dessous son bras, et le lit.

  
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Du Ciel et de L'Enfer #598

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598. L'homme ne peut être reformé à moins qu'il n'ait la liberté, parce qu'il naît dans des maux de tout genre, qui doivent être éloignés pour qu'il puisse être sauvé. Ces maux ne peuvent être éloignés que s'il les voit, les reconnaît, ensuite cesse de les vouloir, et enfin les a en aversion. Alors seulement ils sont éloignés, ce qui ne peut se faire que si l'homme est en même temps dans le bien et dans le mal. D'après le bien, en effet, il peut voir les maux, mais d'après le mal il ne peut voir les biens. L'homme apprend dès l'enfance, par la lecture de la Parole et par la prédication, les biens spirituels auxquels il peut penser ; il apprend par la vie dans le monde les biens moraux et civiques. Voilà en premier lieu pourquoi l'homme doit être dans la liberté. En second lieu, rien n'est approprié à l'homme s'il ne le fait d'après l'affection qui appartient à l'amour. Tout le reste, il est vrai, peut entrer, mais pas au-delà de la pensée et n'atteint pas la volonté. Ce qui n'entre pas dans la volonté de l'homme ne devient pas sa propriété, car la pensée tire ce qui lui appartient de la mémoire, mais la volonté tire ce qui lui appartient de la vie même. Tout ce qui est libre vient toujours de la volonté, ou de l'affection appartenant à l'amour. En effet, tout ce que l'homme veut ou aime, il le fait librement. Il en résulte que la liberté de l'homme et l'affection qui appartient à son amour sont un. C'est pourquoi la liberté est donnée à l'homme, afin qu'il puisse être affecté par le vrai et le bien, ou les aimer, et ainsi les considérer comme siens. En un mot, tout ce qui n'entre pas librement chez l'homme, ne reste pas, parce que cela n'appartient pas à son amour ou à sa volonté, et que ce qui n'appartient pas à l'amour ou à la volonté de l'homme n'appartient pas à son esprit, car l'être de l'esprit de l'homme est l'amour ou la volonté. Il est dit l'amour ou la volonté, car ce que l'homme aime, il le veut. C'est la raison pour laquelle l'homme ne peut être reformé que dans la liberté. Mais on trouvera plus de détails sur la liberté de l'homme dans les Arcanes Célestes, aux passages plus loin.

  
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Thanks to the New Church clergy and their congregations in Francophone West Africa for providing scanned and corrected typescript of the Le Boys des Guays translation.