Bibeln

 

Exode 17

Studie

   

1 Toute l'assemblée des enfants d'Israël partit du désert de Sin, selon les marches que l'Eternel leur avait ordonnées; et ils campèrent à Rephidim, où le peuple ne trouva point d'eau à boire.

2 Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent: Donnez-nous de l'eau à boire. Moïse leur répondit: Pourquoi me cherchez-vous querelle? Pourquoi tentez-vous l'Eternel?

3 Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait: Pourquoi nous as-tu fait monter hors d'Egypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux?

4 Moïse cria à l'Eternel, en disant: Que ferai-je à ce peuple? Encore un peu, et ils me lapideront.

5 L'Eternel dit à Moïse: Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d'Israël; prends aussi dans ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve, et marche!

6 Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d'Horeb; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l'eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d'Israël.

7 Il donna à ce lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants d'Israël avaient contesté, et parce qu'ils avaient tenté l'Eternel, en disant: l'Eternel est-il au milieu de nous, ou n'y est-il pas?

8 Amalek vint combattre Israël à Rephidim.

9 Alors Moïse dit à Josué: Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main.

10 Josué fit ce que lui avait dit Moïse, pour combattre Amalek. Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline.

11 Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort; et lorsqu'il baissait sa main, Amalek était le plus fort.

12 Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil.

13 Et Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l'épée.

14 L'Eternel dit à Moïse: Ecris cela dans le livre, pour que le souvenir s'en conserve, et déclare à Josué que j'effacerai la mémoire d'Amalek de dessous les cieux.

15 Moïse bâtit un autel, et lui donna pour nom: l'Eternel ma bannière.

16 Il dit: Parce que la main a été levée sur le trône de l'Eternel, il y aura guerre de l'Eternel contre Amalek, de génération en génération.

   

Från Swedenborgs verk

 

Arcanes Célestes #8625

Studera detta avsnitt

  
/ 10837  
  

8625. Et il dit : Parce qu'une main a été levée contre te trône de 3ah, signifie parce qu'ils veulent faire violence au Royaume spirituel du Seigneur : on le voit par la signification de lever la main contre quelqu'un, en ce que c'est faire violence ; et par la signification du trône de Jak, en ce que c'est le Royaume spirituel du Seigneur. Si le trône de Jah est le Royaume spirituel du Seigneur, c'est parce que le trône se dit de la Royauté du Seigneur, et qu'à la Royauté du Seigneur correspond le Royaume spirituel : il y a deux choses qui sont attribuées au Seigneur, savoir, le Sacerdoce et la Royauté ; à son Sacerdoce correspond le Royaume céleste, et à sa Royauté le Royaume spirituel, car le Seigneur est appelé Prêtre d'après le Divin Bien, et Roi d'après le Divin Vrai ; le nom de Christ enveloppe le Divin Vrai, et le nom de Jésus enveloppe le Divin Bien, voir numéros 1728, 2015, 3004, 3009, 6148 ; le trône se dit de la Royauté du Seigneur, et par conséquent de son Royaume spirituel, il en est de même de Jah ; voir ce que c'est que le Trône, numéro 5313, et ce que c'est que Jah, numéro 8267. Quant à ce qui concerne la chose elle-même, savoir, que ceux que représente Amaleck, c'est-à-dire, les génies infernaux qui sont les faux provenant du mal intérieur, veulent faire violence au Royaume spirituel du Seigneur, cela a déjà été expliqué, numéros 8593, 8622 : ceux qui ont été dans le faux de ce mal n'ont pu être repoussés de ceux qui étaient de l'Église spirituelle, avant que le Seigneur fût venu dans le monde, et eût fait. Divin en Lui son Humain ; alors ils ont été renfermés dans un enfer d'où ils ne peuvent jamais sortir ; et en outre la communication, qui se fait par influx, a été entièrement ôtée ; en effet, l'homme de l'Église spirituelle est dans l'obscur quant au vrai delà foi, et il reconnaît une chose pour un vrai parce que l'Église l'a dit ainsi, et non parce qu'il a perçu que c'est un vrai : ce vrai chez eux devient le bien, et par suite appartient à la conscience ; si les malins génies influaient dans cet obscur, ils détruiraient la conscience par mille moyens, car ils agissent non dans les vrais de la foi qui y sont, mais dans les affections elles-mêmes ; et partout où ils aperçoivent quelque chose de l'affection du bien, ils le pervertissent à l'instant d'une manière si clandestine, que cela ne peut nullement parvenir à l'aperception ; ils attaquent les fins elles-mêmes : en un mot, leur malignité ne peut être décrite^ mais elle peut être comparée à un venin mortel imperceptible qui pénètre jusqu'aux moelles mêmes. A la fin des Chapitres, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera dit d'après l'expérience plusieurs choses sur ces génies.

  
/ 10837