La Bibbia

 

Exode 12:43

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43 L'Eternel dit aussi à Moïse et à Aaron : c'est ici l'ordonnance de la Pâque : aucun étranger n'en mangera.

Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #7828

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7828. Le premier, lui, pour vous des mois de l'année, signifie le commencement d'où dérivent tous les états suivants durant l'éternité : on le voit par la signification d'être le premier, quand cela est dit des mois de l'année, et, dans le sens interne, des états de la vie, en ce que c'est le commencement : par la signification des mois, en ce qu'ils sont les états, ainsi qu'il vient d'être montré numéro 7827 ; et par la signification de l'année, en ce que c'est la période de la vie depuis le commencement jusqu'à la fin, numéro 2906 ; ici, comme il s'agit de ceux de l'Église spirituelle dans l'autre vie, desquels la période de la vie a un commencement, mais non une fin , l'année signifie la période de la vie depuis le commencement durant l'éternité ; que l'année soit aussi cela, on le voit ; numéro 2906 (fin). Si ce mois est devenu la tête des mois et le premier de tous, c'est parce qu'il signifie le commencement de la délivrance, de ceux qui étaient de l'Église spirituelle, et qui jusque-là avaient été dans un état de captivité, parce qu'ils étaient détenus dans la terre inférieure, et y étaient infestés par les méchants qui sont représentés par Pharaon et par les Égyptiens. Que leur premier état quand ils ont été délivrés ait été le principal de tous et le principe d'où proviennent tous les états suivants durant l'éternité, c'est parce que ceux qui étaient dans la terre inférieure ont été délivrés par l'avènement du Seigneur dans le monde, et que sans l'avènement du Seigneur dans le monde ils n'auraient pu en aucune manière être sauvés ; et parce qu'ils ont été délivrés alors que le Seigneur est ressuscité. De là il est évident que cet état, savoir, quand ils ont été délivrés, a été pour eux le principal de tous les états : il en a été aussi de même dans la suite pour tous ceux qui ont été de l'Église spirituelle, ils n'auraient pu en aucune manière être sauvés, si le Seigneur ne fût pas venu dans le monde et n'eût pas glorifié son Humain, c'est-à-dire s'il ne l'eût pas fait Divin ; que ceux qui étaient de l'Église spirituelle avant l'avènement du Seigneur aient été détenus dans la terre inférieure, et qu'ils aient été délivrés et sauvés par le Seigneur, on le voit numéro 6854, 6914 ; et qu'en général ceux qui sont de l'Église spirituelle aient été sauvés par l'avènement du Seigneur, on le voit numéro 2661, 2716, 6372, 7035, 7091 (fin). : c'est pourquoi dans le sens suprême ces paroles signifient que toute salvation provient de la glorification et de la résurrection du Seigneur quant à son Humain.

  
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Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #3986

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3986. Et l'a béni Jéhovah à mon pied, signifie par le Divin qui est dans le, naturel : on le voit par la signification de Jéhovah bénissant, en ce que c'est être gratifié du bien, numéro 3406, et en ce que c'est la conjonction, numéros 3504, 3514, 3530, 3565, 3584 ; ainsi Jéhovah bénissant, c'est être gratifié du bien Divin par la conjonction, ici avec le bien du Naturel qui est représenté par Jacob : c'est le Naturel qui est signifié par le pied : que le pied soit le Naturel, on le voit numéros 2162, 3147, 3761, et on le verra en outre par la Correspondance du Très-Grand Homme avec chacune des parties de l'homme à la fin des Chapitres ; il est donc évident que ces paroles : T'a béni Jéhovah à mon pied, signifient par le Divin qui est dans le Naturel. L'arcane qui est caché dans ces paroles, et dans celles qui précèdent immédiatement, est connu de peu de personnes, si toutefois il l'est de quelqu'un, il faut donc le révéler : Les Biens qui sont chez les hommes, tant au dedans de l'Eglise que hors de l'Eglise, sont entièrement différents, et tellement différents, que le bien d'un homme n'est nullement semblable au bien d'un autre ; les Variétés existent par les vrais avec lesquels les biens sont conjoints, car tout bien à sa qualité par les vrais, et les vrais ont leur essentiel par les biens : les variétés existent aussi par les affections qui appartiennent à l'amour de chacun, lesquelles sont enracinées dans l'homme et appropriées à l'homme par sa vie ; il y a chez l'homme, même au dedans de l'Eglise, peu de vrais réels, et moins encore chez l'homme hors de l'Eglise, ainsi il y a rarement des affections du vrai réel ; mais néanmoins ceux qui sont dans le bien de la vie, ou qui vivent dans l'amour pour Dieu et dans le bien de la charité envers le prochain, sont sauvés ; s'ils peuvent être sauvés, cela vient de ce que le Divin du Seigneur est dans le bien de l'amour pour Dieu et dans le bien de la charité envers le prochain ; et où est le Divin, là toutes choses sont disposées en ordre, pour qu'elles puissent être conjointes avec les biens réels et les vrais réels qui sont dans les Cieux que cela soit ainsi, on peut le voir par les sociétés qui constituent le Ciel, elles sont innombrables, et sont toutes, en général et en particulier, différentes quant au bien et au vrai, mais néanmoins prises ensemble elles forment Un seul Ciel ; il en est de ces sociétés comme des membres et des organes du corps humain ; quoiqu'ils soient partout différents, ils constituent néanmoins un seul homme ; en effet, il n'est jamais constitué d'unité, avec plusieurs unités, par des unités qui soient les mêmes ou absolument semblables, mais une unité est formée d'unités différentes harmonieusement conjointes, les unités différentes harmonieusement conjointes présentent un seul tout ; il en est de même des biens et des vrais dans le monde spirituel ; quoiqu'ils soient différents, au point qu'il n'y en a pas d'absolument semblables chez l'un et chez l'autre, néanmoins ils font un par le Divin au moyen de l'amour et de la charité, car l'amour et la charité constituent la conjonction spirituelle ; leur variété est l'harmonie céleste qui établit un tel accord, qu'ils sont un dans le Divin, c'est-à-dire, dans le Seigneur. En outre, le bien de l'amour pour Dieu et le bien de la charité envers le prochain, quelque différents que soient les vrais, et quelque différentes que soient les affections du vrai, sont néanmoins propres à recevoir le vrai et te bien réels ; car, s'il est permis de parler ainsi, ils ne sont ni durs ni susceptibles de résistance, mais ils sont quasi mous et prêts à céder ; en effet, ceux qui sont dans ces biens se laissent conduire par le Seigneur, et conséquemment ployer vers le bien et par le bien vers le Seigneur ; il en est autrement de ceux qui sont dans l'amour de soi et dans l'amour du monde, ils ne se laissent pas conduire par le Seigneur ni ployer vers le Seigneur, mais ils résistent durement, car ils veulent se conduire eux-mêmes ; et encore plus, quand ces mêmes hommes sont dans des principes confirmés du faux ; tant qu'ils sont tels, ils n'admettent pas le Divin. Maintenant, d'après ces explications, on peut voir ce qui est signifié, dans le sens interne, par ces paroles que Jacob adressa à Laban ; en effet, Laban signifie un tel bien, qui n'est pas réel parce que les vrais réels n'y ont point été implantés, mais qui néanmoins est tel, que ces vrais peuvent être conjoints avec lui, et que le Divin peut être en lui ; ce bien a coutume d'être chez les enfants du Second âge, avant qu'ils aient reçu les vrais réels ; et il est tel qu'est aussi le bien chez les simples, au dedans de l'Eglise, qui savent peu de vrais de la foi, mais qui cependant vivent dans la charité ; et tel qu'est encore le bien chez les Nations probes, qui sont dans un culte saint pour leurs Dieux : par un tel bien les vrais et les biens réels peuvent être introduits, comme on peut le voir par ce qui a été dit sur les enfants et les simples au dedans de l'Eglise, numéro 3690, et sur les nations probes hors de l'Eglise, numéros 2598, 2599, 2600, 2601, 2602, 2603.

  
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