Le texte de la Bible

 

Jérémie 51:3

Étudier

       

3 Qu'on bande l'arc contre celui qui bande son arc, et contre celui qui se confie en sa cuirasse; et n'épargnez point ses gens d'élite, exterminez à la façon de l'interdit toute son armée;

Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #8904

Étudier ce passage

  
/ 10837  
  

8904. Tu ne commettras point adultère, signifie que les choses qui appartiennent à la doctrine de la foi et de la charité ne. doivent point être perverties ; ainsi, la Parole ne point être appliquée à confirmer les maux et les faux ; ni les lois de l'ordre ne point être retournées : on le voit par la signification de commettre adultère, de se prostituer et de se livrer à la scortation, en ce que dans le sens spirituel ou interne c'est pervertir les biens et falsifier les vrais qui appartiennent à la doctrine de la foi et de la charité ; et comme commettre adultère a cette signification, il signifie aussi appliquer la Parole à confirmer les maux et les faux, car la Parole est la doctrine même de la foi et de la charité, et la perversion du vrai et du bien dans la Parole est l'application aux faux et aux maux : que cela soit signifié dans le, sens spirituel par commettre adultère, et par se prostituer, à peine quelqu'un aujourd'hui le soit-il ; et cela, parce qu'aujourd’hui au dedans de l'Église peu de personnes savent ce que c'est que le spirituel, et par quelle qualité il diffère du naturel, et à peine quelqu'un soit-il qu'il y a une correspondance entre l'un et l'autre, dixième une correspondance telle, que l'image de l'un se présente dans l'autre, c'est-à-dire que le spirituel est représenté dans le naturel ; que par conséquent le spirituel est comme l'âme, et que le naturel en est comme le corps, et qu'ainsi ils font un par influx et par conjonction, comme dans l'homme régénéré son homme interne qui est aussi appelé spirituel, et son homme externe qui est aussi appelé naturel : comme ces choses sont ignorées aujourd'hui, on ne peut pas par conséquent savoir ce que commettre adultère signifie de plus qu'une conjonction illégitime quant au corps. Puisque ces choses, comme il vient d'être dit, sont ignorées aujourd'hui, je vais dire la raison pour laquelle commettre adultère, dans le sens spirituel, signifie pervertir ce qui appartient à la doctrine de la foi et de la charité, ainsi adultérer les biens et et falsifier les vrais ; la raison, qui est aujourd'hui cachée, c'est que l'amour conjugal descend du mariage du bien et du vrai, mariage qui est appelé céleste ; l'amour qui influe du Seigneur, et qui existe entre le bien et le vrai dans le ciel, est changé en amour conjugal sur la terre, et cela par correspondance ; de là vient que la falsification du vrai est une scortation, et que la perversion du bien est une adultération dans le sens interne ; de là vient aussi que ceux qui ne sont pas dans le bien et le vrai de la foi, ne peuvent pas être non plus dans l'amour conjugal réel ; et que ceux qui prennent le plaisir de la vie dans les adultères, ne peuvent plus rien recevoir de ce qui appartient à la foi ; j'ai entendu dire par des Anges que, dès que quelqu'un commet un adultère sur la terre, et qu'il y prend plaisir, le ciel lui est fermé, c'est-à-dire qu'il refuse d'en recevoir à l'avenir rien de la foi ni de la charité : si aujourd'hui dans les royaumes où est l'Église les adultères sont réputés pour rien par le plus grand nombre, c'est parce que l'Église est à sa fin, et qu'ainsi il n'y a plus de foi, parce qu'il n'y a pas de charité ; en effet, l'un correspond à l'autre ; où il n'y a point de foi, le faux prend la place du vrai, et le mal prend celle du bien, et de là résulte que les adultères ne sont plus considérés comme des crimes ; car le ciel étant fermé Chez l'homme, de telles choses influent de l'Enfer : voir ce qui en a déjà été dit et montré, numéros , 4434, 4835, 4837. Que se prostituer et commettre adultère, dans le sens interne ou spirituel, ce soit falsifier et pervertir les vrais et les biens de la foi et de la charité, par conséquent aussi confirmer le faux et le mal par de perverses applications d'après la Parole, on peut le voir par chacun des passages de la Parole où il est parlé d'adultère, de prostitution et de scortation, ce qui va devenir bien évident par ceux qui suivent, comme dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations : Tu t'es livrée à la scortation à cause de ton nom, et tu as répandu tes scortations sur chaque passant : tu as pris de tes vêtements, et tu t'en es t'ait des hauts lieux bigarrés, et tu t'y es livrée à la scortation : tu as pris les vases de ta parure de mon or et de mon argent que je t'avais donnés, et tu t'en es fait des images de mâles , tu t'es livrée à la scortation avec elles : tu as pris tes fils et tes filles, que tu m'avais enfantés, et tu les a sacrifiés ; est-ce peu de chose que tes scortations ? Tu t'es livrée à la scortation avec les fils de l'Egypte, tes voisins, grands en chair, et tu as multiplié ta scortation pour M'irriter : et tu t'es livrée à fa scortation avec les fils d'Aschur, parce que pour toi point de satiété, et même après qu'avec eux tu te fus livrée à la scortation, tu n'étais pas cependant assouvie : et tu as multiplié ta scortation jusque dans la terre du négoce, la Chaldée, et cependant en cela tu n'as pas été assouvie. La femme adultère sous son mari reçoit les étrangers : à toutes les prostituées on donne un salaire, mais toi tu as donné des salaires à tous tes amants, et tu les as rémunérés pour qu'ils vinssent vers toi d'alentour pour tes scortations : c'est pourquoi, prostituée, écoute la Parole de Jéhovah : Je te jugerai des jugements des adultères, et de celles qui répandent le sang. » - et suivants ;

Qui ne peut voir qu'ici par les scortations sont signifiées les falsifications du vrai et les adultérations du bien ? et qui peut ici comprendre le moindre mot, s'il ne sait pas que la scortation signifie de telles choses, puis s'il ne sait pas ce que signifient les fils de l'Egypte, les fils d'Aschur, la Chaldée, avec lesquels Jérusalem est dite s'être livrée à la scortation ? qu'elle ne se soit point livrée à la scortation avec ces peuples eux-mêmes, cela est évident ; il faut donc dire ce qui est signifié par la dans le sens interne : Par Jérusalem est entendue l'Église pervertie ; les vêtements y sont les vrais qui sont pervertis ; de là, les faux qui sont reconnus sont les hauts lieux bigarrés ; les fils de l'Egypte sont les scientifiques, les fils d'Aschur les rationnels, la Chaldée la profanation du vrai ; que les vêtements soient les vrais, on le voit, numéros 1073, 2576, 4545, 4763, 5248, 5319, 5954, 6914, 6918 ; elles hauts lieux le culte, ici les hauts lieux bigarrés le culte du faux, numéro 796 ; les vases de parure d'or et d'argent sont les connaissances du bien et du vrai, car les vases sont les connaissances, numéros 3068, 3079, l'or est le bien, numéros 113, 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, et l'argent le vrai du bien, numéros 1551, 2048, 2954, 5658 ; les images de mâles signifient les apparences et les ressemblances du vrai, numéro 2046 ; les fils et les filles qu'elle a enfantés sont les vrais et les biens qu'on a pervertis, car les fils sont les vrais, numéros 489, 491, 533, 1147, 2623, 2803, 2813, 3373, , 489, 2362, 3024 ; les fils d'Aschur sont les scientifiques par lesquels il y a eu perversion, numéros 1164, 1165, , 1462, 2588 (fin), 4749, 4964, 4967, 5700, 5702, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6750, 7296, 7779, 7926 ; et Aschur est le raisonnement par lequel ; au moyen des scientifiques, les vrais de la foi ont été pervertis, et les biens de la foi ont été adultérés, numeros 119, 1186 ; multiplier la scortation jusque dans la terre de la Chaldée, c'est jusqu'à la profanation du vrai, car la Chaldée est la profanation du vrai, numéro 1368 ; de là, on voit clairement pourquoi il est dit femme adultère, puis prostituée : il en est de même de Babylone dans Apocalypse :

« Et il vint un des sept anges qui avaient les sept coupes, et il me parla, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur beaucoup d'eaux, avec laquelle se sont livrés à la scortation les rois de la terre, et se sont enivrés du vin de sa scortation ceux qui habitent la terre : c'était la grande Babylone, la mère des scortations et des abominations de la terre. » - Apocalypse 17:1-2, ;

Que Babylone soit ceux qui pervertissent les vrais et les biens de l'Église dans le but de dominer et de s'enrichir, et cela jusqu'à profaner, on le voit par la signification de Babel, numéros 1182, 1283, 1205, 1304, 1306, 1307, 1308, 1321, 1322, 1326, 1327 (fin). ; de là vient que Babylone est appelée prostituée et mère des scortations ; ceux qui ne savent rien du sens interne, croiront que les rois de la terre qui se sont livrés à la scortation avec elle, signifient les rois sur la terre ou les royaumes, cependant ils ne signifient ni les rois ni les royaumes, mais ils signifient les vrais de la foi de l'Église, et se livrer à la scortation avec eux, c'est les pervertir ; que les rois soient les vrais de la foi, on le voit, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 4575, 4581, 4966, 5044, 6148 ; et que la terre soit l'Église, on le voit, numéros 566, 662, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2928, 3355, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; les habitants de la terre enivrés du vin de la scortation, signifient que ceux qui sont au dedans de l'Église ont été entraînés dans les erreurs et dans le délire par les faux provenant du mal ; car s'enivrer, c'est être conduit dans les erreurs par les faux raisonnements et par les mauvaises interprétations de la Parole, numéro 1072 ; le vin est le faux provenant du mal, numéro 6377 ; de là, le vin de la scortation est le faux provenant de la perversion du vrai ; que la terre soit l'Église, cela vient d'être montré ; elle est dite assise sur beaucoup d'eaux, parce que c'est sur les faux car les eaux dans le sens réel sont les vrais, et dans le sens opposé les faux, numéros 729, 790, 8137, 8138, 8568. Que commettre adultère, et se livrer à la scortation, ce soit pervertir les biens et les vrais de l'Église, on le voit clairement ailleurs dans Ézéchiel.

« Deux femmes, filles d'une même mère, se sont livrées à la scortation en Egypte ; dans leur adolescence elles se sont livrées à la scortation ; Oholah, Samarie ; et Oholibah, Jérusalem ; à la scortation s'est livrée Oholah sous moi, et elle a aimé ses amants, les Assyriens ses voisins, vêtus d'hyacinthe, préfets et généraux, jeunes-gens de désirs, tous, cavaliers chevauchant sur des chevaux ; elle a mis ses scortations sur eux, élite de tons les fils d'Aschur : toutefois à ses scortations d'Egypte elle n'a point renoncé ; car avec elle ils ont couché dans son adolescence : Oholibah a corrompu son amour plus qu'elle, et ses scortations au-dessus des scortations de sa sœur ; les fils d'Aschur elle a aimé ; elle a ajouté à ses scortations, quand elle voyait des hommes peints sur la muraille, des images de Chaldéens, peints au vermillon, et elle les a aimés du regard de ses yeux ; et sont venus vers elle les fils de Babel au lit de ses amours ; ils l'ont souillée par leur scortation ; cependant elle a multiplié ses scortations, jusqu'à se ressouvenir des jours de son adolescence, pendant lesquels elle s'était livrée à la scortation dans la terre d'Egypte, elle les a aimés plus que leurs courtisanes. » - , et suivants ;

Dans ces passages aussi chacun peut voir que par les scortations sont entendues des scortations spirituelles, c'est-à-dire, des perversions du bien et des falsifications du vrai, bien et vrai qui appartiennent à l'Église ; et que ce qui est contenu dans le sens interne ne se manifeste pas, à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les fils de l'Egypte, par les Assyriens ou les fils d'Aschur, par la Chaldée et par Babel ; en effet, il est évident que ce ne sont pas ces nations qui sont entendues, mais que ce sont des choses qui appartiennent au faux, car les habitants de Samarie et de Jérusalem ne se sont pas livrés à la scortation avec elles ; quant à ce qui est signifié par l'Egypte, par Aschur, par la Chaldée et par Babel, on vient de le voir ci-dessus. D'après ce qui suit on voit aussi que les scortations et les adultères dans le sens interne sont les falsifications et les perversions du bien et du vrai, ainsi les adultérations de l'un et de l'autre ; comme dans Osée :

« Plaidez avec votre mère, plaidez ; car elle n'est point

« mon épouse, et Moi je ne suis point son mari ; qu'elle éloigne ses scortations de ses faces, et ses adultères d'entre ses mamelles ; de ses fils je n'aurai pas compassion, parce que fils de scortations, eux, puisque la scortation s'est livrée leur mère, en disant : J'irai après mes amants, qui me donnent mon pain et mes eaux, ma laine et mon lin, mon huile et mes boissons : » mais je dévasterai son cep et son figuier, desquels elle a dit : c'est là mon salaire de prostitution, que m'ont donné mes amants. » - .

Ici, par la mère dans le sens interne est entendue l'Église, numéros 289, 2691, 2717, 4257, 5581, 8897 ; pareillement par l'épouse, numéros 252, 253, 409, 749, 770 ; elle est dite n'être point l'épouse, parce qu'elle est dans les vrais pervertis, c'est-à-dire, dans les faux -, par les fils sont entendus les vrais de l'Église, ici les faux, parce qu'ils sont dits fils de scortations , numéros 489, 491, 533, 2623, 2803, 2813, 3373, 3704, 4257 ; ce que c'est que le pain, l'eau, la laine et le lin, l'huile et les boissons, et aussi le cep et le figuier, cela a été expliqué en leurs lieux, à savoir, que ce sont les biens de l'amour et de la charité, et aussi les biens et les vrais de la foi intérieurs et extérieurs, mais dans le sens opposé les maux et les faux, car les biens deviennent maux et les vrais deviennent faux quand ils sont pervertis ; voir ce que c'est que le pain, numéros 276, 680, 2165, 2177, 3464, 3478, 3735, 3813, 4217, 4735, 4976, 5915, 6118, 6409 ; ce que c'est que les eaux, numéros 739, 790, 8137, 8138, 8568 ; ce que c'est que le lin, numéro 7601 ; ce que c'est que l'huile, numéros 886, 3728, 4582, ce que c'est que les boissons, numéros 3069, 3168, 3772, 8562, ce que c'est que le cep, numéros 1069, 5113, 6376 ; ce que c'est que le figuier, numéros 4231, 5113 ; le salaire de prostitution est le faux de la doctrine qu'on vante comme vrai.

Dans le Même :

« Mon » peuple interroge son bois, et son bâton lui répond ; car un esprit de scortation les a séduits, et ils se sont livrés à la scortation de dessous leur Dieu ; sur les sommets des montagnes ils sacrifient, et sur les collines ils font des parfums ; c'est pourquoi à la scortation se livrent vos filles, et vos brus commettent adultère : si tu te livres à la scortation, toi, Israël ! que coupable ne devienne pas Jehudah ; est-ce que je ne ferai pas la visite sur vos filles puisqu'elles se livrent à la scortation, et sur vos brus puisqu'elles commettent adultère ? car celles-ci avec les débauchées partagent, et avec les prostituées elles sacrifient. » - Osée 4:11 [Il manque du texte ici] ,2586, 2769, 2807, 2822, 4295, 4402, , 7010, 7268, 7873, 8301, 8867 ; les montagnes et les collines sont les amours, ici les amours de soi et du monde, numéros 795, 796, 1691, 2722, 6435 ; le bois qui est interrogé est le bien du plaisir de quelque cupidité, numéro 643 ; le bâton qui répond est la puissance imaginaire d'après le propre intellectuel, numéros 4013, 4015, 4876, 4936, 7011, 7026 ; comme les Dieux signifient dans le sens réel les vrais, et dans le sens opposé les faux, c'est pour cela que falsifier les vrais et adultérer les biens est signifié par

« Ceux qui se livrent à la scortation après des Dieux étrangers, comme après Baal, après Molech, après les idoles, » - Lévitique 20:5, et ailleurs.

D'après cela, on peut voir maintenant ce qui est entendu par les adultères et par les scortations dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Vous, approchez ici, fils de la prestigiatrice, semence d'adultère, et elle s'est livrée à la scortation ; contre qui plaisantez-vous ? contre qui élargissez-vous la bouche, et tirez-vous la langue ? n'êtes-vous pas des enfants de prévarication, une semenée de mensonge, qui vous êtes échauffés pour des Dieux sous tout arbre verdoyant ? " - Ésaïe 57:3-4, 5.

Dans le Même :

« Et il arrivera qu'à la fin des soixante-dix années Jéhovah visitera Tyr, afin qu'elle retourne à son salaire de prostitution, et qu'elle se livre à la scortation avec tous les royaumes de ta terre sur les faces de l'humus. " - Ésaïe 23:17-18.

Dans Jérémie :

« Voici, un homme a renvoyé son épouse, et elle s'en est allée d'avec lui, et elle a été avec un autre homme ; elle s'est livrée à la scortation avec plusieurs compagnons ; tu as profané la terre par tes scortations et par ta malice : as-tu vu ce qu'a fait la perverse Israël ? elle s'en est allée sur toute montagne élevée, et sous tout arbre verdoyant ; et tu t'y livrais à la scortation ! et aussi la perfide Jehudah sa sœur ; elle s'en est allée, et elle s'est livrée à la scortation aussi, elle ; tellement que par la voix de sa scortation elle a profané la terre ; elle a commis adultère avec la pierre et avec le bois. » - .

Dans le Même :

« Voilà ton sort, parce que tu M'as oublié et que tu t'es confiée dans le mensonge ; tes adultères et tes hennissements, le crime de ta scortation, sur les collines dans le champ j'ai vu tes abominations ; malheur à toi Jérusalem ! » - Jérémie 13:25, 27.

Dans le Même :

« Contre les Prophètes : D'adultères pleine est la terre, parce que, à cause de la malédiction, dans le deuil est la terre, flétris ont été les pâturages du désert 5 parce que, tant Prophète que Prêtre, l'hypocrisie ils exercent.

Dans les Prophètes de Jérusalem aussi j'ai vu une obstination horrible à commettre adultère et à aller dans le mensonge ; ils ont fortifié les mains des méchants ; la vision de leur cœur ils prononcent, non de la bouche de Jéhovah. » - Jérémie 23:9-10, et suivants.

Dans le Même

« Ils ont pratiqué la folie en Israël, et ils ont commis adultère avec les épouses de leurs compagnons, et ils ont prononcé la Parole en mon Nom en mentant, ce que je ne leur ai point ordonné. » - Jérémie 29:23.

D’après ces passages il est bien évident que commettre adultère et se livrer à la débauche, c'est expliquer et pervertir les vrais de la Parole d'après son cœur, c'est-à-dire, d'après le propre, ainsi comme le persuadent les amours de soi et du monde ; par conséquent c'est prononcer des mensonges, c'est-à-dire, des faux, comme il est dit ouvertement. Et encore dans Osée :

« Ne te réjouis pas, Israël, de ce que tu t'es livré à la scortation de dessous ton Dieu ; tu as aimé le salaire de prostitution sur toutes les aires de blé. » - Osée 9:1.

Dans le Même :

« Jéhovah dit à Hosée : Va, prends-toi une femme de scortations, et des enfants de scortations, car en scortation s'est livrée à la scortation la terre par derrière Jéhovah. » - Osée 1:2.

Dans Nahum :

« Malheur à la ville de Sangs ! à cause de la multitude des scortations de la débauchée, belle de grâce, maîtresse de prestiges, qui vend les nations par ses scortations, et les familles, par ses prestiges. » - , ,Nombres 1, A.

Comme les falsifications du vrai et les adultérations du bien correspondaient aux scortations sur la terre, c'est pour cela que

« La peine de mort était infligée aux adultères. » - Lévitique 20:10.

Et que

« Si la fille d'un homme prêtre se profanait en se livrant à la scortation, elle devait être brûlée au feu ; » - Lévitique 21:9.

Et aussi

« Qu’aucune fille en Israël ne devait être exposée à la scortation ; » - Lévitique 19:29 ;

-pareillement,

« Que le bâtard ne devait pas venir dans l'assemblée de Jéhovah, pas même sa dixième génération ; » - Deutéronome 23:3 :

Et que le salaire de prostitution ne devait pas être porté dans la maison de Jéhovah, parce que c'était une abomination. » - Deutéronome 23:19. -Maintenant, d'après ces passages, on peut voir pleinement ce qui est signifié par commettre adultère, c'est-à-dire que c'est, dans le sens externe, commettre des adultères, et dans le sens interne représentatif adorer les idoles et les autres Dieux par des choses qui appartiennent à l'Église, conséquemment par des idolâtries externes et internes ; mais que dans le sens interne spirituel, ce sont les adultérations du bien et les perversions du vrai : d'après cela on voit clairement d'où vient que les adultères sont en eux-mêmes si affreux, et sont appelés abominations, c'est-à-dire que cela vient de ce qu'ils correspondent au mariage du faux et du mal, qui est le mariage infernal ; et vice versa on voit clairement pourquoi les Mariages réels sont saints, c'est-à-dire que cela vient de ce qu'ils correspondent au Mariage du bien et du vrai, qui est le Mariage Céleste ; en un mot, l'amour conjugal réel descend du mariage du bien et du vrai, ainsi du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le Ciel ; et l'amour de l'adultère descend du mariage du faux et du mal, ainsi de l'enfer, c'est-à-dire , du diable.

  
/ 10837  
  

Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #3704

Étudier ce passage

  
/ 10837  
  

3704. Et le Dieu de Isaac, signifie le Seigneur quant au Divin Humain : on le voit par la représentation de Isaac, en ce qu'il est le Divin Rationnel du Seigneur ; et comme c'est dans le Rationnel que commence l'Humain, numéro 2194, et qu'ainsi c'est d'après le Rationnel et par le Rationnel qu'est l'Humain, c'est pour cela qu'ici le Dieu de Isaac signifie le Divin Humain du Seigneur. Comme dans le ciel, et chez l'homme, et même dans la nature entière, toutes choses, en général et en particulier, se réfèrent au bien et au vrai, c'est aussi pour cela que le Divin du Seigneur est distingué en Divin Bien et en Divin Vrai, et que le Divin Bien du Seigneur est appelé le Père, et le Divin Vrai le Fils ; mais le Divin du Seigneur n'est que le Bien ou plutôt le Bien Même, tandis que le Divin Vrai est le Divin Bien du Seigneur, se manifestant ainsi dans le ciel ou devant les Anges ; il en est de cela connue du Soleil ; le soleil même, dans son essence, n'est que feu, tandis que la lumière qui par suite se manifeste n'est pas dans le soleil, mais vient du soleil ; que le Seigneur quant au Divin Bien soit représenté par le soleil, et qu'il soit aussi dans l'autre vie le Soleil pour tout le Ciel, on le voit numéros 1053, 1521, 1529, 1530, 1531, 2495, 3636, 3643 ; et que le Seigneur quant au Divin Vrai soit représenté par la Lumière, et soit aussi dans l'autre vie la Lumière pour tout le Ciel, on le voit, numéros 1053, 1521, 1529, 1530, 2776, , 3195, 3222, 3223, 3339, 3341, 3636, 3643 ; ainsi le Seigneur, dans son Essence, n'est que le Divin Bien, et cela quant à l'un et l'autre, savoir, quant au Divin Même et quant au Divin Humain ; tandis que le Divin Vrai n'est pas dans le Divin Bien, mais il vient du Divin Bien, car ainsi se manifeste le Divin Bien dans le ciel, comme il vient d'être dit ; et puisque le Divin Bien se manifeste comme Divin Vrai, c'est d'après cela que, pour la compréhension de l'homme, le Divin du Seigneur est distingué en Divin Bien et en Divin Vrai, et que le Divin Bien est ce qui dans la Parole est appelé le Père, et le Divin Vrai ce qui est appelé le Fils : c'est là l'arcane qui est caché en ce que le Seigneur Lui-Même parle si souvent de son Père comme distinct de Lui, et pour ainsi dire autre que Lui, et que cependant dans d'autres passages il dit qu'il est un avec le Père : que le Père dans le sens interne soit le bien, et dans le sens suprême le Seigneur quant au Divin Bien, c'est ce qui vient d'être montré, numéro 3703 ; et que le Fils soit le vrai, et que Le Fils de Dieu et le fils de l'homme, ce soit le Seigneur quant au Divin Vrai, ou le voit, numéros 1729, 1730, 2159, 2803, 2813 ; et cela est aussi prouvé par tous les passages où le Seigneur nomme son Père et se nomme le Fils. Que le Seigneur, dans la Parole de l'Ancien-Testament, soit celui qui est appelé Jéhovah, on le voit, numéros 1343, 1736, 2921 ; et qu'il y soit aussi appelé Père, cela est évident d'après ces passages.

Dans Ésaïe :

« Un Enfant nous est né, un Fils nous a été donné, et la principauté sera sur son épaule, et l'on appellera son Nom, Admirable, Conseiller, Dieu, Héros, Père d'éternité, Prince de paix. » - Ésaïe 9:6.

On voit clairement que l'Enfant qui nous est né, et le Fils qui nous a été donné, est le Seigneur, qu'ainsi c'est Lui qui est appelé Père d'éternité.

Dans Jérémie :

« Je serai à Israël pour Père, et Ephraïm (sera) mon premier-né. » - Jérémie 31:9.

Là, il s'agit du Seigneur, qui, ainsi qu'on le voit, numéro 3305, est le Dieu d'Israël et le Saint d'Israël ; ici, il est Père pour Israël.

Dans Malachie :

« N'avons-nous pas tous un seul Père ? Un seul Dieu ne nous a-t-il pas créés ? ».

Malachie 2:10.

Ici, créer, dans le sens interne, c'est régénérer, comme aussi ailleurs dans la Parole, voir, numéros 16, 88, 472 ; et comme le Seigneur est le seul Régénérateur et le seul Rédempteur, c'est Lui qui ici est dit Père et Dieu ; comme dans Ésaïe :

« Tu es notre Père, car Abraham ne nous connaît pas, et Israël ne nous reconnaît pas ; Toi, Jéhovah, (tu es) notre Père, notre Rédempteur, de toute éternité (c'est là) ton Nom. » - Ésaïe 63:16.

Dans le Même :

« Je le revêtirai de ta tunique, et de ton ceinturon je le fortifierai, et la domination je mettrai en sa main, afin qu'il soit pour Père à l'habitant de Jérusalem et la maison de Juda ; et je mettrai la clef de la maison de David sur son épaule, et il ouvrira et personne ne fermera, et il fermera et personne n'ouvrira ; et je l'attacherai (comme) un clou dans un lieu sûr, afin qu'il soit le trône de la gloire de son Père, auquel on suspende toute la gloire de la maison de son père, des fils et des petits-fils, tous les vases jusqu'au plus petit, depuis les vases des cratères jusqu'à tous les vases des psaltérions. » - Ésaïe 22:21-22, 23-24.

Que ce soit le Seigneur qui est représenté et signifié ici dans le sens interne, et qui est appelé le Père de l'habitant de Jérusalem et de la maison de Juda, cela est bien évident, car c'est Lui sur l'épaule de qui est la clef de la maison de David, Lui qui ouvre et personne ne ferme, et qui ferme et personne n'ouvre, voir la Préface du Chapitre, [Il manque du texte ici], 3670, c'est pour cela que les Prêtres étaient appelés Pères, ainsi qu'on le voit dans le Livre des Juges :

« Michah dit au Lévite : Demeure avec moi, et sois, moi pour Père et pour Prêtre. » - Juges 1 :

Les fils de Dan disaient pareillement au même :

« Tais-toi, mets ta main sur ta bouche ; et viens-t ‘en avec nous, et sois-nous pour Père et pour .

Les rois eux-mêmes leur donnaient pareillement ce nom, comme on le voit dans 2 Rois :

« Le Roi d'Israël dit à Elisée : Frapperai-je, mon Père ? Et il dit : Tu ne frapperas point. » - 2 Rois 6:21-22.

Et le Roi Joas donna à Elisée le nom de Père, lorsque celui-ci se mourait :

« Le roi Joas pleura devant ses faces, et il dit : Mon Père, mon Père ! Char d'Israël et ses cavaliers. » - 2 Rois 13:14.

si les Rois appelaient les prêtres pères, c'est parce que les Rois représentaient le Seigneur quant au Divin Vrai, et que les prêtres Le représentaient quant au Divin Bien, et parce que le vrai est par rapport au bien, ce que le Fils est par rapport au Père, car le vrai procède du bien : cela est très-connu dans l'autre vie, et c'est par cette raison que, dans le Ciel, nul autre que le Seigneur n'est nommé Père, et que par le Père dans la Parole, Évangélique il n'est pas perçu d'autre que le Seigneur, voir numéros 15, 1729.

Là, tous les enfants, quand ils sont initiés dans le bien de l'amour et dans le vrai de ce bien, sont instruits à reconnaître le Seigneur Seul pour père ; bien plus, les novices qui viennent dans le Ciel sont dans une surprise inquiète, de ce qu'il n'y a qu'un Dieu ; et ceux qui ont vécu au dedans de l'Église, de ce que tout le Trine est dans le Seigneur ; car presque tous ceux du Monde Chrétien ont avec eux l'idée de trois Dieux, quoique de bouche ils aient dit qu'il, n'y a qu'un seul Dieu ; en effet, il est humainement impossible de penser un, quand l'idée de trois est entrée auparavant, et que chacun des trois est nommé Dieu, est distingué d'un autre quant aux attributs et aux fonctions, et est même adoré séparément ; de là vient que le culte de trois Dieux est dans le cœur, tandis que celui d'un seul Dieu est dans la bouche seulement : que tout le Trine soit dans le Seigneur, cela est connu dans le Monde Chrétien, mais néanmoins dans l'autre vie les Chrétiens portent peu leurs pensées sur le Seigneur, et même son Humain est pour plusieurs un scandale, parce qu'ils distinguent l'Humain d'avec le Divin, et ne le croient pas Divin : l'homme dit qu'il est justifié, et qu'ainsi il devient pur et presque saint ; mais on ne croit pas que le Seigneur a été glorifié, c'est-à-dire que son Humain a été fait Divin, quoique cependant il ait été conçu de Jéhovah Même, et qu'en outre personne ne puisse être justifié, ni à plus forte raison être sanctifié, que par le Divin et même par le Divin Humain du Seigneur, ce qui est représenté et signifié dans la Sainte Cène, et il est dit ouvertement que le pain est son Corps, et le vin son Sang : que le Seigneur soit un avec le Père, qu'il soit de toute éternité, et qu'il gouverne l'univers, qu'ainsi il soit le Divin Bien et le Divin Vrai, on le voit très-clairement d'après la Parole :

QU’IL SOIT UN AVEC LE PERE, on le voit dans Jean :

« Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils Unique qui est dans le sein du Père, Lui L'a exposé. » - Jean 1:18.

Dans le Même :

« Les Juifs cherchaient à tuer Jésus, parce qu'il avait dit que Dieu était son propre Père, se faisant égal à Dieu. Jésus répondit et dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Le Fils ne peut rien faire de Lui-Même, à moins qu'il ne le voie faire au Père ; car les choses que Celui-ci fait, le Fils les fait aussi pareillement. De même que le Père ressuscite les morts et vivifie, de même aussi le Fils vivifie ceux qu'il veut ; et le Père ne juge personne, mais il a donné tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père ; comme le Père a ta vie en Soi-Même, ainsi il a aussi donné au Fils d'avoir la vie en Soi-Même. Le Père qui M'a envoyé a Lui-Même rendu témoignage de Moi, et vous n'avez jamais entendu sa voix, ni vu son aspect. Sondez les Écritures ; ce sont elles qui rendent témoignage de Moi. » - Jean 5:1, .

Là, par le Père est entendu, comme il a été dit, le Divin Bien, et par le Fils le Divin Vrai, l'un et l'autre dans le Seigneur ; du Divin Bien, qui est le Père, il ne peut procéder ou sortir que le Divin, et ce qui procède ou sort est le Divin Vrai, qui est le Fils.

Dans le Même :

« Quiconque a entendu du Père, et a appris, vient à Moi ; non que personne ait vu le Père, si ce n'est celui qui est chez le Père, celui-là a vu le Père. » - .

Dans le Même :

« Ils Lui dirent : Où est ton Père ? Jésus répondit : Vous ne connaissez ni Moi, ni mon Père ; si vous Me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. » - Jean 8:18-19.

Dans le Même :

« Moi et le Père, nous sommes un : si je fais les œuvres, bien que vous ne Me croyiez pas, croyez aux œuvres, afin que vous connaissiez et que vous croyiez que le Père (est) en Moi et Moi dans le Père, - Jean 10:30, 38.

Dans le Même :

« Jésus dit : Celui qui croit en Moi, croit non en Moi, mais en Celui qui M'a envoyé ; et celui qui Me voit, voit Celui qui M'a envoyé ; Moi, la Lumière, dans le monde je suis venu, afin que quiconque croit en Moi, dans les ténèbres ne demeure point. » - Jean 12:44-45, 46 ;

Le Père L'a envoyé, signifie, dans le sens interne, qu'il procède du Père ; de même ici et ailleurs, où le Seigneur dit que le Père L'a envoyé ; que la Lumière soit le Divin Vrai, on le voit ci-dessus.

Dans le Même :

« Je suis le chemin et la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par Moi : si vous M'aviez connu, vous auriez connu aussi mon Père ; et dès à présent vous L'avez connu, et vous L'avez vu. Philippe dit : Seigneur, montre-nous le Père. Jésus dit. Depuis si longtemps je suis avec vous, et tu ne M'as pas connu ! Philippe, celui qui M'a vu, a vu le Père ; comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que te Père est en Moi ? Les paroles que je VOUS prononce, de Moi-Même je ne prononce pas ; le Père qui demeure en Moi, Lui-Même fait les œuvres. Croyez-Moi, que je suis dans le Père et que le Père est en Moi. Tout ce que vous demanderez en mon Nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » - .

Dans le Même :

« Celui qui a mes préceptes et les t'ait, c'est celui-là qui M'aime ; or, celui qui M'aime sera aimé de mon Père, et Moi je l'aimerai et je me Manifesterai Moi-Même à lui. Si quelqu'un M'aime, il gardera nia parole, et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons demeure chez lui. » - Jean 14:21, 23 ;

Ceux qui sont dans le Divin Vrai sont ceux qui ont les préceptes et qui les font, et ceux qui sont dans le Divin Bien sont ceux qui les aiment, c'est de là qu'il est dit : Il sera aimé de mon Père, et nous viendrons chez lui et nous ferons demeure chez lui, savoir le Divin Bien et le Divin Vrai ; aussi est-il dit dans le Même :

« En ce jour-là vous connaîtrez que Je suis dans mon Père, et vous en Moi. » - Jean 14:20.

Et ailleurs :

« Père Saint, conserve-les en Ton Nom, afin qu'ils soient un comme nous. » - Jean 17:11.

D’après cela on voit que le Seigneur nomme le Père d'après le Divin Bien qui Lui appartient, et nomme le Fils, d'après le Divin Vrai qui procède du Divin Bien ; qu'ainsi ils sont, non deux, mais un seul ; mais si le Seigneur a parlé ainsi, c'était afin que la Parole fût reçue tant sur la Terre que dans le Ciel, et aussi parce qu'avant que le Seigneur eût été glorifié, il était le Divin Vrai qui procède du Divin Bien, tandis qu'après qu'il eut été glorifié, il a été le Divin Bien Même, quant à l'une et l'autre essence, de Qui procède tout, le Divin Bien elle Divin Vrai.

QU'IL AIT ETE DE TOUTE ETERNITE : on peut le voir en ce que c'est le Seigneur qui a parlé par les Prophètes, et que Lui-Même, tant à cause de cela que parce que le Divin Vrai venait de Lui, a été appelé la Parole, dont il est dit dans Jean :

« Dans le commencement était la Parole, et la Parole était chez Dieu, et Dieu était la Parole ; elle était dans le commencement chez Dieu ; toutes choses ont été faites par Elle, et sans Elle n'a été fait rien de ce qui a été fait en Elle était la vie, et la vie était la Lumière des hommes. Et la Parole a été faite chair, et elle a habité en nous, et nous avons vu sa gloire, gloire comme (celle) de l'Unique Engendré du Père. » - Jean 1:1-2, 3-4, 14.

La Parole, c'est tout vrai qui procède du Divin dans les cieux et sur les terres. Le Seigneur enseigne clairement, dans d'autres passages, qu'il a été de toute éternité ; dans Jean :

« Jean dit : C'était Lui qui, venant après moi y a été avant moi, parce qu'il était antérieur à moi : au milieu de vous se tient qui vous ne connaissez pas, c'est Lui qui, venant après moi, a clé avant moi. » - Jean 1, 15, 27, 30.

Dans le Même :

« Si donc vous voyiez le Fils de l'homme monter où il était auparavant. » - Jean 6:62.

Dans le Même :

« Jésus dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Avant qu'Abraham fut, Moi je suis. » - Jean 8:38.

Dans le Même :

« Il savait qu'il était issu de Dieu, et s'en allait à Dieu. » - Jean 13:3.

Dans le Même :

« Le Père Lui-Même vous aime, parce que vous M'avez aimé, et que vous avez cru que je suis issu de Dieu : Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; de nouveau je laisse le monde, et je m'en vais au Père. » - Jean 16:27-28.

Dans le Même :

« Je T'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'œuvre que tu M'as donnée à faire ; maintenant donc glorifie-Moi, Père, chez Toi-Même, de la gloire que j'ai eue chez Toi avant que le monde fût. Afin qu'ils voient ma gloire, que tu M'as donnée, parce que tu M'as aimé avant ta fondation du monde. » - Jean 17:4-5, 24 - Dans Ésaïe : Un Enfant nous est né, un Fils nous est donné, et l'on appellera son Nom, Admirable, Conseiller, Dieu, Héros, Père d'éternité, Prince de paix. » - Ésaïe 9:6.

QUE LE SEIGNEUR GOUVERNE L'UNIVERS : on le voit dans Matthieu :

« Toutes choses M'ont été données par mon Père. » - Matthieu 11:27.

Dans le Même :

« Jésus dit à ses disciples : Toute puissance M'a été donnée dans le ciel et sur la terre. » - Matthieu 28:18.

Dans Jean :

« Le Père a donné toutes choses en la main du Fils ; celui qui croit au Fils a la vie éternelle. » - Jean 3:35-36.

Dans le Même :

« Le Père ne juge personne, mais il a donné tout jugement au Fils. » - Jean 5:22.

Dans le Même :

« Jésus savait que le Père Lui avait donné toutes choses dans les mains. » - Jean 13:3.

Dans le Même :

« Tout ce que mon Père a, est à Moi. » - Jean 16:15.

Dans le Même :

« Jésus dit : Glorifie ton Fils, afin qu'aussi ton Fils Te glorifie ; comme tu Lui as donné puissance sur toute chair. » - Jean 17:1-2

Dans le Même :

« Toutes choses Miennes sont Tiennes, et les Tiennes sont Miennes, et j'ai été glorifié en elles ; je ne suis plus dans le monde, et Moi je viens à Toi.

Jean 17:10-11.

Dans Luc :

« Toutes choses m'ont été livrées par mon Père. » - Luc 10:22.

Maintenant, d'après tous ces passages, on voit que c'est le Divin Bien qui est appelé le Père, et le Divin Vrai qui est appelé le Fils ; et que d'après le Divin Bien par le Divin Vrai le Seigneur gouverne toutes choses en général et en particulier dans l'univers : puisqu'il en est ainsi, et que cela est si évident d'après la Parole, il est étonnant que dans le Monde Chrétien on ne reconnaisse pas et on n'adore pas, comme dans le Ciel, le Seigneur seul, et par conséquent un seul Dieu ; car on sait et l'on enseigne que tout le Trine est dans le Seigneur. Que le Saint-Esprit, qui est adoré aussi comme un Dieu distinct du Fils et du Père, soit le saint de l'esprit, ou le saint qui procède du Seigneur par les Esprits ou les Anges, c'est-à-dire, du Divin Bien du Seigneur par le Divin Vrai, c'est ce qui, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, sera manifesté dans un autre endroit.

  
/ 10837