Le texte de la Bible

 

Genèse 24:21

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21 Et cet homme s'étonnait d'elle, [considérant], sans dire mot, pour savoir si l'Eternel aurait fait prospérer son voyage, ou non.

Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #3121

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3121. Et sa vérité d'avec mon Seigneur, signifie L'influx de la charité qui en procède : on le voit par la signification de la vérité, en ce qu'elle est la charité. Dans le sens propre, la Vérité signifie la même chose que la foi ; aussi, dans la Langue Hébraïque, la foi est-elle exprimée par un tel mot, de sorte que ce qui est appelé Vérité dans la Parole de l'Ancien Testament, est indistinctement appelé foi dans la Parole du Nouveau Testament ; c'est aussi pour cela qu'il a été dit tant de fois, dans ce qui précède, que le Vrai appartient à la foi et que le Bien appartient à l'amour : mais, dans le sens interne, la foi n'est autre chose que la charité, comme on peut le voir par ce qui a déjà été souvent dit et expliqué ; par exemple, qu'il n'y a de foi que par l'amour, numéros 30, ; qu'il n'y a jamais de foi que là où est la charité, numéros 654, 724, 1162, 1176, 2261 ; que la foi est la foi de la charité, numéros 1608, 2049, 2116, 2419, 2343, 2349 ; que ce qui fait l'Église, c'est la Charité et non la foi séparée de la charité, numéros 809, 916, 1798, 1799, 1834, 1844, 2190, 2228, 2442 : de là, il est évident que, dans le sens interne, la Vérité ou la foi est la même chose que la charité, car toute foi procède de la charité, la foi qui n'en procède pas n'est pas la foi ; ou, ce qui est la même chose, il est évident que, dans le sens interne, tout vrai est le bien, car tout vrai procède du bien, le vrai qui n'en procède pas n'est pas le vrai ; en effet le vrai n'est autre chose que la forme du bien, numéro 3049, la naissance du vrai ne vient pas d'autre part, ni sa vie non plus.

  
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Des oeuvres de Swedenborg

 

Arcanes Célestes #916

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916. Tout animal et tout reptile signifient les biens de l'homme de cette Eglise, l'animal, les biens de l'homme interne ; le reptile les biens de l'homme externe, Tout oiseau et tout ce qui rampe sur la terre signifient les vérités ; l'oiseau, les vérités de l'homme interne ; ce qui rampe sur la terre, les vérités de l'homme externe.

Ces significations résultent évidemment de ce qui a été dit et expliqué, vers. 17, au sujet de l'animal, de l'oiseau et du reptile rampant. Là, c'était le reptile rampant, parce qu'il signifiait tout à la fois et le bien et le vrai de l'homme externe. Comme c'est ici la conclusion de ce qui précède, on y adjoint ce qui appartient à l'Eglise, savoir : ses biens et ses vérités ; et par eux on indique aussi la qualité de l'Eglise, c'est-à-dire qu'elle était spirituelle ; on indique encore qu'elle était devenue telle, c'est-à-dire que la charité ou le bien était le principal ; c'est pour cela qu'on nomme ici, d'abord l'animal et le reptile, et ensuite l'oiseau et ce qui rampe. L'Eglise est nommée spirituelle, quand elle agit par la charité ou par le bien de la charité ; quand elle dit avoir la foi sans la charité, elle ne peut être nommée spirituelle ; elle n'est pas même alors une Eglise ; car, qu'est-ce que la doctrine de la foi, si elle n'est la doctrine de la charité ? Et pourquoi y a-t-il une doctrine de la foi, si ce n'est pour qu'on agisse comme elle enseigne ? Savoir et penser comme elle enseigne, cela ne peut subsister ; mais devenir comme elle enseigne, voilà seulement ce qui subsiste. C'est pourquoi l'Eglise spirituelle n'est véritablement Eglise que quand elle agit par la Charité, qui est la doctrine même de la foi ; ou, ce qui est la même chose, ce n'est qu'alors seulement que l'homme de l'Eglise devient Eglise. De même, qu'est-ce que le précepte ? Est-ce pour qu'on le sache qu'il a été donné ? N'est-ce pas plutôt pour que l'homme y conforme sa vie ? Car alors il a en soi le Royaume du Seigneur ; en effet le Royaume du Seigneur consiste seulement dans l'amour mutuel, et dans la félicité qui en résulte. Ceux qui séparent la foi d'avec la charité, et qui placent le salut dans la foi sans les biens de la charité, sont des Caïnites, qui tuent leur frère Habel, c'est-à-dire, la charité ; ils sont comme des oiseaux qui voltigent autour d'un cadavre ; car une telle foi est un oiseau, et le cadavre est l'homme sans la charité. C'est aussi de cette manière qu'ils se font une conscience bâtarde suivant laquelle ils peuvent vivre comme des diables, haïr et persécuter le prochain, passer toute leur vie dans les adultères, et néanmoins être sauvés, ainsi qu'on le sait très-bien dans le Monde Chrétien. Que peut-il y avoir de plus doux pour l'homme que d'entendre direct de se persuader qu'il peut être sauvé, quand bien même il vivrait comme une bête féroce ? Les Gentils eux-mêmes perçoivent que cette croyance est fausse, et un grand nombre d'entre eux, voyant quelle est la vie des Chrétiens, abhorrent leur doctrine il réquite aussi de la qu'on ne mène nulle part une vie plus détestable que dans le Monde Chrétien.

  
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