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Arcanes Célestes # 4391

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4391. Et pour son acquisition il fit des cabanes, signifie de même dans le commun pour le bien et le vrai alors : on le voit par la signification de l'acquisition, en ce que ce sont les biens et les vrais dans le commun ; et par la signification de faire des cabanes ou des tentes, en ce que c'est la même chose que bâtir une maison, c'est-à-dire, recevoir un accroissement du bien d'après le vrai, avec cette différence, que bâtir une maison est moins commun, par conséquent intérieur, et que faire des cabanes ou des tentes est plus commun, par conséquent extérieur ; l'un était pour eux-mêmes, savoir, pour Jacob, ses femmes et ses enfants, l'autre pour les serviteurs, le menu bétail et le gros bétail : les cabanes ou tentes, dans la Parole, signifient proprement le saint du vrai, et sont distinguées des tabernacles qui sont aussi appelés tentes, en ce que les tabernacles signifient le saint du bien, numéro 414, 1102, 2145, 2152, 4128 ; dans la langue originale les tentes ou cabanes sont appelées Succoth, mais les tentes ou tabernacles sont nommées Ohalim : le saint du vrai est le bien qui procède du vrai. Que telle soit la signification des cabanes ou des tentes qui sont appelées Succoth, cela est encore évident par ces passages dans la Parole ; dans David :

« Jéhovah Dieu chevauchait sur un Chérubin, et il volait, et il était porté sur les ailes du vent, et il établit des ténèbres (pour) sa retraite, et ses circuits (pour) sa Tente, ténèbres d'eaux, nuées des Cieux. » Psaumes 18:11-12 ; et ailleurs :

« Il inclina les cieux quand il descendit, et d'épaisses ténèbres (étaient) sous ses pieds ; et il chevauchait sur un Chérubin, et il volait, et il était porté sur les ailes du vent, et il établit des ténèbres autour de lui (pour) tentes, ligatures d'eaux, nuées des cieux » 2 Samuel 22:10, 11, 12.

Là, il s'agit de la révélation Divine ou de la Parole ; incliner les cieux quand il descendit, c'est cacher les intérieurs de la Parole ; d'épaisses ténèbres sous ses pieds, c'est-à-dire que les choses qui se manifestent à l'homme sont des ténèbres respectivement, tel est le sens littéral de la Parole ; chevaucher sur un Chérubin, c'est qu'ainsi il a été pourvu ; établir des ténèbres autour de lui pour tentes, ou ses circuits pour sa tente, c'est le saint du vrai dans le secret, savoir, intérieurement dans le sens littéral ; les ligatures d'eaux et les nuées des cieux sont la Parole dans la lettre ; que les nuées des cieux soient la Parole dans la lettre, on le voit dans la Préface du Chapitre 18 de la Genèse, et numéro 4060 : la même chose est signifiée par ces paroles, dans Ésaïe :

« Jéhovah créera sur tout habitacle de la Montagne de Sion, et sur ses convocations, une nuée pendant le jour, et une fumée et une splendeur de feu de flamme pendant la nuit, car sur toute gloire une couverture ; et une Tente il y aura pour l'ombre pendant le jour, et pour refuge et pour retraite contre l'inondation et la pluie » Ésaïe 4:5-6 ; la nuée ici est aussi le sens littéral de la Parole, et la gloire est le sens interne, comme encore dans Matthieu 24:30, Luc 21:27 ; la tente est aussi ici pour le saint du vrai. S'il est dit que les vrais intérieurs sont dans le secret, c'est parce que s'ils eussent été révélés, on les aurait alors profanés, voir numéro 3398, 3399, 4289 ; c'est aussi ce qui est exposé par ces paroles dans David :

« Tu les caches dans le secret de tes faces hors des conseils insiDieux de l'homme ; tu les abrites dans une tente hors de la contestation des langues. » Psaumes 31:21. Que la Tente soit le saint du vrai, c'est aussi ce que l'on voit clairement dans Amos :

« En ce jour-là je relèverai la Tente de David tombée, et je réparerai les brèches, et je rétablirai les parties détruites, et je bâtirai comme aux jours d'éternité. » Amos 9:11 ; relever la tente de David tombée, c'est restaurer le saint du vrai, après qu'il a été détruit, David est le Seigneur respectivement au Divin Vrai, numéro 1888, car le Roi est le Divin Vrai, numéro 2015, 2069, 3009. Comme la Tente signifiait le Saint du Vrai, et qu'habiter des tentes, signifiait le culte qui provient de ce saint, c'est pour cela que dans l'Église Juive et Israélite il avait été institué une fête des Tentes qui était appelée fête des tabernacles, Lévitique 23:34, 42-43. Deutéronome 16:13, 16, où cette fête est aussi appelée fête de Succoth ou des tentes.

  
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Arcanes Célestes # 1850

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1850. Je la jugerai, Moi, signifie la visite et le jugement ; on peut le voir sans explication. Juger, ou le Jugement, ne signifie pas un jugement dernier, comme le vulgaire le pense, savoir, que le Ciel et la Terre périront, et qu'alors seront créés le nouveau Ciel et la nouvelle Terre, dont il est parlé dans les Prophètes et dans l'Apocalypse, et par conséquent que tout doit entre-détruit ; cette opinion s'est tellement répandue qu'elle s'est même emparée de l'esprit des hommes les plus instruits, au point qu'ils croient que les morts ne ressusciteront qu'à cette époque : c'est pourquoi, comme ce temps a été prédit, et que néanmoins, après tant de siècles écoulés depuis la prédiction, ils voient qu'il n'arrive point et ne s'approche point, ils se rassurent et se confirment dans leur sécurité, pensant qu'il n'est rien de tout cela, et par conséquent qu'on ne doit point ressusciter. Mais il faut qu'on sache que par le Jugement Dernier, ou par la destruction du Ciel et de la Terre, jamais semblable chose n'a été entendu ; selon le sens de la lettre il en est ainsi, mais nullement selon le sens interne : par le Jugement Dernier on entend le dernier temps de l'Eglise ; par le Ciel et la Terre, qui doivent périr, on entend l'Eglise quant au culte interne et externe, Eglise qui devient nulle quand il n'y a plus aucune charité. Il y a eu Jugement Dernier pour la Très-Ancienne Eglise lorsqu'il n'y eut plus en elle aucune charité ni aucune foi et que la perception devint nulle, ce qui arriva immédiatement avant le déluge ; le déluge même, dont il a été parlé ci-dessus, fut le Jugement Dernier de cette Eglise ; alors il y eut destruction ; du Ciel et de la Terre, c'est-à-dire de l'Eglise, et création d'un nouveau Ciel et d'une nouvelle Terre, c'est-à-dire d'une nouvelle Eglise, qui fut appelée l'Eglise Ancienne, et dont il a aussi été traité. Cette église eut de même son dernier temps, alors que toute charité se refroidissait et que toute foi se couvrait de ténèbres, ce qui arriva vers le temps d'Eber ; ce temps fut le Jugement Dernier de cette église ; le Ciel et la Terre qui périrent, c'était cette église ; le nouveau Ciel et la nouvelle Terre qui furent créés, ce fut l'Eglise Hébraïque. Elle aussi eut son dernier temps où son Jugement Dernier lorsqu'elle devint idolâtre : c'est pourquoi il fut suscité, chez les descendants de Jacob, une nouvelle Eglise, qui fut appelée l'Eglise Judaïque, et qui n'était autre chose qu'une Eglise Représentative de la Charité et de la Foi ; dans cette Eglise, ou chez les descendants de Jacob, il n'y eut aucune charité ni aucune foi, aussi n'était-ce pas une église, c'était seulement un Représentatif de l'église ; comme il ne pouvait s'établir alors de communication immédiate entre le Royaume du Seigneur dans les cieux et aucune Eglise véritable sur les terres, ce fut pour cela qu'une communication médiate fut établie par des Représentatifs : le dernier temps de cet établissement ainsi appelé église, où son Jugement Dernier, arriva quand le Seigneur vint dans le monde, car alors cessèrent les Représentatifs, c'est-à-dire les sacrifices et les rites semblables ; et afin qu'ils cessassent, les juifs furent chassés de la terre de Canaan. Après cette destruction, il fut créé un nouveau Ciel et une nouvelle Terre, c'est-à-dire une nouvelle Eglise qui doit être nommée l'Eglise Primitive ; commencée par le Seigneur, et ensuite consolidée peu à peu, elle fut primitivement dans la charité et dans la foi ; la destruction de cette Eglise a été prédite par le Seigneur, dans les Evangélistes, et par l'intermédiaire de Jean dans Apocalypse : c'est cette destruction qui est nommée le Jugement Dernier, non pas qu'alors le Ciel et la Terre doivent périr, mais parce qu'une nouvelle Eglise sera suscitée dans quelque partie de monde, l'autre restant dans son culte externe, comme les Juifs sont restes dans le leur, et l'on sait assez que dans leur culte il n'y a aucune charité ni aucune foi, c'est-à-dire aucune Eglise. Voilà ce qui concerne le Jugement Dernier dans le commun. Dans le particulier, il y a Jugement Dernier pour chaque homme aussitôt qu'il meurt ; car il passe alors dans l'autre vie, et comme il y transporte la vie qu'il a eue dans le corps, il y est jugé ou à la mort ou à la vie. Le Jugement Dernier a lieu aussi dans ce qu'il y a de plus particulier ; chez l'homme qui est jugé à la mort, c'est tout en général et en particulier qui le condamne, car il n'existe pas la moindre chose dans sa pensée et dans sa volonté qui ne soit semblable à son Jugement Dernier, et qui ne l'entraîne vers la mort. Il en est de même chez l'homme qui est jugé à la vie ; tout ce qui, en général et en particulier, appartient à sa pensée et à sa volonté est chez lui une image de son Jugement Dernier, et le conduit vers la vie ; car tel est l'homme dans le commun, tel il est dans les plus petites particularités de la pensée et de l'affection. Voilà ce qui est signifié par le Jugement Dernier.

  
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