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L’Apocalypse Révélée # 763

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763. Vers. 18:7. Autant elle s'est glorifiée elle-même, et s'est livrée à des délices, autant donnez-lui de tourment et de deuil, signifie qu'au même degré où il y a eu fierté de cœur à cause de la domination, et bondissement de mental (animus) et de corps à cause des richesses, il y a pour eux après la mort douleur interne à cause de leur chute et des railleries, et à cause de l'indigence et de la misère. Par autant elle s'est glorifiée elle-même, il est signifié au même degré où il y a eu fierté de cœur à cause de la domination, car ils se glorifient de cette domination ; par autant elle s'est livrée à des délices, il est signifié au même degré où il y a eu bondissement de mental (animus) et de corps à cause des richesses, et à cause des plaisirs et des agréments qu'elles procurent, comme ci-dessus, No. 759 ; par lui donner du tourment, est signifiée la douleur interne à cause de la perle de la domination et alors à cause des railleries, leur tourment après la mort ne vient pas d'autre part ; et par lui donner du deuil, est signifiée la douleur interne à cause de l'indigence et de la misère, leur deuil après la mort vient de là. Le plaisir de l'amour de dominer d'après l'amour de soi sur toutes les choses du Seigneur, qui sont toutes les choses du Ciel et de l'Église, est changé après la mort en un tel tourment, et le charme de l'amour de remplir son mental (animus) et son corps par les délices que procure l'opulence, chez ceux qui sont dans cet amour de dominer, est changé en un tel deuil ; car les plaisirs et les charmes procédant des amours font la vie de chacun ; c'est pourquoi, quand ils sont changés en leurs opposés il y a tourment et deuil : ce sont là les rétributions et les peines, qui sont entendues dans la Parole par les tourments dans l'enfer ; et par suite la haine contre le Seigneur, et la haine contre toutes les choses du Ciel et de l'Église, sont entendues par le feu de l'enfer. Des choses semblables sont dites de Babel dans les Prophètes ; par exemple :

— « Je rendrai à Babel et à tous les habitants de la Chaldée tout le mal qu'ils ont fait dans Sion devant vos yeux. » — Jérémie 51:24.

— « Il viendra sur Babel, le dévastateur ; car le Dieu des rétributions, Jéhovah, en rétribuant rétribuera. » — Jérémie 51:6, 56.

— « Elle a été plongée dans l'enfer, ta magnificence ; sous toi est étendu le ver (le tourment qui est la douleur interne) ; tu avais dit dans ton cœur : Aux Cieux je monterai, au-dessus des étoiles de Dieu j'élèverai mon trône, semblable je deviendrai au Très-Haut ; cependant vers l'enfer tu a été précipité ; ceux qui te verront diront : Est-ce là cet homme qui ébranlait la terre, qui faisait trembler les royaumes etc. » — Ésaïe 14:11, 13-14, 15, 16 ; — ces choses ont été dites de Lucifer, qui là est Babel, comme on le voit là par les Vers, 4 et 22.

  
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Arcanes Célestes # 5128

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5128. En laquelle tu fus son échanson, signifie comme ont coutume les sensuels de ce genre : on le voit par la signification de l'échanson, en ce que ce sont les sensuels ou ceux des sensuels qui ont été soumis à la partie intellectuelle, numéros 5077, 5082 ; que ce soit

« comme ils ont coutume, c'est ce qui est signifié par en laquelle tu fus. Dans ce qui précède il a été question des sensuels, en ce qu'ils doivent être soumis et subordonnés aux rationnels ; et comme ici dans le sens interne il s'agit de cette soumission et de cette subordination, il faut encore dire comment la chose se passe : L'homme chez qui les sensuels ont été soumis est appelé rationnel, et l'homme chez qui ils n'ont pas été soumis est appelé sensuel ; mais si un homme est rationnel ou s'il est sensuel, cela ne peut pas être facilement discerné par les autres, mais peut l'être par lui s'il examine ses intérieurs, c'est-à-dire, son vouloir et son percer : les autres ne peuvent savoir par le langage ni par l'action d'un homme s'il est sensuel ou rationnel, car la vie de la pensée qui est dans le langage, et la vie de la volonté qui est dans l'action, ne se manifestent devant aucun sens du corps ; seulement on entend le son et on voit le geste avec l'affection, sans discerner si l'affection est feinte ou si elle est vraie ; mais, dans l'autre vie, ceux qui sont dans le bien perçoivent distinctement et ce qui est dans le langage et ce qui est dans l'action, par conséquent quelle est la vie, et aussi d'où provient la vie dans le langage et dans l'action : toutefois, dans le monde, il existe quelques indices desquels on peut en quelque sorte conclure si les sensuels ont été soumis au rationnel ou si le rationnel a été soumis aux sensuels, ou, ce qui est la même chose, si l'homme est rationnel ou s'il est seulement sensuel ; voici ces indices ; Si l'on remarque qu'un homme est dans les principes du faux, et ne se laisse point éclairer, mais rejette entièrement les vrais, et sans raison défend avec opiniâtreté les faux, il y a indice qu'il est homme sensuel et non homme rationnel ; le rationnel a été bouché chez lui, afin qu'il n'admette point la lumière du ciel. Ceux qui sont dans la persuasion du faux sont encore plus sensuels, car la persuasion du faux bouche complètement le rationnel ; autre chose est d'être dans les principes du faux, et autre chose est d'être dans la persuasion du faux ; ceux qui sont dans la persuasion du faux ont dans leur naturel quelque lumière, mais telle qu'est la lumière de l'hiver ; dans l'autre vie chez eux cette lumière paraît de neige, mais dès que la lumière céleste tombe sur elle, elle est obscurcie, et selon le degré et la qualité de la persuasion elle devient sombre comme la nuit ; c'est aussi ce que l'on voit chez eux quand ils vivent dans le monde, car alors ils ne peuvent absolument rien voir du vrai ; bien plus, d'après l'obscur ou le nocturne de leur faux, les vrais sont pour eux comme rien, et même ils les tournent en ridicule ; de tels hommes devant les simples paraissent comme rationnels, car au moyen de cette lumière neigeuse d'hiver ils peuvent par des raisonnements confirmer avec adresse les faux, au point qu'ils paraissent comme des vrais ; plusieurs d'entre les érudits sont plus que tous les autres dans une telle persuasion, car ils ont confirmé les faux chez eux par des arguties syllogistiques et philosophiques, et enfin par un grand nombre de scientifiques ; chez les anciens, de tels hommes étaient appelés serpents de l'arbre de la science, numéros 195, 196, 197 ; mais aujourd'hui ils peuvent être appelés sensuels intérieurs sans rationnel. L'indice si un homme est seulement sensuel, ou s'il est rationnel, se tire principalement de sa vie ; par la vie il est entendu la vie, non pas telle qu'elle apparaît dans le langage et dans les œuvres, mais telle qu'elle est dans le langage et dans les œuvres ; en effet, la vie du langage vient de la pensée, et la vie des œuvres vient de la volonté, toutes deux viennent de l'intention ou de la fin ; telle est par conséquent l'intention ou la fin dans le langage et dans les œuvres, telle est la vie, car le langage sans une vie intérieure est seulement un son, et l'œuvre sans une vie intérieure est seulement un mouvement ; cette vie est celle qui est entendue quand on dit que la vie reste après la mort ; si l'homme est rationnel, il parle d'après le bien-penser et agit d'après le bien-vouloir, c'est-à-dire qu'il parle d'après la foi et agit d'après la charité ; mais si l'homme n'est pas rationnel, alors, il est vrai, il peut avec dissimulation agir comme un homme rationnel, et parler de même ; mais néanmoins il n'y a en lui rien de la vie qui procède du rationnel ; car la vie du mal bouche tout chemin ou toute communication avec le rationnel, et fait que l'homme est purement naturel et sensuel. Il y a deux choses qui non-seulement bouchent le chemin de communication, mais qui privent aussi l'homme de la faculté de pouvoir jamais devenir rationnel, c'est la fourberie et la profanation ; la fourberie est comme un venin subtil qui infecte les intérieurs, et la profanation mêle les faux avec les vrais et les maux avec les biens ; c'est par ces deux choses que le rationnel pérît entièrement ; chez chaque homme il y a des biens et des vrais renfermés dès son enfance par le Seigneur, ces biens et ces vrais sont appelés restes dans la Parole ; voir numéros 468, 530, 560, 561, 661, 1050, 1738, 1906, 2284 ; la fourberie infecte ces restes, et la profanation les mêle ; voir ce que c'est que la profanation, numéros 593, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2051, 2426, 3398, 3402, 3489, 3898, 4289, 4601. D'après ces indices, on peut savoir en quelque sorte quel homme est rationnel, et quel homme est sensuel. Quand les sensuels ont été soumis au rationnel, alors les sensuels, d'où provient la première imagination de l'homme, sont illustrés par la lumière qui vient du Seigneur par le ciel, et alors aussi les sensuels sont disposés en ordre, afin qu'ils reçoivent la lumière et qu'ils correspondent ; lorsque les sensuels sont dans cet état, ils ne s'opposent plus à ce que les vrais soient et reconnus et vus ; les sensuels qui sont en désaccord sont aussitôt repoussés, et ceux qui sont d'accord sont acceptés ; ceux qui alors d'accord sont pour ainsi dirent dans leur centre, et ceux qui sont en désaccord dans des périphéries ; ceux qui sont dans des centres sont comme élevés vers le ciel, et ceux qui sont dans des périphéries sont comme penchés en bas ; ceux qui sont dans des centres reçoivent la lumière dans le rationnel ; et, dans l'autre vie, quand ils se montrent visibles ils apparaissent comme des petites étoiles qui brillent, et ils répandent la lumière de tous côtés jusqu'aux périphéries, avec diminution de lumière selon les degrés ; c'est dans une telle orme que sont disposés les naturels et les sensuels ; lorsque le rationnel a la domination, et que les sensuels ont été soumis ; cela arrive quand l'homme est régénéré ; de là, pour lui l'état de voir et de reconnaitre les vrais dans leur étendue : mais quand le rationnel est soumis aux sensuels, le contraire arrive, car alors au milieu ou dans le centre sont les faux, et dans les périphéries sont les vrais ; les faux, qui sont dans le centre, y sont dans une sorte de lueur, mais dans une lueur chimérique, ou telle que celle qui est produite par un feu de charbon ; dans ce centre influe de tous côtés la lumière qui provient de l'enfer ; c'est cette lueur qui est appelée ténèbres, car aussitôt qu'un rayon de la lumière du ciel influe dans cette lueur elle est changée en ténèbres.

  
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