Bible

 

Lévitique 9

Studie

   

1 Et il arriva au huitième jour que Moïse appela Aaron et ses fils, et les Anciens d'Israël.

2 Et il dit à Aaron : Prends un veau du troupeau [pour l'offrande] pour le péché, et un bélier pour l'holocauste, [tous deux] sans tare, et les amène devant l'Eternel.

3 Et tu parleras aux enfants d'Israël, en disant : Prenez un jeune bouc [pour l'offrande] pour le péché, un veau et un agneau, [tous deux] d'un an, qui soient sans tare, pour l'holocauste;

4 Et un taureau et un bélier pour le sacrifice de prospérités, pour sacrifier devant l'Eternel, et un gâteau pétri à l'huile; car aujourd'hui l'Eternel vous apparaîtra.

5 Ils prirent donc les choses que Moïse avait commandées, [et les amenèrent] devant le Tabernacle d'assignation; et toute l'assemblée s'approcha, et se tint devant l'Eternel.

6 Et Moïse dit : Faites ce que l'Eternel vous a commandé, et la gloire de l'Eternel vous apparaîtra.

7 Et Moïse dit à Aaron : Approche-toi de l'autel, et fais ton offrande pour le péché, et ton holocauste, et fais propitiation pour toi, et pour le peuple; et présente l'offrande pour le peuple; et fais propitiation pour eux, comme l'Eternel l'a commandé.

8 Alors Aaron s'approcha de l'autel, et égorgea le veau [de son offrande pour le] péché.

9 Et les fils d'Aaron lui présentèrent le sang, et il trempa son doigt dans le sang, et le mit sur les cornes de l'autel; puis il répandit le reste du sang au pied de l'autel.

10 Mais il fit fumer sur l'autel la graisse, et les rognons, et la taie du foie de [l'offrande pour le] péché, comme l'Eternel l'avait commandé à Moïse.

11 Et il brûla au feu la chair et la peau hors du camp.

12 Il égorgea aussi l'holocauste, et les fils d'Aaron lui présentèrent le sang, lequel il répandit sur l'autel tout à l'entour.

13 Puis ils lui présentèrent l'holocauste [coupé] par pièces, et la tête, et il fit fumer [ces choses-là] sur l'autel.

14 Et il lava les entrailles et les jambes, qu'il fit fumer au dessus de l'holocauste sur l'autel.

15 Il offrit l'offrande du peuple, il prit le bouc de [l'offrande pour] le péché pour le peuple, il l'égorgea, et l'offrit pour le péché, comme la première [offrande].

16 Il l'offrit en holocauste, et agit selon l'ordonnance.

17 Ensuite il offrit l'oblation du gâteau, et il en remplit la paume de sa main, et la fit fumer sur l'autel, outre l'holocauste du matin.

18 Il égorgea aussi le taureau et le bélier pour le sacrifice de prospérités, qui était pour le peuple; et les fils d'Aaron lui présentèrent le sang, lequel il répandit sur l'autel tout à l'entour.

19 [Ils présentèrent] les graisses du taureau et du bélier, la queue, et ce qui couvre [les entrailles], et les rognons, et la taie du foie.

20 Et ils mirent les graisses sur les poitrines, et on fit fumer les graisses sur l'autel.

21 Et Aaron tournoya en offrande tournoyée devant l'Eternel les poitrines et l'épaule droite, comme l'Eternel l'avait commandé à Moïse.

22 Aaron éleva aussi ses mains vers le peuple, et les bénit; et il descendit après avoir offert [l'offrande pour] le péché, l'holocauste, et [le sacrifice de] prospérités.

23 Moïse donc et Aaron vinrent au Tabernacle d'assignation, et étant sortis ils bénirent le peuple; et la gloire de l'Eternel apparut à tout le peuple.

24 Car le feu sortit de devant l'Eternel, et consuma sur l'autel l'holocauste et les graisses; ce que tout le peuple ayant vu, ils s'écrièrent de joie, et se prosternèrent le visage contre terre.

   

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 9937

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

9937. Et Aharon portera l'iniquité des saints, signifie de là l'éloignement des faux et des maux chez ceux qui sont dans le bien procédant du Seigneur : on le voit par la représentation d'Aharon, en ce qu'il est le Seigneur quant au bien de l'amour, numéro 9806 ; et par la représentation du sacerdoce, dont Aharon était revêtu, en ce que c'est tout office que remplit le Seigneur comme Sauveur, numéro 9809 ; par la signification de porter l'iniquité, en ce que c'est l'éloignement des faux et des maux chez ceux qui sont dans le bien, ainsi qu'il sera expliqué ; et par la signification des saints, en ce que ce sont les dons qu'ils apportaient à Jéhovah ou au Seigneur pour l'expiation de leurs péchés ; ces dons étaient des holocaustes, des sacrifices et des minchahs ; que ces dons soient entendus par les saints, cela est évident, car il est dit, que sanctifieront les fils d'Israël quant à tous leurs dons de saints ; que porter l'iniquité, ce soit éloigner les Taux et les maux ou les péchés chez ceux qui sont dans le bien, c'est parce que cela est dit du Seigneur, car le Seigneur était représenté par Aharon, et toute œuvre de salvation était représentée par l'office ou le sacerdoce d'Aharon : qu'il soit dit du Seigneur, qu'il a porté les péchés pour le genre humain, cela est connu dans l'Eglise, mais néanmoins on ne sait pas ce qui est entendu par porter les iniquités et les péchés ; quelques-uns croient que c'est qu'il a pris sur lui les péchés du genre humain, et qu'il s'est laissé damner jusqu'à la mort sur la croix, et qu'ainsi, comme la damnation pour les péchés a été jetée sur lui, les mortels ont été délivrés de la damnation ; et même que le Seigneur a détruit la damnation par l'accomplissement de la loi, puisque la Loi avait damné quiconque ne la remplirait pas ; mais ce n'est point là ce qui est entendu par porter les iniquités, puisque les faits restent chez chaque homme après la mort, et qu'alors selon la qualité de ces faits il est jugé ou pour la vie ou pour la mort ; la qualité des faits provient de l'amour et de la foi, car l'amour et la foi constituent la vie du fait ; et c'est pour cela que les faits ne peuvent pas être enlevés par une translation sur un autre qui les porterait ; il est donc évident que par porter les iniquités il est entendu autre chose ; mais qu'est-il entendu ? c'est ce qu'on peut voir d'après la manière même dont le Seigneur porte les iniquités ou les péchés ; en effet, le Seigneur les porte quand il combat pour l'homme contre les enfers, car l'homme par lui-même ne peut pas combattre contre eux, le Seigneur seul combat, même continuellement pour chaque homme, mais avec différence selon la réception du Divin Bien et du Divin Vrai : quand le Seigneur était dans le monde, il a combattu contre tous les enfers, et il les a entièrement subjugués ; c'est de là aussi qu'il a été fait la Justice ; il a ainsi délivré de la damnation ceux qui reçoivent le Divin Bien et le Divin Vrai procédant de Lui ; si cela n'eût pas été fait par le Seigneur, aucun homme n'aurait pu être sauvé, car les enfers sont continuellement chez l'homme et dominent sur lui, en tant que le Seigneur ne les éloigne point, et autant l'homme s'abstient-des maux, autant le Seigneur les éloigne ; celui qui une fois est vainqueur des enfers, en est vainqueur pour l'éternité ; pour obtenir cette victoire le Seigneur a fait Divin son Humain ; Lui donc qui combat seul pour l'homme contre les enfers, ou, ce qui est la même chose, contre les maux et les faux, car les maux et les faux viennent de l'enfer, est dit porter les péchés, car seul il soutient ce fardeau : si porter les péchés signifie aussi l'éloignement des maux et des faux de chez ceux qui sont dans le bien, c'est parce que cela en est la conséquence ; car autant les enfers sont éloignés de l'homme, autant sont éloignés les maux et les faux, car les maux et les faux, comme il a été dit, viennent des enfers ; les maux et les faux sont les péchés et les iniquités : quant à la manière dont cela a lieu, voir ce qui a été montré ci-dessus, numéros 9715, 9809, où il s'agit du Mérite et de la Justice du Seigneur, et aussi de la subjugation des Enfers par Lui. S'il est dit d'Aharon qu'il porterait les iniquités, c'est parce qu'il représentait le Seigneur, et que son Sacerdoce représentait toute œuvre de salvation du Seigneur, voir numéros 9806, 9809 ; or l'œuvre principale de la salvation est de racheter et de délivrer l'homme des enfers, et ainsi d'éloigner les maux et les faux. Il est dit éloigner les maux et les faux, parce que la délivrance des péchés ou leur rémission n'est autre chose qu'un éloignement, car ils restent chez l'homme ; mais autant le bien de l'amour et le vrai de la foi ont été implantés, autant le mal et le faux sont éloignés ; il en est de cela comme du ciel et de l'enfer ; le ciel ne détruit pas l'enfer, mais il éloigne de lui ceux qui y sont, car c'est le bien et le vrai procédant du Seigneur, qui font le ciel, et ce sont eux qui éloignent le mal et le faux : il en est de même de l'homme, l'homme par lui-même est l'enfer, mais quand il est régénéré il devient le ciel, et autant il devient le ciel, autant l'enfer est éloigné. L'opinion commune est que les maux, c'est-à-dire, les péchés, ne sont pas ainsi éloignés, mais qu'ils sont entièrement séparés ; ceux qui ont cette opinion no savent pas que par lui-même l'homme tout entier n'est que mal, et que les maux qui lui appartiennent apparaissent comme extirpés, en tant qu'il est tenu dans le bien par le Seigneur, car lorsque l'homme est tenu dans le bien, il est détourné du mal ; mais on ne peut être détourné du mal et tenu dans le bien, à moins qu'on ne soit dans le bien de la foi et de la charité par le Seigneur, c'est-à-dire qu'autant qu'on se laisse régénérer par le Seigneur ; car par la régénération le ciel est implanté chez l'homme, et par le ciel l'enfer qui est chez lui est éloigné, ainsi qu'il vient d'être dit. D'après cela, on peut voir de nouveau que porter les iniquités, quand il s'agit du Seigneur, c'est combattre continuellement pour l'homme contre les enfers, ainsi les éloigner continuellement, car il y a un éloignement perpétuel, non-seulement pendant que l'homme est dans le monde, mais aussi dans l'autre vie durant l'éternité ; ainsi, nul homme ne peut éloigner les maux ; en effet, par soi l'homme ne peut pas même éloigner la moindre partie du mal, encore moins les enfers, et encore moins durant l'éternité. Mais on peut se reporter à ce qui a déjà été montré sur ce sujet, à savoir, que les maux chez l'homme ne sont point entièrement séparés, mais qu'ils sont éloignés autant qu'il est dans ce bien par le Seigneur, numéros 8393, 9014, , ; que le Seigneur, pendant qu'il était dans le monde, a vaincu les enfers par les combats des tentations, et a ainsi disposé toutes choses en ordre ; qu'il a fait cela d'après son Divin amour, pour sauver le genre humain, et que de cette manière il a aussi fait Divin son Humain, voir les passages cités, numéro 9528 (fin). ; et que le Seigneur combat pour l'homme dans les tentations, qui sont des combats spirituels contre les maux provenant de l'enfer, numéros 1692, 6574, 8159, 8172, 8175, 8176, 8273, 8969. Comment le Seigneur a porté les iniquités du genre humain, c'est-à-dire, comment il a combattu contre les enfers et les a subjugués, pendant qu'il était dans le monde, et ainsi s'est acquis la Divine Puissance de les éloigner chez tous ceux qui sont dans le bien, et est de cette manière devenu le Mérite et la Justice, tout cela est décrit dans , puis , voir les explications, numéros 9715, 9809. D'après ces explications bien comprises, on peut savoir ce que signifient toutes les choses qui sont dites du Seigneur dans le même Prophète, Ésaïe 52, où depuis le commencement jusqu'à la fin il s'agit de l'état des Tentations du Seigneur, par conséquent de l'état dans lequel il fut quand il combattit contre les enfers, car les tentations ne sont autre chose que des combats contre eux : cet état y est décrit par

“ Il s'est chargé de nos maladies, et il a porté nos douleurs ; il a été percé à cause de nos prévarications, et meurtri à cause de nos iniquités ; Jéhovah a fait tomber sur Lui l'iniquité de nous tous ; et il a ainsi livré les impies au sépulcre ; la volonté de Jéhovah par sa main prospérera ; par le travail de son âme il verra et sera rassasié, et par sa sagesse il justifiera plusieurs, parce que Lui-Même aura porté leurs iniquités ; ainsi il a porté le péché de plusieurs : » là aussi il est appelé le Bras de Jéhovah, ce qui signifie la Divine Puissance, numéros 4932, 7205 : que porter les maladies, les douleurs et les iniquités, être percé et meurtri par elles, signifie l'état des tentations, cela est évident ; car ce sont alors des douleurs d'esprit, des angoisses et des désespoirs, qui tourmentent ainsi ; les enfers amènent de tels tourments ; car dans les tentations ils attaquent l'amour même de celui contre lequel ils combattent ; l'amour de chacun est l'intime de la vie de chacun l'amour du Seigneur a été l'amour de sauver le genre humain, amour qui était l'Être de sa vie, car le Divin en Lui était cet amour : cela est aussi décrit ainsi dans Ésaïe, lorsqu'il s'agit des combats du Seigneur, par ces paroles :

« Et il a dit : Certes, mon peuple, eux ; c'est pourquoi il est devenu pour eux un Sauveur ; dans toute leur angoisse il a été en angoisse ; à cause de son amour et de sa clémence, Lui les a rachetés, et il les a pris et les a portés tous les jours de l'éternité. “ - Ésaïe 63:8-9. -Que le Seigneur, pendant qu'il était dans le monde, ait soutenu de telles tentations, c'est ce qui est décrit en peu de mots dans les Evangélistes, mais cela est décrit plus au long dans les Prophètes, et surtout dans les Psaumes de David ; dans les Évangélistes, il est dit seulement que le Seigneur fut conduit dans le désert, et tenté ensuite par le diable, et qu'il fut là quarante jours, et avec les bêtes, - Marc 1:12, Matthieu 4:1 ;

-mais le Seigneur n'a pas révélé qu'il avait été dans les tentations, c'est-à-dire, dans les combats contre les enfers, depuis sa première jeunesse jusqu'à la fin de sa vie dans le monde, selon ces paroles dans Ésaïe :

« L'exaction il a supporté, et il a été affligé, il n'a cependant pas ouvert sa bouche ; comme l'agneau à la tuerie il est mené, et comme une brebis devant ceux qui la tondent il s'est tu ; il n'a point ouvert sa bouche. » - Ésaïe 56:7.

Sa dernière tentation fut en Gethsémané, - Matthieu 26; Marc 14, - et ensuite la passion de la croix ; que par elle il ait pleinement subjugué les enfers, Lui-Même l'enseigne dans Jean :

« Père, délivre-moi de cette heure ; mais pour cela je suis venu en cette heure. Père, glorifie ton Nom ; il sortit une voix du ciel : et j'ai glorifié et je glorifierai. Alors Jésus dit : Maintenant jugement il y a pour ce monde, maintenant le prince de ce » monde sera jeté dehors. » - Jean 12:27-28, 31 ;

Le prince de ce monde est le diable, ainsi tout l'enfer ; glorifier, c'est faire Divin l'Humain : s'il n'est parlé que de la tentation après les quarante jours dans le désert, c'est parce que les quarante jours signifient et enveloppent les tentations jusqu'au plein, ainsi les tentations de plusieurs années, voir numéro 8098, 9437 ; le désert signifie l'enfer, et les bêtes contre lesquelles il y combattit signifient la tourbe diabolique. L'éloignement des péchés chez ceux qui sont dans le bien, ou qui ont fait pénitence, a été représenté dans l'Église Juive par le bouc appelé Azazël ;

« Aharon posera ses mains sur la tête du bouc, et il confessera les iniquités des fils d'Israël, et toutes leurs prévarications quant à tous leurs péchés, et ensuite il l'enverra au désert ; et ainsi le bouc portera sur lui toutes leurs iniquités en une terre de séparation. “ - Lévitique 16:21-22 ;

Là, par Aharon est représenté le Seigneur ; par le bouc est signifiée la foi ; par le désert et par la terre de séparation l'enfer ; et par y porter les iniquités des fils d'Israël éloigner les péchés et les jeter dans l'enfer : que de telles choses aient été représentées, c'est ce que personne ne peut savoir que d'après le sens interne ; en effet, chacun peut voir que les iniquités de toute une assemblée ne pouvaient pas être transportées dans un désert par un bouc, car qu'est-ce que le bouc avait de commun avec les iniquités ? mais puisque tous les représentatifs, dans ce temps, ont signifié des choses qui appartiennent au Seigneur, au Ciel et à l'Église, de même aussi ceux-ci ; le sens interne enseigne donc ce qu'ils enveloppent, à savoir, que c'est par le vrai de la foi que l'homme est régénéré, qu'ainsi c'est par ce vrai que les péchés sont éloignés, et que comme la foi du vrai vient du Seigneur, c'est le Seigneur Lui-Même qui fait cela, selon ce qui a été dit et montré dans la Préface du Chapitre 22 de la Genèse et numéros 3332, 3876, 3877, 4738 : qu'Aharon représente le Seigneur, on le voit, numéros 9806, 9808 ; que le bouc de chèvres soit le vrai de la foi, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; que le désert soit l'enfer, c'est parce que le camp, où étaient les fils d'Israël, signifiait le ciel, numéro 4236, aussi le désert est-il appelé terre de séparation ou d'excision ; ainsi porter les iniquités dans cette terre ou dans le désert, c'est jeter les maux et les faux dans l'enfer d'où ils sont ; et ils y sont jetés, quand ils sont éloignés au point qu'ils ne se font pas voir, ce qui arrive quand l'homme en est détourné par cela qu'il est tenu dans le bien par le Seigneur, selon ce qui a été dit ci-dessus : par précipiter les péchés dans les profondeurs de la mer il est signifié la môme chose que par les jeter dans le désert ; ainsi, .

Dans Michée :

« Et il aura pitié de nous, il supprimera nos iniquités, et il précipitera dans les profondeurs de la mer tous leurs péchés. " - .

La profondeur de la mer est aussi l'enfer. Maintenant, d'après cela, il est évident que par ces paroles, Aharon portera l'iniquité des saints, il est signifié l'éloignement des péchés chez ceux qui sont dans le bien procédant du Seigneur, et que cet éloignement est continuellement fait par le Seigneur, et que c'est là porter les iniquités ; comme encore ailleurs dans Moïse :

« Jéhovah dit à Aharon : Toi, et tes fils avec toi, vous porterez l'iniquité du sanctuaire ; toi aussi, et tes fils avec toi, vous porterez l'iniquité de votre sacerdoce : les fils d'Israël n'approcheront plus de la Tente de convention pour porter le péché, en mourant ; mais le Lévite fera l'ouvrage de la Tente de convention, et eux porteront leur iniquité. » - Nombres 18:1, 22-23 ;

Pareillement par porter dans Ésaïe :

« Écoutez-Moi, maison d'Israël, portés dès l'utérus Busqués à la vieillesse Moi le même, et jusques à la blanche vieillesse Moi je porterai ; Moi j'ai fait, et Moi je porterai, et Moi je supporterai, et je délivrerai. » - Ésaïe 46:3-4. -Que porter l'iniquité ce soit expier, ainsi éloigner les péchés, ou le voit dans Moïse :

« Moïse fut indigne contre Éléazar et contre Ithamar de ce que le bouc du sacrifice du péché avait été brûlé, disant : Pourquoi ne l'avez-vous pas mangé dans le lieu de sainteté, puisque Jéhovah vous l'a donné pour porter les iniquités de l'assemblée, pour faire expiation pour eux devant. Jéhovah ? » -Lëvit. Ésaïe 10:16, 17 ;

que l'expiation soit la purification des maux, ainsi l'éloignement des péchés, on le voit, numéro 9506 : et l'on voit qu'il a été enjoint à Aharon d'expier le peuple, et de leur pardonner les péchés. » - Lévitique 4:26, 31, Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , ;

Que porter les péchés, quand il ne s'agit pas du sacerdoce, c'est être damné, ainsi c'est mourir, - Lévitique 5:1, , . Ézéchiel 18:19, Ézéchiel 23:49.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 3862

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

3862. Il a été expliqué ci-dessus, numéro 3858, que les douze Tribus ont signifié toutes les choses du vrai et du bien, ou de la foi et de l'amour ; maintenant, comme il s'agit de chacun des fils de Jacob, d'après lesquels ont été nommées les Tribus, il faut par conséquent découvrir ici un second Arcane, à savoir, ce que chacun de ces noms enveloppe. Que toute chaleur céleste et toute chaleur spirituelle, ou tout amour et toute charité, soit perçue dans le ciel dans la forme externe comme une flamme qui procède du Soleil, et que toute Lumière céleste et toute lumière spirituelle, ou toute foi, se manifeste dans le ciel dans la forme externe comme une lumière qui procède du Soleil, que de plus cette chaleur céleste et spirituelle ait en elle la sagesse, et que la lumière produite par cette chaleur ait en elle l'intelligence, et cela, parce qu'elles procèdent du Seigneur, qui dans le Ciel est le Soleil, on le voit, numéros 1053, , 2441, 2495, 2776, 3138, 3167, 3190, 3195, 3222, 3223, 3338, 3339, 3341, 3413, 3485, 3636, 3613 ; de là, il est évident que tout bien vient de la chaleur qui procède du Seigneur comme Soleil, et que tout vrai vient de la lumière qui procède de cette chaleur ; et il est encore évident que toutes les affections qui appartiennent à l'amour ou au bien, sont les variations de cette chaleur céleste et spirituelle qui procède du Seigneur, et que de là viennent les changements d'état ; et que toutes les pensées, qui appartiennent à la foi ou au vrai, sont les diversités de cette lumière céleste et spirituelle qui procède du Seigneur, et que de là vient l'intelligence : c'est dans ces variations et dans ces diversités que sont tous les Anges qui habitent le ciel ; leurs affections et leurs pensées ne viennent pas d'autre part et ne sont pas autre chose ; cela est évident d'après leurs langages, qui, tirant de là leur origine, sont des diversités ou des modifications de la lumière céleste dans laquelle est la chaleur céleste, aussi ces langages sont-ils ineffables, et d'une telle variété et d'une telle plénitude, qu'ils sont incompréhensibles, numéros 3342, 3344, 3345. Pour que tout cela fût fixé d'une manière représentative dans le monde, il a été donné à chacun des fils de Jacob des Noms, qui signifiaient les universaux du bien et du vrai, ou de l'amour et de la foi, ainsi les universaux quant aux variations de la chaleur céleste et spirituelle, et quant aux diversités de la lumière qui en. provient ; l'ordre même de ces universaux est ce qui détermine la flamme et la splendeur provenant de cette flamme ; quand l'ordre commence par l'amour, tout ce qui suit dans l'ordre réel se présente enflammé ; et quand l'ordre commence par la foi, tout ce qui suit dans l'ordre réel se montre res-plendissant, mais avec toute différence selon ce qui suit ; au contraire, si ce n'est pas selon l'ordre réel, il y a obscurité avec toute différence ; mais dans la suite, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé de l'Ordre et de la différence qui en provient ; de là vient donc que le Seigneur donnait des réponses par l'Urim et le Thumim, et que selon l'état de la chose on recevait les réponses par les lumières et le resplendissement des lumières d'après les pierres précieuses et brillantes sur lesquelles avaient été gravés les noms des douze Tribus ; car, ainsi qu'il a été dit, dans ces noms avaient été gravés les universaux de l'amour et de la foi qui sont dans le Royaume du Seigneur, par conséquent les universaux de la flamme et de la lumière, par lesquelles les choses qui appartiennent à l'amour et à la foi sont représentées dans le ciel. Je vais donc d'abord confirmer, d'après la Parole, que l'ordre des noms, dans lequel sont nommées les Tribus, est différent dans la Parole, et cela, selon l'état de la chose dont il y est question ; et que de là on peut savoir que les réponses du Seigneur données par l'Urim et le Thumim étaient des resplendissements de lumière selon les états de la chose d'après l'ordre ; en effet, toute lumière du ciel est variée selon les états de la chose, et les états de la chose le sont selon l'ordre du Mon et du vrai ; quant à ce qui est signifié de vrai et de bien par chacun des fils de Jacob, on le verra clairement par l'explication, savoir que par Ruben est signifiée la Foi procédant du Seigneur ; par Schiméon, la Foi de la volonté, qui procède du Seigneur ; par Lévi, l'amour spirituel ou la charité ; par Jehudah, le Divin de l'amour et le Royaume céleste du Seigneur ; quant à ce qui est signifié par les huit autres fils, il en sera parlé dans le Chapitre suivant : leur ordre selon la naissance est celui qui est ici décrit ; dans cet ordre ils se suivent ainsi : Ruben, Schiméon, Lévi, Jehudah, Dan, Naphtali, Cad, Ascher, Iisaschar, Zébulon, Joseph, Benjamin, - voir, dans ce Chapitre Vers. 32, 33, 34, 35. Chapitre 30 : Vers. 6, 8, 11, 13, 18, 20, 24. Chapitre 35:18.

Cet ordre est selon l'état de la chose dont il s'agit ici, c'est-à-dire, selon l'état de la régénération de l'homme, car alors on commence par le vrai de la foi, qui est Ruben, et de là on s'avance vers vouloir le vrai, qui est Schiméon ; ensuite vers la charité, qui est Lévi ; ainsi vers le Seigneur, qui, dans le sens suprême, est Jehudah ; que la conception et l'enfantement spirituels ou la régénération aille de l'externe vers l'interne, c'est-à-dire, du vrai de la foi vers le bien de l'amour, cela vient d'être dit numéro 3860. Avant que Jacob revînt vers Isaac son père dans Mamré Kiriath Arba, ils sont nommés dans cet ordre : Ruben, Schiméon, Lévi, Jehudah, Iisaschar, Zébulon, Joseph ; Benjamin, Dan, Naphtali, Cad, Ascher, - Genèse 35:23, 24, 25, 26.

Là, sont placés en premier lieu ceux qui sont nés de Léah et de Rachel, et ensuite ceux qui sont nés des servantes, et cela selon, l'état de la chose dont il y est question. Ils sont encore recensés dans un autre ordre, quand ils partirent pour aller en Egypte, - ;

Et dans un autre ordre, quand Jacob, alors Israël, les bénit avant sa mort, - :

Et dans un autre, quand ils furent bénis par Moïse, - .

Quand ils campaient autour de la Tente de convention, ils étaient dans cet ordre : A l'Orient, Jehudah, Iisaschar, Zébulon ; au Midi, Ruben, Schiméon, Gad ; à l'Occident, Ephraïm, Ménasché, Benjamin ; au Septentrion, Dan, Ascher, Naphtali, - .

Quant à l'ordre dans lequel ils se tinrent pour les bénédictions données au peuple sur le mont Gérizim, et pour les malédictions sur le mont Ebal, - on le voitDeutéronome 27:12-13.

Lorsque des chefs de chaque Tribu furent envoyés pour explorer la terre, ils sont recensés dans cet ordre : Ruben, Schiméon, Jehudah, Iisaschar, Ephraïm, Benjamin, Zébulon, Joseph ou Ménasché, Dan, Ascher, Naphtali, Cad, - .

Mais ils sont nommés dans un autre ordre quand il s'agit des chefs qui devaient donner la terre en héritage, - .

On voit dans Josué, - Chap, [Il manque du texte ici], Ézéchiel 4; .

Et quand il s'agit des portes de la Cité Nouvelle ou Sainte, ils sont nommés dans cet ordre : Vers le septentrion, les trois portes de Ruben, de Jehudah, de Lévi ; vers l'orient, les trois portes de Joseph, de Benjamin, de Dan ; vers le midi, les trois portes de Schiméon, de Iisaschar, de Zébulon ; vers l'occident, les trois portes de Gad, d'Ascher, de Naphtali.

Ézéchiel 48:3, à 34.

Quant à l'ordre des douze mille marqués de chaque Tribu, voir l'Apocalypse, - .

Dans tous ces passages le recensement des Tribus est fait absolument selon l'état de la chose dont il y est question, auquel l'ordre correspond ; l'état même de la chose est manifesté par ce qui précède et par ce qui suit. Il est mentionné et décrit dans la Parole quel était l'ordre des pierres précieuses dans l'Urim et le Thumim, mais il n'est pas mentionné à quelle Tribu chacune des pierres correspondait, car ce qu'elles représentaient, c'étaient toutes les choses de la lumière d'après la flamme céleste, c'est-à-dire, toutes celles du vrai d'après le bien, ou toutes celles de la foi d'après l'amour ; et comme c'était là ce qu'elles représentaient, la lumière céleste même brillait miraculeusement à travers selon l'état de la chose sur laquelle était faite la demande et était donnée la réponse, éclatant et resplendissant pour l'affirmatif du bien et du vrai, outre les nuances quant aux couleurs selon les différences de l'état du bien et du vrai, comme dans le ciel, où par les lumières et leurs variétés tous les célestes et tous les spirituels sont exprimés, et cela, d'une manière ineffable et absolument incompréhensible pour l'homme ; car, ainsi qu'il a été quelquefois expliqué, dans la lumière céleste il y a la vie qui procède du Seigneur, par conséquent la sagesse et l'intelligence ; de là, dans les diversités de lumière il y a tout ce qui appartient à la vie (du vrai), c'est-à-dire, tout ce qui appartient à la sagesse et à l'intelligence, et dans les diversités de flamme, d'éclat et de splendeur, tout ce qui appartient à la vie du bien et à la vie du vrai d'après le bien, ou à l'amour pour le Seigneur et à la foi procédant de cet amour ; tel fut donc l'Urim et le Thumim, qui était sur le pectoral de l'Ephod et sur le cœur d'Aharon ; ce qui est encore évident en ce que Urim et Thumim, signifient Lumières et Perfections, et en ce que le pectoral sur lequel était l'Urim et le Thumim était appelé pectoral du jugement, parce que le jugement est l'intelligence et la sagesse, numéro 2235 ; s'il était sur le Cœur d'Aharon, c'est parce que le Cœur signifie l'Amour Divin, voir numéro 3635, et à la fin de ce Chapitre ; de là encore, ces pierres précieuses étaient fixées dans des enchâssures d'or, car l'or dans le sens interne est le bien qui appartient à l'amour, numéros 113, 1551, 1552, et la pierre précieuse est le vrai qui brille d'après le bien, numéro 114 : voici ce qui est dit sur l'Urim et le Thumim, dans Moïse :

« Tu feras un Pectoral de Jugement, ouvrage d'inventeur, comme l'ouvrage d'Éphod tu le feras, d'or, d'hyacinthe, et de pourpre, et d'écarlate double teint, et de fin lin tissu tu le feras : carré il sera, double, et tu le rempliras de remplages de pierres, quatre rangs de pierres ; enchâssées d'or elles seront dans leurs remplages ; et les pierres seront d'après les noms des fils d'Israël, douze d'après leurs noms ; à gravures de sceau, à chacun d'après son nom elles seront, pour les douze Tribus. » - Exode 20:8, 4, . ;

Dans ce même passage les pierres sont aussi désignées, chacune dans son ordre ; et plus loin :

« Que ne s'écarte point le Pectoral de dessus l'Ephod ; et Aharon portera les noms des fils d'Israël sur le Pectoral de Jugement, sur son cœur, quand il entrera vers le saint, pour souvenir devant Jéhovah à perpétuité ; et tu mettras au Pectoral de jugement l'Urim et le Thumin, et ils seront sur le cœur d'Aharon quand il entrera devant Jéhovah ; et Aharon portera le jugement des fils d'Israël sur son cœur devant Jéhovah à perpétuité. » - Exode 28:28, 29, Lévitique 8:7-8.

Que Jéhovah ou le Seigneur ait été interrogé et qu'il ait donné des réponses par l'Urim, on le voit dans Moïse :

« Jéhovah dit à Moïse : Prends Joschuah fils de Nun ; tu donneras de ta gloire sur lui, afin que lui obéisse toute l'assemblée des fils d'Israël : devant Eléazar le Prêtre, il se tiendra, et il l'interrogera par le Jugement de l'Urim devant Jéhovah. » - Nombres 27:18, 20-21,

Et dans Samuel :

« Schaül interrogea Jéhovah, et ne lui répondit point Jéhovah, même par songes, ni par l'Urim, ni par les Prophètes. » - Nombres 1 Samuel 28:6.

  
/ 10837