Bible

 

Lévitique 4

Studie

   

1 L'Eternel parla encore à Moïse, en disant :

2 Parle aux enfants d'Israël, et leur dis : Quand une personne aura péché par erreur contre quelqu'un des commandements de l'Eternel, en commettant des choses qui ne se doivent point faire, et qu'il aura fait quelqu'une de ces choses;

3 Si c'est le Sacrificateur oint qui ait commis un péché semblable à quelque faute du peuple, il offrira à l'Eternel pour son péché qu'il aura fait, un veau sans tare, pris du troupeau, en offrande pour le péché.

4 Il amènera le veau à l'entrée du Tabernacle d'assignation devant l'Eternel, il posera sa main sur la tête du veau, et l'égorgera devant l'Eternel.

5 Et le Sacrificateur oint prendra du sang du veau, et l'apportera dans le Tabernacle d'assignation.

6 Et le Sacrificateur trempera son doigt dans le sang, et fera aspersion du sang par sept fois devant l'Eternel, au devant du voile du Sanctuaire.

7 Le Sacrificateur mettra aussi devant l'Eternel du sang sur les cornes de l'autel du parfum des drogues, qui est dans le Tabernacle d'assignation; mais il répandra tout le reste du sang du veau au pied de l'autel de l'holocauste, qui est à l'entrée du Tabernacle d'assignation.

8 Et il lèvera toute la graisse du veau de l'offrande pour le péché, [savoir], la graisse qui couvre les entrailles, et toute la graisse qui est sur les entrailles.

9 Et les deux rognons avec la graisse qui est sur eux, jusque sur les flancs, et il ôtera la taie qui est sur le foie [pour la mettre] sur les rognons;

10 Comme on les ôte du bœuf du sacrifice de prospérités, et le Sacrificateur fera fumer [toutes] ces choses-là sur l'autel de l'holocauste.

11 Mais quant à la peau du veau et toute sa chair, avec sa tête, ses jambes, ses entrailles, et sa fiente,

12 Et [même] tout le veau, il le tirera hors du camp dans un lieu net, où l'on répand les cendres, et il le brûlera sur du bois au feu, il sera brûlé au lieu où l'on répand les cendres.

13 Et si toute l'assemblée d'Israël a péché par erreur, et que la chose n'ait pas été aperçue par l'assemblée, et qu'ils aient violé quelque commandement de l'Eternel, en commettant des choses qui ne se doivent point faire, et se soient rendus coupables;

14 Et que le péché qu'ils ont fait vienne en évidence, l'assemblée offrira en offrande pour le péché un veau pris du troupeau, et on l'amènera devant le Tabernacle d'assignation.

15 Et les Anciens de l'assemblée poseront leurs mains sur la tête du veau devant l'Eternel.

16 Et le Sacrificateur oint portera du sang du veau dans le Tabernacle d'assignation.

17 Ensuite le Sacrificateur trempera son doigt dans le sang, et en fera aspersion devant l'Eternel au devant du voile, par sept fois.

18 Et il mettra du sang sur les cornes de l'autel qui est devant l'Eternel dans le Tabernacle d'assignation, et il répandra tout le reste du sang au pied de l'autel de l'holocauste, qui est à l'entrée du Tabernacle d'assignation.

19 Et il lèvera toute sa graisse, et la fera fumer sur l'autel;

20 Et il fera de ce veau, comme il a fait du veau de l'offrande pour son péché. Le Sacrificateur fera ainsi; il fera propitiation pour eux; et il leur sera pardonné.

21 Puis il tirera hors du camp le veau, et le brûlera comme il a brûlé le premier veau; car c'est l'offrande pour le péché de l'assemblée.

22 Que si quelqu'un des principaux a péché, ayant violé par erreur quelqu'un des commandements de l'Eternel son Dieu, en commettant des choses qui ne se doivent point faire, et s'est rendu coupable;

23 Et qu'on l'avertisse de son péché, qu'il a commis, il amènera pour sacrifice un jeune bouc mâle sans tare;

24 Et il posera sa main sur la tête du bouc, et on l'égorgera au lieu où l'on égorge l'holocauste devant l'Eternel; [car] c'est une offrande pour le péché.

25 Puis le Sacrificateur prendra avec son doigt du sang de l'offrande pour le péché, et le mettra sur les cornes de l'autel de l'holocauste, et il répandra le reste de son sang au pied de l'autel de l'holocauste.

26 Et il fera fumer toute sa graisse sur l'autel comme la graisse du sacrifice de prospérités; ainsi le Sacrificateur fera propitiation pour lui de son péché, et il lui sera pardonné.

27 Que si quelque personne du commun peuple a péché par erreur, en violant quelqu'un des commandements de l'Eternel, [et] en commettant des choses qui ne se doivent point faire, et s'est rendu coupable;

28 Et qu'on l'avertisse de son péché qu'il a commis, il amènera son offrande d'une jeune chèvre, sans tare, femelle, pour son péché qu'il a commis.

29 Et il posera sa main sur la tête de l'offrande pour le péché, et on égorgera l'offrande pour le péché au lieu où l'on égorge l'holocauste.

30 Puis le Sacrificateur prendra du sang de la chèvre avec son doigt, et le mettra sur les cornes de l'autel de l'holocauste, et il répandra tout le reste de son sang au pied de l'autel.

31 Et il ôtera toute sa graisse comme on ôte la graisse de dessus le sacrifice de prospérités, et le Sacrificateur la fera fumer sur l'autel, en bonne odeur à l'Eternel, il fera propitiation pour lui, et il lui sera pardonné.

32 Que s'il amène un agneau pour l'oblation de son péché, ce sera une femelle sans tare qu'il amènera.

33 Et il posera sa main sur la tête de l'offrande pour le péché, et on l'égorgera pour le péché au lieu où l'on égorge l'holocauste.

34 Puis le Sacrificateur prendra avec son doigt du sang de l'offrande pour le péché, et le mettra sur les cornes de l'autel de l'holocauste, et il répandra tout le reste de son sang au pied de l'autel.

35 Et il ôtera toute sa graisse, comme on ôte la graisse de l'agneau du sacrifice de prospérités, et le Sacrificateur les fera fumer sur l'autel par dessus les sacrifices de l'Eternel faits par feu, et il fera propitiation pour lui, touchant son péché qu'il aura commis, et il lui sera pardonné.

   

Komentář

 

Head

  
Photo by Joy Brown

The head is the part of us that is highest, which means in a representative sense that it is what is closest to the Lord. Because of this the head represents what is inmost in us, the thing at the center of our being. In most cases this means intelligence and wisdom, since most of us are in a state of life in which we are led by our thoughts and reason. In the case of the Lord, however, it often represents His perfect love. And in many cases the head is used to represent the whole person.

(Odkazy: Apocalypse Explained 577; Apocalypse Revealed 538, 823; Arcana Coelestia 7859, 9656, 10011)

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Arcanes Célestes # 4844

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4844. Demeure veuve en la maison de ton père , signifie l'action d'éloigner de soi ; on peut le voir en ce que par là il voulait qu'elle se retirât, et qu'elle ne revînt plus vers lui ; il lui a dit, à la vérité, d'y demeurer jusqu'à ce que Schélah son fils fût devenu grand, mais néanmoins il pensait qu'elle ne serait pas donnée à Schélah son fils, car il disait en lui-même :

« Peut-être mourrait-il aussi, lui, comme ses frères, et il le prouva aussi par le fait, ainsi qu'on le voit clairement par le Vers. 14 :

« Thamar vit que grand était devenu Schélah, et qu'elle ne lui avait point été donnée pour femme ; de là, maintenant, il résulte que par ces paroles il est signifié qu'il l'éloignait de lui, c'est-à-dire, que, dans le sens interne, l'Église représentative des spirituels et des célestes, qui est représentée par Thamar, numéros 4811, 4831, était repoussé par l'Eglise Juive que représente Jehudah ; en effet, elles ne pouvaient pas concorder, parce que le Judaïsme était seulement un représentatif d'Église, et non une Église représentative, numéro 4307, 4500, car il reconnaissait l'externe et non l'interne. La veuve signifie aussi le vrai de l'Église sans son bien, parce que l'épouse dans le sens représentatif signifie le vrai et le mari le bien, numéro 4823, 4843 ; l'épouse sans le mari est donc le vrai de l'Église sans son bien, et quand il est dit d'elle qu'elle doit demeurer dans la maison de son père, il est signifié que le vrai de l'Église était éloigné, et aussi qu'il ne serait pas reçu dans sa maison ; la nation Juive ne le pouvait pas non plus, parce qu'elle était, non dans le bien, mais dans le mal. Dans la Parole, la Veuve, est très-souvent mentionnée, et celui qui ne connaît pas le sens interne, ne peut se défendre de croire que par la veuve il est signifié une veuve, mais par la veuve dans le sens interne il y est signifié le vrai de l'Église sans le bien, c'est-à-dire, ceux qui sont dans le vrai sans le bien, et qui cependant désirent être dans le bien, par conséquent ceux qui aiment être conduits par le bien, le mari est le bien qui doit conduire ; c'étaient ceux-là, qu'ils fussent hommes ou qu'ils fussent femmes, qui étaient entendus dans l'Ancienne Église par les veuves prises dans un sens bon : en effet, l'Ancienne Eglise distinguait en plusieurs classes le prochain envers qui la charité devait être exercée ; elle appelait les uns pauvres ; d'autres, misérables et affligés ; d'autres, captifs et prisonniers ; d'autres, aveugles et boiteux ; d'autres, voyageurs, orphelins et veuves ; et les œuvres de la charité étaient dispensées selon leur qualité ; c'est là ce qu' enseignaient les doctrinaux de cette Église ; elle ne connaissait pas d'autres doctrinaux : ceux donc qui vivaient dans ce temps-là non-seulement enseignaient, mais aussi écrivaient selon leurs doctrinaux ; en conséquence, quand ils disaient les veuves, ils n'entendaient pas d'autres que ceux qui étaient dans le vrai sans le bien et qui désiraient néanmoins être conduits par le bien ; de là aussi il est évident que les doctrinaux de l'Ancienne Église enseignaient les choses qui concernaient la charité et le prochain, et que leurs connaissances et leurs scientifiques consistaient à savoir ce que signifiaient les externes, car c'était une Église représentative des spirituels et des célestes ; par cette raison les spirituels et les célestes, qui étaient représentés et signifiés, étaient ce qu'on apprenait par les doctrinaux et par les sciences ; mais ces doctrinaux et ces scientifiques sont aujourd'hui entièrement oblitérés, et même au point qu'on ignore qu'ils ont existé ; en effet, ils ont été remplacés par les doctrinaux de la foi, lesquels, s'ils sont veufs et séparés des doctrinaux de la charité, n'enseignent presque rien, car les doctrinaux de la charité enseignent ce que c'est que le bien, et les doctrinaux de la foi enseignent ce que c'est que le vrai ; or enseigner le vrai sans le bien, c'est marcher comme un aveugle, car c'est le bien qui enseigne et qui conduit, et c'est le vrai qui est enseigné et qui est conduit ; entre ces deux sortes de doctrinaux, il y a une aussi grande différence qu'entre la lumière et les ténèbres ; si les ténèbres ne sont point éclairées par la lumière, c'est-à-dire, si le vrai n'est point éclairé par le bien, ou la foi par la charité, il n'y a que des ténèbres ; de là vient que ce n'est ni par l'intuition, ni conséquemment par la perception, que l'on sait si le vrai est vrai, mais c'est seulement par la doctrine puisée dans l'enfance et confirmée dans l'âge adulte ; de là vient aussi que les Églises sont si opposées, et que l'une dit être vrai ce que l'autre dit être faux, et que jamais elles ne s'accordent. Que dans le sens bon les Veuves signifient ceux qui sont dans le vrai sans le bien, mais qui néanmoins désirent être conduits par le bien, on peut le voir par les passages de la Parole où les Veuves sont nommées, comme dans David :

« Jéhovah qui fait jugement aux opprimés, qui donne du pain aux affamés ;Jéhovah, qui délie les enchaînés ; Jéhovah qui ouvre les (yeux des) aveugles ; Jéhovah qui redresse les courbés ; Jéhovah qui aime les justes ; Jéhovah qui garde les voyageurs ; l'orphelin et la veuve il soutient » - Psaumes 146:7-8, 9.

Ici, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui sont instruits par le Seigneur dans les vrais et sont conduits au bien ; mais quelques-uns d'eux sont nommés opprimés, d'autres affamés, d'autres enchaînés, aveugles, courbés, voyageurs, orphelins, veuves, et cela selon leur qualité ; mais la qualité, personne ne peut la connaître que d'après le sens interne ; c'est là ce que les doctrinaux de l'Ancienne Église enseignaient ; ici, comme dans plusieurs autres passages, le voyageur, l'orphelin et la veuve sont nommés à la suite l'un de l'autre, parce que le voyageur signifie ceux qui veulent être instruits dans les vrais de la foi, numéro 1463, 4444 ; l'orphelin, ceux qui sont dans le bien sans le vrai et désirent être conduits au bien représentatif d'Église, et non une Église représentative, numéro 4307, 4500, car il reconnaissait l'externe et non l'interne. La veuve signifie aussi le vrai de l'Église sans son bien, parce que l'épouse dans le sens représentatif signifie le vrai et le mari le bien, numéro 4823, 4843 ; l'épouse sans le mari est donc le vrai de l'Église sans son bien, et quand il est dit d'elle qu'elle doit demeurer dans la maison de son père, il est signifié que le vrai de l'Église était éloigné, et aussi qu'il ne serait pas reçu dans sa maison ; la nation Juive ne le pouvait pas non plus, parce qu'elle était, non dans le bien, mais dans le mal. Dans la Parole, la Veuve, est très-souvent mentionnée, et celui qui ne connaît pas le sens interne, ne peut se défendre de croire que par la veuve il est signifié une veuve, mais par la veuve dans le sens interne il y est signifié le vrai de l'Église sans le bien, c'est-à-dire, ceux qui sont dans le vrai sans le bien, et qui cependant désirent être dans le bien, par conséquent ceux qui aiment être conduits par le bien, le mari est le bien qui doit conduire ; c'étaient ceux-là, qu'ils fussent hommes ou qu'ils fussent femmes, qui étaient entendus dans l'Ancienne Église par les veuves prises dans un sens bon : en effet, l'Ancienne Eglise distinguait en plusieurs classes le prochain envers qui la charité devait être exercée ; elle appelait les uns pauvres ; d'autres, misérables et affligés ; d'autres, captifs et prisonniers ; d'autres, aveugles et boiteux ; d'autres, voyageurs, orphelins et veuves ; et les œuvres de la charité étaient dispensées selon leur qualité ; c'est là ce qu'enseignaient les doctrinaux de cette Église ; elle ne connaissait pas d'autres doctrinaux : ceux donc qui vivaient dans ce temps-là non-seulement enseignaient, mais aussi écrivaient selon leurs doctrinaux ; en conséquence, quand ils disaient les veuves, ils n'entendaient pas d'autres que ceux qui étaient dans le vrai sans le bien et qui désiraient néanmoins être conduits par le bien ; de là aussi il est évident que les doctrinaux de l'Ancienne Église enseignaient les choses qui concernaient la charité et le prochain, et que leurs connaissances et leurs scientifiques consistaient à savoir ce que signifiaient les externes, car c'était une Église représentative des spirituels et des célestes ; par cette raison les spirituels et les célestes, qui étaient représentés et signifiés, étaient ce qu'on apprenait par les doctrinaux et par les sciences ; mais ces doctrinaux et ces scientifiques sont aujourd'hui entièrement oblitérés, et même au point qu'on ignore qu'ils ont existé ; en effet, ils ont été remplacés par les doctrinaux de la foi, lesquels, s'ils sont veufs et séparés des doctrinaux de la charité, n'enseignent presque rien, car les doctrinaux de la charité enseignent ce que c'est que le bien, et les doctrinaux de la foi enseignent ce que c'est que le vrai ; or enseigner le vrai sans le bien, c'est marcher comme un aveugle, car c'est le bien qui enseigne et qui conduit, et c'est le vrai qui est enseigné et qui est conduit ; entre ces deux sortes de doctrinaux, il y a une aussi grande différence qu'entre la lumière et les ténèbres ; si les ténèbres ne sont point éclairées par la lumière, c'est-à-dire, si le vrai n'est point éclairé par le bien, ou la foi par la charité, il n'y a que des ténèbres ; de là vient que ce n'est ni par l'intuition, ni conséquemment par la perception, que l'on sait si le vrai est vrai, mais c'est seulement par la doctrine puisée dans l'enfance et confirmée dans l'âge adulte ; de là vient aussi que les Églises sont si opposées, et que l'une dit être vrai ce que l'autre dit être faux, et que jamais elles ne s'accordent. Que dans le sens bon les Veuves signifient ceux qui sont dans le vrai sans le bien, mais qui néanmoins désirent être conduits par le bien, on peut le voir par les passages de la Parole où les Veuves sont nommées, comme dans David :

« Jéhovah qui fait jugement aux opprimés, qui donne du pain aux affamés ;Jéhovah, qui délie les enchaînés ; Jéhovah qui ouvre les (yeux des) aveugles ; Jéhovah qui redresse les courbés ; Jéhovah qui aime les justes ; Jéhovah qui garde les voyageurs ; l'orphelin et la veuve il soutient » - Psaumes 146:7-8, 9.

Ici, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui sont instruits par le Seigneur dans les vrais et sont conduits au bien ; mais quelques-uns d'eux sont nommés opprimés, d'autres affamés, d'autres enchaînés, aveugles, courbés, voyageurs, orphelins, veuves, et cela selon leur qualité ; mais la qualité, personne ne peut la connaître que d'après le sens interne ; c'est là ce que les doctrinaux de l'Ancienne Église enseignaient ; ici, comme dans plusieurs autres passages, le voyageur, l'orphelin et la veuve sont nommés à la suite l'un de l'autre, parce que le voyageur signifie ceux qui veulent être instruits dans les vrais de la foi, numéros 1463, 4444 ; l'orphelin, ceux qui sont dans le bien sans le vrai et désirent être conduits au bien par le vrai ; et la veuve, ceux qui sont dans le vrai sans le bien et désirent être conduits au vrai par le bien ; ces vrais sont nommés à la suite l'un de l'autre, ici comme dans d'autres passages de la Parole, parce que dans le sens interne ils constituent une seule classe, car ils signifient ensemble ceux qui veulent être instruits et être conduits vers le bien et le vrai.

Dans le Même :

« Père des orphelins et juge des veuves (est) Dieu dans l'habitacle de sa sainteté. » - Psaumes 68:6.

Les orphelins sont ceux qui, comme les petits enfants, sont dans le bien de l'innocence, mais non encore dans le vrai ; le Seigneur est nommé leur père, parce qu'il les conduit comme un père ; et cela, par le vrai dans le bien, à savoir, dans le bien de la vie ou de la sagesse ; les veuves sont ceux qui, comme les adultes, sont dans le vrai mais non encore dans le bien ; le Seigneur est nommé leur juge, parce qu'il les conduit ; et cela, par le bien dans le vrai, à savoir, dans le vrai de l'intelligence ; en effet, par juge il est signifié conducteur : le bien sans le vrai, qui est l'orphelin, devient le bien de la sagesse par la doctrine du vrai ; et le vrai sans le bien, qui est la veuve, devient le vrai de l'intelligence par la vie du bien.

Dans Ésaïe :

« Malheur à ceux qui statuent des statuts d'iniquité, pour écarter du jugement les pauvres, et pour ravir en jugement les misérables de mon peuple, afin d'avoir les Veuves pour leur butin, et de piller les orphelins, » - Ésaïe 10:1-2 ;

Ici, ce sont, non pas les pauvres, les misérables, les veuves, les orphelins, qui sont signifiés, mais ceux qui sont tels spirituellement ; et comme dans l'Église Juive, de même que dans l'Église Ancienne, toutes choses étaient représentatives, faire du bien aux orphelins et aux veuves était aussi un représentatif, car alors était représentée dans le Ciel la charité envers ceux qui, dans le sens spirituel, étaient tels.

Dans Jérémie :

« Faites jugement et justice, et arrachez le dépouillé de la main de l'oppresseur, et le voyageur, l'orphelin et la veuve ne trompez pas, et violence ne leur faites pas, et le sang innocent ne répandez pas dans ce lieu. “ - Jérémie 22:3.

Ici aussi le voyageur, l'orphelin et la veuve signifient ceux qui sont tels spirituellement ; en effet, dans le monde spirituel ou dans le Ciel on ne connaît pas de voyageur, ni d'orphelin, ni de veuve, car là on n'est point tel qu'on a été dans le monde ; lors donc que ces paroles sont lues par l'homme, elles sont perçues par les anges selon le sens spirituel ou interne. Pareillement dans Ézéchiel :

« Voici, les princes d'Israël, chacun selon son bras, ont été dans toi, afin de répandre le sang ; père et mère ils ont méprisé dans toi ; avec le voyageur ils ont agi par oppression dans toi, l'orphelin, et la veuve ils les ont trompés dans toi. » - Ézéchiel 22:6-7 ;

-puis dans Malachie :

« J'approcherai de vous pour le jugement, et je serai un témoin diligent contre les prestigiateurs, et contre ceux qui jurent faussement, et contre les oppresseurs du salaire du mercenaire, de la veuve et de l'orphelin, et ceux qui écartent le voyageur ; et ils ne Me craignent point. » - Malachie 3:5.

Pareillement dans Moïse :

« Le voyageur tu ne pressureras point, ni ne l'opprimeras point ; aucune veuve, ni orphelin vous n'affligerez ; si affligeant vous l'affligez, et que criant il crie à Moi, entendant j'entendrai son cri, et s'enflammera ma colère, et je vous tuerai par l'épée, en sorte que deviennent vos épouses veuves, et vos fils orphelins. " - Exode 22:20-21, 22, 23.

Ceci, comme tous les autres préceptes, jugements et statuts dans l'Église Juive, a été représentatif, et là on était même tenu dans les externes de faire ainsi, et de représenter par là les internes de la charité, quoiqu'on n'eût rien de la charité, ou qu'on ne fît rien par une affection interne ; l'interne était d'instruire par affection dans les vrais et de conduire au bien par les vrais ceux qui étaient dans l'ignorance, et aux vrais par le bien ceux qui étaient dans la science ; de cette manière on aurait fait du bien dans le sens spirituel au voyageur, à l'orphelin et à la veuve : pour que cependant l'externe restât à cause de la représentation , il y avait, au nombre des malédictions prononcées sur le mont Ebal, celle d'écarter le jugement du voyageur, de l'orphelin et de la veuve, - Deutéronome 27:19 ; écarter leur jugement, c'est faire le contraire, c'est-à-dire, conduire au faux et au mal par l'instruction et par la vie : comme aussi priver les autres des biens et des vrais, et se les approprier pour son honneur et son profit, était au nombre des malédictions, c'est pour cela que le Seigneur a dit :

« Malheur @  vous, Scribes et Pharisiens, parce que vous dévorez la maison des veuves, et cela sous prétexte que longuement vous priez ; c'est pourquoi vous recevrez un plus abondant jugement. » - Luc 20:47.

Dévorer les maisons des veuves, c'est priver des vrais ceux qui les désirent, et enseigner les faux. Pareillement c'était un représentatif, d'abandonner au voyageur, à l'orphelin et à la veuve, ce qui restait dans les champs, dans les olivaies et dans les vignes, - Deutéronome 24:19, 20, , 22 ;

Puis :

« quand ils avaient achevé de décimer les dîmes de leur revenu dans la troisième année, de donner au voyageur, à l'orphelin et à la veuve, afin qu'ils mangeassent dans leurs portes et fussent rassasiés. » - Deutéronome 26:12-13. -Comme c'est le Seigneur seul qui instruit, et qui conduit au bien et au vrai, il est dit dans Jérémie :

« Laisse tes Orphelins, Moi je (les) vivifierai ; et que tes Veuves sur Moi se confient. » - Jérémie 49:10-11 ;

Et dans Moïse :

« Jéhovah fait le jugement de l'Orphelin et de la veuve, et il aime le voyageur pour lui donner pain et vêtement. » - Deutéronome 10:18.

Le pain est le bien de l'amour, numéros 2165, 2177, 3478, 3735, 3813, 4211, 4217, 4735 ; le vêtement est le vrai de la foi, numéro 4545, 4763. Quand Élie, lorsqu'il y eut une famine par le manque de pluie sur la terre, fut envoyé à Sarepta vers une Veuve, et qu'il lui demanda de faire d'abord pour lui un petit gâteau et de le lui donner, et d'en faire ensuite un autre pour elle et pour son fils, et qu'alors chez elle la mesure de farine ne diminua point et la fiole d'huile ne se désemplit point, - , - s'était un représentatif, comme toutes les autres choses qui sont dites d'Élie, et en général comme celles qui sont dans la Parole ; la famine qu'il y eut sur la terre par le manque de pluie, représentait la vastation du vrai dans l'Église, numéro 1460, 3364 ; la veuve dans Sarepta, ceux qui hors de l'Église désirent le vrai ; le gâteau qu'elle fit d'abord pour lui, le bien de l'amour envers le Seigneur, numéro 2177, qu'elle aimait plus qu'elle-même et son fils en faisant le sacrifice du peu qu'elle possédait ; la mesure de farine signifie le vrai d'après le bien, numéro ; et la fiole d'huile, la charité et l'amour, numéros 886, 3728, 4582 ; Élie représente la Parole par laquelle il y a de telles choses, numéro 2762 ; c'est aussi ce qui est entendu dans le sens interne par les paroles du Seigneur dans Luc ;

« Nul prophète n'est reçu dans sa patrie. En vérité, je n vous dis que plusieurs veuves il y avait dans les jours d'Élie en Israël, lorsque fut fermé le Ciel pendant trois ans et six mois, tellement qu'il y eut une famine grande sur toute la terre ; à aucune d'elles cependant ne fut envoyé Élie, si ce n'est à Sarepta de Sidon, à une femme veuve. » - Luc 4:24, 25, 26.

C’est-à-dire, à ceux qui hors de l'Église désirent le vrai ; mais les veuves qui étaient au dedans de l'Église dévastée, vers lesquelles Élie ne fut pas envoyé, sont ceux, qui ne sont pas dans le vrai, parce qu'ils ne sont pas dans le bien ; car où il n'y a pas le bien, là n'est pas non plus le vrai, de quelque manière que chez eux le vrai apparaisse dans la forme externe comme vrai, mais il est comme un noyau sans amande ; ceux qui sont dans un tel vrai, et aussi ceux qui sont dans le faux, sont signifiés par les veuves dans le sens opposé ; comme dans Ésaïe :

« Jéhovah retranchera d'Israël tête et queue, rameau et jonc, un même jour ; le vieillard et celui qui est honoré de faces, (c'est) la tête ; et le prophète docteur du mensonge, (c'est) la queue ; c'est pourquoi sur ses jeunes gens ne se réjouira point le Seigneur, et de ses orphelins et de ses veuves il n'aura point pitié. » - Ésaïe 9:13-14, 16.

Dans Jérémie :

« Je les vannerai au van dans les portes de la terre, je priverai d'enfants, je perdrai mon peuple, de leurs chemins ils ne sont point revenus ; augmentées M'ont été ses veuves plus que le sable des mers ; je leur amènerai sur la mère le jeune homme, dévastateur en (plein) midi ; elle languira celle qui en avait enfanté sept, elle exhalera son âme, son soleil est couché, tandis qu' (il est) encore jour. » - Jérémie 15:7, 8, 9.

Dans le Même ;

« Notre héritage a été transféré à des étrangers, nos maisons à des gens de dehors ; orphelins nous sommes devenus, sans père ; nos mères (sont) comme des veuves. » - Lamentations 5:2-3.

Comme les veuves signifiaient ceux qui ne sont pas dans le vrai, parce qu'ils ne sont pas dans le bien, il était en conséquence ignominieux pour les Églises, même pour celles qui étaient dans les faux d'après le mal, d'être appelées veuves, comme dans Jean :

« Dans son cœur elle a dit : Je suis assise, reine, et veuve je ne suis point, et de deuil je ne verrai point ; c'est pourquoi en un même jour viendront ses plaies, mort, et deuil, et famine, et au feu elle sera consumée. » - Apocalypse 18:7-8.

Là, il s'agit de Babel ; pareillement il est dit de Babel dans Ésaïe :

« Écoute ceci, délicate, qui es assise en sécurité, qui dis en ton cœur : Moi, et point d'autre comme moi, je ne m'assiérai point veuve, et je ne connaîtrai point la privation d'enfants : or, viendront sur toi ces deux maux en un moment dans un même jour, privation d'enfants et veuvage. » - Ésaïe 47:8-9.

Maintenant, d'après ce qui vient d'être dit, on peut voir ce que c'est que la veuve dans le sens interne de la Parole ; et puisque la veuve représentait et par suite signifiait le vrai de l'Église sans son bien, parce que l'épouse signifie le vrai et le mari le bien, en conséquence dans les Églises anciennes, où toutes et chacune des choses représentaient, il avait été défendu aux prêtres de prendre pour épouse une veuve, qui ne serait pas veuve d'un prêtre ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Le grand prêtre prendra une épouse dans sa virginité ; veuve, ou répudiée, ou corrompue, ou prostituée, celles-là il ne prendra point, mais une vierge d'entre ses peuples il prendra pour épouse. » - Lévitique 21:13-14, 15.

Et lorsqu'il est question du Nouveau Temple et du nouveau Sacerdoce, dans Ézéchiel :

« Les prêtres lévites veuve ni répudiée ne prendront point pour épouses, mais des vierges de la semence d'Israël ; et la veuve qui sera veuve d'un prêtre ils prendront. » - Ézéchiel 44:22.

En effet, les vierges qu'ils devaient prendre pour épouses, représentaient et par suite signifiaient l'affection du vrai ; et aussi la veuve d'un prêtre représentait et signifiait l'affection du vrai d'après le bien, car dans le sens représentatif le prêtre est le bien de l'Église : c'est aussi pour cela qu'il était permis

« aux veuves d'un prêtre, qui n'avaient point d'enfants, de manger des oblations ou choses saintes, » - Lévitique 22:12-13.

Ceux qui étaient de l'Ancienne Église ont connu par leurs doctrinaux que c'était là la signification de la veuve ; car les doctrinaux chez eux étaient les doctrinaux de l'amour et de la charité, qui contenaient des choses innombrables, lesquelles aujourd'hui sont entièrement oblitérées ; par ces doctrinaux ils savaient quelle charité ils avaient à exercer, ou quel devoir ils avaient à remplir à l'égard du prochain, appelé soit veuves, soit orphelins, ou voyageurs, et ainsi du reste ; leur connaissance du vrai et leurs scientifiques consistaient à connaître et à savoir ce que représentaient et signifiaient les rites de leur Église, et les érudits parmi eux savaient ce que représentaient les choses qui sont sur notre terre et dans le monde, car ils avaient connaissance que toute la nature était le théâtre représentatif du Royaume céleste, numéros 2758, 2989, 2999, 3483 : de telles connaissances élevaient leurs mentals vers les célestes, et leurs doctrinaux les dirigeaient vers la vie : mais après que l'Église se fut détournée de la charité vers la foi, et plus encore après qu'elle eut séparé la foi d'avec la charité et eut fait la foi salvifique sans la charité et sans les œuvres de la charité alors les mentals ne purent plus être élevés par les connaissances vers les célestes, ni être dirigés par les doctrinaux vers la vie, et cela à un tel point qu'enfin il est à peine quelqu'un qui croie qu'il existe une vie après la mort, et à peine quelqu'un qui sache ce que c'est que le céleste ; on ne peut pas même croire qu'il y a un sens spirituel de la Parole, lequel ne se montre pas dans la lettre ; c'est ainsi qu'ont été bouchés les mentals.

  
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