Bible

 

Jérémie 51

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1 Ainsi a dit l'Eternel : voici, je m'en vais faire lever un vent de destruction contre Babylone, et contre ceux qui habitent au cœur [du Royaume] de ceux qui s'élèvent contre moi.

2 Et j'enverrai contre Babylone des vanneurs qui la vanneront, et qui videront son pays; car de tous côtés ils seront venus contre elle au jour de son mal.

3 Qu'on bande l'arc contre celui qui bande son arc, et contre celui qui se confie en sa cuirasse; et n'épargnez point ses gens d'élite, exterminez à la façon de l'interdit toute son armée;

4 Et les blessés à mort tomberont au pays des Caldéens; et les transpercés [tomberont] dans ses places;

5 Car Israël et Juda n'est point privé de son Dieu, de l'Eternel des armées; quoique leur pays ait été trouvé par le Saint d'Israël plein de crimes.

6 Fuyez hors de Babylone, et sauvez chacun sa vie, ne soyez point exterminés dans son iniquité; car c'est le temps de la vengeance de l'Eternel; il lui rend ce qu'elle a mérité.

7 Babylone a été comme une coupe d'or en la main de l'Eternel, enivrant toute la terre; les nations ont bu de son vin; c'est pourquoi les nations en ont perdu l'esprit.

8 Babylone est tombée en un instant, et a été brisée; hurlez sur elle, prenez du baume pour sa douleur, peut-être qu'elle guérira.

9 Nous avons traité Babylone, et elle n'est point guérie; laissez-la et allons-Nous-en chacun en son pays; car son procès est parvenu jusqu’aux cieux, et s'est élevé jusqu’aux nues.

10 L'Eternel a mis en évidence notre justice. Venez, et racontons en Sion l'œuvre de L'Eternel notre Dieu.

11 Fourbissez les flèches, et empoignez à pleines mains les boucliers; l'Eternel a réveillé l'esprit des Rois de Méde; car sa pensée est contre Babylone pour la détruire, parce que c'est ici la vengeance de l'Eternel, et la vengeance de son Temple.

12 Elevez l'enseigne sur les murailles de Babylone, renforcez la garnison, posez les gardes, préparez des embûches; car l'Eternel a formé un dessein, même il a fait ce qu'il a dit contre les habitants de Babylone.

13 Tu étais assise sur plusieurs eaux, abondante en trésors; ta fin est venue, et le comble de ton gain déshonnête.

14 L'Eternel des armées a juré par soi-même, en disant : si je ne te remplis d'hommes comme de hurebecs, et s'ils ne s'entre-répondent pour s'encourager contre toi.

15 C'est lui qui a fait la terre par sa vertu, et qui a rangé le monde habitable par sa sagesse, et qui a étendu les cieux par son intelligence.

16 Sitôt qu'il fait ouïr sa voix il y a un grand bruit d'eaux dans les cieux; après qu'il a fait monter du bout de la terre les vapeurs, ses éclairs annoncent la pluie, et il tire le vent hors de ses trésors.

17 Tout homme paraît abruti dans sa science; tout fondeur est rendu honteux par les images taillées; car ce qu'ils fondent est une fausseté, et il n'y a point de respiration en elles.

18 Elles ne sont que vanité, et un ouvrage propre à abuser; elles périront au temps de leur visitation.

19 La portion de Jacob n'est point comme ces choses-là; car c'est celui qui a tout formé, et il est le lot de son héritage; son Nom est l'Eternel des armées.

20 Tu m'as été un marteau [et] des instruments de guerre; par toi j'ai mis en pièces les nations, et par toi j'ai détruit les Royaumes.

21 Et par toi j'ai mis en pièces le cheval et celui qui le monte; et par toi j'ai mis en pièces le chariot et celui qui était monté dessus.

22 Et par toi j'ai mis en pièces l'homme et la femme; et par toi j'ai mis en pièces le vieillard et le jeune garçon; et par toi j'ai mis en pièces le jeune homme et la vierge.

23 Et par toi j'ai mis en pièces le pasteur et son troupeau; et par toi j'ai mis en pièces le laboureur et ses bœufs accouplés; et par toi j'ai mis en pièces les gouverneurs et les magistrats.

24 Mais je rendrai à Babylone, et à tous les habitants de la Caldée, tout le mal qu'ils ont fait à Sion, vous le voyant, dit l'Eternel.

25 Voici, j'en veux à toi, montagne qui détruis, dit l'Eternel, qui détruis toute la terre; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas du haut des rochers, et je te réduirai en montagne d'embrasement.

26 Et on ne pourra prendre de toi aucune pierre pour la placer à l'angle de l'édifice, ni aucune pierre pour servir de fondement, car tu seras des désolations perpétuelles, dit l'Eternel.

27 Levez l'enseigne sur la terre, sonnez de la trompette parmi les nations; préparez les nations contre elle; convoquez contre elle les Royaumes d'Ararat, de Minni, et d'Askenas; établissez contre elle des Capitaines, faites monter ses chevaux comme le hurebec qui se hérisse.

28 Préparez contre elle les nations, les Rois de Méde, ses gouverneurs, et tous ses magistrats, et tout le pays de sa domination.

29 Et la terre en sera ébranlée, et en sera en travail, parce que tout ce que l'Eternel a pensé a été effectué contre Babylone, pour réduire le pays en désolation, tellement qu'il n'y ait personne qui [y] habite.

30 Les hommes forts de Babylone ont cessé de combattre, ils se sont tenus dans les forteresses, leur force est éteinte, et ils sont devenus [comme] des femmes; on a brûlé ses demeures; et ses barres ont été rompues.

31 Le courrier viendra à la rencontre du courrier, et le messager viendra à la rencontre du messager, pour annoncer au Roi de Babylone que sa ville est prise par un bout;

32 Et que ses gués sont surpris, et que ses marais sont brûlés au feu, et que les hommes de guerre sont épouvantés.

33 Car ainsi a dit l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël : la fille de Babylone est comme une aire; il est temps qu'elle soit foulée; encore un peu, et le temps de sa moisson viendra.

34 Nébucadnetsar Roi de Babylone, [dira Jérusalem], m'a dévorée et m'a froissée; il m'a mise dans le même état qu'un vaisseau qui ne sert de rien; il m'a engloutie comme un dragon; il a rempli son ventre de mes délices, il m'a chassée au loin.

35 Ce qu'il m'a ravi par violence, et ma chair [est] à Babylone, dira l'habitante de Sion; et mon sang est chez les habitants de la Caldée, dira Jérusalem.

36 C'est pourquoi ainsi a dit l'Eternel : voici, je m'en vais plaider ta cause, et je ferai la vengeance pour toi; je dessécherai sa mer, et je ferai tarir sa source.

37 Et Babylone sera réduite en monceaux, en demeure de dragons, en étonnement, et en opprobre, sans que personne [y] habite.

38 Ils rugiront ensemble comme des lionceaux, et bruiront comme des faons de lions.

39 Je les ferai échauffer dans leurs festins, et les enivrerai, afin qu'ils se réjouissent, et qu'ils dorment d'un sommeil perpétuel, et qu'ils ne se réveillent plus, dit l'Eternel.

40 Je les ferai descendre comme des agneaux à la tuerie, et comme [on y mène] les moutons avec les boucs.

41 Comment a été prise Sésac? et [comment] a été saisie celle qui était la louange de toute la terre? comment Babylone a-t-elle été réduite en désolation parmi les nations?

42 La mer est montée sur Babylone, elle a été couverte de la multitude de ses flots.

43 Ses villes ont été un sujet d'étonnement, une terre sèche et de landes, un pays où personne ne demeure, et où il ne passe pas un fils d'homme.

44 Je punirai aussi Bel à Babylone, et je tirerai hors de sa bouche ce qu'il avait englouti, et les nations n'aborderont plus vers lui; la muraille même de Babylone est tombée.

45 Mon peuple, sortez du milieu d'elle, et sauvez chacun sa vie de l'ardeur de la colère de l'Eternel.

46 De peur que votre cœur ne s'amollisse, et que vous n'ayez peur des nouvelles qu'on entendra dans tout le pays; car des nouvelles viendront une année, et après cela [d'autres] nouvelles une [autre] année, et il y aura violence dans la terre, et dominateur sur dominateur.

47 C'est pourquoi voici, les jours viennent que je punirai les images taillées de Babylone, et tout son pays sera rendu honteux, et tous ses blessés à mort tomberont au milieu d'elle.

48 Les cieux, et la terre, et tout ce qui y est, se réjouiront avec chant de triomphe contre Babylone, parce qu'il viendra de l'Aquilon des destructeurs contre elle, dit l'Eternel.

49 Et comme Babylone a fait tomber les blessés à mort d'Israël, ainsi les blessés à mort de tout le pays tomberont à Babylone.

50 Vous qui êtes échappés de l'épée, marchez, ne vous arrêtez point; souvenez-vous de l'Eternel dans ces pays éloignés où vous êtes, et que Jérusalem vous revienne au cœur.

51 [Mais vous direz] : nous sommes honteux des reproches que nous avons entendus; la confusion a couvert nos faces, en ce que les étrangers sont venus contre les Sanctuaires de la maison de l'Eternel.

52 C'est pourquoi voici, les jours viennent, dit l'Eternel, que je ferai justice de ses images taillées, et les blessés à mort gémiront par tout son pays.

53 Quand Babylone serait montée jusqu'aux cieux, et qu'elle aurait fortifié le plus haut de sa forteresse, toutefois les destructeurs y entreront de par moi, dit l'Eternel.

54 Un grand cri s'entend de Babylone, et un grand débris du pays des Caldéens.

55 Parce que l'Eternel s'en va détruire Babylone, et il abolira du milieu d'elle la voix magnifique, et leurs flots bruiront comme de grosses eaux, l'éclat de leur bruit retentira.

56 Car le destructeur est venu contre elle, contre Babylone; ses hommes forts ont été pris, et leurs arcs ont été brisés; car le [Dieu] Fort des rétributions, l'Eternel, ne manque jamais à rendre la pareille.

57 J'enivrerai donc ses principaux et ses sages, ses gouverneurs et ses magistrats, et ses hommes forts; ils dormiront d'un sommeil perpétuel, et ils ne se réveilleront plus, dit le Roi dont le Nom est l'Eternel des armées.

58 Ainsi a dit l'Eternel des armées : Il n'y aura aucune muraille de Babylone, quelque large qu'elle soit, qui ne soit entièrement rasée; et ses portes, qui sont si hautes, seront brûlées au feu; ainsi les peuples auront travaillé inutilement, et les nations pour le feu, et elles s'y seront lassées.

59 C'est ici l'ordre que Jérémie le Prophète donna à Séraja, fils de Nérija, fils de Mahaséja, quand il alla de la part de Sédécias Roi de Juda en Babylone, la quatrième année de son Règne; or Séraja était principal Chambellan.

60 Car Jérémie écrivit dans un livre tout le mal qui devait venir sur Babylone; savoir toutes ces paroles qui sont écrites contre Babylone.

61 Jérémie donc dit à Séraja : Sitôt que tu seras venu à Babylone, et que tu l'auras vue, tu liras toutes ces paroles-là;

62 Et tu diras : Eternel, tu as parlé contre ce lieu-ci pour l'exterminer, en sorte qu'il n'y ait aucun habitant, depuis l'homme jusqu'à la bête, mais qu'il soit réduit en désolations perpétuelles.

63 Et sitôt que tu auras achevé de lire ce livre, tu le lieras à une pierre, et le jetteras dans l'Euphrate;

64 Et tu diras : Babylone sera ainsi plongée, et elle ne se relèvera point du mal que je m'en vais faire venir sur elle, et ils en seront accablés. Jusques ici sont les paroles de Jérémie.

   

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes # 9942

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9942. Et tu brocheras la tunique de fin lin, signifie les intimes du Royaume spirituel, procédant des vrais de l'amour céleste : on le voit par la signification des habits d'Aharon en général, en ce qu'ils sont le Royaume spirituel adjoint au Royaume céleste, numéro 9814 ; et comme la tunique était l'intime de ces habits, c'est pour serait brochée, et par une chose brochée il est entendu un ouvrage cela qu'elle signifie les intimes de ce Royaume ; il a été montré, numéro 9826, que la tunique d'Aharon est le Divin Vrai dans le Royaume spirituel, procédant immédiatement du Divin céleste ; et par la signification du fin lin, en ce que c'est le vrai d'origine céleste, numéros 9469 : il est dit de cette tunique qu'elle serait brochée, et par une chose brochée il est entendu un ouvrage de tisserand, et par l'ouvrage de tisserand il est signifié ce qui provient du céleste, numéro 9915 ; le même mot par lequel est exprimé brocher dans la Langue originale signifie aussi tisser : que cette tunique ait été tissée, ou d'ouvrage de tisserand, on le voit plus loin dans le Livre de l'Exode :

« Ils firent les tuniques de fin lin, ouvrage de tisserand, pour Aharon et ses fils. “ - Exode 39:27 ;

-si elle a été brochée, ou tissée de fin lin, c'était pour représenter ce qui procède immédiatement du céleste, lequel est comme continu respectivement ; en effet, les choses qui procèdent du céleste sont comme celles qui procèdent du volontaire chez l'homme ; car toutes les choses qui appartiennent à l'entendement chez l'homme procèdent de son volontaire ; celles qui intérieurement procèdent du volontaire sont comme continues respectivement à celles qui sont extérieurement ; c'est pourquoi, dans celles qui intérieurement procèdent du volontaire, il y a principalement l'affection du vrai, car toute affection qui appartient à l'amour dans l'entendement influe de son volontaire : il en est de même dans les cieux, où le Royaume céleste correspond au volontaire de l'homme, et le Royaume spirituel à son intellectuel, voir numéro 9835 ; et comme les habits d'Aharon représentaient le Royaume spirituel du Seigneur adjoint à son Royaume céleste, numéro 9814, c'est pour cela que la tunique représentait ce qui y est intime, ainsi ce qui procède de plus près du Royaume céleste, car la tunique était le vêtement intime : de là, on voit clairement pourquoi elle était tissue ou brochée, et pourquoi elle était de fin lin ; en effet, le tissu signifie ce qui procède du volontaire ou du céleste, numéro 9915, et le fin lin signifie le vrai qui procède de l'amour céleste, numéro 9469 ; le spirituel qui procède du céleste est signifié aussi par des Tuniques dans d'autres passages de la Parole, par exemple, par les Tuniques de peau, que Jéhovah Dieu est dit avoir faites à l'homme et à son épouse, après qu'ils eurent mangé de l'arbre de la science, - Genèse 3:20-21 ;

Que ces tuniques signifient le Vrai d'origine céleste, c'est ce qu'on ne peut pas savoir, à moins que ces Historiques ne soient développés quant au sens interne ; c'est pourquoi ce sens va être expliqué : Là, par l'Homme et par son Épouse il est entendu l'Église céleste, par l'homme lui-même comme mari cette Église quant au bien, et par son épouse cette Église quant au vrai ; ce vrai et ce bien étaient le vrai et le bien de l'Église céleste : mais cette Église étant déchue, ce qui arriva par les raisonnements d'après les scientifiques sur les Vrais Divins, événement signifié dans le sens interne par le serpent qui persuada, le premier état après la chute de cette Église est celui qui est décrit ici, et le vrai de l'Église est décrit par les tuniques de peau. Il faut qu'on sache que par la création du ciel et de la terre dans le Premier Chapitre de la Genèse est entendue et décrite dans le sens interne la nouvelle création ou la régénération de l'homme de l'Église d'alors, ainsi l'instauration de l'Église céleste, et que par le Paradis sont entendues et décrites la sagesse et l'intelligence de cette Église, et par l'action de manger de l'arbre de la science, la chute de l'Église en ce qu'on raisonna d'après les scientifiques sur les Divins : qu'il en soit ainsi, on le voit par ce qui a été dit dans les explications sur ces Chapitres ; en effet, toutes les choses qui sont contenues dans les Premiers Chapitres de la Genèse sont des Historiques factices, dans le sens interne desquels il y a des Divins concernant la nouvelle création ou la régénération de l'homme de l'Église céleste, ainsi qu'il a été dit ; cette manière d'écrire existait dans les temps très-anciens, non-seulement chez ceux qui étaient de l'Église, mais même chez ceux qui étaient hors de l'Église, par exemple, chez les Arabes, les Syriens et les Grecs, comme on le voit clairement par les Livres tant sacrés que profanes de cette époque : c'est à l'imitation de ces livres, comme composé d'après eux, qu'a été écrit par Salomon le Cantique des Cantiques, livre qui n'est pas un livre sacré, puisqu'il ne contient pas intérieurement en série les Célestes et les Divins, comme les contiennent les Livres sacrés ; le Livre de Job est aussi un livre de l'Ancienne Église ; les Livres sacrés de l'Ancienne Église, qui maintenant sont perdus, sont mentionnés dans Moïse, Nombres 21:14-15, 27 [Il manque du texte ici] 2686, 2897 ; que dans les Historiques, qui ont été appelés les Guerres de Jéhovah, il y ait eu un tel style, on le voit clairement par les passages qui en ont été tirés et rapportés par Moïse ; ainsi les Historiques de ces livres approchaient d'un certain style prophétique, tel, que les choses pouvaient être retenues de mémoire par les enfants et aussi par les simples : que ces livres, cités dans le Chapitre 21 des Nombres, aient été des livres sacrés, cela est évident si l'on confère ce qui est dit Vers. 28, 29, 30, avec ce qu'on trouve dans Jérémie 48:45-46, où sont des paroles semblables. Qu'un tel style ait été très-usité et presque le seul adopté dans ce temps chez ceux qui ont été hors de l'Église, on le voit clairement par les récits fabuleux de leurs écrivains qui étaient hors de l'Église, récits dans lesquels ils enveloppaient des choses morales ou des choses qui appartiennent aux affections et à la vie. Dans les Historiques non factices, mais véritables, qui sont ceux que contiennent les Livres de Moïse après ces Chapitres, et les Livres de Josué, des Juges, de Samuel et des Rois, les tuniques signifient aussi le vrai et le bien du vrai spirituels procédant du vrai et du bien céleste : (il faut qu'on sache que le vrai et le bien spirituels sont tels que le vrai et le bien des Anges dans le moyen ou second ciel, mais que le vrai et le bien célestes sont le vrai et le bien tels que ceux des Anges dans le troisième ciel ou ciel intime, voir les passages cités, numéro 9277).

Dans les Livres de Moïse il est rapporté que Israël donna à Joseph son fils une tunique de diverses couleurs, et qu'au sujet de cette tunique les frères de Joseph furent indignés contre lui, et qu'ils l'en dépouillèrent, la teignirent de sang, et l'envoyèrent ainsi à leur père. » - Genèse 35 Genèse , ,.

Ce sont là des historiques véritables, et comme ils contenaient pareillement au dedans ou dans le sens interne les choses saintes du Ciel et de l'Église, par conséquent les Divins, cette tunique de diverses couleurs signifiait l'état du bien et du vrai que représentait Joseph, état qui était celui du vrai et du bien spirituels procédant du céleste, voir numéros 3971, 4286, 4592, 4963, 5249, 5307, 5584, 5869, 5877, 6417, 6526, 9671 ; car tous les fds de Jacob représentaient les choses qui appartiennent au Ciel et à l'Église dans leur ordre, numéros 3858, 3926, 4060, 4603, suivants, 6335, 6337, 6397, 6640, 7836, 7891, 7996 ; mais là ils représentaient les choses opposées. Comme toutes les choses qui sont dans les Livres de la Parole sont des représentatifs et des significatifs des Divins célestes et spirituels, tant celles qui sont dans les Livres historiques que celles qui sont dans les Livres prophétiques, c'est pour cela que l'affection de ce vrai est représentée par la fille de Roi, et que le vrai lui-même est décrit-par ses vêtements dans David :

« La fille de Roi parmi tes précieuses, la reine se tient à ta droite dans l'or excellent d'Ophir ; la fille de Tyr apportera un présent ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. Toute glorieuse (est) la fille de Roi en dedans, de tissus ou (brochages) d'or (est) son vêtement (sa tunique) ; dans des broderies elle sera amenée au Roi. " - Psaumes 45:10 [Il manque du texte ici] , 2362, 3024, 3963, 9055 (fin). ; et le Roi, quand il s'agit du Seigneur, le Divin Vrai, numéros 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5068, 6148 : de là, il est évident que tout ce qui est dit de la fille de Roi, dans ce Psaume, signifie des choses qui appartiennent à l'affection du vrai et du bien procédant du Seigneur dans l'Église ; ce qui est dit que la fille de Tyr apportera un présent, signifie les connaissances du bien et du vrai, car Tyr signifie ces connaissances, voir numéro 1201 ; il en est de môme des riches du peuple, car par les richesses dans le sens spirituel il n'est pas entendu autre chose que les connaissances du bien et du vrai, numéros 1694, 4508 ; de là, on voit clairement ce qui est signifié en ce que la fille de roi était glorieuse en dedans, et en ce que son vêtement était d'un tissu d'or ; en effet, par le vêtement est entendue la tunique, comme cela est évident par la signification de ce mot dans la Langue originale, car il y signifie le vêtement le plus près du corps ; que ce soit une tunique, on le voit dans Jean 19:24, où il s'agit de la Tunique du Seigneur, laquelle, dans David, Psaumes 22:19, est appelée Vêtement par le même mot ; on le voit aussi dans 2 Samuel 13:18, où il est dit que les filles de roi étaient vêtues de tuniques de diverses couleurs ; il en sera question incessamment ; par le vêtement tissu d'or dans David, il est entendu la même chose que par la tunique brochée d'Aharon, c'est le même mot dans la Langue originale ; quant à la broderie dans laquelle elle sera amenée au Roi, voir numéro 9688. Comme la fille de Roi, et son vêtement, ou sa tunique, représentaient de telles choses, c'est pour cela que dans ce temps-là les filles de roi étaient vêtues de pareilles tuniques, comme on le voit dans 2 Samuel :

« Thamar avait sur elle une tunique de diverses couleurs, parce que les filles de roi étaient velues de tels habillements. » - 2 Samuel 13:18.

Maintenant, puisque les biens et les vrais spirituels étaient représentés par des tuniques, on peut voir ce qui est signifié par la tunique d'Aharon, et aussi ce qui est signifié par les tuniques de ses fils, dont il s'agit dans le verset suivant de ce Chapitre, où il est dit qu'on ferait pour les fils d'Aharon des tuniques, des baudriers et des tiares, pour gloire et pour honneur : et comme leurs tuniques représentaient ces saints, c'est pour cela qu'il est dit que les fils d'Aharon, Nadab et Abihu, qui furent brûlés par le feu du ciel pour avoir embrasé les parfums avec un feu étranger, seraient emportés hors du camp dans leurs tuniques. » - ;

En effet, le feu étranger signifie l'amour provenant d'autre part que du céleste, car dans la Parole le feu sacré est l'amour céleste ou Divin, numéros 6832, 6834, 6849, 7324, 9434 ; les biens et les vrais spirituels, qui étaient signifiés par leurs tuniques, avaient donc été souillés, et c'est pour cela qu'ils furent emportés hors du camp dans leurs tuniques. La même chose est aussi signifiée par la tunique.

Dans Michée :

« Mon peuple en ennemi se dresse pour le vêlement ; la tunique vous arrachez à ceux qui passent en sécurité. » - Michée 2:8 ;

Dans ce passage, la tunique est exprimée dans la Langue originale par un autre mot, qui cependant signifie ?e vrai et le bien spirituels ; arracher la tunique à ceux qui passent en sécurité, c'est priver de leurs vrais spirituels ceux qui vivent dans le simple bien ; se dresser en ennemi pour le vêtement, c'est leur faire le mal à cause du vrai qu'ils pensent, lorsque cependant personne ne doit souffrir de dommage à cause de ce qu'il croit être le vrai, pourvu qu'il soit dans le bien, numéros 1798, 1799, 1834, 1844. D'après cela, on peut maintenant voir ce qui est signifié par la tunique dans Matthieu :

« Jésus dit : Tu ne jureras en aucune sorte, ni par le ciel, ni par la terre, ni par Jérusalem, ni par ta tête : que votre discours soit : Oui, oui ; non, non ; ce qui est en sus de cela vient du méchant : si quelqu'un veut contre toi plaider et ta tunique enlever, laisse-lui aussi le manteau. » - Matthieu 5:34-35, 36, 37, 40.

Celui qui ne-sait pas quel est l'état des anges dans le Royaume céleste du Seigneur ne peut en aucune manière savoir ce qu'enveloppent ces paroles du Seigneur ; car là il s'agit de l'état du bien et du vrai chez ceux qui sont dans le Royaume céleste du Seigneur, chez lesquels tout vrai a été imprimé dans le cœur ; en effet, d'après le bien de l'amour envers le Seigneur ils savent tout vrai, à un tel point que jamais ils n'en raisonnent, comme on le fait dans le Royaume spirituel ; c'est pourquoi, quand il s'agit des vrais, ils disent seulement : Oui, oui ; ou : Non, non ; bien plus, ils ne nomment pas même la foi ; voir sur l'état de ces anges les passages cités, numéro 9277 ; d'après cela, on voit clairement ce qui est signifié par ne jurer en aucune sorte, car jurer signifie confirmer les vrais, numéros 3375, 9166, ce qui se fait dans le Royaume Spirituel par le rationnel et par les scientifiques d'après la Parole ; plaider et vouloir enlever la tunique, c'est disputer sur les vrais et vouloir persuader que ce n'est point le vrai ; la tunique est le vrai provenant du céleste ; en effet, les anges célestes laissent à chacun son vrai sans raisonnement ultérieur. La tunique signifie aussi le vrai provenant du céleste dans d'autres passages de Matthieu :

« Jésus envoya les douze pour prêcher le Royaume des deux, disant : Ne vous pourvoyez point d'or, ni d'argent, ni de cuivre dans vos ceintures ; ni de sac pour le chemin, ni de deux tuniques, ni de chaussures, ni de bâtons. » - Matthieu 10:9-10 ;

-par là il était représenté que ceux qui sont dans les biens et dans les vrais procédant du Seigneur ne possèdent rien du bien ni du vrai par eux-mêmes, mais que tout vrai et tout bien leur viennent du Seigneur ; en effet, les douze disciples représentaient tous ceux qui sont dans les biens et dans les vrais d'après le Seigneur, dans le sens abstrait tous les biens de l'amour et tous les vrais de la foi procédant du Seigneur, numéros 3488, 3858 (fin), 6397 ; les biens et les vrais procédant de soi et non du Seigneur sont signifiés par se pourvoir d'or, d'argent et de cuivre dans les ceintures, et par le sac ; mais les vrais et les biens procédant du Seigneur sont signifiés par la tunique, par la chaussure et par le bâton ; par la tunique, le vrai intérieur ou le vrai d'après le céleste ; par la chaussure, le vrai extérieur ou le vrai dans le naturel, numéros 1748, 6844 ; par le bâton, la puissance du vrai, numéros 4876, 4936, 6947, ; mais par les deux tuniques, les deux chaussures et les deux bâtons, les vrais et les puissances des vrais procédant tant du Seigneur que de soi-même : qu'il leur ait été permis d'avoir une tunique, une paire de chaussures et un bâton, on le voit dans Marc 6:8-9 ; et dans Luc 9:2-3. -Lorsque, d'après ces explications, on connaît ce qui est signifié par la tunique, on voit clairement ce qui est signifié par la Tunique du Seigneur, de laquelle il est parlé dans Jean :

« Ils prirent ses Vêtements, et ils firent quatre parts, à chaque soldat une part, et la tunique ; or la tunique était sans couture, depuis le haut tissue partout. Ils dirent : Ne la divisons point, mais tirons au sort à qui l'aura ; afin que fût accomplie l'Écriture qui dit : Ils se sont partagé mes vêlements, et sur ma tunique ils ont jeté le sort ; c'est ce que les soldats tirent. “ - Jean 19:23-24. Psaumes 22:19 ;

-qui ne peut voir, en pensant d'après une raison quelque peu illustrée, que ces choses ont signifié des Divins, et qu'autrement elles n'auraient pas été prophétisées dans David ? mais ce qu'elles signifient, on ne peut le savoir sans le sens interne, par conséquent si l'on ne sait pas d'après ce sens ce que signifient les vêtements, jeter le sort sur eux ou les partager, la tunique, sans couture ou tissue partout, et les soldats ; d'après le sens interne il est évident que par les vêtements il est signifié les vrais, et par les vêtements du Seigneur les Divins vrais ; par jeter le sort et partager, les désunir et les dissiper, numéro 9093 ; par la tunique, le Divin Vrai spirituel d'après le Divin céleste, de même que par la tunique d'Aharon, puisqu'Aharon représentait le Seigneur ; ainsi par la tunique sans couture et tissue depuis le haut partout, il est signifié aussi la même chose que par la tunique d'Aharon brochée ou tissue ; ne point diviser la tunique signifiait que le Divin Vrai spirituel procédant le plus près du Divin Vrai céleste ne pourrait pas être dissipé, parce que ce vrai est le vrai interne de la Parole, tel qu'il est chez les Anges dans le ciel : s'il est dit que c'est ce que les soldats firent, c'est pour signifier que ce sont ceux qui devaient combattre pour les vrais, ainsi les Juifs eux-mêmes, chez lesquels était la Parole, et qui cependant étaient tels qu'ils la dissipaient ; car ils avaient la Parole, et cependant ils ne voulaient pas en tirer la connaissance que le Seigneur était le Messie et le Fils de Dieu, qui devait venir, ni rien savoir d'interne de la Parole, admettant seulement l'externe, qu'ils tournaient même vers leurs amours, qui étaient les amours de soi et du monde, ainsi en faveur des cupidités qui découlent de ces amours : voilà ce qui est signifié par le partage des vêtements du Seigneur ; car tout ce que les Juifs firent au Seigneur représentait l'état du Divin vrai et du Divin bien alors chez eux, ainsi représentait qu'ils traitaient les vrais Divins comme ils traitaient le Seigneur, puisque le Seigneur, pendant qu'il fut dans le monde, était le Divin Vrai Même ; voir les articles cités, numéros 9199 (fin), 9315 (fin).

  
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