10042. Et l'un des béliers lu prendras, signifie le bien de l'innocence dans l'homme interne : on le voit par la signification du bélier, en ce qu'il est le bien de l'innocence dans l'homme interne, ainsi qu'il va être montré. Comme dans ce Chapitre il s'agit de sacrifices et d'holocaustes de béliers et d'agneaux, il sera dit ce qu'ont signifié les animaux en général qui étaient offerts en sacrifices et en holocaustes : ces animaux étaient des Bœufs, des Taureaux, des Boucs, des Béliers, des Chèvres et des Chevreaux, des Agneaux, des Agnelles, et des Chevrettes de chèvres : celui qui ne sait pas ce que ces animaux signifient ne peut nullement savoir ce que signifient les Sacrifices et les Holocaustes faits avec chacune de ces espèces ; il faut qu'on sache que tous les animaux, qui sont dans les terres, signifient des choses qui sont chez l'homme, lesquelles se réfèrent en général aux affections qui appartiennent à sa volonté, et aux pensées qui appartiennent à son entendement, ainsi aux biens et aux vrais, car les biens appartiennent à la volonté, elles vrais appartiennent à l'entendement ; et comme elles se réfèrent aux biens et aux vrais, elles se réfèrent aussi à l'amour et à la foi, car toutes .les choses qui appartiennent à l'amour sont appelées biens, et toutes celles qui appartiennent à la foi sont appelées vrais. Si les animaux de divers genre signifient de telles choses, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là apparaissent des animaux de plusieurs genres et d'espèces innombrables ; ces animaux y sont des apparences tout-à-fait frappantes (ad vivum) correspondant aux affections et aux pensées qui sont chez les Esprits et chez les Anges : qu'il en soit ainsi, on peut môme le voir par les visions prophétiques rapportées çà et là dans la Parole ; en effet, toutes les choses qui ont été vues par les prophètes sont de celles qui apparaissent devant les anges dans le ciel : c'est de là qu'il est si souvent parlé de bêtes dans la Parole, et que cha- » que bête signifie quelque chose qui se réfère à des affections ou à des pensées qui sont chez l'homme ; l'homme, quant à son homme externe, n'est autre chose qu'un animal, mais il en est distingué par son homme interne, en ce que son homme interne et son homme externe peuvent être élevés vers le ciel et jusqu'à Dieu, et par suite recevoir la foi et l'amour ; de là vient que des bêtes ont été employées dans les sacrifices et dans les holocaustes : celui qui ne sait pas ces choses ne peut nullement savoir pourquoi il a été ordonné d'offrir tantôt des Taureaux, des Béliers, des Agneaux, tantôt des Bœufs, des Chèvres et des Agnelles, tantôt des Boucs, des Chevreaux et des Chevrettes de chèvres ; autrement, à quoi bon tout cela ? Que les bêtes dans la Parole signifient les biens et les maux chez l'homme, comme aussi les vrais et les faux, on le voit, numéros 142, 143, 246, 714, 715, 776, 1823, 2179, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 7523, 7872, 9090 ; et que ce soit à cause de cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéros 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, [Il manque du texte ici], , 923, 2165, 6905, 8680, 8936 ; que l'autel a été le principal représentatif du Seigneur, et par conséquent du culte, numéros 2777, 2811, 8935, 8940, 9388, 9389, 9714, 9964 ; que les Anciens avant Éber n'ont rien connu des sacrifices, numéro 2180 ; que depuis Éber, ainsi chez la nation des Hébreux, et par suite chez les descendants de Jacob, les sacrifices ont été institués, et pourquoi, numéros 1128, 1343, 2180, 2818 ; que les Sacrifices ont été non pas commandés mais permis, numéro 2180. 2, [Il manque du texte ici], ; ; , ,Lévitique , , Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , 19, 15:30, , ;

Le pardon des péchés, l'expiation, la propitiation, et la rédemption, ne sont pas non plus autre chose que la purification des maux et des faux, l'implantation du bien et du vrai, et leur conjonction, ainsi la régénération, numéros 9076, 9452, 9453, 9454, 9937, 9938 ; tout procédé de la Régénération est aussi décrit par chacun des rites de chaque Sacrifice et de chaque Holocauste, et se manifeste quand les représentatifs sont développés par le sens interne, numéro 10022. (2 bis.) Les Sacrifices et les Holocaustes dans le sens suprême signifient la Glorification de l'Humain du Seigneur : c'est parce que tous les rites du culte institués chez la Nation Israélite et Juive regardaient uniquement le Seigneur ; ainsi Le regardaient principalement les Sacrifices et les Holocaustes qui en général représentaient le tout du culte, comme il a été montré ci-dessus ; la Régénération de l'homme ne vient pas non plus d'autre part que du Seigneur, numéros 9506, 9715, 9486, 9487, 9809, 10019 ; c'est pourquoi, lorsque dans la Parole il s'agit de la régénération de l'homme, dans le sens suprême il s'agit de la glorification de l'Humain du Seigneur ; caria régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéros 3138, 3212, 3296, 3490, 4402, 5688 ; Glorifier l'Humain, c'est le faire Divin ; régénérer l'homme, c'est le faire céleste, afin que le Divin du Seigneur puisse habiter en lui. , [Il manque du texte ici], 9992, 10005, 10017 ; et que pour être régénéré, l'homme doive être régénéré quant aux internes et quant aux externes, on le voit dans les articles cités, numéro 9325 (fin). Quant à ce qui est spécialement signifié par le Sacrifice et l'Holocauste du bélier, dont il s'agit dans ce Chapitre, on le voit par les passages de la Parole, où les sacrifices et les holocaustes du bélier sont décrits, et où le bélier est nommé ; d'après ces passages, il est évident que le bélier signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne, et que le sacrifice et l'holocauste du bélier signifient la purification et la régénération de l'homme interne, ainsi l'implantation du bien de l'innocence et de la charité dans cet homme ; que ce soit là ce qui est signifié par le bélier, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Tous les troupeaux de l'Arabie seront rassemblés pour toi, les béliers de Nébajoth seront à Ion service ; ils monteront à mon bon plaisir sur mon autel. » - Ésaïe 6.

Là, il s'agit du Seigneur, de son Ciel et de son Église ; les troupeaux de l'Arabie sont tous les biens de l'homme interne ; les béliers de Nébajoth sont les biens de l'innocence et de la charité dans cet homme ; on peut voir que les troupeaux sont les biens de l'homme interne, numéros 8937, 9135 ; que l'Arabie, c'est où est le bien, numéro 3268 ; et que Nébajoth, ce sont ceux qui dans l'homme interne sont dans ce bien, numéro ' 3268, 3686, 3688.

Dans Ézéchiel :

« L'Arabie et tous » les princes de Kédar, les marchands de ta main en petit bétail, et en béliers et en boucs. » - Ézéchiel 27:21.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est signifiée l'Église où sont les connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; les marchands sont ceux qui ont ces connaissances et qui les communiquent, numéros 2967, 4453 ; le petit bétail, ce sont les biens de l'amour ; les béliers sont les biens de la charité, et les boucs sont les biens de la foi ; dans la Parole il est parlé de menu bétail (grèges), de petit bétail (pecora), et de bétail (pecudes), qui dans la Langue originale sont distingués par leurs noms ; et par le menu bétail sost signifiés en général les internes, par le bétail les externes spécialement, et par te petit bétail les intimes spécialement ; mais par le gros bétail (armenta) sont signifiés les externes.

Dans Jérémie :

« Je les ferai descendre comme le petit bétail à la tuerie, comme les béliers avec les boucs. » - Jérémie 51:41.

Le petit bétail, les béliers et les boucs signifient ici les mêmes choses.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Voici, Moi, je juge entre bétail et bétail, entre les béliers et les boucs. " - Ézéchiel 34:17 ;

Entre bétail et bétail, c'est entre ceux qui dans les intérieurs sont bons, et ceux qui sont mauvais ; entre les béliers et les boucs, c'est entre ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, et ceux qui son dans les vrais de la foi sans la charité ; les béliers signifient ici la même chose que les brebis, car les béliers sont les mâles des brebis ; que les brebis soient ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, on le voit, numéros 4169, 4809 ; et que les boucs soient ceux qui sont dans les vrais, appelés vrais de la foi, sans la charité, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; les mêmes choses sont signifiées par le bélier et le bouc, dans Daniel 8 ; et aussi par les brebis et les boucs, dans Matthieu 25:32.

Dans Moïse :

« Si une âme a péché par erreur, elle apportera son délit à Jéhovah, un bélier sans défaut d'entre le menu bétail. " - Lévitique 5:15, 18, ;

Les sacrifices du bélier signifient la purification de l'homme interne et l'implantation du bien de l'innocence dans cet homme, car le péché par erreur est le péché provenant de l'ignorance dans laquelle est l'innocence, et l'innocence de l'ignorance appartient à l'homme interne.

Dans le Même :

« Dans les Nouvelles Lunes on offrait deux taureaux, un bélier et sept agneaux, et ensuite un bouc de chèvres. Pareillement chacun des jours de la Pâque : et pareillement le jour des prémices. » - Nombres 22:6, 15, 19, 22, 27 ;

C'était pour que fût représentée la purification de tout l'homme, tant de l'externe que de l'interne et de l'intime ; par le sacrifice et l'holocauste des taureaux, la purification de l'homme externe ; par celui du bélier, la purification de l'homme interne ; et par ceux des agneaux, la purification de l'homme intime ; et comme la purification était représentée, l'implantation du bien de l'innocence l'était aussi, car le taureau est le bien de l'innocence dans l'homme externe, le bélier dans l'homme interne, et l'agneau dans l'homme intime, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; si le bouc était sacrifié le dernier de tous, c'est parce que le bouc signifie le vrai de la foi dans l'homme externe, et que le vrai de la foi dans cet homme est le dernier, numéro 9959. Gomme les biens et les vrais chez l'homme se suivent dans cet ordre, c'est pour cela aussi que les présents des princes d'Israël, quand on oignait l'autel et la Tente de convention, étaient un Taureau, un Bélier et un Agneau en holocaustes, et un Bouc de chèvres en sacrifice, - Nombres , [Il manque du texte ici],

2177. That 'meal of fine flour' means the spiritual and celestial ingredients [of the rational] which were present at that time with the Lord, and 'cakes' the same when both had been joined together, is quite clear from the sacrifices of the representative Church and from the minchah presented at the same time, which consisted of fine flour mixed with oil and made into cakes. Representative worship consisted primarily in burnt offerings and sacrifices. What these represented has been stated above where 'bread' was the subject, in 2165, namely the celestial things of the Lord's kingdom in heaven and of the Lord's kingdom on earth, which is the Church, and also the things of the Lord's kingdom or Church as it exists with every individual, and in general everything that is in essence love and charity, since these are celestial entities. In those times all the sacrifices were called 'bread'. Along with those sacrifices a minchah was included - which, as has been stated, consisted of fine flour mixed with oil to which also incense was added - and also a wine-offering.

[2] What these latter represented becomes clear too, namely things similar to those represented by sacrifices but of a lower order, thus the things which belong to the spiritual Church, and also those which belong to the external Church. It may become clear to anyone that such things would never have been prescribed unless they had represented Divine things, and also that each one represented some specific thing. For unless they had represented Divine things they would have been no different from similar things found among gentiles, among whom also there were sacrifices, minchahs, libations, and incense, as well as perpetual fires and many other things which had come down to them from the Ancient Church, especially from the Hebrew Church. But because they were separated from the internal, that is, the Divine things represented by them, those external forms of worship were nothing but idolatrous, as they also came to be among the Jews, who likewise sank into all kinds of idolatry. From this it may become clear to anyone that heavenly arcana were present within every form of ritual, especially so within the sacrifices and every detail of them.

[3] As regards the minchah, the nature of it and how it was to be made into cakes is described in a whole chapter in Moses - in Leviticus 2; also Numbers 15, and elsewhere. The law regarding the minchah is described in Leviticus in the following words,

Fire shall be kept burning unceasingly on the altar; it shall not be put out. And this is the law of the minchah: Aaron's sons shall bring it before Jehovah to the front of the altar, and he shall take up from it a fistful of fine flour of the minchah and of the oil of it and all the frankincense which is on the minchah, and he shall burn it on the altar; it is an odour of rest for a memorial to Jehovah. And the rest of it Aaron and his sons shall eat. Unleavened bread shall be eaten in a holy place. In the court of the tent of meeting shall they eat it. It shall not be cooked leavened; I have given it as their portion from My fire-offerings; it is most holy. Leviticus 6:13-17.

[4] The fire which was to be kept burning unceasingly on the altar represented the Lord's love, that is, His mercy, which is constant and eternal. 'Fire' in the Word means love, see 934, and therefore 'the fire-offerings made for an odour of rest' means the good pleasure which the Lord takes in those things that belong to love and charity. That 'odour' means good pleasure, that is, that which is pleasing, see 925, 1519. Their 'taking a fistful' represented their being required to love with all their soul or strength, for 'the hand' or 'the palm' of the hand means power, as shown in 878, from which 'the fist' also means the same. 'The fine flour together with the oil and the frankincense' represented all things of charity - 'fine flour' the spiritual ingredient of it, 'oil' the celestial, and 'frankincense' that which was in this manner pleasing. That 'fine flour' represents the spiritual ingredient is evident from what has just been stated and from what is stated below. That 'oil' represents the celestial ingredient, or the good or charity, see 886, and that 'frankincense' on account of its odour represents that which is pleasing and acceptable, 925.

[5] Its being 'unleavened bread' or not fermented means that it was to be genuine, thus something offered from genuineness of heart and having no uncleanness. The eating of the rest by Aaron and his sons represented man's reciprocation and his making it his own, and thus represented conjunction by means of love and charity; and it is for this reason that they were commanded to eat it 'in a holy place'. Hence it is called something most holy. These were the things which were represented by the minchah. It was also the way in which the representatives themselves were perceived in heaven; and when the member of the Church understood them in the same way his ideas were like the perception which the angels possess, so that he was in the Lord's kingdom in heaven even though he was on earth.

[6] For more about the minchah - what it was to consist of in any particular kind of sacrifice; the way in which it was to be baked into cakes; what kind was to be offered by those who were being cleansed, and also what kinds on other occasions (all of which would take too long to introduce and explain here) - see what is said about it in Exodus 29:39-41; Leviticus 5:11-13; 6:16-17, 19-21; 10:12-13; 23:10-13, 6, 17; Numbers 5:15 and following verses; 6:15-17, 19-20; 7: in various places; 28:5, 8, 9, 12-13, 20-21, 28-29; 29:3-4, 9-10, 14-15, 18, 21, 24, 27, 30, 33, 37

[7] 'Fine flour made into cakes' had in general the same representation as bread, namely the celestial ingredient of love, while 'meals represented its spiritual ingredient, as becomes clear in the places indicated above. The loaves which were called 'the bread of the Presence' or 'the shewbread' consisted of fine flour, which was made into cakes and placed on the table to provide an unceasing representation of the Lord's love, that is, of His mercy, towards the whole human race, and man's reciprocation. These loaves are spoken of in Moses as follows,

You shall take fine pour and bake it into twelve cakes; two-tenths [of an ephah] shall there be in one cake And you shall place them in two rows, six in a row, on the clean table before Jehovah. And you shall put pure frankincense on each row, and it shall be bread serving as a memorial, a fire-offering to Jehovah. Every sabbath day [Aaron] shall set it out in order before Jehovah continually; it is from the children of Israel as an eternal covenant. And it shall be for Aaron and his sons, and they shall eat it in a holy place, for it is to him the most holy of fire-offerings to Jehovah, by an eternal statute. Leviticus 24:5-9.

Every item and smallest detail mentioned here represented the holiness of love and charity, 'fine flour' having the same representation as meal of fine flour, namely that which is celestial and that which is spiritual that goes with it, and 'cake' the two when joined together.

[8] From this it is clear what the holiness of the Word is to those who possess heavenly ideas, and indeed what holiness was present within this particular representative observance, on account of which it is called 'most holy'. It is also clear how devoid of holiness the Word is to those who imagine that it does not have anything heavenly within it and who keep solely to externals. Exemplifying the latter are those who in the present verse under consideration perceive 'the meal' to be merely meal, 'the fine flour' merely fine flour, and 'the cake' merely a cake, and who imagine that these things have been stated without each one that is mentioned embodying something of the Divine within it. Their attitude is similar to that of those who imagine that the bread and wine of the Holy Supper are no more than a certain religious observance that does not have anything holy within it. Yet in fact it possesses such holiness that the minds of men are linked by means of it to the minds of those in heaven, when from an internal affection they think that the bread and wine mean the Lord's love and man's reciprocation, and by virtue of that interior thought and affection they abide in holiness.

[9] Much the same was implied by the requirement that when the children of Israel entered the land they were to present as a heave-offering to Jehovah a cake made from the first of their dough, Numbers 15:20. The fact that such things are meant is also evident in the Prophets, from' among whom for the moment let this one place in Ezekiel be introduced here,

You were adorned with gold and silver, and your raiment was of fine linen and silk and embroidered cloth. You ate fine flour, honey, and oil. You became exceedingly beautiful, and attained to a kingdom. Ezekiel 16:13.

This refers to Jerusalem, by which is meant the Church, which Church in its earliest days bore an appearance such as this, that is to say, the Ancient Church, which is described by means of raiment and many other adornments. Its affections for truth and good are also described by 'the fine flour, honey, and oil'. It may become clear to anyone that all these details mean in the internal sense something altogether different from what they do in the sense of the letter. And the same applies to Abraham's saying to Sarah, 'Take quickly three measures of meal of fine flour, knead it, and make cakes'. That 'three' means things that are holy has been shown already in 720, 901.