Bible

 

Ézéchiel 19

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1 Et toi prononce à haute voix une complainte touchant les Principaux d'Israël.

2 Et dis : qu'était-ce de ta mère? C'était une lionne [qui] a gîté entre les lions, et [qui] a élevé ses petits parmi les lionceaux.

3 Et elle a fait croître un de ses petits, qui est devenu un lionceau, et qui a appris à déchirer la proie, tellement qu'il a dévoré les hommes.

4 Les nations [en] ont ouï parler, il a été attrapé en leur fosse; et elles l'ont emmené avec des boucles au pays d'Egypte.

5 Puis ayant vu qu'elle avait attendu, [et] que son attente était perdue, elle a pris un [autre] de ses petits, et elle en a fait un lionceau;

6 Qui marchant parmi les lions [est] devenu un lionceau, et a appris à déchirer la proie tellement qu'il a dévoré les hommes.

7 Il a désolé leurs palais, et il a ravagé leurs villes, de sorte que le pays, et tout ce qui y est, a été épouvanté par le cri de son rugissement.

8 Et les nations ont été rangées contre lui, de toutes les Provinces, et elles ont étendu leurs rets contre lui; il a été attrapé en leur fosse.

9 Puis ils l'ont enfermé et enchaîné, pour l'amener au Roi de Babylone, et le mettre en une forteresse, afin que sa voix ne fût plus ouïe sur les montagnes d'Israël.

10 Ta mère était en ton sang comme une vigne plantée auprès des eaux, et elle est devenue chargée de fruits et de rameaux, à cause des grandes eaux.

11 Et elle a eu des verges fortes pour [en faire] des sceptres de dominateurs; et son tronc s'est élevé jusqu'à ses branches touffues, et elle a été vue en sa hauteur avec la multitude de ses rameaux.

12 Mais elle a été arrachée avec fureur, et jetée par terre; et le vent d'Orient a séché son fruit; ses verges fortes ont été rompues, et ont séché; le feu les a consumées.

13 Et maintenant elle est plantée au désert, en une terre sèche et aride.

14 Et le feu est sorti d'une verge de ses branches, et a consumé son fruit, et il n'y a point eu en elle de verge forte [pour en faire] un sceptre à dominer. [C'est] ici la complainte, et on s'en servira pour complainte.

   

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Arcanes Célestes # 5114

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5114. Et dans le cep trois sarments, signifie les dérivations de là jusqu'à la dernière : on le voit par la signification du cep, en ce qu'il est l'intellectuel, numéro 5113 ; par la signification de trois, en ce que c'est le complet et le continu jusqu'à la fin, numéros 2788, 4495 ; et par la signification des sarments, en ce que ce sont les dérivations ; car le cep étant l'intellectuel, les sarments ne sont autre chose que les dérivations de là ; et puisque trois signifie le continu jusqu'à la fin, ou depuis le premier jusqu'au dernier, les trois sarments signifient les dérivations de l'intellectuel jusqu'au dernier qui est le sensuel ; car le premier dans l'ordre est l'intellectuel, et le dernier est le sensuel : l'intellectuel dans le commun est le visuel de l'homme interne, qui voit par la lumière du Ciel, laquelle procède du Seigneur, et tout ce qu'il voit est spirituel et céleste ; mais le sensuel dans le commun est le visuel de l'homme externe, ici le sensuel de la vue ; comme ce sensuel correspond et a été subordonné à l'intellectuel, il voit par la lumière du monde qui provient du soleil, et tout ce qu'il voit est mondain, corporel et terrestre. Il y a dans l'homme des dérivations depuis l'intellectuel qui est dans la lumière du ciel, jusqu'au sensuel qui est dans la lumière du monde ; s'il n'y en avait pas, le sensuel ne pourrait avoir aucune vie, telle qu'est la vie humaine ; le sensuel de l'homme a la vie, non pas parce qu'il voit d'après la lumière du monde, car la lumière du monde n'a en soi , aucune vie, mais parce qu'il voit d'après la lumière du ciel, car cette lumière a en soi la vie ; quand cette lumière tombe chez l'homme dans les choses qui viennent de la lumière du monde, elle les vivifie et fait qu'il voit les objets intellectuellement, ainsi comme homme ; de là, d'après les scientifiques qui sont nés de choses qu'il avait vues et entendues dans le monde, par conséquent de choses qui étaient entrées par les sensuels, l'homme a l'intelligence et la sagesse, et d'après celles-ci la vie civile, morale et spirituelle. Quant à ce qui concerne spécialement les dérivations, celles-ci chez l'homme sont telles, qu'elles ne peuvent être exposées en peu de mots ; il y a entre l'Intellectuel et le Sensuel des degrés comme ceux d'une échelle ; mais personne ne peut saisir ces degrés, à moins qu'il ne sache comment la chose se passe à leur égard, à savoir, qu'ils sont entre eux très-distincts, et tellement distincts que les intérieurs peuvent exister et subsister sans les extérieurs, mais non les extérieurs sans les inférieurs ; par exemple, l'esprit de l'homme peut subsister sans le corps matériel, et il subsiste aussi en actualité quand par la mort il est séparé du corps ; l'esprit de l'homme est dans le degré intérieur, et le corps dans le degré extérieur ; il en est aussi de même de l'esprit du l'homme après la mort, s'il est parmi les bienheureux, il y est dans le dernier degré quand il est dans le premier ciel, dans le degré intérieur quand il est dans le second ciel, et dans le degré intime quand il est dans le troisième ciel ; et quand il est dans ce degré, il est à la vérité en même temps dans les autres, mais ceux-ci se reposent chez lui, à peu près comme le corporel chez l'homme se repose dans le sommeil, mais avec cette différence que les intérieurs chez les anges sont alors dans la suprême veille ; il y a donc chez l'homme tout autant de degrés distincts qu'il y a de cieux, outre le dernier degré qui est le corps avec ses sensuels. D'après ces explications, on peut en quelque sorte voir ce qui a lieu pour les dérivations depuis le premier degré jusqu'au dernier, ou depuis l'Intellectuel jusqu'au sensuel : la vie de l'homme, qui procède du Divin du Seigneur, passe par ces degrés depuis l'intime jusqu'au dernier, et partout elle est dérivée, et elle devient de plus en plus commune, et très-commune dans le dernier ; les dérivations dans les degrés inférieurs sont seulement des compositions, ou, pour parler plus convenablement, des conformations des singuliers et des particuliers des degrés successivement supérieurs avec des additions du choses tirées de la nature pure, et ensuite d'une nature plus grossière, qui peuvent servir pour vases contenants, lesquels vases étant brisés, les singuliers et les particuliers des degrés intérieurs qui y ont été conformés retournent au degré immédiatement supérieur : et comme chez l'homme il y a enchaînement avec le Divin, et que son intime est tel, qu'il peut recevoir le Divin, et non-seulement le recevoir, mais même se l'approprier par la reconnaissance et l'affection, ainsi par le réciproque, c'est pour cela que l'homme, parce qu'il a été ainsi implanté dans le Divin, ne peut jamais mourir ; en effet, il est dans l'éternel et dans l'infini, non-seulement par l'influx qui en procède, mais même par la réception ; par là, on peut voir avec quelle ignorance et quelle frivolité pensent au sujet de l'homme ceux qui le comparent à des animaux brutes, et qui croient qu'après la mort il ne vivra pas plus que ces animaux, ne considérant pas que chez les animaux brutes il n'y a aucune réception, ni aucune appropriation réciproque du Divin par quelque reconnaissance et par quelqu'affection, ni par conséquent aucune conjonction ; et que, puisque tel est leur état, les formes récipientes de leur vie ne peuvent être que dissipées ; en effet, chez eux l'influx passe à travers leurs formes organiques jusque dans le monde, et il s'y termine et s'évanouit, et jamais il ne retourne.

  
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Arcanes Célestes # 1069

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1069. Il planta la vigne signifie l'Eglise qui en résulta ; et la vigne est l'Eglise spirituelle : c'est ce qu'on voit par la signification de la vigne. Dans la Parole, les Eglises sont souvent décrites par des Jardins ainsi que par les arbres du jardin, et sont même nommées jardins et arbres, et cela en raison des fruits qui signifient ce qui appartient à l'amour ou la charité, aussi est-il que l'homme est connu par son fruit. Les comparaisons des Eglises avec les jardins, les arbres et les fruits, tirent leur origine des représentations dans le ciel, où se présentent quelquefois des jardins d'une beauté inexprimable, selon les sphères de la foi. C'est aussi de là que l'Eglise céleste a été décrite par un Jardin appelé paradis, dans lequel il y avait des arbres de tout genre ; les arbres du jardin signifiaient les perceptions de cette Eglise, et les fruits de tout genre les biens qui appartiennent à l'amour ; mais l'Eglise Ancienne, en raison de ce qu'elle était spirituelle, est décrite par une Vigne ; et ses fruits, qui sont les Raisins, représentent et signifient les œuvres de la charité. C'est ce qui résulte clairement de plusieurs passages de la Parole ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je châtierai » pour mon bien-aimé le cantique de mon bien-aimé, de sa Vigne : » mon bien-aimé avait une Vigne dans la corne du fils de l'huile ; et il la renferma, et il l'entoura de pierres ; et il la planta d'un cep exquis ; et bâtit une tour au milieu d'elle, et il y creusa même un pressoir ; et il s'attendait qu'elle produirait des Raisins, et elle a produit des fruits sauvages. Et maintenant, habitant de Jérusalem, et homme de Juda, jugez, je vous prie, entre Moi et ma Vigne. La Vigne de Jéhovah Zebaoth est la maison d'Israël. » - Ésaïe 5:1-2, 3, 7.

La vigne signifie là l'Ancienne : Eglise, par conséquent l'Eglise spirituelle : et il est positivement dit qu'elle est la maison d'Israël ; car Israël, dans la Parole, signifie l'Eglise spirituelle, et Juda l'Eglise céleste.

Dans Jérémie :

« Je t'édifierai encore, et tu seras édifiée, vierge d'Israël ! » tu orneras encore les tympanons, et tu sortiras dans un chœur de musiciens. Tu planteras encore des Vignes dans les montagnes de Samarie. » - Jérémie 31:4-5. La vigne, c'est l'Eglise spirituelle ; il s'agit encore là d'Israël, qui signifie, comme on l'a dit l'Eglise spirituelle.

Dans Ézéchiel :

« Quand j'aurai rassemblé la » maison d'Israël d'entre les peuples, ils habiteront sur la terre en sûreté ; et ils bâtiront des maisons et planteront des Vignes. » - Ézéchiel 28:25-26 :

La vigne, c'est l'Eglise spirituelle ou Israël ; planter des vignes, c'est être instruit dans les vérités et dans les biens de la foi.

Dans Amos :

« Je vous ai frappés de brûlure et de nielle ; la chenille dévorera la plupart de vos jardins, et vos » Vignes, et vos figuiers, et vos oliviers. Je te ferai ainsi, Israël ! » - Amos 4:9, 12.

Les jardins sont les choses qui appartiennent à l'Eglise ; les vignes, les spirituels de l'Eglise ; les figuiers, les naturels ; les oliviers, les célestes, par conséquent ce sont les choses qui appartiennent à l'Eglise spirituelle ou à Israël.

Dans le Même :

« Je ramènerai mon peuple d'Israël de la captivité ; et ils bâtiront » les villes désolées et les habiteront ; et ils planteront des Vignes, et en boiront le vin ; et ils feront des jardins et en mangeront le fruit. » - Amos 9:14.

Planter des vignes, c'est planter l'Eglise spirituelle ; ainsi la vigne, c'est l'Eglise spirituelle ou Israël. Comme la Vigne signifie l'Eglise spirituelle, il en est de même du Cep, car le cep appartient à la vigne ; il en est de cela comme de l'Eglise et de l'homme de l'Eglise, aussi est-ce la même chose.

Dans Jérémie :

« Israël est-il un esclave ? N'est-il pas né dans la maison ? » Pourquoi est-il devenu une proie ? Moi je t'avais planté Cep tout excellent, semence de vérité ; pourquoi t'es-tu changé pour Moi en sarments dégénérés d'un Cep étranger ? » - Jérémie 2:14, 21.

Le cep, c'est l'Eglise spirituelle ou Israël.

Dans Ézéchiel :

« Prononce » une lamentation sur les principaux d'Israël : ta mère (fut) comme » un Cep à ta ressemblance, planté près des eaux, chargé de fruits et de feuillages à cause des grandes eaux. » - Ézéchiel 19:1, 10. Le cep, c'est l'Eglise spirituelle Ancienne, qui est la mère ; ainsi c'est Israël ; aussi emploie-t-on même ces mots : à ta ressemblance.

Dans Osée :

« Israël est un Cep vide ; il fait du fruit semblable à lui. » - Osée 10:1.

Le cep, c'est l'Eglise spirituelle ou Israël ; ici, c'est l'Eglise désolée.

Dans le Même :

« Reviens, Israël, à Jéhovah ton Dieu. Je serai comme une rosée à Israël ; ils reviendront habiter sous son ombre ; ils feront revivre le froment, et ils fleuriront comme un Cep ; sa mémoire sera comme le vin du Liban. » - Osée 14:2, 6, 8.

Là, le cep est l'Eglise spirituelle ou Israël.

Dans Moïse :

« Jusqu'à ce que vienne le Messie (Schiloh), » qui attache au Cep son ânon, et au Cep excellent le fils de son ânesse. » - Genèse 49:10-11.

C’est une prophétie sur le Seigneur ; le cep et le cep excellent sont les Eglises spirituelles. Les Paraboles du Seigneur sur les ouvriers dans les vignes signifiaient pareillement les Eglises spirituelles : - ; ; ; .

Comme le Cep signifie l'Eglise spirituelle et que le principal de l'Eglise spirituelle est la charité, dans laquelle le Seigneur est présent, et par laquelle il se conjoint à l'homme et opère Lui Seul tout bien, le Seigneur en conséquence se compare au Cep, et décrit l'homme de l'Eglise ou l'Eglise spirituelle par ces paroles, dans Jean :

« Moi je suis le vrai Cep et mon Père (est) le Vigneron ; toute branche qui ne porte point de fruit en Moi, il la retranche ; mais toute (branche} qui porte du fruit, il l'émondera, pour qu'elle porte plus de fruit. Demeurez en Moi, et Moi en vous. Comme le sarment ne peut porter de lui-même du fruit, s'il ne demeure dans le Cep, de même vous non plus, si vous » ne demeurez en Moi. Moi, je suis le Cep ; vous, les sarments. Celui qui demeure en Moi, et Moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car, sans Moi, vous ne pouvez rien faire. C'est ici mon commandement ; que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés. » - Jean 15:1-2, 3, 4, 5, 12.

On voit par là ce que c'est que l'Eglise spirituelle.

  
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