Bible

 

Exode 37

Studie

   

1 Betsaleel fit l'arche de bois d'acacia; sa longueur était de deux coudées et demie, sa largeur d'une coudée et demie, et sa hauteur d'une coudée et demie.

2 Il la couvrit d'or pur en dedans et en dehors, et il y fit une bordure d'or tout autour.

3 Il fondit pour elle quatre anneaux d'or, qu'il mit à ses quatre coins, deux anneaux d'un côté et deux anneaux de l'autre côté.

4 Il fit des barres de bois d'acacia, et les couvrit d'or.

5 Il passa les barres dans les anneaux sur les côtés de l'arche, pour porter l'arche.

6 Il fit un propitiatoire d'or pur; sa longueur était de deux coudées et demie, et sa largeur d'une coudée et demie.

7 Il fit deux chérubins d'or; il les fit d'or battu, aux deux extrémités du propitiatoire,

8 un chérubin à l'une des extrémités, et un chérubin à l'autre extrémité; il fit les chérubins sortant du propitiatoire à ses deux extrémités.

9 Les chérubins étendaient les ailes par-dessus, couvrant de leurs ailes le propitiatoire, et se regardant l'un l'autre; les chérubins avaient la face tournée vers le propitiatoire.

10 Il fit la table de bois d'acacia, sa longueur était de deux coudées, sa largeur d'une coudée, et sa hauteur d'une coudée et demie.

11 Il la couvrit d'or pur, et il y fit une bordure d'or tout autour.

12 Il y fit à l'entour un rebord de quatre doigts, sur lequel il mit une bordure d'or tout autour.

13 Il fondit pour la table quatre anneaux d'or, et mit les anneaux aux quatre coins, qui étaient à ses quatre pieds.

14 Les anneaux étaient près du rebord, et recevaient les barres pour porter la table.

15 Il fit les barres de bois d'acacia, et les couvrit d'or; et elles servaient à porter la table.

16 Il fit les ustensiles qu'on devait mettre sur la table, ses plats, ses coupes, ses calices et ses tasses pour servir aux libations; il les fit d'or pur.

17 Il fit le chandelier d'or pur; il fit le chandelier d'or battu; son pied, sa tige, ses calices, ses pommes et ses fleurs, étaient d'une même pièce.

18 Six branches sortaient de ses côtés, trois branches du chandelier de l'un des côtés, et trois branches du chandelier de l'autre côté.

19 Il y avait sur une branche trois calices en forme d'amande, avec pommes et fleurs, et sur une autre branche trois calices en forme d'amande, avec pommes et fleurs; il en était de même pour les six branches sortant du chandelier.

20 A la tige du chandelier il y avait quatre calices en forme d'amande, avec leurs pommes et leurs fleurs.

21 Il y avait une pomme sous deux des branches sortant du chandelier, une pomme sous deux autres branches, et une pomme sous deux autres branches; il en était de même pour les six branches sortant du chandelier.

22 Les pommes et les branches du chandelier étaient d'une même pièce; il était tout entier d'or battu, d'or pur.

23 Il fit ses sept lampes, ses mouchettes et ses vases à cendre d'or pur.

24 Il employa un talent d'or pur, pour faire le chandelier avec tous ses ustensiles.

25 Il fit l'autel des parfums de bois d'acacia; sa longueur était d'une coudée et sa largeur d'une coudée; il était carré, et sa hauteur était de deux coudées. Des cornes sortaient de l'autel.

26 Il le couvrit d'or pur, le dessus, les côtés tout autour et les cornes, et il y fit une bordure d'or tout autour.

27 Il fit au-dessous de la bordure deux anneaux d'or aux deux côtés; il en mit aux deux côtés, pour recevoir les barres qui servaient à le porter.

28 Il fit des barres de bois d'acacia, et les couvrit d'or.

29 Il fit l'huile pour l'onction sainte, et le parfum odoriférant, pur, composé selon l'art du parfumeur.

   

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Arcanes Célestes # 6832

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6832. Dans une flamme de feu du milieu du buisson, signifie l'amour Divin dans le Vrai scientifique : on le voit par la signification de la flamme de feu, en ce que c'est l'amour Divin, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification du buisson, en ce que c'est le vrai scientifique ; si le buisson est le vrai scientifique, c'est parce que tous les arbustes, de quelque genre que ce soit, signifient les scientifiques, et que les plantations d'arbres plus grands signifient les Connaissances et les Perceptions ; le buisson, parce qu'il produit des fleurs et des baies, signifie le vrai scientifique. Le vrai scientifique de l'Église n'est autre chose que la Parole dans le sens de la lettre, et est aussi tout représentatif et tout significatif de l'Église chez les descendants de Jacob ; ces choses dans la forme externe sont appelés vrais scientifiques, mais dans la forme interne ce sont des vrais spirituels ; mais comme les vrais dans la forme interne, ou dans la forme spirituelle, n'ont point pu apparaître aux descendants de Jacob, par la raison qu'ils étaient dans les externes seuls, et ne voulaient absolument rien connaître de l'interne, c'est pour cela que le Seigneur apparut dans un Buisson ; en effet, quand le Seigneur apparaît, il apparaît selon la qualité de l'homme, car l'homme ne reçoit point le Divin autrement que selon sa propre qualité : c'est aussi pour cela que quand le Seigneur apparut sur la montagne de Sinaï, il apparut au peuple comme un feu brûlant jusqu'au cœur du Ciel, et comme des ténèbres, une nuée et un brouillard, - , 20, 21, 22, puis Exode 19:18 ; il eût apparu tout autrement, si le peuple qui regardait au bas de, la montagne n'eût pas été tel ; et comme ce peuple était seulement dans les externes, c'est pour cela que quand Moïse entra vers le Seigneur sur la montagne de Sinaï, il est dit qu'il entra dans la Nuée, - , 18Exode 34:2-3, 4, 5.

Que la Nuée soit l'externe de la Parole, on le voit le Préface du Chapitre 18 de la Genèse et numéro 4060, 4391, 5922, 6343 (fin); elle est donc aussi le représentatif de l'Église considéré dans la forme externe. Que le Seigneur apparaisse à chacun selon la qualité de chacun, c'est ce qu'on peut voir en ce que le Seigneur apparaît à ceux qui sont dans le Ciel intime, ou troisième Ciel, comme un Soleil dont procède une lumière ineffable, par la raison que les anges de ce Ciel sont dans le bien de l'amour pour le Seigneur ; et qu'il apparaît à ceux qui sont dans le Ciel moyen, ou second Ciel, comme une Lune, par la raison que les anges y sont de plus loin et plus obscurément dans l'amour pour le Seigneur, car ils sont dans l'amour envers le prochain ; mais dans le dernier ou premier Ciel le Seigneur apparaît non comme Soleil ni comme Lune, mais seulement comme Lumière, et cette lumière surpasse de beaucoup la lumière du monde : et puisque le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, c'est encore pour cela qu'il ne peut apparaître à ceux qui sont dans l'enfer que comme une nuée noire et un brouillard ; car dès que la Lumière du Ciel, qui procède du Seigneur, tombe dans quelque enfer, il s'y forme des ténèbres et du brouillard. Maintenant, d'après cela, on peut voir que le Seigneur apparaît à chacun selon la qualité de chacun, parce qu'il apparaît selon la réception ; et puisque les descendants de Jacob étaient seulement dans les externes, c'est pour cela que le Seigneur apparut à Moïse dans un buisson, et aussi dans une nuée quand Moïse s'approcha du Seigneur sur la montagne de Sinaï. Que la flamme soit l'amour Divin c'est parce que l'Amour dans sa première origine n'est autre chose que le feu et la flamme procédant du Seigneur comme Soleil ; c'est le feu ou la flamme de ce soleil qui donne à chaque homme l'Être de la vie ; et c'est le feu vital même qui remplit de chaleur les intérieurs de l'homme, comme on peut le voir d'après l'amour, car autant l'amour croît chez l'homme, autant l'homme s'échauffe, et autant l'amour décroît, autant l'homme se refroidit : de là vient que quand le Seigneur apparaissait dans une Vision, il apparaissait comme un feu et une flammé, par exemple, dans Ézéchiel :

« L'aspect des quatre Animaux (qui étaient les Chérubins) était comme des charbons de feu ardents, comme l'aspect des flambeaux ; il s'avançait entre les animaux, comme une splendeur de feu, et du feu sortait l'éclair : au-dessus de l'étendue qui était sur leur tête, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de saphir, une ressemblance de trône, et sur cette ressemblance de trône une ressemblance comme l'aspect d'un Homme sur lui au-dessus ; et je vis une apparence de charbons ardents comme une apparence de feu au-dedans, tout autour, depuis l'aspect de ses reins et au-dessus, mais depuis l'aspect de ses reins et au-dessous je vis comme un aspect de feu, entouré de splendeur. » - Ézéchiel 1:13, 21, 26-27, 28.

Que dans cette vision chaque chose soit significative et représentative des Divins, c'est ce que personne ne peut nier, mais à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par les Chérubins, par les charbons de feu ardent comme l'aspect des flambeaux, par le trône, par l'aspect de l'homme sur le trône, par ses reins, au-dessus et au-dessous desquels il y avait du feu et une splendeur jaillissant de ce feu, il est impossible de connaître le saint Arcane qui y est renfermé ; que les Chérubins soient la Providence du Seigneur, on le voit numéro 308 ; et le trône, le Ciel, particulièrement le Divin Vrai qui procède du Seigneur, et qui forme le Ciel, numéro 5313 ; que l'aspect de l'Homme sur le trône au-dessus, soit le Seigneur quant au Divin Humain, cela est bien évident ; que les reins soient l'amour conjugal, et par suite tout amour céleste, on la voit numéro 3021, 4277, 4280, 4575, , Amour qui a été représenté par l'apparence de charbons ardents comme l'apparence d'un feu entouré de splendeur.

Dans Daniel :

« Je fus voyant jusqu'à ce que des trônes furent places, et que l'Ancien des jours s'assit ; son vêtement (était) blanc comme la neige et la chevelure de sa télé comme de la laine propre, son Trône une flamme de feu ; ses roues un jeu ardent, un fleuve de feu coulait et sortait de devant Lui. » - Daniel 7:9-10.

Le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur a été aussi vu ici comme une flamme de feu.

Dans Jean :

« Celui qui était assis sur le cheval blanc avait ses yeux comme une flamme de feu. » - Apocalypse 19:12.

Celui qui était assis sur le cheval blanc est le Seigneur quant à la Parole, cela y est dit ouvertement, Vers. 13, 16 ; ainsi la flamme de feu est le Divin Vrai qui est dans la Parole, et qui procède du Divin Bien du Seigneur.

Dans le Même :

« Dans le milieu des sept chandeliers un pareil au Fils de l'Homme, revêtu d'une robe longue ; sa tête et ses cheveux, blancs comme une laine blanche, comme de la neige, mais ses yeux comme une flamme de feu. " - Apocalypse 1:13-14 ;

Ici aussi, les yeux comme une flamme de feu, c'est le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Qu'une flamme de feu, ce soit le Divin vrai procédant du Seigneur, on le voit encore clairement dans David :

« La voix de Jéhovah tombant comme une flamme de feu. » - Psaumes 29:7.

La voix de Jéhovah, c'est le Divin Vrai. Pour que le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur fût représenté, il a été ordonné de faire un Chandelier d'or pur avec sept lampes, de le placer dans la Tente de la Convention vers la table où étaient les pains de proposition, et de tenir les lampes allumées continuellement devant Jéhovah, - . . Exode 40:24-25. Nombres 8:2. Zacharie 4:2.

Le Chandelier avec les sept lampes représentait le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur. Pour que le Divin Bien même fût aussi représenté, il a été ordonné qu'il y eût un feu perpétuel sur l'autel :

« Le feu brûlera sur l'autel et ne sera point éteint, le prêtre allumera dessus du bois à chaque aurore : le feu brûlera continuellement sur l'autel et ne sera point éteint. » - Lévitique 6:5, 6.

Que le Feu ait été le représentatif du Divin Amour, cela était très-connu des Anciens ; on peut le voir en ce que ce représentatif a émané de l'Ancienne Église jusque chez les nations éloignées qui ont été dans un culte idolâtre, car on sait que ces nations avaient institué un Feu sacré perpétuel, et avaient attaché à sa garde des vierges qui étaient appelées Vestales. Que le feu et la flamme dans le sens opposé signifient les amours impurs, comme les amours de la vengeance, de la cruauté, de la haine, de l'adultère, et en général les concupiscences qui proviennent des amours de soi et du monde, on le voit aussi par plusieurs passages de la Parole, dont je vais seulement rapporter les suivants.

Dans Ésaïe :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés ; ils n'arrachent point leur âme de la main de la flamme ; point de charbon pour échauffer, point du feu pour s'asseoir devant lui. » - Ésaïe 47:14.

Dans Ézéchiel :

« Voici, Moi j'allumerai en toi un feu, qui dévorera en toi tout arbre vert et tout arbre sec, la flamme d'une flamme violente ne sera point éteinte, de là seront brûlées toutes les faces du midi au septentrion. » - Ézéchiel 21:3 ; ici le feu et la flamme signifient les cupidités du mal et du faux, qui éteignent tout bien et tout vrai de l'Eglise, de là sa vastation.

Dans Luc :

« Le riche dit à Abraham : Père Abraham ! aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau, et qu'il rafraîchisse ma langue, parce que je suis tourmenté dans cette flamme. » Luc 16:24.

Ceux qui ne savent pas que le feu vital chez l'homme est d'une autre origine que le feu élémentaire, ne peuvent nullement savoir autre chose, sinon que par le feu de l'enfer il est entendu un feu tel que celui qui est dans le monde, lorsque cependant le feu qui est entendu dans la Parole n'est pas un te ! feu, mais c'est un feu qui appartient à l'amour, ainsi qui appartient à la vie de l'homme, et qui procède du Seigneur comme soleil ; et quand ce feu entre chez ceux qui sont dans les contraires, il est changé en un feu de cupidités, qui appartiennent, comme il a été dit ci-dessus, à la vengeance, à la haine, à la cruauté, et qui jaillissent de l'amour de soi et du monde ; c'est ce feu qui tourmente ceux qui sont dans les enfers ; en effet, lorsque le frein est lâché à leurs cupidités, ils se précipitent l'un sur l'autre, et se tourmentent mutuellement d'une manière affreuse et inexprimable, car chacun veut prédominer et enlever à autrui ce qui lui appartient ; en employant secrètement et ouvertement des artifices ; comme les uns et les autres ont ces désirs, de là existent des haines intestines, et de là des férocités qu'ils exercent surtout par des arts magiques et par des fantaisies, artifices qui sont innombrables et entièrement inconnus dans le monde. Ceux qui ne croient point aux choses spirituelles, surtout les adorateurs de la nature, ne peuvent jamais être amenés à croire que, chez les vivants, la chaleur qui fait la vie interne même soit d'une origine autre que celle de la chaleur du monde, car ils ne peuvent savoir, ni à plus forte raison reconnaître, que le l'eu céleste est ce qui procède du Seigneur comme Soleil, et que ce Feu est pur amour : delà ils ne peuvent pas non plus savoir les choses innombrables qui sont dans la Parole, où il n'est pas entendu un autre feu, ni les choses innombrables renfermées dans l'homme qui est l'organe récipient de ce feu.

  
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Arcanes Célestes # 9166

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9166. Serment de Jéhovah il y aura entre eux deux, signifie la recherche par les vrais tirés de la Parole sur ces vrais et ces biens en général et en particulier : on le voit par la signification du serment, en ce que c'est la confirmation par les vrais, numéros 2842, 3037, 3375 ; de là le serment de Jéhovah, c'est par les vrais tirés de la Parole, car dans la Parole sont les vrais de Jéhovah, ou les vrais Divins ; et par la signification d'eux deux, en ce que c'est dans toutes choses en général et en particulier, car entre les deux dans le sens interne signifie non pas entre deux personnes, mais dans toutes choses en général et en particulier, puisque deux est la conjonction en un, numéros 1686, 3519, 5194, 8423, ainsi c'est tout ce qui est en un, ou toutes et chacune des choses qui y sont : que ce soit, là ce qui est perçu dans le ciel par deux, c'est parce que quand les Anges s'entretiennent de deux vrais qui ne s'accordent pas entre eux, au-dessous se présentent deux esprits qui discutent, lesquels sont les sujets de plusieurs sociétés ; toutes et chacune des choses qui appartiennent à l'un de ces vrais sont vues chez l'un de ces esprits, et toutes et chacune des choses qui appartiennent à l'autre vrai sont vues chez l'autre esprit, de là il est perçu comment ces vrais peuvent être conjoints ; que cela soit ainsi, c'est ce qu'il m'a été donné de savoir par expérience ; de là vient que deux signifie aussi le plein, numéro 9103. S'il a été permis à la Nation Israélite et Juive de jurer par Jéhovah, c'est parce qu'ils étaient non pas hommes internes mais hommes externes, et que dans le culte Divin ils étaient dans l'externe sans l'interne ; qu'ils aient été tels, on le voit, numéros 4281, 4293, 4429, 4433, 4680, 4844, 4847, 4865, 4903, 6304, 8588, 8788, 8806 ; la confirmation du vrai, quand elle tombe dans l'homme externe séparé de l'homme interne, se fait par le serment ; il en est autrement quand elle tombe dans l'externe par l'interne ; en effet, dans l'interne le vrai apparaît dans sa lumière, mais dans l'externe sans l'interne le vrai apparaît dans les ténèbres : de là vient que les Anges célestes, qui sont dans le ciel intime ou troisième ciel, étant dans la plus grande lumière ne confirment pas même les vrais par des raisons, encore moins discutent-ils ou raisonnent-ils sur les vrais, mais ils disent seulement oui ou non, et cela parce qu'ils les perçoivent et les voient par le Seigneur ; c'est de là que le Seigneur a dit en parlant des serments :

« Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu ne te parjureras point, mais tu t'acquitteras envers le Seigneur de tes serments : mais Moi, je vous dis : Tu ne jureras en aucune sorte, ni par le Ciel, parce qu'il est le trône de Dieu ; ni par la Terre, parce quelle est le marchepied de ses pieds ; ni par Jérusalem, parce qu'elle est la ville du grand Roi ; tu ne jureras point non plus par ta Tête, parce que tu ne peux faire un seul cheveu blanc ou noir. Mais que votre discours soit : Oui, oui ; non, non ; ce qui est en sus de cela vient du mal. “ - ;

Ce qu'enveloppent ces paroles, c'est que les vrais Divins doivent être confirmés d'après le Seigneur et non d'après l'homme, ce qui a lieu quand les hommes sont internes et non externes ; car les hommes externes les confirment par des serments ; mais les hommes internes les confirment par des raisons ; les hommes qui sont encore plus intérieurs ne les confirment pas, mais ils disent seulement que telle chose est ainsi ou n'est pas ainsi ; les hommes externes sont ceux qui sont appelés hommes naturels ; les hommes internes, ceux qui sont appelés hommes spirituels ; et les hommes encore plus intérieurs ceux qui sont appelés hommes célestes ; que ceux-ci, savoir, les célestes, perçoivent d'a-près le Seigneur si telle chose est un vrai ou n'est pas un vrai, on le voit, numéros 2708, 2715, 2718, 3246, 4448, 7877 ; d'après cela, on voit clairement ce qu'enveloppent ces paroles du Seigneur :

« Tu ne jureras en aucune sorte, » puis celles-ci :

« Que votre discours soit : Oui, oui ; non, non,

« mais il faut expliquer pourquoi il est dit aussi qu'on ne doit jurer ni par le ciel, ni par la terre, ni par Jérusalem, ni par la tête ; et que tout discours en sus de oui, oui ; non, non, vient du mal : Jurer par le Ciel, c'est par le Divin Vrai, ainsi par le Seigneur qui est là, car le Ciel est Ciel non d'après les anges considérés en eux-mêmes, mais d'après le Divin Vrai procédant du Seigneur, ainsi d'après le Seigneur, dans les Anges ; car le Divin en eux fait qu'ils sont Anges et appelés Anges du ciel ; c'est de là que ceux qui sont dans le ciel sont dits être dans le Seigneur ; c'est aussi de là que le Seigneur est tout dans toutes et dans chacune des choses du ciel, et que les anges sont les Vrais Divins, parce qu'ils sont les récipients du Vrai Divin procédant du Seigneur ; que le ciel soit ciel et appelé ciel d'après le Divin du Seigneur dans le ciel, on le voit, numéros 552, 3038, 3700 ; on voit aussi que les anges sont les vrais Divins, numéros 4295, 4402, 7268, 7873, 8301 ; et que par l'Ange dans la Parole il est entendu quelque chose du Seigneur, numéros 1925, 2821, 3039, 4085, 4295, 6280 : comme le Ciel est le Seigneur quant au Divin Vrai, c'est pour cela qu'il est dit,

« Tu ne jureras point par le ciel, parce qu'il est le trône de Dieu, car le Trône de Dieu est le Divin Vrai qui procède du Seigneur, numéros 5313, 6397, 9039. Jurer par la terre, c'est, par l'Église, ainsi par le Divin Vrai dans l'Église ; car de même que le ciel est le Seigneur d'après le Divin Vrai qui procède du Seigneur, de même l'Église l'est aussi, puisque l'Église est le Ciel du Seigneur ou le Royaume du Seigneur dans les terres ; que la Terre dans la Parole soit l'Église, on le voit, numéros 662, 1066, 1262, 1733, 1850, 2117, 2118 (fin), 2928, 3355, 4447, 4535, 5577, 8011, 8732 ; et comme la terre est l'Église, où le Divin du Sei-gneur est au-dessous du ciel, voilà pourquoi il est dit :

« Tu ne jureras point par la terre, parce qu'elle est le marchepied des pieds de Dieu ; » le marchepied des pieds est le Vrai Divin au-dessous du Ciel, tel qu'est la Parole dans le sens littéral, car sur ce sens est appuyé et comme établi le Vrai Divin dans le Ciel, c'est-à-dire, la Parole dans le sens interne ; ce vrai est signifié par le marchepied des pieds, dans David, Psaumes 132:7 ; dans Ésaïe 60:13 ; et dans Jérémie, Lamentations 2:1.

Jurer par Jérusalem, c'est par la doctrine du vrai d'après la Parole, car Jérusalem dans le sens large est l'Église, numéros 2117, 3654 ; mais lorsqu'il est dit la terre, qui est l'Église, et ensuite Jérusalem, Jérusalem est la doctrine de l'Église, par conséquent la doctrine du Vrai Divin d'après la Parole ; c'est de là qu'elle est dite là Ville du grand Dieu ; car par la ville dans la Parole, dans le sens interne, est signifiée la doctrine du vrai, voir numéros 402, 2449, 2943, 3216, 4478, 4492, 4493. Jurer par sa tête, c'est par le vrai que l'homme lui-même croit être le vrai et en fait une chose de sa foi, car ce vrai chez l'homme fait la tête, et est aussi signifié par la tête, dans ; dans ; dans Matthieu 6:17, et ailleurs ; voilà pourquoi il est dit aussi :

« Parce que tu ne peux faire un seul cheveu blanc ou noir, car le cheveu est le vrai de l'homme externe ou naturel, numéro 3301, tel qu'il est pour ceux qui sont dans la foi du vrai, non d'après ce qu'ils perçoivent être vrai, mais d'après ce que la doctrine de l'Église enseigne être vrai ; et comme ils ne savent pas le vrai d'autre part, il est dit qu'il ne faut pas jurer par ce vrai, parce qu'ils ne peuvent faire un seul cheveu blanc ou noir ; faire un cheveu blanc, c'est dire que le vrai est vrai d'après soi ; et faire un cheveu noir, c'est dire que le faux est faux d'après soi ; car le blanc se dit du vrai, numéros 3301, 3993, 4007, 5319 ; et par suite le noir se dit du faux. Maintenant, d'après cela, on voit clairement ce qui est entendu par il ne faut jurer en aucune sorte, ni par le Ciel, ni par la terre, ni par Jérusalem, ni par sa Tête, c'est-à-dire que le Vrai Divin ne doit point être confirmé d'après l'homme, mais qu'il doit l'être d'après le Seigneur chez l'homme : c'est pour cela qu'il est dit en dernier lieu :

« Que votre discours soit : Oui, oui ; non, non ; ce qui est en sus de cela vient du mal ; en effet, ceux qui d'après le Seigneur perçoivent et voient le vrai, ne le confirment pas autrement ; ainsi font les Anges du ciel intime ou troisième ciel, qui sont appelés Anges Célestes, et dont il a été parlé ci-dessus : si le discours en sus vient du mal, c'est parce que ce qui est en sus vient non pas du Seigneur, mais du propre de l'homme, ainsi du mal, car le propre de l'homme n'est absolument que mal, voir numéros 210, 215, 874, 875, 876, 987, 1023, 1044, 1047, 3812 (fin), 4328, 5660, 8941, 8944. D'après cela, on voit clairement encore comment le Seigneur a parlé, c'est-à-dire que dans toutes et dans chacune de ses paroles il y a un sens interne, parce qu'il a parlé d'après le Divin, ainsi pour les Anges en même temps que pour les hommes, car les Anges perçoivent la Parole selon son sens interne.

  
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