Bible

 

Exode 1

Studie

1 Voici les noms des fils d'Israël, venus en Egypte avec Jacob et la famille de chacun d'eux:

2 Ruben, Siméon, Lévi, Juda,

3 Issacar, Zabulon, Benjamin,

4 Dan, Nephthali, Gad et Aser.

5 Les personnes issues de Jacob étaient au nombre de soixante-dix en tout. Joseph était alors en Egypte.

6 Joseph mourut, ainsi que tous ses frères et toute cette génération-là.

7 Les enfants d'Israël furent féconds et multiplièrent, ils s'accrurent et devinrent de plus en plus puissants. Et le pays en fut rempli.

8 Il s'éleva sur l'Egypte un nouveau roi, qui n'avait point connu Joseph.

9 Il dit à son peuple: Voilà les enfants d'Israël qui forment un peuple plus nombreux et plus puissant que nous.

10 Allons! montrons-nous habiles à son égard; empêchons qu'il ne s'accroisse, et que, s'il survient une guerre, il ne se joigne à nos ennemis, pour nous combattre et sortir ensuite du pays.

11 Et l'on établit sur lui des chefs de corvées, afin de l'accabler de travaux pénibles. C'est ainsi qu'il bâtit les villes de Pithom et de Ramsès, pour servir de magasins à Pharaon.

12 Mais plus on l'accablait, plus il multipliait et s'accroissait; et l'on prit en aversion les enfants d'Israël.

13 Alors les Egyptiens réduisirent les enfants d'Israël à une dure servitude.

14 Ils leur rendirent la vie amère par de rudes travaux en argile et en briques, et par tous les ouvrages des champs: et c'était avec cruauté qu'ils leur imposaient toutes ces charges.

15 Le roi d'Egypte parla aussi aux sages-femmes des Hébreux, nommées l'une Schiphra, et l'autre Pua.

16 Il leur dit: Quand vous accoucherez les femmes des Hébreux et que vous les verrez sur les sièges, si c'est un garçon, faites-le mourir; si c'est une fille, laissez-la vivre.

17 Mais les sages-femmes craignirent Dieu, et ne firent point ce que leur avait dit le roi d'Egypte; elles laissèrent vivre les enfants.

18 Le roi d'Egypte appela les sages-femmes, et leur dit: Pourquoi avez-vous agi ainsi, et avez-vous laissé vivre les enfants?

19 Les sages-femmes répondirent à Pharaon: C'est que les femmes des Hébreux ne sont pas comme les Egyptiennes; elles sont vigoureuses et elles accouchent avant l'arrivée de la sage-femme.

20 Dieu fit du bien aux sages-femmes; et le peuple multiplia et devint très nombreux.

21 Parce que les sages-femmes avaient eu la crainte de Dieu, Dieu fit prospérer leurs maisons.

22 Alors Pharaon donna cet ordre à tout son peuple: Vous jetterez dans le fleuve tout garçon qui naîtra, et vous laisserez vivre toutes les filles.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 3020

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

3020. Qui administrait tout ce qui était à lui, signifie les devoirs de l'homme Naturel : cela est évident par la signification d'administrer et même par celle d'administrer tout, en ce que c'est remplir les offices ou les fonctions. Qu'il en soit de l'homme Naturel par rapport à l'homme Rationnel, ou, ce qui est la même chose, qu'il en soit de l'homme Externe par rapport à l'homme Interne, comme d'un intendant dans une maison, on le voit, numéro 1795 ; il en est de tout ce qui est dans l'homme comme d'une maison, c'est-à-dire, comme d'une famille, en ce qu'il y a celui qui remplit la fonction de Père de famille, et ceux qui remplissent celles des serviteurs ; le Mental Rationnel est lui-même celui qui dispose toutes choses comme Père de famille, et qui les met en ordre par l'influx dans le mental naturel, tandis que le Mental naturel est celui qui sert et qui administre ; comme le Mental naturel est distinct du Mental Rationnel et dans un degré au-dessous de ce mental, et qu'il agit même par une sorte de propre, il est appelé relativement le Serviteur le plus ancien de la maison et l'administrateur de tout ce qui y est ; que le mental naturel soit un mental distinct du mental Rationnel et dans un degré inférieur, et qu'il y ait une sorte de propre, c'est ce qu'on peut voir par les choses qu'il renferme et par ses offices ; les choses qu'il renferme sont tous les scientifiques, par conséquent aussi toutes les connaissances de quelque genre qu'elles soient, en un mot toutes les choses en général et en particulier appartenant à la Mémoire extérieure ou corporelle, numéros 2471, 2480 ; il renferme aussi tout imaginatif, qui est le sensuel intérieur chez l'homme et est principalement en vigueur chez les enfants et dans le premier âge de l'adolescence ; il renferme encore toutes les affections naturelles qui sont communes à l'homme et aux animaux brutes ; de là on voit clairement quels sont ses offices. Mais le Mental Rationnel est intérieur ; les cognitifs qui y sont ne se montrent pas devant l'homme, mais, tant qu'il vit dans le corps, ils sont imperceptibles, ce sont toutes les choses en général et en particulier appartenant à la Mémoire intérieure, numéros 2470, 2471, 2472, 2473, 2474, 2489, 2490 ; tout cogitatif, qui est perceptif de l'équitable et du juste, ainsi que du vrai et du bien, est aussi de son ressort ; toutes les affections spirituelles, qui proprement sont humaines, et par lesquelles l'homme est distingué des animaux brutes, sont encore de son ressort ; ce mental influe par ces choses dans le mental naturel, et il excite celles qui y sont, et les considère par une sorte de vue, et ainsi juge et conclut. Que ces deux Mentais soient distincts, c'est ce qui résulte clairement de ce que chez plusieurs le Mental naturel domine sur le Mental Rationnel, ou, ce qui est la même chose, l'homme Externe domine sur l'homme Interne ; et qu'il ne domine point mais est serviteur chez ceux-là seulement qui sont dans le bien de la charité, c'est-à-dire, qui se laissent conduire par le Seigneur.

  
/ 10837