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Jérémie 51:22

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22 Et par toi j'ai mis en pièces l'homme et la femme; et par toi j'ai mis en pièces le vieillard et le jeune garçon; et par toi j'ai mis en pièces le jeune homme et la vierge.

От "Съчиненията на Сведенборг

 

Arcanes Célestes #10287

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10287. Et qui en donnerait sur un étranger, signifie la conjonction avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi avec ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal : on le voit par la signification de donner sur quelqu'un, quand il s'agit des Divins vrais qui sont signifiés par l'onguent aromatique, en ce que c'est conjoindre ; et par la signification de l' étranger, en ce que c'est celui qui n'est pas de l'Église, ainsi celui qui ne reconnaît pas le Seigneur, et qui par suite est dans les maux et dans les faux ; car celui qui ne reconnaît pas le Seigneur n'est pas de l'Église ; et celui qui nie le Seigneur est dans les maux et dans les faux, puisque le bien et le vrai ne viennent, pas d'autre part que du Seigneur ; que les étrangers signifient de tels hommes, on le verra par les passages de la Parole qui vont suivre ; mais auparavant il sera dit quelque chose sur la conjonction du Divin Vrai avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur : Cette conjonction est la profanation ; en effet, la profanation est la conjonction du Divin Vrai avec les faux d'après le mal ; et cette conjonction, qui est la profanation, n'existe que chez ceux qui ont d'abord reconnu les choses qui sont de l'Église, et principalement le Seigneur, et ensuite les nient, et non chez les autres ; car par la reconnaissance des vrais de l'Église et du Seigneur, il se fait une communication avec les cieux, et par suite une ouverture des intérieurs de l'homme vers le ciel ; et par le reniement ensuite il se fait une conjonction de ces mêmes intérieurs avec les faux d'après le mal ; en effet, toutes les choses que l'homme reconnaît restent implantées, car il ne périt rien de ce qui est entré chez l'homme par la reconnaissance. L'état de l'homme chez qui il y a profanation consiste en ce qu'il a communication avec les cieux et en même temps avec les enfers, avec les cieux par les vrais, et avec les enfers par les faux du mal ; de là, dans l'autre vie se fait la dilacération, d'après laquelle le tout de la vie intérieure périt ; ceux-là, après la dilacération, apparaissent à peine comme des hommes, mais ils sont comme des os brûlés dans lesquels il y a peu de vie : voir sur la profanation ce qui a déjà été dit et montré, à savoir, que ceux qui profanent sont ceux qui ont d'abord reconnu les vrais Divins, et qui ensuite les nient, numéro 1001, 1010, 1059, 2051, 3398, 4289, 4601, 6348, 6960, 6963, 6971, 8394 ; que ceux qui les ont nié dès l'enfance, comme les juifs et autres, ne profanent point, numéro 593, 1001, 1010, 1059, 3398, 3489, 6963 ; et que le Seigneur veille principalement à ce que chez l'homme la profanation ne se fasse point, numéro 301, 302, 303, 1327, 1328, 2426, 3398, 3402, 3489, 6595. Mais il faut qu'on sache qu'il y a plusieurs genres de profanations, et que chacun de ces genres a un grand nombre d'espèces ; en effet, il y a ceux qui profanent les biens de l'Église, et ceux qui profanent les vrais de l'Église ; ceux qui profanent beaucoup, et ceux qui profanent peu ; ceux qui profanent intérieurement, et ceux qui profanent extérieurement de plus en plus ; ceux qui profanent par la foi contre les vrais et les biens de l'Église, ceux qui profanent par la vie, et ceux qui profanent par le culte : de là, pour les profanateurs existent un grand nombre d'enfers, qui sont distincts entre eux selon les diversités des profanations ; les enfers des profanations du bien sont par derrière, et les enfers des profanations du vrai sont sous les pieds et sur les côtés ; ils sont plus profonds que les enfers des autres maux, et ils sont rarement ouverts. Que les étrangers soient ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, et ne veulent point le reconnaître, soit au dehors ou au dedans de l'Église, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et dans le sens abstrait des personnes, les maux et les faux du mal, c'est ce qu'on voit dans la Parole d'après un grand nombre de passages : il est dit ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, parce que ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur ne peuvent faire autrement que d'être dans les maux et dans les faux du mal, car c'est du Seigneur que procède tout bien et tout vrai du bien ; c'est pourquoi, ceux qui nient le Seigneur sont dans les maux et dans les faux du mal, selon les paroles du Seigneur dans Jean :

« Si vous ne croyez pas que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés. " - Jean 8:24.

Que les étrangers soient ceux-là, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe :

« Votre terre est une solitude, vos villes ont été brûlées par le feu ; votre humus devant vous, des étrangers le dévoreront ; et il y aura une solitude comme un bouleversement par des étrangers. » - Ésaïe 1:7.

Ici par la terre il n'est pas entendu la terre, ni par les villes et l'humus, des villes et l'humus ; mais par la terre il est entendu l'Église, pareillement par l'humus, et par les villes les vrais de l'Église, appelés doctrinaux, qui sont dits avoir été brûlés par le feu, quand ils ont été consumés par les maux des amours de soi et du monde ; de là, on voit clairement ce qui est signifié par cela que

« des étrangers dévoreront l'humus, » à savoir, que les maux et les faux du mal consumeront l'Église ; et par cela que

« la terre sera une solitude ; » que la terre soit l'Église, on le voit aux articles cités, numéro 9325 ; et pareillement l'humus, numéro 566, 1068 ; il a aussi été montré que les villes sont les doctrinaux de l'Église, ainsi les vrais de l'Église, numéro 2268, 2451, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493 ; et que le feu est le mal des amours de soi et du monde, numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141.

Dans Jérémie :

« L'ignominie a couvert nos faces, quand sont venus des étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah. " - Jérémie 51:51.

Les étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah sont les maux et les faux du mal contre les biens et les vrais de l'Église ; on appelait étrangers ceux d'entre les nations, qui servaient dans l'Église Juive ; et par les nations de cette terre sont signifiés aussi les maux et les faux, numéro 9320.

Dans le Même :

« Tu dis : C'en est fait, non ; mais j'aimerai des étrangers, et après eux j'irai. " - Jérémie 2:25 ;

-aimer des étrangers et aller après eux, c'est aimer les maux et les faux du mal, et les adorer.

Dans Ézëchiel :

« L'épée j'amènerai sur vous, et je vous livrerai dans la main d'étrangers. » Jérémie 40:8, 9 ; amener l'épée, ce sont les faux d'après le mal qui combattent contre les vrais d'après le bien ; livrer dans la main des étrangers, c'est pour qu'ils croient et servent ces faux ; que l'épée soit le vrai qui combat contre les faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294.

Dans le Même :

« De la mort des incirconcis tu mourras, dans la main des étrangers. » - Jérémie 28:10.

Les incirconcis sont ceux qui sont dans les amours impurs et dans les cupidités de ces amours quant à la vie, quoiqu'ils soient dans les doctrinaux, numéro 2049, 3412, 3413, 4462, 7045, 7225 ; leur mort est la mort spirituelle ; dans la main des étrangers, c'est dans les maux mêmes et dans les faux du mal.

Dans le Même :

« Jérusalem, femme adultère ! sous son mari, elle reçoit les étrangers. » - ;

-Jérusalem, femme adultère, c'est l'Église dans laquelle le bien a été adultéré ; recevoir les étrangers, c'est reconnaître par la vie et par la doctrine les maux et les faux du mal.

Dans Joël :

« Jérusalem sera sainteté, et des étrangers ne passeront plus par elle. » - ; ici aussi Jérusalem est l'Église, mais l'Église dans laquelle le Seigneur est reconnu, et dans laquelle on vit du bien et on croit aux vrais qui procèdent du Seigneur ; des étrangers ne passeront plus par elle, c'est-à-dire que les maux et les faux du mal qui proviennent de l'enfer n'entreront point en elle.

Dans David :

« Des étrangers se sont élevés contre moi, et des violents ont cherché mon âme. » Psaumes 54:5 ; ici encore les étrangers sont les maux et les faux du mal ; les violents sont les mêmes qui font violence aux biens et aux vrais : ceux qui ne considèrent que le sens littéral de la Parole n'entendent par les étrangers que ceux qui sont hors de l'Église, et pensent que ceux-là s'élèveraient contre David, mais dans les cieux il n'entre rien de la personne, il n'y entre que les choses qui sont signifiées, numéro 8343, 8985, 9007 ; ainsi ce sont non pas les étrangers, mais au lieu des étrangers les choses étrangères, c'est-à-dire, celles qui ont été aliénées de l'Église, ainsi les maux et les faux du mal qui détruisent l'Église ; par David, contre qui ils s'élèveraient, il est aussi perçu le Seigneur, numéro 1888, 9951.

Dans Moïse :

« Il a abandonné le Dieu qui l'avait fait, et il a méprisé le rocher de son salut ; à la Jalousie ils L'ont provoqué par des étrangers.Deutéronome 32:15-16 ; abandonner Dieu et mépriser le rocher du salut, c'est nier le Seigneur ; provoquer par des étrangers, c'est par les maux et par les faux du mal ; que le Rocher soit le Seigneur quant aux vrais de la foi, on le voit, numéro 8581. En outre, ailleurs, les étrangers auesi sont les maux et les faux, par exemple, Ésaïe 25:2, 4, Ézéchiel 31:11-12. Comme les étrangers signifiaient ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et par suite dans le sens abstrait les maux et les faux du mal, c'est pour cela qu'il fut défendu

« que l'étranger mangeât des choses saintes. » - Lévitique 22:10.

Que

« l'étranger s'approchât de la fonction du sacerdoce, ou de la garde du sanctuaire ; et s'il s'en approchait il devait être tué. » - , ; et aussi

« de brûler du parfum avec un feu étranger ; pour en avoir brûlé, Nadab et Abihu fils d'Aharou furent consumés par le feu du ciel, » Lévitique 10:1-2.

Car le feu saint, qui était près de l'autel, signifiait l'amour Divin ; le feu étranger signifiait l'amour infernal, et par suite aussi les maux et les cupidités de ces maux, voir numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141. Il y a aussi des étrangers (alienigenœ) désignés dans la Langue originale par un autre mot que les étrangers (alieni), et ceux-là signifient les faux mêmes ; par exemple, dans les Lamentations :

« Jéhovah ! regarde notre ignominie ; notre héritage a été transporté à des étrangers (ad aliènes), et nos maisons à des étrangers (ad alienigenas). » - Lamentations 5:1-2.

Dans Obadie :

« Des étrangers (alieni) ont emmené en captivité sa force, et des étrangers (alienigense) sont entrés dans ses portes, et sur Jérusalem ils jetteront le sort. » - Vers. , 11 ; jeter le sort sur Jérusalem, c'est détruire l'Église, et en dissiper les vrais.

Dans Zéphanie :

« Je ferai la visite sur les princes et sur les fils du roi, et sur tous ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger (alienigenae). » - Zéphanie 1:8.

Ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger sont ceux qui sont dans les faux ; car les princes et les fils du roi, sur lesquels la visite sera faite, sont les principaux vrais, et dans le sens opposé les principaux faux ; que les princes signifient ces faux, on le voit, numéro 1482, 2089, 5044 ; que les rois soient les vrais mêmes, et dans le sens opposé les faux mêmes, on le voit, numéro 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; delà, les fils du roi sont ceux qui en proviennent.

Dans David :

« Délivre-moi, et arrache-moi de la main des fils de l'étranger (alienigense), dont la bouche prononce la vanité, et dont la droite est une droite de mensonge. » - Psaumes 144:7-8, 11.

Que les fils de l'étranger soient ceux qui sont dans les faux, ainsi les faux, cela est bien évident, car il est dit,

« dont la bouche prononce la vanité et dont la droite est une droite de mensonge ; en effet, la vanité est la fausseté de la doctrine, et le mensonge le faux de la vie, numéro 9248.

  
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Arcanes Célestes #8301

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8301. Qui est comme Toi parmi les Dieux, ô Jéhovah ! signifie que tout vrai du bien procède du Divin Humain du Seigneur : on le voit par la signification des Dieux, en ce qu'ils sont les vrais, numéro 4402, 7268, 7873 ; ici les vrais d'après le bien, parce que la comparaison se fait avec Jéhovah, car il est dit :

“ Qui est comme Toi parmi les Dieux, ô Jéhovah ! » que Jéhovah dans la Parole soit le Seigneur, on le voit numéros 1343, 1736, 2921, 3023, 3035, 5041, 5663, 6280, 6281, 6303, 6905, 6945, 6956 : si le Divin Humain du Seigneur est entendu ici par Jéhovah, c'est parce que dans ce Cantique il s'agit de la salvation de ceux de l'Eglise spirituelle, par l'avènement du Seigneur dans le monde, et alors par son Divin Humain, voir numéro 2661, 2716, 2833, 2834, 6372, 6854, 6914, 7035, 7091 (fin), 7828, 7932, 8018, 8054. Si ces paroles signifient que tout vrai du bien procède du Divin Humain du Seigneur, c'est parce que des vrais peuvent procéder d'une personne quelconque, tandis que les vrais du bien ne peuvent procéder que du Seigneur, par conséquent que de ceux qui sont dans le bien par le Seigneur : ceux qui sont dans la foi persuasive, et néanmoins dans la vie du mal, pensent aussi et prononcent les vrais séparés d'avec le bien ; c'est aussi ce que font plusieurs autres au dedans de l'Église, mais ces vrais n'appartiennent point au bien, ainsi ne procèdent point du Seigneur, mais de ceux-là mêmes. Que les Vrais d'après le bien procèdent du Seigneur, on peut le voir en ce que le Seigneur est le Bien Même, parce qu'il est l'Amour Même ; de ce Bien procède le Vrai comme la lumière procède de la flamme du soleil ; et ce Vrai est comme la lumière au printemps et dans l'été, quand elle a la chaleur dans son sein et fait que toutes les productions de la terre reçoivent comme la vie ; mais le vrai qui ne provient pas du bien est comme la lumière dans l'hiver, quand toutes les productions de la terre tombent dans un état de mort. Si les Dieux sont les vrais du bien, c'est parce que par les Dieux dans le sens bon sont entendus les Anges, qui sont appelés Dieux, par la raison qu'ils sont des substances ou des formes récipientes du vrai dans lequel est le bien procédant du Seigneur. Les Anges, et par conséquent les vrais du bien qui procèdent du Seigneur, sont aussi entendus par les Dieux dans ces passages.

Dans David :

« Dieu se tient dans l'assemblée de Dieu, au milieu des Dieux il jugera : Moi, j'ai dit : Des Dieux, vous ; et des fils du Très-Haut, vous tous. » - Psaumes 82:1, 6.

Que ce soient les vrais procédant du Seigneur, qui sont entendus ici par les Dieux, on le voit en ce que d'abord il est dit

« l'assemblée de Dieu au singulier, et ensuite,

« au milieu des Dieux ; » que Dieu soit nommé dans la Parole, lorsqu'il s'agit du vrai, on peut le voir, numéros 2769, 2807, 2822, 3921, 4287, 4402, 7010 ; et aussi que Dieu dans le sens suprême est le Divin vrai procédant du Seigneur, numéro 7268.

Dans le Même :

« Je Te confesserai de tout mon cœur, devant les Dieux je Te, psalmodierai. » - Psaumes 138:1.

Dans le Même :

« Il n'y en a point comme Toi parmi les Dieux, Seigneur ! » - Psaumes 86:8.

Dans le Même :

« Jéhovah (est) un Dieu grand et un Roi grand par-dessus tous les Dieux. » - Psaumes 95:3.

Dans le Même :

« Toi, Jéhovah ! haut-élevé au-dessus de toute la terre, tu as été fort exalté au-dessus de tous les Dieux. » - Psaumes 97:9.

Dans le Même :

« Moi, j'ai connu que grand (est) Jéhovah, et notre Seigneur plus que tous les Dieux. » - Psaumes 135:5.

De là aussi Jéhovah est appelé le Seigneur des seigneurs et le Dieu des Dieux. » - Deutéronome 10:17. Josué 22:22. Psaumes 136:2.

S'il est dit tant de fois que Jéhovah est au-dessus de tous les Dieux, et qu'il est le Dieu des Dieux, c'est parce qu'à cette époque plusieurs Dieux étaient adorés, et les nations étaient distinguées par les Dieux qu'elles adoraient, et chaque nation croyait que son Dieu était au-dessus de tous les Dieux ; et comme par suite s'était glissée chez tous l'idée de la pluralité des Dieux, et qu'on discutait quel était le plus grand d'entre eux, ainsi qu'on peut le voir dans plusieurs passages des Historiques de la Parole, et que cette opinion était établie chez les Juifs plus que chez les autres, voilà pourquoi, dans la Parole, il est dit tant de fois que Jéhovah était plus grand que tous les Dieux, et qu'il était le Roi et le Dieu des Dieux : que cette opinion se soit établie chez les Juifs plus que chez les autres nations, c'est ce qu'on peut suffisamment voir par leurs fréquentes apostasies pour le culte des autres Dieux ; on en trouve un grand nombre dans les Livres Historiques de la Parole, par exemple, , 17, Juges 3:5, 6, Juges 8:27, Juges 10:6, 10, Juges 18:14, 17-18, , 1 Samuel 7:3, 1 Rois 14:23, 1 Rois 16:31, 32, 1 Rois 18:20, , 2 Rois 17:7, 15, 16, , 2 Rois 23:4-5, 7-8, 10, 11, 12, 13 : et ailleurs. Cette nation était d'une telle extravagance, qu'ils confessaient Jéhovah seulement de bouche, et néanmoins reconnaissaient de cœur d'autres Dieux, ce qu'on peut voir clairement en ce que, après qu'ils eurent vu tant de miracles en Egypte, et tant de miracles aussi Jusqu'ils en furent sortis, la mer divisée devant eux, et l'armée de Pharaon submergée, la colonne de nuée et de feu apparaissant continuellement, la manne tombant du ciel chaque jour, et la présence même de Jéhovah avec tant de majesté et avec tant de terreur sur la montagne de Sinaï, et après qu'ils eurent fait cette confession, que Jéhovah était le seul Dieu, néanmoins cependant quelques semaines à peine écoulées, et seulement parce que Moïse tardait à venir, ils demandèrent des Dieux de fonte, pour les adorer, et Aharon leur en ayant fait, ils leur rendirent un culte Divin par une fête, par des holocaustes et des sacrifices, et par des danses ; par là on peut voir que le culte de plusieurs Dieux était gravé dans leurs cœurs : Que cette nation ait été telle, plus que toute autre nation sur le globe entier, on le voit aussi dans Jérémie :

« Est-ce qu'une Nation a changé de Dieux ? Et mon peuple a changé sa gloire pour ce qui ne sert de rien : Cieux ! soyez étonnés de ceci, et frémissez, tremblez fort : selon le nombre de tes villes ont été tes Dieux, ô Juda ! » - Jérémie 2:11-12, 28 :

Le caractère de cette nation est tel, que plus que toutes les autres nations ils adorent les externes, ainsi les idoles, et qu'ils ne veulent absolument rien savoir des internes ; en effet, de toutes les nations ils sont les plus avares, et l'avarice, telle qu'est la leur, qui consiste à aimer l'or et l'argent pour l'or et l'argent, et non pour quelque usage, est l'affection la plus terrestre ; elle abaisse entièrement le mental dans le corps, et l'y submerge, et elle ferme les intérieurs à un tel point, qu'il n'y peut en aucune manière rien entrer de la foi ni de l'amour qui proviennent du ciel : on doit voir clairement par là combien se trompent ceux qui croient que cette nation sera de nouveau choisie, ou que l'Église du Seigneur passera de nouveau chez eux, toutes les autres étant abandonnées ; lorsque cependant on convertirait des pierres, plutôt qu'on croit que l'Église passera de nouveau chez eux. parce que dans les Prophétiques de la Parole il est dit, dans beaucoup de passages qu'ils doivent revenir ; mais on ne sait pas que par Juda, par Jacob, et par Israël, il y est entendu non point cette nation, mais ceux chez qui sera l'Église.

  
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