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Jérémie 51:22

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22 Et par toi j'ai mis en pièces l'homme et la femme; et par toi j'ai mis en pièces le vieillard et le jeune garçon; et par toi j'ai mis en pièces le jeune homme et la vierge.

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Arcanes Célestes #10287

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10287. Et qui en donnerait sur un étranger, signifie la conjonction avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi avec ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal : on le voit par la signification de donner sur quelqu'un, quand il s'agit des Divins vrais qui sont signifiés par l'onguent aromatique, en ce que c'est conjoindre ; et par la signification de l' étranger, en ce que c'est celui qui n'est pas de l'Église, ainsi celui qui ne reconnaît pas le Seigneur, et qui par suite est dans les maux et dans les faux ; car celui qui ne reconnaît pas le Seigneur n'est pas de l'Église ; et celui qui nie le Seigneur est dans les maux et dans les faux, puisque le bien et le vrai ne viennent, pas d'autre part que du Seigneur ; que les étrangers signifient de tels hommes, on le verra par les passages de la Parole qui vont suivre ; mais auparavant il sera dit quelque chose sur la conjonction du Divin Vrai avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur : Cette conjonction est la profanation ; en effet, la profanation est la conjonction du Divin Vrai avec les faux d'après le mal ; et cette conjonction, qui est la profanation, n'existe que chez ceux qui ont d'abord reconnu les choses qui sont de l'Église, et principalement le Seigneur, et ensuite les nient, et non chez les autres ; car par la reconnaissance des vrais de l'Église et du Seigneur, il se fait une communication avec les cieux, et par suite une ouverture des intérieurs de l'homme vers le ciel ; et par le reniement ensuite il se fait une conjonction de ces mêmes intérieurs avec les faux d'après le mal ; en effet, toutes les choses que l'homme reconnaît restent implantées, car il ne périt rien de ce qui est entré chez l'homme par la reconnaissance. L'état de l'homme chez qui il y a profanation consiste en ce qu'il a communication avec les cieux et en même temps avec les enfers, avec les cieux par les vrais, et avec les enfers par les faux du mal ; de là, dans l'autre vie se fait la dilacération, d'après laquelle le tout de la vie intérieure périt ; ceux-là, après la dilacération, apparaissent à peine comme des hommes, mais ils sont comme des os brûlés dans lesquels il y a peu de vie : voir sur la profanation ce qui a déjà été dit et montré, à savoir, que ceux qui profanent sont ceux qui ont d'abord reconnu les vrais Divins, et qui ensuite les nient, numéro 1001, 1010, 1059, 2051, 3398, 4289, 4601, 6348, 6960, 6963, 6971, 8394 ; que ceux qui les ont nié dès l'enfance, comme les juifs et autres, ne profanent point, numéro 593, 1001, 1010, 1059, 3398, 3489, 6963 ; et que le Seigneur veille principalement à ce que chez l'homme la profanation ne se fasse point, numéro 301, 302, 303, 1327, 1328, 2426, 3398, 3402, 3489, 6595. Mais il faut qu'on sache qu'il y a plusieurs genres de profanations, et que chacun de ces genres a un grand nombre d'espèces ; en effet, il y a ceux qui profanent les biens de l'Église, et ceux qui profanent les vrais de l'Église ; ceux qui profanent beaucoup, et ceux qui profanent peu ; ceux qui profanent intérieurement, et ceux qui profanent extérieurement de plus en plus ; ceux qui profanent par la foi contre les vrais et les biens de l'Église, ceux qui profanent par la vie, et ceux qui profanent par le culte : de là, pour les profanateurs existent un grand nombre d'enfers, qui sont distincts entre eux selon les diversités des profanations ; les enfers des profanations du bien sont par derrière, et les enfers des profanations du vrai sont sous les pieds et sur les côtés ; ils sont plus profonds que les enfers des autres maux, et ils sont rarement ouverts. Que les étrangers soient ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, et ne veulent point le reconnaître, soit au dehors ou au dedans de l'Église, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et dans le sens abstrait des personnes, les maux et les faux du mal, c'est ce qu'on voit dans la Parole d'après un grand nombre de passages : il est dit ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, parce que ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur ne peuvent faire autrement que d'être dans les maux et dans les faux du mal, car c'est du Seigneur que procède tout bien et tout vrai du bien ; c'est pourquoi, ceux qui nient le Seigneur sont dans les maux et dans les faux du mal, selon les paroles du Seigneur dans Jean :

« Si vous ne croyez pas que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés. " - Jean 8:24.

Que les étrangers soient ceux-là, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe :

« Votre terre est une solitude, vos villes ont été brûlées par le feu ; votre humus devant vous, des étrangers le dévoreront ; et il y aura une solitude comme un bouleversement par des étrangers. » - Ésaïe 1:7.

Ici par la terre il n'est pas entendu la terre, ni par les villes et l'humus, des villes et l'humus ; mais par la terre il est entendu l'Église, pareillement par l'humus, et par les villes les vrais de l'Église, appelés doctrinaux, qui sont dits avoir été brûlés par le feu, quand ils ont été consumés par les maux des amours de soi et du monde ; de là, on voit clairement ce qui est signifié par cela que

« des étrangers dévoreront l'humus, » à savoir, que les maux et les faux du mal consumeront l'Église ; et par cela que

« la terre sera une solitude ; » que la terre soit l'Église, on le voit aux articles cités, numéro 9325 ; et pareillement l'humus, numéro 566, 1068 ; il a aussi été montré que les villes sont les doctrinaux de l'Église, ainsi les vrais de l'Église, numéro 2268, 2451, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493 ; et que le feu est le mal des amours de soi et du monde, numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141.

Dans Jérémie :

« L'ignominie a couvert nos faces, quand sont venus des étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah. " - Jérémie 51:51.

Les étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah sont les maux et les faux du mal contre les biens et les vrais de l'Église ; on appelait étrangers ceux d'entre les nations, qui servaient dans l'Église Juive ; et par les nations de cette terre sont signifiés aussi les maux et les faux, numéro 9320.

Dans le Même :

« Tu dis : C'en est fait, non ; mais j'aimerai des étrangers, et après eux j'irai. " - Jérémie 2:25 ;

-aimer des étrangers et aller après eux, c'est aimer les maux et les faux du mal, et les adorer.

Dans Ézëchiel :

« L'épée j'amènerai sur vous, et je vous livrerai dans la main d'étrangers. » Jérémie 40:8, 9 ; amener l'épée, ce sont les faux d'après le mal qui combattent contre les vrais d'après le bien ; livrer dans la main des étrangers, c'est pour qu'ils croient et servent ces faux ; que l'épée soit le vrai qui combat contre les faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294.

Dans le Même :

« De la mort des incirconcis tu mourras, dans la main des étrangers. » - Jérémie 28:10.

Les incirconcis sont ceux qui sont dans les amours impurs et dans les cupidités de ces amours quant à la vie, quoiqu'ils soient dans les doctrinaux, numéro 2049, 3412, 3413, 4462, 7045, 7225 ; leur mort est la mort spirituelle ; dans la main des étrangers, c'est dans les maux mêmes et dans les faux du mal.

Dans le Même :

« Jérusalem, femme adultère ! sous son mari, elle reçoit les étrangers. » - ;

-Jérusalem, femme adultère, c'est l'Église dans laquelle le bien a été adultéré ; recevoir les étrangers, c'est reconnaître par la vie et par la doctrine les maux et les faux du mal.

Dans Joël :

« Jérusalem sera sainteté, et des étrangers ne passeront plus par elle. » - ; ici aussi Jérusalem est l'Église, mais l'Église dans laquelle le Seigneur est reconnu, et dans laquelle on vit du bien et on croit aux vrais qui procèdent du Seigneur ; des étrangers ne passeront plus par elle, c'est-à-dire que les maux et les faux du mal qui proviennent de l'enfer n'entreront point en elle.

Dans David :

« Des étrangers se sont élevés contre moi, et des violents ont cherché mon âme. » Psaumes 54:5 ; ici encore les étrangers sont les maux et les faux du mal ; les violents sont les mêmes qui font violence aux biens et aux vrais : ceux qui ne considèrent que le sens littéral de la Parole n'entendent par les étrangers que ceux qui sont hors de l'Église, et pensent que ceux-là s'élèveraient contre David, mais dans les cieux il n'entre rien de la personne, il n'y entre que les choses qui sont signifiées, numéro 8343, 8985, 9007 ; ainsi ce sont non pas les étrangers, mais au lieu des étrangers les choses étrangères, c'est-à-dire, celles qui ont été aliénées de l'Église, ainsi les maux et les faux du mal qui détruisent l'Église ; par David, contre qui ils s'élèveraient, il est aussi perçu le Seigneur, numéro 1888, 9951.

Dans Moïse :

« Il a abandonné le Dieu qui l'avait fait, et il a méprisé le rocher de son salut ; à la Jalousie ils L'ont provoqué par des étrangers.Deutéronome 32:15-16 ; abandonner Dieu et mépriser le rocher du salut, c'est nier le Seigneur ; provoquer par des étrangers, c'est par les maux et par les faux du mal ; que le Rocher soit le Seigneur quant aux vrais de la foi, on le voit, numéro 8581. En outre, ailleurs, les étrangers auesi sont les maux et les faux, par exemple, Ésaïe 25:2, 4, Ézéchiel 31:11-12. Comme les étrangers signifiaient ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et par suite dans le sens abstrait les maux et les faux du mal, c'est pour cela qu'il fut défendu

« que l'étranger mangeât des choses saintes. » - Lévitique 22:10.

Que

« l'étranger s'approchât de la fonction du sacerdoce, ou de la garde du sanctuaire ; et s'il s'en approchait il devait être tué. » - , ; et aussi

« de brûler du parfum avec un feu étranger ; pour en avoir brûlé, Nadab et Abihu fils d'Aharou furent consumés par le feu du ciel, » Lévitique 10:1-2.

Car le feu saint, qui était près de l'autel, signifiait l'amour Divin ; le feu étranger signifiait l'amour infernal, et par suite aussi les maux et les cupidités de ces maux, voir numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141. Il y a aussi des étrangers (alienigenœ) désignés dans la Langue originale par un autre mot que les étrangers (alieni), et ceux-là signifient les faux mêmes ; par exemple, dans les Lamentations :

« Jéhovah ! regarde notre ignominie ; notre héritage a été transporté à des étrangers (ad aliènes), et nos maisons à des étrangers (ad alienigenas). » - Lamentations 5:1-2.

Dans Obadie :

« Des étrangers (alieni) ont emmené en captivité sa force, et des étrangers (alienigense) sont entrés dans ses portes, et sur Jérusalem ils jetteront le sort. » - Vers. , 11 ; jeter le sort sur Jérusalem, c'est détruire l'Église, et en dissiper les vrais.

Dans Zéphanie :

« Je ferai la visite sur les princes et sur les fils du roi, et sur tous ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger (alienigenae). » - Zéphanie 1:8.

Ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger sont ceux qui sont dans les faux ; car les princes et les fils du roi, sur lesquels la visite sera faite, sont les principaux vrais, et dans le sens opposé les principaux faux ; que les princes signifient ces faux, on le voit, numéro 1482, 2089, 5044 ; que les rois soient les vrais mêmes, et dans le sens opposé les faux mêmes, on le voit, numéro 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; delà, les fils du roi sont ceux qui en proviennent.

Dans David :

« Délivre-moi, et arrache-moi de la main des fils de l'étranger (alienigense), dont la bouche prononce la vanité, et dont la droite est une droite de mensonge. » - Psaumes 144:7-8, 11.

Que les fils de l'étranger soient ceux qui sont dans les faux, ainsi les faux, cela est bien évident, car il est dit,

« dont la bouche prononce la vanité et dont la droite est une droite de mensonge ; en effet, la vanité est la fausseté de la doctrine, et le mensonge le faux de la vie, numéro 9248.

  
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Arcanes Célestes #4402

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4402. Et il l'appela El Elohe Israël, signifie d'après le Divin spirituel ; savoir, le culte intérieur ; on le voit par la signification de El Elohe, dont il va être parlé ; et par la signification d'Israël, en ce qu'il est le spirituel, numéro 4286, 4292. Voici ce qui a lieu à l'égard des choses qui ont été dites depuis le Verset 17 de ce Chapitre jusqu'ici.

Dans le sens suprême de ce Chapitre il s'agit du Seigneur, comment Lui-Même a rendu Divin son Naturel ; mais comme les choses qui, dans le sens suprême, concernent le Seigneur surpassent les idées de la pensée de l'homme, car ces choses sont Divines, il est permis de les illustrer par d'autres qui tombent de plus près dans les idées, savoir, en expliquant comment le Seigneur régénère le Naturel de l'homme ; en effet, dans le sens interne, il s'agit aussi ici de la régénération de l'homme quant à son Naturel, car la régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéro 3138, 3212, 3296, 3490 ; en effet, c'est selon l'ordre Divin que le Seigneur s'est glorifié, c'est-à-dire, s'est fait Divin, et c'est aussi selon un tel ordre qu'il régénère l'homme, c'est-à-dire, qu'il le fait céleste et spirituel ; ici, il s'agit de la manière dont le Seigneur le fait spirituel, car Israël signifie l'homme spirituel : l'homme Spirituel n'est point l'homme intérieur rationnel, mais c'est l'homme intérieur naturel ; l'homme intérieur rationnel est celui qui est appelé céleste ; il a déjà été dit très souvent quelle différence il y a entre l'homme spirituel et l'homme céleste ; l'homme devient spirituel par cela que chez lui sont conjoints les vrais avec le bien, c'est-à-dire, les choses qui appartiennent à la foi avec celles qui appartiennent à la charité, et cela, dans son Naturel ; là sont conjoints avec le bien d'abord les vrais extérieurs et ensuite les vrais intérieurs ; dans ce Chapitre, il a été question de la conjonction des vrais extérieurs dans le naturel depuis le Verset 1 jusqu'au Verset 17, et de la conjonction des vrais intérieurs avec le bien depuis le Verset 17 jusqu'à la fin : les vrais intérieurs ne sont conjoints avec le bien que par l'illustration qui influe par l'homme Interne dans l'homme Externe ; d'après cette illustration les vrais Divins ne se manifestent que d'une manière commune, par comparaison, de même que d'innombrables objets ne se présentent à l'œil que comme un tout obscur sans distinction ; cette illustration, d'après laquelle les vrais ne se manifestent que d'une manière commune, a été signifiée par les paroles d'Esaü à Jacob :

« Que j'établisse, je te prie, avec toi du peuple qui est avec moi, et par la réponse de Jacob :

« Pourquoi cela ? que je trouve grâce à tes yeux, » voir numéro 4385, 4386 ; que l'homme Spirituel soit respectivement dans l'obscur, on le voit, numéro 2708, 2715, 2716, 2718, 2831, 2840, 2935, 2937, 3241, 3246, 3833 ; c'est cet homme spirituel qui est représenté par Israël, numéro 4286 : il est dit homme spirituel, en ce que la lumière du Ciel, dans laquelle il y a l'intelligence et la sagesse, influe dans les choses qui appartiennent à la lumière du monde chez l'homme, et fait que celles qui appartiennent à la lumière du Ciel sont représentées dans celles qui appartiennent à la lumière du monde, et qu'ainsi elles correspondent ; en effet le spirituel considéré en lui-même est la Divine Lumière même qui procède du Seigneur, par conséquent l'intelligence du vrai, et par suite la sagesse ; mais cette lumière chez l'homme spirituel tombe dans les choses qui appartiennent à la foi chez lui et qu'il croit être des vrais, tandis que chez l'homme céleste elle tombe dans le bien de l'amour : mais ces explications, quoiqu'elles soient claires pour ceux qui sont dans la lumière du ciel, sont toujours obscures pour ceux qui sont dans la lumière du monde, ainsi pour la plupart des hommes aujourd'hui, et peut-être tellement obscures, qu'elles sont à peine intelligibles ; cependant, comme il s'agit de ces choses dans le sens interne, et qu'elles sont telles, il ne faut pas discontinuer de les exposer au jour ; il doit venir un temps, où il y aura illustration. Si l'autel a été appelé EL ELOHE ISRAËL, et ci ce nom signifie le culte intérieur d'après le Divin Spirituel, c'est parce que, dans le sens suprême, El EIohe est la même chose que le Divin Spirituel et aussi Israël ; qu'Israël soit le Seigneur quant au Divin spirituel, et dans le sens représentatif l'Eglise spirituelle du Seigneur, ou, ce qui est la même chose, l'homme qui est tel, on le voit, numéro 4286, 4292 ; El Elohe, dans la langue originale, signifie Dieu-Dieu, et strictement selon les paroles, Dieu des Dieux : Jéhovah ou le Seigneur, dans un grand nombre de passages de la Parole, est nommé El au singulier, et même Eloah, et il est aussi nommé Elohim au pluriel, l'un et l'autre quelquefois dans un même Verset, ou dans la même série ; celui qui ne connaît pas le sens interne de la Parole ne peut pas savoir pourquoi il en est ainsi ; que El enveloppe une chose, et Eloah une autre, et Elohim une autre, chacun peut le conclure de ce que la Parole est Divine, c'est-à-dire, tire son origine du Divin, et qu'ainsi elle a été inspirée par le Divin quant à tous les mots, et même quant au plus petit accent : ce qu'enveloppe El, quand il est nommé, et ce qu'enveloppe Elohim, on peut le voir d'après ce qui a déjà été expliqué très souvent, savoir, qu'il est dit El et Elohim, ou Dieu, quand il s'agit du Vrai, voir numéro 709, 2586, 2769, 2807, 2822, 3921 (fin). 4287 ; de là vient que, dans le sens suprême, El et Elohim signifient le Divin Spirituel, car ce Divin est le même que le Divin Vrai, mais avec cette différence que El signifie le Vrai par la volonté et par l'acte, ce qui est la même chose que le bien du Vrai, numéro 4337, 4353, 4390 : il est dit Elohim au pluriel, parce que par le Vrai Divin sont entendus tous les vrais qui procèdent du Seigneur ; de là aussi les Anges dans la Parole sont quelquefois appelés Elohim ou Dieux, numéro 4295, comme on le verra aussi par les passages de la Parole qui vont être rapportés. Maintenant puisque El et Elohim, dans le sens suprême, signifient le Seigneur quant au Vrai, ils signifient aussi le Seigneur quant à la Puissance, car c'est du Vrai que se dit la puissance ; en effet, le bien agit par le vrai, quand il exerce la puissance, numéro 3091, 4015 ; c'est pourquoi, quand dans la Parole il s'agit de la Puissance d'après le vrai, le Seigneur est dit El et Elohim, ou Dieu ; de là vient encore que dans la langue originale El signifie aussi le Puissant. Que dans la Parole il soit dit El et Elohim ou Dieu partout où il s'agit du Divin Spirituel, ou, ce qui est la même chose, du Divin Vrai, et par conséquent de la Divine Puissance, on peut le voir encore par ces passages ; Dans Moïse :

« Et dit Dieu à Israël en visions de nuit : Moi, le Dieu des Dieux (El Elohe) de ton père ; ne crains point de descendre en Egypte, car en une nation grande je t'établirai là. " – Genèse 46:2-3 ; dans ce passage, comme il s'agit d'Israël, qu'il établira en une nation grande, et par conséquent du vrai et de la puissance du vrai, il est dit El Elohe, ce qui signifie dans le sens le plus proche Dieu des Dieux ; que dans le sens le plus proche Elohim soient les Dieux, parce que les Dieux se disent des vrais et de la puissance qui en provient, c'est aussi ce qui est évident dans le Même :

« Là bâtit Jacob un autel, et il appela le lieu El-Beth-El, parce que là s'étaient révélés à lui les Elohim, quand il fuyait de devant son frère. " - Genèse 35:7 : et ailleurs dans le Même :

« Jéhovah votre Dieu, Lui, (est) le Dieu des Dieux, et le Seigneur des seigneurs, le Dieu (El) grand, puissant et formidable. Deutéronome 10:17.

Là, Dieu des Dieux est exprimé par Elohe Elohim, et ensuite Dieu est exprimé par El, à qui sont attribués la grandeur et la puissance.

Dans David :

« Dieu (El) grand (est) Jéhovah, et Roi grand par-dessus tous les Dieux (Elohim), dans sa main (sont) les soigneuses recherches de la terre, et les forces des montagnes (sont) à lui. » Psaumes 95:3-4.

Là, il est dit Dieu ou El, parce qu'il s'agit du Divin Vrai et de la Puissance qui en procède ; ensuite il est dit les Dieux, parce qu'il s'agit des vrais qui en proviennent ; car le Roi dans le sens interne signifie le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3009, 3670 ; de là on voit ce qu'enveloppe l'expression Roi grand par-dessus tous les Dieux ; les soigneuses recherches de la terre sont aussi les vrais de l'Église, qui sont appelés les forces des montagnes à cause de la puissance d'après le bien.

Dans le Même :

« Qui dans le ciel se comparera à Jéhovah, sera assimilé à Jéhovah dans les fils des Dieux (Elim) ? Dieu (El) fort dans le secret des saints, Jéhovah Dieu Sébaoth, qui est fort comme Toi, ô Jah ! » Psaumes 89:7, 8, 9.

Là, les fils des Dieux ou Elim, ce sont les Vrais Divins, et il est évident que la puissance leur est attribuée, car il est dit Dieu (El) fort, Jéhovah Dieu des armées, qui est fort comme Toi ! Pareillement ailleurs dans le Même :

« Donnez à Jéhovah, fils des Dieux, donnez à Jéhovah gloire et force. » Psaumes 29:1.

Dans Moïse :

« Ils tombèrent sur leurs faces, et ils dirent : Dieu des Dieux (El EIohe) des esprits de toute chair ! » Nombres 16:23.

Dans David :

« Moi, j'ai dit : Des Dieux (Elohim), vous ; et des fils du Très-Haut, vous tous. » Jean 10:34 ; la, ils sont dits Dieux d'après les vrais, car les fils sont les vrais, numéro 489, 491, 533, 1147, 2628, 3373, 3704.

Dans le Même :

« Confessez le Dieu des Dieux (Elohe Elohim), confessez le Seigneur des seigneurs. » Psaumes 136:2-3.

Dans Daniel :

« Il agira selon son caprice, le Roi, et il s'élèvera, et il s'exaltera sur tout Dieu (El), et sur le Dieu des Dieux (El Elohim) il prononcera des choses merveilleuses. » Daniel 11:36. De là il est évident que El Elohe dans le sens le plus proche est le Dieu des Dieux, et que les Dieux dans le sens interne se disent des vrais qui procèdent du Seigneur. Que El ou Dieu soit dit au singulier, quand il s'agit de la puissance qui procède du Divin Vrai, ou, ce qui est la même chose, du Divin Spirituel du Seigneur, on peut le voir par ces passages, dans Moïse :

« Soit pour Dieu (El) ma main pour te faire du mal. " - Genèse 31:29 : et ailleurs :

« Et non pour Dieu(El), ta main.Deutéronome 28:32 : et .

Dans Michée :

« Parce que est pour Dieu (El) leur main. » Michée 2:1 ; la main pour Dieu, c'est afin qu'il y ait puissance ; que la main soit la puissance, on le voit numéro 878, 3387 ; et que la main se dise du vrai, on le voit numéro 3091.

Dans David :

« Je poserai dans la mer Sa main, et dans les fleuves Sa droite ; il M'appellera : Mon Père Toi, mon Dieu (El), le rocher de mon salut. » Psaumes 89:26-27.

Là, il s'agit de la puissance d'après les vrais.

Dans le Même :

« L'impie dit dans son cœur : Dieu (El) l'a oublié, il a caché ses faces, il ne voit point à perpétuité : Lève-toi Jéhovah Dieu (El), élève ta main ; pourquoi l'impie méprise-t-il Dieu (Elohim) ! » Psaumes 10:11, 12, 13 ; pareillement.

Dans le Même :

« Jéhovah ! mon rocher, et ma forteresse, et mon libérateur, mon Dieu (El), mon roc. » Psaumes 18:3.

Là, il s'agit de la puissance.

Dans Ésaïe :

« Le reste retournera, le reste de Jacob, vers le Dieu (El) puissant. » .

Dans le Même :

« Un Enfant nous est né, un Fils nous a été donné, sur l'épaule de qui sera la principauté, on appellera son nom, Admirable, Conseiller, Dieu (El), Puissant, Père d'éternité, Prince de paix. » Psaumes 9:5.

Dans le Même :

« Voici le Dieu (El) de mon salut, j'aurai confiance, et je ne craindrai point, parce qu'il (est) ma force. » Psaumes 12:2.

Dans le Même :

« Moi, (je suis) Dieu (El) même dès (tout) jour, Moi-Même, et personne de ma main ne retirera ; je fais, et qui y retouchera ! » , .

Là, il s'agit de la puissance.

Dans Jérémie :

« Le Dieu (El) grand, puissant, dont le nom (est) Jéhovah des armées » Jérémie 32:18.

Dans 2 Samuel :

« Avec mon Dieu (El) je franchirai la muraille, Dieu (El), intègre (est) Sa voie ; le discours de Jéhovah (est) pur : qui (est) Dieu (El), hormis Jéhovah ? qui (est) un rocher, hormis notre Dieu (Elohim), Dieu (El) de mon refuge en force. » 2 Samuel 22:30, 31, 32, 33.

Dans Moïse :

« Dieu (El) n'est point un homme pour mentir, ni un fils de l'homme pour se repentir. Aurait-il dit, et ne ferait-il point ? ou aurait-il parlé, et ne ratifierait-il point ? Il les a tirés d'Egypte ; comme les forces de la licorne il est pour lui ; en ce temps-là il sera dit à Jacob et à Israël : Qu'est-ce qu'a fait Dieu (El) ! » Nombres 23:19, 21, 22, 23.

Là, dans le sens interne, il s'agit de la puissance et du vrai : et dans le Même :

« Dieu (El), qui l'a tiré de l'Egypte, (sera) comme les forces de la licorne pour lui ; il consumera les nations ses ennemies, et leurs os il brisera, et leurs traits il rompra. » Nombres 24:8 ; les cornes et les forces de la licorne signifient la puissance du vrai d'après le bien, voir numéro 2832 : sans parler de bien d'autres passages. Comme dans la Parole la plupart des expressions ont aussi le sens opposé, il en est de même des expressions Dieu et Dieux, qui sont employées quand il s'agit du faux et de la puissance d'après le faux ; comme dans Ézéchiel :

« Ils lui parleront, les Dieux (Elim) des forts au milieu de l'enfer, » Ézéchiel 32:21.

Dans Ésaïe :

« Vous qui vous êtes échauffés pour des Dieux (Elim) sous tout arbre verdoyant. » Ésaïe 57:5.

Là, les Dieux sont dits d'après les faux : pareillement ailleurs.

  
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