来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#9528

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9528. De bois de Schittim, signifie d'après la Miséricorde : on le voit par la signification du bois de Schittim, en ce que c'est le bien du mérité qui appartient au Seigneur seul, numéros 9472, 9486 ; et comme le bien du mérite est la miséricorde, voilà pourquoi le bois de Schittim signifie aussi la miséricorde ; en effet, c'est d'après le pur amour, ainsi d'après la pure miséricorde, que le Seigneur a pris l'humain, et a soutenu les tentations les plus affreuses, et enfin la passion de la croix, pour sauver le genre humain ; de là, pour Lui le Mérite et la Justice ; il est donc évident que le bien du mérite est la Miséricorde : la Miséricorde est le Divin Amour envers ceux qui ont été constitués en misères. Que le Seigneur ait subi les tentations les plus affreuses, et ait ainsi disposé en ordre le ciel et l'enfer, et qu'il ait combattu d'après le Divin Amour, pour sauver ceux qui Le reçoivent par l'amour et par la foi, on le voit, numéro 1266, 1663, 1668, 1676, 1690, 1691 (fin), 1737, 1787, 1789, 1812, 1813, 1820, 1921, 2083, 2159, 2574, 2649, 2776, 2795, 2813, 2816, 3318 (fin), 4180, 4286, 4295, 5078.

  
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Arcanes Célestes#1820

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1820. Par quoi connaîtrai-je que je l'hériterai, signifie une tentation contre l'Amour du Seigneur, qui voulut avoir une certitude. On peut en trouver la preuve dans le doute que manifestent les paroles mêmes. Celui qui est en tentation est dans le doute sur la fin ; la fin est l'amour contre lequel combattent les mauvais esprits et les mauvais génies, qui mettent ainsi la fin dans le doute, et d'autant plus dans le doute, que celui qui est tenté aime davantage ; si la fin qui est aimée n'était pas placée dans le doute, même dans le désespoir, il n'y aurait aucune tentation ; la certitude de l'événement précède la victoire et appartient à la victoire. Comme très-peu de personnes savent comment se font les tentations, il m'est permis de l'exposer ici en peu de mots : Les mauvais esprits ne combattent jamais que contre les choses que l'homme aime ; et ils combattent avec d'autant plus d'acharnement, qu'il aime avec plus d'ardeur ; ce sont les mauvais Génies qui combattent contre les choses qui appartiennent à l'affection du bien, et ce sont les mauvais Esprits qui combattent contre celles qui appartiennent à l'affection du vrai ; aussitôt et pour peu qu'ils remarquent, ce que l'homme aime, ou qu'ils aperçoivent, comme par l'odorat, ce qui lui est agréable et cher, à l'instant c'est cela qu'ils attaquent, et ils s'efforcent de le détruire, par conséquent de détruire tout l'homme, puisque sa vie consiste dans les amours ; ainsi, il n'y a rien pour eux de plus agréable que de détruire tout l'homme ; et ils ne se désistent pas de leurs efforts, dureraient-ils une éternité, à moins qu'ils ne soient repoussés par le Seigneur. Ceux qui sont remplis de malignité et de fourberie s'insinuent dans les amours mêmes en les flattant, et s'introduisent ainsi dans l'homme ; et si tel qu'ils s'y sont ainsi introduits, ils tentent de détruire les amours, et par conséquent de tuer l'homme, et cela par mille moyens qui sont incompréhensibles ; et ils n'emploient point en combattant ce moyen qui consiste à argumenter contre les biens et les vrais ; de tels combats sont comme rien pour eux, car seraient-ils mille fois vaincus, ils persistent toujours, attendu que les arguments contre les biens et les vrais ne peuvent jamais manquer ; mais ils pervertissent les biens et les vrais et les enflamment d'un certain feu de cupidité et de persuasion, de sorte que l'homme ne sait autre chose sinon qu'il est dans une semblable cupidité et dans une semblable persuasion ; et en même temps ils embrasent ces biens et ces vrais d'un plaisir qu'ils tirent du plaisir de l'homme pour un autre objet, et c'est ainsi qu'ils corrompent et infestent avec la plus grande perfidie, et cela avec tant d'adresse, en transportant le plaisir d'un objet un autre objet, que, si le Seigneur ne portait secours, jamais l'homme ne saurait autre chose, sinon qu'il en est ainsi. Ils agissent de même contre les affections du vrai, qui constituent la conscience ; sitôt qu'ils découvrent quelque chose qui appartient à la conscience, de quelque nature que ce soit, ils se forment à eux-mêmes une affection au moyen des faux et des faiblesses qui sont chez l'homme ; et par cette affection, ils obscurcissent la lumière du vrai, et ainsi le pervertissent ; ou bien ils introduisent l'anxiété et ils tourmentent ; outre cela, ils tiennent opiniâtrement la pensée sur une seule chose et la remplissent ainsi de fantaisies, et en même temps ils enveloppent clandestinement de fantaisies les cupidités ; ils ont encore d'autres artifices qui sont innombrables, et qu'il est impossible de décrire de manière à être compris ; il n'y a que peu de choses, et seulement les plus communes, qui puissent parvenir à la conscience de l'homme, ce sont ces choses-là qu'ils se plaisent surtout à détruire de préférence à d'autres. Par cette courte et même très-courte explication, l'on peut voir quelles sont les Tentations, et qu'en général tels sont les amours, telles sont les tentations ; de là on peut voir encore quelles ont été les Tentations du Seigneur, en ce qu'elles furent les plus atroces de toutes les tentations, car autant est grand l'amour, autant est grande l'atrocité de la tentation ; l'amour du Seigneur étant le salut de tout le genre humain, fut le plus ardent de tous les amours, il renfermait par conséquent au suprême degré toute affection du bien et toute affection du vrai : tous les enfers ont combattu ces affections par leurs fourberies les plus malignes et par tous leurs poisons ; mais néanmoins le Seigneur les a tous vaincus par sa propre puissance ; les victoires ont cela de propre, c'est que les Génies et les esprits mauvais après avoir été vaincus n'osent plus rien entreprendre, car leur vie consiste en ce qu'ils puissent détruire ; mais quand ils perçoivent que l'homme est tel qu'il peut résister, ils fuient à la première attaque, ainsi qu'ils ont coutume de faire quand ils s'approchent de la première entrée du Ciel, ils sont aussitôt saisis d'horreur et d'effroi et se précipitent en arrière.

  
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Arcanes Célestes#1668

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1668. Et la treizième année ils se révoltèrent, signifie le commencement des tentations dans le second âge de l'enfance : c'est ce qui est évident d'après la signification de la treizième année, et d'après la signification de se révolter. La treizième année est l'intermédiaire de la douzième et de la quatorzième ; j'ai dit ce que signifie douze, et je dirai bientôt ce que signifie quatorze ; treize est l'intermédiaire entre nulle tentation et la tentation. On peut voir ce que signifie se révolter, lorsque cette expression s'applique aux maux chez l'homme, ou aux mauvais esprits quand ils ont été subjugués ou qu'ils servent, et qu'ils commencent à se rélever et à infester : les maux ou les mauvais esprits se révoltent en proportion de ce que l'homme, qui veut être dans les biens et dans les vrais, confirme chez lui quelques maux et quelques faux, ou en proportion de ce que les cupidités et les faussetés s'insinuent dans ses biens et dans ses vrais ; la vie des mauvais esprits est dans les cupidités et dans les faussetés, tandis que la vie des Anges est dans les biens et dans les vrais ; de là l'infestation et le combat. C'est ce qui arrive chez tous ceux qui ont la conscience, à plus forte raison cela est-il arrivé chez le Seigneur, lorsqu'il était dans le second âge de l'enfance, Lui qui avait la perception. Chez ceux qui ont la Conscience, ce combat produit une douleur muette ; mais chez ceux qui ont la perception la douleur est aiguë, et plus la perception est intérieure, plus la douleur est aiguë. De là on peut voir clairement quelle a été la Tentation du Seigneur, en comparaison de celle des hommes, Lui qui avait la perception intérieure et intime.

  
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