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L’Apocalypse Révélée#766

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766. Et au feu elle sera brûlée, parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, signifie qu'ils deviendront des haines contre le Seigneur, et contre son Ciel et son Église, parce qu'alors ils verront que le Seigneur Seul domine et règne sur toutes choses dans les deux et dans les Terres, et que aucun homme par soi-même ne peut rien. Par le feu, dans lequel elle sera brûlée, est signifiée la haine contre le Seigneur, et contre son Ciel et son Église, ainsi qu'il va être expliqué ; par parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, il est signifié parce qu'ils voient alors, c'est-à-dire, dans le Monde spirituel, dans lequel ils viennent après la mort, que le Seigneur Seul domine et règne sur toutes choses dans les d'eux et dans les Terres, et que aucun homme par soi-même ne peut rien ; que ce soit là ce qui est signifié par « parce que fort est le Seigneur Dieu qui la juge, » c'est parce que le Seigneur ne juge personne pour l'enfer, mais eux-mêmes se jugent ; en effet, lorsqu'ils sentent la sphère angélique découlant du Seigneur par le Ciel, ils s'enfuient et se jettent dans l'enfer, comme on peut le voir d'après ce qui a été montré ci-dessus, Nos. 233, 325, 340, 387, 502. Que par le feu il soit signifié l'amour dans l'un et dans l'autre sens, l'amour céleste qui est l'amour du Seigneur, et l'amour infernal qui est l'amour de soi, on le voit ci-dessus, Nos. 468, 494, . Si le feu infernal est la haine, c'est parce que l'amour de soi hait, car tous ceux qui sont dans cet amour s'embrasent de colère selon son degré, et brûlent de haine et de vengeance contre ceux qui l'attaquent, et ceux qui sont de Babylone contre ceux qui nient qu'ils doivent recevoir un culte et être adorés comme des saintetés ; c'est pourquoi, quand ils entendent dire que dans le Ciel le Seigneur Seul reçoit un culte et est adoré, et que rendre un culte à un homme à la place du Seigneur c'est une profanation, l'adoration du Seigneur devient en eux une haine contre Lui, et l'adultération de la Parole dans ce but de recevoir un culte devient une profanation : c'est donc là ce qui est signifié, par « Babylone au feu sera brûlée ; » qu'être brûlé au feu, ce soit la peine de la profanation du saint, on le voit ci-dessus, No. 748. La même chose est entendue par ces paroles, dans Jérémie :

— « Me voici contre toi, Babel, Montagne qui détruis, qui détruis toute la terre ; je te ferai dérouler d'entre les rochers, et je te réduirai en montagne de combustion. Les murailles de Babel seront renversées, et ses portes élevées seront brûlées au feu. » — Jérémie 51:25, 58.

  
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Arcanes Célestes#3542

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3542. Et sur le Lisse de son cou, signifie afin que le vrai disjoignant ne se montrât point : on le voit par l'expression du lisse ou de lisse, en ce que cela concerne le vrai, numéro 3527 ; et par la signification du cou, en ce que c'est ce qui conjoint, ainsi qu'il va être expliqué ; ici donc, comme c'était une apparence sur le lisse de son cou, c'était afin que le vrai disjoignant ne se montrât point. D'après ce qui a été dit et exposé ci-dessus, numéro 3539, on peut voir comment ces choses se passent, c'est-à-dire que ce bien et ces vrais, qui découlent de l'entendement et non en même temps de la volonté, ne sont ni un bien ni des vrais, de quelque manière qu'ils le paraissent dans la forme externe ; et s'il y a volonté du mal, le bien et les vrais disjoignent et ne conjoignent point ; si, au contraire, il y a quelque volonté du bien, alors ils ne disjoignent point mais conjoignent, quoiqu'ils aient été disposés dans un ordre inverse, car par eux l'homme est régénéré ; et parce qu'ainsi disposés ils servent d'abord à régénérer l'homme, il est dit qu'ainsi le vrai disjoignant ne se montrerait point ; mais dans la suite il sera donné sur ce sujet de plus grandes explications. Si le Cou signifie ce qui conjoint, c'est parce que chez l'homme les supérieurs qui appartiennent à la tête elles inférieurs qui appartiennent au corps communiquent entre eux par le cou qui les sépare : de là vient que non-seulement l'influx, mais aussi la communication, et par conséquent la conjonction, sont signifiés par cet intermédiaire ; on pourra le voir encore plus clairement par les Correspondances du Très-Grand Homme avec ce qui appartient au corps humain, correspondances dont il sera parlé à la fin du Chapitre ; c'est de là que par le Cou pareille chose est signifiée dans la Parole ; par exemple, dans Ésaïe :

« Son esprit (est) comme un torrent qui déborde, jusqu'au Cou il partagera en deux. » - Ésaïe 30:28.

Là, le torrent qui déborde, c'est le faux qui déborde ainsi ; partager en deux jusqu'au cou, c'est fermer et intercepter la communication et par suite la conjonction des supérieurs avec les inférieurs ; elles sont fermées et interceptées quand le bien et les vrais spirituels ne sont pas reçus.

Dans Habacuc :

« Tu as frappé la tête de la maison de l'impie, en découvrant le fondement jusqu'au cou. » - Habacuc 3:13.

Frapper la tête de la maison de l'impie, c'est détruire les principes du faux ; en découvrant le fondement jusqu'au cou, c'est en interceptant ainsi la conjonction.

Dans Jérémie :

« Les prévarications enlacées, ont monté sur mon Cou, il a abattu mes forces, Dieu m'a livré en des mains, (d'où) je ne puis me relever. » - Lamentations 1:14.

Les prévarications enlacées ont monté sur mon cou, ce sont les faux vers les intérieurs ou les rationnels. Comme le Cou signifiait cette communication et cette conjonction, c'est pour cela que les liens du cou ont signifié l'interception, par conséquent la désolation du vrai, laquelle existe quand les spirituels, qui influent continuellement du Seigneur, ne sont plus admis dans le rationnel de l'homme, ni par conséquent dans son naturel ; c'est cette interception ou désolation qui est représentée dans Jérémie, en ce qu'il devait se faire des liens et des jougs, et les mettre sur son Cou, elles envoyer aux peuples et dire qu'ils serviraient Nébuchadnézar, roi de Babel, et que ceux qui ne soumettraient pas leur Cou à son joug seraient visités par l'épée, la famine et la peste ; mais que ceux qui soumettraient leur cou seraient laissés sur la terre. » - Jérem. , , .

Soumettre son cou au joug du roi de Babel et le servir, c'est être désolé quant au vrai et dévasté quant au bien ; que ce soit Habel qui dévaste, on le voit. Numéro 1327 (fin). ; et qu'on soit, dévasté, afin que les choses saintes ne soient pas profanées, on le voit, numéros 301, 302, 303, 1327, 1328, 2426, 3398, 3399, 3402 ; et comme par l'interception de l'influx du bien et du vrai on devient esclave du mal et du faux, c'est aussi pour cela que soumettre son cou au joug, c'est servir.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah : Je briserai le joug de Nébuchadnézar, roi de Babel, dans l'espace de deux ans de jours, de dessus le cou de toutes les nations. » - .

C’est-à-dire, qu'ils seraient délivrés de la vastation.

Dans Ésaïe :

« Dégage-toi de la poussière, lève-toi, assieds-toi, Jérusalem ; délie les liens de ton cou, captive fille de Sion. » - Ésaïe 52:2.

Délier les liens du cou, c'est admettre et recevoir le bien et le vrai.

Dans Michée :

« Voici, je pense contre cette famille un mal, dont vous ne retirerez pas vos cous, et vous n'irez pas droits, car un temps de mal (sera) celui-là. » - Michée 2:3.

Ne pas retirer son cou du mal, c'est ne pas admettre le vrai ; ne pas aller droit, c'est par conséquent ne pas regarder vers les supérieurs ou vers les choses qui appartiennent au ciel, numéro 248.

  
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L’Apocalypse Révélée#748

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748. Et ses chairs ils mangeront, et ils la brûleront au feu, signifie qu'ils condamneront par haine et détruiront chez eux les maux et tes faux, qui sont les propres de cette Religiosité, et qu'ils maudiront et extirperont chez eux la Religiosité elle-même: Ces choses ont été dites des Protestants, qui devaient agir ainsi avec la Prostituée, c'est-a-dire, avec la ReligiosiléCalholique-Romaine ; par manger ses chairs, il est signifié condamner par haine et détruire chez soi les propres de cette Religiosité, qui sont les maux et les faux, ainsi qu'il va être montré, et par la brider au feu, il est signifié maudire et extirper chez soi la Religiosité elle-même comme profane ; si brûler au feu a cette signification, c'est parce que la peine de la profanation du saint était d'être brûlé ; c'est pourquoi, la Loi Divine statuait que « ceux qui profanaient le Nom de Jéhovah en adorant d'autres dieux seraient brûles au feu, eux et tout ce qui leur appartenait. » — Deutéronome 13:13-19

— C'est pourquoi « Moïse brûla au feu le veau d'or que les fils d'Israël avaient adoré avec profanation. » — Exode 32:20 ; Deutéronome 9:21.

— Et « les deux fils d'Aharon, parce qu'ils avaient profané les choses saintes, furent consumés par le feu du Ciel. » — Lévitique 10:1-6

— Et par le feu et le bûcher dans Topheth, il n'est pas signifié autre chose que le feu de l'enfer, qui est pour ceux qui profanent les choses saintes, — Ésaïe 30:33 ; Jérémie 7:11, 32-33 ; 19:5-6 ; 2 Rois 23:10 ; — car on y adorait Molech par un sacrifice exécrable. Comme par la quatrième Bête dans Daniel, Chapitre 7, il est signifié une Religiosité qui profane la Parole, et par suite les choses saintes de l'Église, No. 574, c'est pour cela qu'il est dit qu'elle fut brûlée au feu, — Daniel 7:11.

— Maintenant, comme c'est un culte profane d'adorer un homme au lieu du Seigneur, voilà pourquoi il est dit ici qu'ils brûleraient au feu la Prostituée elle-même, ce par quoi il est signifié qu'ils maudiraient et extirperaient chez eux la Religiosité elle-même, que « manger ses chairs, » ce soit condamner par haine et détruire chez soi les maux et les faux, qui sont les propres de celle Religiosité, c'est parce que cela est signifié par manger ses chairs ; en effet, par les chairs sont signifiés les propres de l'homme, qui se réfèrent aux biens et aux vrais, et dans le sens opposé, aux maux et aux faux, et par manger il est signifié consumer, par conséquent extirper. Que par la chair il soit signifié le propre de l'homme, qui en soi est le mal, on le voit par ces passages :

— « C'est l'Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. » — Jean 6:63.

— « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. » — Jean 3:6.

— « A tous ceux qui l'ont reçue, elle leur a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui, non de sangs, ni de volonté de chair, mais de Dieu, sont nés. » — Jean 1:12, 13.

— « Dieu s'est souvenu que chair eux (ils étaient), un esprit qui s'en allait et ne revenait pas. » — Psaumes 78:39.

— « L'Égypte (est) homme et non Dieu, et ses chevaux chair et non esprit. » — Ésaïe 31:3.

— « Jérusalem a commis scortation avec les fils de l'Égypte, grands de chair. » — Ézéchiel 16:26.

— « Jésus dit à Pierre : Ni chair ni sang ne t'a révélé cela. » — Matthieu 16:17.

— « Maudit (soit) celui qui se confie en l'homme, et fait de chair son bras. » — Jérémie 17:5.

— Comme la chair signifie le propre de l'homme, et que ceux qui haïssent autrui attaquent ses propres dans l'intention de les détruire, voilà pourquoi cela est signifié par manger les chairs ; par exemple, dans ces passages :

— « Que ta mourante meure, et qu'étant retranchée elle soit retranchée ; celles qui seront de reste mangeront, chacune, la chair de l'autre. » — Zacharie 11:9.

— « Ils mangeront Israël de toute bouche ; l'homme la chair de son bras ils mangeront, Ménascheh Éphraïm, et Èphraïm Ménascheh. » — Ésaïe 9:11, 19, 20.

— « Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair. » — Ésaïe 49:26.

— « Chacun la chair de son compagnon ils mangeront. » — Jérémie 19:9.

— Par manger la chair des fils et des filles, — Lévitique 26:29; Jérémie 19:9, — il est signifié détruire les vrais et les biens chez soi, car par les fils sont signifiés les vrais, et par les filles les biens ; voir ci-dessus, Nos. 139, 543, 545, 612. En outre, dans la Parole, il est dit « toute Chair » et par là il est entendu tout homme, — Genèse 6:12-13, 17, 19, Ésaïe 40:5-6, 49:26, 66:16, 23, 24 ; Jérémie 25:31 ; 32:27 ; 45:5 ; Ézéchiel 20:48 ; 21:4, 5.

A ce qui précède j'ajouterai ce MÉMORABLE. Dans le Monde spirituel, j'eus une conversation avec quelques Évoques d'Angleterre sur des Opuscules publiés à Londres en 1758 ; c'étaient les Traités DU CIEL ET DE L'ENFER ; DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM ET DE SA DOCTRINE CÉLESTE ; DU JUGEMENT DERNIER ; DE CHEVAL BLANC ; et DE TERRES DANS L'UNIVERS. Ces Opuscules avaient été envoyés en présent à tous les Évêques et à plusieurs Grands ou Lords. Ils me dirent qu'ils les avaient reçus, qu'ils les avaient vus, mais qu'ils les avaient considérés comme de nulle valeur quoique savamment écrits, et que même ils avaient, autant que possible, dissuadé chacun de les lire. Je leur demandai pourquoi cela, puisque ces Ouvrages contiennent des Arcanes sur le Ciel et l'Enfer, et sur la Vie après la mort, et plusieurs choses très-importantes, révélées par le Seigneur pour ceux qui seront de sa Nouvelle Église, laquelle est la Nouvelle Jérusalem. Mais ils dirent :

— « En quoi cela nous intéresse-t-il ? » Et ils se répandirent en sarcasmes

  
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