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L’Apocalypse Révélée#765

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765. Vers. 18:8. C'est pourquoi en un même jour viendront ses plaies, mort et deuil et famine, signifie que pour cela même, au temps du Jugement Dernier, les peines des maux qu'ils ont faits retomberont sur eux, lesquelles sont la mort, qui est la vie infernale et la douleur intestine d'avoir perdu la domination ; le deuil, qui est la douleur interne d'être dans l'indigence et dans la misère au lieu d'être dans l'opulence ; et la famine, qui est ta privation de l'entendement de tout vrai. Par c'est pourquoi, il est entend parce qu'en son cœur elle dit : Je suis assise Reine, et Veuve je ne suis point, et de deuil je ne verrai point, « comme il est dit ci-dessus, No. 764 ; par en un même jour, il est signifié au temps du Jugement Dernier, temps qui est aussi appelé jour de jugement ; par les plaies sont signifiées les peines des maux qu'ils ont faits dans le monde, lesquelles alors retomberont sur eux ; par mort il est signifié la vie infernale, et la douleur intestine d'avoir perdu la domination, douleur qui ci-dessus, No. 763, est appelée tourment ; sur celle mort, il va être dit quelque chose ; par deuil est signifiée la douleur interne d'être dans l'indigence et dans la misère au lieu d'être dans l'opulence, comme aussi ci-dessus, No. 703 ; par famine est signifiée la privation de l'en l'entendement de tout vrai ; dans ces trois plaies ou peines viennent ceux de cette Religiosité, qui ont dominé d'après l'amour de soi, et sans aucun amour des usages sinon en vue de soi ; ceux-ci aussi sont athées de cœur, puisqu'ils attribuent toutes choses à la propre prudence et à la nature ; tous les autres de cette nation, qui sont tels, mais ne pensent pas intérieurement en eux-mêmes, sont des idolâtres ; que par la plaie ou la peine, qui est appelée famine, il soit entendu la privation de l'entendement de tout vrai, on le voit ci-dessus, No. 323 : il y a, il est vrai, chez chaque homme, tant qu'il vit dans le monde, la rationalité, c'est-à-dire, la faculté de comprendre le vrai ; celle faculté reste chez tout homme après la mort, néanmoins ceux qui, d'après l'amour de soi et le faste de la propre intelligence, se sont imbus des faux de cette religion dans le monde, ne veulent pas après la mort comprendre le vrai, et le non-vouloir est comme le non-pouvoir ; ce non-pouvoir d'après le non-vouloir est chez tous ceux qui sont tels, et il est augmenté en ce que, d'après le plaisir de la convoitise du faux à cause de la domination, ils s'imprègnent continuellement de nouveaux faux qui confirment, et deviennent de cette manière, quant à l'entendement, de purs faux, et ils restent ainsi à éternité, nés choses semblables sont entendues par ces paroles sur Babel, dans Jérémie :

— « Confuse est devenue votre mère extrêmement, de honte a été couverte celle qui vous a enfantés ; voici, la fin : Désert, sécheresse et solitude ; à cause de la colère de Jéhovah elle ne sera point habitée, mais sera en dévastation tout entière ; quiconque passera près de Babel sera stupéfait et sifflera sur toutes ses plaies. » — Jérémie 50:12-13.

  
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Arcanes Célestes#3542

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3542. Et sur le Lisse de son cou, signifie afin que le vrai disjoignant ne se montrât point : on le voit par l'expression du lisse ou de lisse, en ce que cela concerne le vrai, numéro 3527 ; et par la signification du cou, en ce que c'est ce qui conjoint, ainsi qu'il va être expliqué ; ici donc, comme c'était une apparence sur le lisse de son cou, c'était afin que le vrai disjoignant ne se montrât point. D'après ce qui a été dit et exposé ci-dessus, numéro 3539, on peut voir comment ces choses se passent, c'est-à-dire que ce bien et ces vrais, qui découlent de l'entendement et non en même temps de la volonté, ne sont ni un bien ni des vrais, de quelque manière qu'ils le paraissent dans la forme externe ; et s'il y a volonté du mal, le bien et les vrais disjoignent et ne conjoignent point ; si, au contraire, il y a quelque volonté du bien, alors ils ne disjoignent point mais conjoignent, quoiqu'ils aient été disposés dans un ordre inverse, car par eux l'homme est régénéré ; et parce qu'ainsi disposés ils servent d'abord à régénérer l'homme, il est dit qu'ainsi le vrai disjoignant ne se montrerait point ; mais dans la suite il sera donné sur ce sujet de plus grandes explications. Si le Cou signifie ce qui conjoint, c'est parce que chez l'homme les supérieurs qui appartiennent à la tête elles inférieurs qui appartiennent au corps communiquent entre eux par le cou qui les sépare : de là vient que non-seulement l'influx, mais aussi la communication, et par conséquent la conjonction, sont signifiés par cet intermédiaire ; on pourra le voir encore plus clairement par les Correspondances du Très-Grand Homme avec ce qui appartient au corps humain, correspondances dont il sera parlé à la fin du Chapitre ; c'est de là que par le Cou pareille chose est signifiée dans la Parole ; par exemple, dans Ésaïe :

« Son esprit (est) comme un torrent qui déborde, jusqu'au Cou il partagera en deux. » - Ésaïe 30:28.

Là, le torrent qui déborde, c'est le faux qui déborde ainsi ; partager en deux jusqu'au cou, c'est fermer et intercepter la communication et par suite la conjonction des supérieurs avec les inférieurs ; elles sont fermées et interceptées quand le bien et les vrais spirituels ne sont pas reçus.

Dans Habacuc :

« Tu as frappé la tête de la maison de l'impie, en découvrant le fondement jusqu'au cou. » - Habacuc 3:13.

Frapper la tête de la maison de l'impie, c'est détruire les principes du faux ; en découvrant le fondement jusqu'au cou, c'est en interceptant ainsi la conjonction.

Dans Jérémie :

« Les prévarications enlacées, ont monté sur mon Cou, il a abattu mes forces, Dieu m'a livré en des mains, (d'où) je ne puis me relever. » - Lamentations 1:14.

Les prévarications enlacées ont monté sur mon cou, ce sont les faux vers les intérieurs ou les rationnels. Comme le Cou signifiait cette communication et cette conjonction, c'est pour cela que les liens du cou ont signifié l'interception, par conséquent la désolation du vrai, laquelle existe quand les spirituels, qui influent continuellement du Seigneur, ne sont plus admis dans le rationnel de l'homme, ni par conséquent dans son naturel ; c'est cette interception ou désolation qui est représentée dans Jérémie, en ce qu'il devait se faire des liens et des jougs, et les mettre sur son Cou, elles envoyer aux peuples et dire qu'ils serviraient Nébuchadnézar, roi de Babel, et que ceux qui ne soumettraient pas leur Cou à son joug seraient visités par l'épée, la famine et la peste ; mais que ceux qui soumettraient leur cou seraient laissés sur la terre. » - Jérem. , , .

Soumettre son cou au joug du roi de Babel et le servir, c'est être désolé quant au vrai et dévasté quant au bien ; que ce soit Habel qui dévaste, on le voit. Numéro 1327 (fin). ; et qu'on soit, dévasté, afin que les choses saintes ne soient pas profanées, on le voit, numéros 301, 302, 303, 1327, 1328, 2426, 3398, 3399, 3402 ; et comme par l'interception de l'influx du bien et du vrai on devient esclave du mal et du faux, c'est aussi pour cela que soumettre son cou au joug, c'est servir.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah : Je briserai le joug de Nébuchadnézar, roi de Babel, dans l'espace de deux ans de jours, de dessus le cou de toutes les nations. » - .

C’est-à-dire, qu'ils seraient délivrés de la vastation.

Dans Ésaïe :

« Dégage-toi de la poussière, lève-toi, assieds-toi, Jérusalem ; délie les liens de ton cou, captive fille de Sion. » - Ésaïe 52:2.

Délier les liens du cou, c'est admettre et recevoir le bien et le vrai.

Dans Michée :

« Voici, je pense contre cette famille un mal, dont vous ne retirerez pas vos cous, et vous n'irez pas droits, car un temps de mal (sera) celui-là. » - Michée 2:3.

Ne pas retirer son cou du mal, c'est ne pas admettre le vrai ; ne pas aller droit, c'est par conséquent ne pas regarder vers les supérieurs ou vers les choses qui appartiennent au ciel, numéro 248.

  
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Arcanes Célestes#3527

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3527. Et moi homme lisse, signifie la qualité du vrai du naturel respectivement : cela est évident parla représentation de Jacob, qui ici est moi, en ce qu'il est le naturel quant au vrai, numéro 3305 ; et par la signification d'homme lisse, en ce que c'est la qualité de ce vrai, ainsi qu'il va être montré, Avant qu'on puisse savoir ce que ces choses signifient, il faut qu'on sache ce que désignent le poilu et le lisse : chez l'homme les intérieurs se présentent en une sorte d'image dans les extérieurs, surtout dans la face et dans le visage ; les intimes n'y paraissent pas aujourd'hui, mais les intérieurs s'y montrent d'une certaine manière, à moins que l'homme dès l'enfance n'ait appris à dissimuler, car alors il prend comme un autre caractère et par conséquent revêt un autre visage, car c'est le caractère qui apparaît d'après la face ; c'est là ce que les hypocrites ont contracté d'après la vie actuelle, ainsi d'après l'habitude, plus que tous les autres, et d'autant plus qu'ils sont plus fourbes ; chez ceux qui ne sont pas tels, le bien rationnel se montre sur la face d'après un certain feu de la vie, et le vrai rationnel d'après la lumière de ce feu ; l'homme connaît cela par une sorte de science innée, sans étude, car c'est l'esprit de l'homme qui se manifeste ainsi par la vie quant au bien et quant au vrai et comme l'homme est un esprit revêtu d'un corps, il connaît cela d'après la perception de son esprit, ainsi d'après lui-même ; de là vient que l'homme est quelquefois affecté d'après le visage d'un autre homme, quoique ce soit non d'après le visage, mais d'après le mental qui brille ainsi ; or, le Naturel se montre d'après le visage dans un feu plus obscur de la vie et dans une lumière plus obscure de la vie ; mais le corporel se montre à peine si ce n'est dans une chaleur et une blancheur éclatante et dans un changement de leur état selon les affections. Comme les intérieurs se manifestent ainsi, principalement sur la face comme dans une image, les Très-Anciens, qui étaient des hommes célestes et qui ignoraient complètement ce que c'était que la dissimulation, et à plus forte raison ce que c'était que l'hypocrisie et la fourberie, pouvaient voir clairement les mentais d'un autre sur sa face comme dans une forme ; aussi est-ce pour cela que par la face étaient signifiés les volontaires et les intellectuels, ou les intérieurs rationnels quant au bien et au vrai, numéros 358, 1999, 2434, et même ces intérieurs quant au bien par le sang et par sa rougeur, et les intérieurs quant aux vrais par la forme qui en résultait et par sa blancheur éclatante ; tandis que les intérieurs naturels étaient signifiés par les choses qui sont des excroissances, tels que sont les poils et les écailles de la peau, savoir, les intérieurs qui proviennent du naturel quant au bien par les poils, et ceux qui proviennent du naturel quant au vrai par les écailles ; par conséquent ceux qui avaient été dans le bien naturel étaient appelés hommes poilus, et ceux qui avaient été dans le vrai naturel hommes lisses ; d'après cela, on peut voir ce qui est signifié, dans le sens interne, par ces paroles. Esaü mon frère est homme poilu, et moi homme lisse, c'est-à-dire que c'est la qualité du bien naturel respectivement, et la qualité du vrai du naturel respectivement ; par là on voit aussi ce que représente Esaü, savoir, le Bien du naturel, car c'est à cause de son poil qu'il a été appelé Esaü, - Genèse 25:25, - et à cause de sa rougeur, qu'il a été appelé Edom, - Genèse 25:30 ; la montagne de Séir, où il habitait, signifie aussi une semblable chose, savoir, le chevelu ; et en raison de ces significations, il y avait pour monter à Séir une montagne qui était appelée la montagne rase ou lisse, - , - ce qui aussi était représentatif du vrai qui monte vers le bien. Que le poilu se dise du bien et du vrai provenant du bien, et aussi, dans le sens opposé, du mal et du faux provenant du mal, c'est ce qui a été montré, numéro 3301 ; mais que le lisse se dise du vrai, et aussi, dans le sens opposé, du faux, cela est de même évident par ces passages de la Parole ; dans Ésaïe :

« Vous qui vous échauffez pour des Dieux sous tout arbre verdoyant ; dans les (lieux) lisses de la vallée (est) ta portion. » - Ésaïe 57:5-6.

Là, s'échauffer se dit du mal, et les lieux lisses de la vallée se disent du faux ; dans le Même :

« Le forgeron encourage le fondeur celui qui lisse le marteau en frappant sur l'enclume, disant au sujet de la soudure : cela est bon. » - Ésaïe 41:7.

Là, le forgeron qui encourage le fondeur se dit du mal, celui qui lisse le marteau se dit du faux.

Dans David :

« Le beurre rend sa bouche lisse ; quand approche son cœur, ses paroles sont douces plus que l'huile. » - Psaumes 55:22.

Là, la bouche lisse ou flatteuse se dit du faux, le cœur et par suite les paroles douces se disent du mal.

Dans le Même : Leur gosier (est) un sépulcre ouvert, de leur langue ils prononcent des douceurs. » - Psaumes 5:10.

Le gosier comme un sépulcre ouvert se dit du mal ; la langue prononçant des douceurs se dit du faux.

Dans Luc :

« Toute vallée sera remplie, et toute montagne et colline sera abaissée ; et les (chemins) tortus seront rendus droits, et les chemins raboteux seront rendus unis. » - Luc 3:5, - la vallée, c'est l'humble, numéro 1723, 3417 ; la montagne et la colline, c'est l'orgueilleux, numéro 1691 ; le tortu rendu droit, c'est le mal de l'ignorance changé en bien ; car la longueur, ainsi que ce qui dépend de la longueur, se dit du bien, numéro 4613 ; les chemins raboteux rendus unis, ce sont les faux de l'ignorance changés en vrais ; que les chemins se disent du vrai, on le voit numéros 627, 2333.

  
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