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Genèse第46章

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1 Israël donc partit avec tout ce qui lui appartenait, et vint à Béer-Sébah, et il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac.

2 Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, en disant : Jacob, Jacob! Et il répondit : Me voici.

3 Et [Dieu lui] dit : Je suis le [Dieu] Fort, le Dieu de ton père; ne crains point de descendre en Egypte : car je t'y ferai devenir une grande nation.

4 Je descendrai avec toi en Egypte, et je t'en ferai aussi très-certainement remonter; et Joseph mettra sa main sur tes yeux.

5 Ainsi Jacob partit de Béer-Sébah, et les enfants d'Israël mirent Jacob leur père, et leurs petits enfants, et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le porter.

6 Ils emmenèrent aussi leur bétail et leur bien qu'ils avaient acquis dans le pays de Canaan; et Jacob et toute sa famille avec lui vinrent en Egypte.

7 Il amena donc avec lui en Egypte ses enfants, et les enfants de ses enfants, ses filles, et les filles de ses fils, et toute sa famille.

8 Or ce sont ici les noms des enfants d'Israël, qui vinrent en Egypte : Jacob et ses enfants. Le premier-né de Jacob, fut Ruben.

9 Et les enfants de Ruben, Hénoc, Pallu, Hetsron, et Carmi.

10 Et les enfants de Siméon, Jémuel, Jamin, Ohab, Jakin, Tsohar, et Saül, fils d'une Cananéenne.

11 Et les enfants de Lévi, Guerson, Kéhath, et Mérari.

12 Et les enfants de Juda, Her, Onan, Séla, Pharez, et Zara; mais Her et Onan moururent au pays de Canaan. Les enfants de Pharez furent Hetsron et Hamul.

13 Et les enfants d'Issacar, Tolah, Puva, Job, et Simron.

14 Et les enfants de Zabulon, Séred, Elon, et Jahléel.

15 Ce sont là les enfants de Léa, qu'elle enfanta à Jacob en Paddan-Aram, avec Dina sa fille; toutes les personnes de ses fils et de ses filles furent trente-trois.

16 Et les enfants de Gad, Tsiphjon, Haggi, Suni, Etsbon, Héri, Arodi, et Aréli.

17 Et les enfants d'Aser, Jimna, Jisua, Jisui, Bériha, et Sérah, leur sœur. Les enfants de Bériha, Héber et Malkiel.

18 Ce [sont] là les enfants de Zilpa que Laban donna à Léa sa fille; et elle les enfanta à Jacob, [savoir], seize personnes.

19 Les enfants de Rachel femme de Jacob, [furent] Joseph et Benjamin.

20 Et il naquit à Joseph au pays d'Egypte, Manassé et Ephraïm, qu'Asenath fille de Potiphérah, Gouverneur d'On, lui enfanta.

21 Et les enfants de Benjamin étaient Bélah, Béker, Asbel, Guéra, Nahaman, Ehi, Ros, Muppim, et Huppim, et Ard.

22 Ce sont là les enfants de Rachel, qu'elle enfanta à Jacob; en tout quatorze personnes.

23 Et les enfants de Dan, Husim.

24 Et les enfants de Nephthali, Jahtséel, Guni, Jetser, et Sillem.

25 Ce sont là les enfants de Bilha, laquelle Laban donna à Rachel sa fille, et elle les enfanta à Jacob; en tout, sept personnes.

26 Toutes les personnes appartenant à Jacob qui vinrent en Egypte, et qui étaient sorties de sa hanche, sans les femmes des enfants de Jacob, furent en tout soixante-six.

27 Et les enfants de Joseph qui lui étaient nés en Egypte, furent deux personnes. Toutes les personnes [donc] de la maison de Jacob qui vinrent en Egypte, furent soixante-dix.

28 Or [Jacob] envoya Juda devant lui vers Joseph, pour l'avertir de venir au-devant de lui en Goscen. Ils vinrent donc dans la contrée de Goscen.

29 Et Joseph fit atteler son chariot, et monta pour aller au-devant d'Israël son père en Goscen. Il se fit voir à lui; il se jeta sur son cou, et pleura quelque temps sur son cou.

30 Et Israël dit à Joseph : Que je meure à présent, puisque j'ai vu ton visage, et que tu vis encore.

31 Puis Joseph dit à ses frères et à la famille de son père : Je remonterai, et ferai savoir à Pharaon, et je lui dirai : Mes frères et la famille de mon père, qui [étaient] au pays de Canaan, sont venus vers moi.

32 Et ces hommes sont bergers, et se sont [toujours] mêlés de bétail, et ils ont amené leurs brebis et leurs bœufs, et tout ce qui était à eux.

33 Or il arrivera que Pharaon vous fera appeler, et vous dira : Quel est votre métier?

34 Et vous direz : Tes serviteurs se sont [toujours] mêlés de bétail dès leur jeunesse jusqu'à maintenant, tant nous, que nos pères; afin que vous demeuriez en la contrée de Goscen; car les Egyptiens ont en abomination les bergers.

   

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Arcanes Célestes#3021

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3021. Mets, je te prie, ta main sous ma cuisse, signifie son engagement quant à la puissance pour le bien de l'amour conjugaison le voit par la signification de la main, en ce qu'elle est la puissance, numéro 878 ; et par la signification de la cuisse, en ce qu'elle est le bien de l'amour conjugal, ainsi qu'il va être expliqué. Que ce soit un engagement quant à cette puissance, on le voit, en ce que ceux qui s'engageaient à quelque chose qui concernait l'amour conjugal, mettaient, d'après un rite ancien, la main sous la cuisse de celui avec qui ils prenaient l'engagement, et qui alors les adjurait, et cela, parce que la cuisse signifiait l'amour conjugal, et la main, la puissance ou autant qu'on pouvait ; car toutes les parties du corps humain correspondent aux spirituels et aux célestes dans le Très-Grand Homme, qui est le Ciel, comme il a été montré, numéro 2996, 2998, et comme dans la suite, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera montré plus amplement : les cuisses elles-mêmes avec les Lombes correspondent à l'Amour Conjugal ; ces correspondances avaient été connues des Très-Anciens, c'est pourquoi il en était résulté chez eux plusieurs rites religieux, parmi lesquels était aussi celui de mettre la main sous la cuisse, lorsqu'on s'engageait à quelque bien de l'amour conjugal ; la connaissance de ces rites, qui était très-estimée des Anciens, et qu'ils plaçaient au rang des choses les plus importantes de leur science et de leur intelligence, est aujourd'hui entièrement perdue, au point qu'on ignore même qu'il existe quelque Correspondance, et peut-être, par suite de cette ignorance, sera-t-on étonné que de telles choses soient signifiées par ce rite : ici, comme il s'agit des fiançailles de Isaac fils d'Abraham avec quelque fille de sa famille, et qu'il est dit au serviteur le plus ancien de s'acquitter de ce devoir, c'est pour cela que ce rite est observé. Que la cuisse signifie l'Amour conjugal, d'après la Correspondance, ainsi qu'il vient d'être dit, c'est ce qu'on peut voir aussi par d'autres passages dans la Parole, par exemple, par la procédure prescrite dans Moïse, quand une femme était accusée d'adultère par son mari :

« Le prêtre adjurera la femme par un serment de malédiction, et le prêtre dira à la femme : Jéhovah te donnera toi-même en malédiction et en adjuration au milieu de ton peuple, en ce que Jéhovah rendra ta Cuisse tombante et ton ventre enflé. Quand il lui aura donné à boire les eaux, et il arrivera que si elle est souillée et a prévariqué de prévarication envers son mari, et les eaux maudites viendront en elle en amertumes, et son ventre enflera, et sa Cuisse tombera, et la femme sera en exécration au milieu de son peuple. » - Nombres 5:21, 27.

La cuisse qui devait tomber signifiait le mal de l'amour conjugal ou l'adultère ; les autres actes de cette procédure signifiaient, chacun en particulier, des spécialités de l'affaire même, de sorte qu'il n'y a pas le moindre détail qui ne renferme quelque chose, tellement que l'homme qui lit la Parole, sans l'idée du saint, doit s'étonner d'y rencontrer de tels détails. Par suite de la signification de la cuisse, qui est le bien de l'amour conjugal, il est dit quelquefois : sortis de sa cuisse, par exemple, au sujet de Jacob :

« Fructifie et multiplie ! Une nation et une assemblée de nations seront suscitées de toi, et des rois sortiront de tes cuisses, » - Genèse 35:11.

Et ailleurs :

« Toute âme qui vint avec Jacob en Egypte, ceux qui étaient sortis de sa cuisse. » - Genèse 46:26. Exode 1:5.

Et au sujet de Gidéon :

« Gidéon avait soixante-dix fils sortis de sa cuisse. » - Juges 8:30.

Et comme les cuisses, le dedans des cuisses et les lombes signifient les choses qui appartiennent à l'amour conjugal, ils signifient aussi celles qui appartiennent à l'amour et à la charité, et cela, parce que l'amour conjugal est l'amour fondamental de tous les amours, Voir numéros 686, 2733, 2737, 2738, 2739, car ils viennent de la même origine, savoir, du Mariage céleste, qui est le mariage du bien et du vrai, Voir numéros ; que la cuisse signifie le bien de l'amour céleste et le bien de l'amour spirituel, on peut le voir par ces passages, dans Jean :

« Celui qui était monté sur le Cheval blanc avait sur son vêtement et sur sa cuisse ce nom écrit : le Roi des rois et le Seigneur des Seigneurs. » - Apocalypse 19:16.

Celui qui était monté sur le cheval blanc est la Parole, ainsi le Seigneur qui est la Parole, Voir numéros 2760, 2761, 2762 ; le Vêtement est le Divin Vrai, numéro 2576 ; c'est pour cela qu'il est appelé le Roi des rois, numéro 3009 ; de là on voit clairement ce que c'est que la cuisse, savoir, le Divin Bien qui appartient à son amour, ce qui fait aussi qu'il est appelé le Seigneur des Seigneurs, numéros ; comme cela est la qualité du Seigneur, il est dit qu'il avait ce nom écrit sur son vêtement et sur sa cuisse, car le nom signifie la qualité, numéros 1896, 2009, 2724, 3006.

Dans David :

« Ceins ton épée sur la cuisse, ô puissant par ta gloire et par ton honneur ! » - Psaumes 45:4.

Là, il s'agit du Seigneur ; l'épée est le vrai qui combat, numéro 2799 ; la cuisse est le bien de l'amour ; ceindre l'épée sur la cuisse signifie que le vrai par lequel il combattrait procédait du bien de l'amour.

Dans Ésaïe :

« La justice sera la ceinture de ses reins, et la vérité la ceinture de ses cuisses. » - Ésaïe 11:5.

Là, il s'agit aussi du Seigneur ; la justice, parce qu'elle se dit du bien de l'amour, numéro 2235, est nommée ceinture des reins ; la vérité, parce qu'elle procède du bien, est appelée ceinture des cuisses ; ainsi les reins se disent de l'amour du bien, et les cuisses, de l'amour du vrai.

Dans le Même :

« Il n'est point fatigué ni abattu en Lui-même, il ne sommeillera point et ne dormira point, et la ceinture de ses cuisses n'a point été déliée, et la courroie de ses souliers n'a point été rompue. » - Ésaïe 5:27.

Il s'agit du Seigneur ; la ceinture de ses cuisses, c'est l'amour du vrai, comme ci-dessus.

Dans Jérémie, Jéhovah lui ordonna d'acheter une ceinture de lin, et de la mettre sur ses reins, mais de ne pas la passer par l'eau ; et de s'en aller vers l'Euphrate, et de la cacher dans un trou de rocher ; cela étant fait, lorsqu'il y retourna et qu'il la retira du lieu, elle était pourrie. » - .

La ceinture de lin, c'est le vrai ; il était représenté que le vrai procédait du bien, en ce qu'il la mettait sur ses reins ; chacun peut voir que ce sont là des représentatifs et qu'on ne peut savoir ce qu'ils signifient que par les Correspondances, dont il sera traité, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, à la fin de quelques Chapitres ; on ne comprendrait pas autrement non plus les choses qui furent vues par Ézéchiel, par Daniel et par Nébuchadnézar : par Ézéchiel :

« Au-dessus de l'étendue, qui (était) sur la tête des Chérubins, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de Saphir une ressemblance de trône, et sur la ressemblance du trône une ressemblance comme l'aspect d'un Homme sur lui, au-dessus : et je vis comme une apparence de braise ardente, comme un aspect de feu au dedans d'elle (et) tout autour ; depuis L'aspect de ses Reins et au-dessus, et depuis l'aspect de ses Reins et au-dessous, je vis comme un aspect de feu, et sa splendeur tout autour comme l'aspect de l'arc-en-ciel, qui est dans une nuée en un jour de pluie ; ainsi (était) l'aspect de la splendeur tout autour, ainsi (était) l'aspect de la ressemblance de la gloire de Jéhovah. » - Ézéchiel 1:26-27, 28.

Que ce soit là un représentatif du Seigneur et de son Royaume, c'est ce qu'on peut voir ; et que l'aspect des reins en dessus et des reins en dessous soit le représentatif de son amour, cela est évident par la signification du feu, en ce qu'il est l'amour, numéro 934, et par la signification de la splendeur et de l'arc-en-ciel, en ce qu'ils désignent la sagesse et l'intelligence qui procèdent de l'amour, numéros 1042, 1043, 1053 : par Daniel :

« L'homme qu'il vit était vêtu de lin, et ses Reins étaient ceints d'or d'Uphaz, et son corps (était) comme une Tharschisch, et ses faces comme l'aspect de l'éclair, et ses yeux comme des lampes de feu, et ses bras et ses pieds comme la splendeur de l'airain poli. » - Daniel 10:5-6.

Personne ne peut comprendre ce que signifient toutes ces choses, sinon par les représentations et leurs correspondances, ce que signifient par exemple les reins, le corps, les faces, les yeux, les bras, les pieds ; d'après les représentations et les correspondances, on voit que c'est le Royaume céleste du Seigneur, qui a été ainsi représenté ; les reins sont le Divin amour ; l'or d'Uphaz dont ils étaient ceints est le bien de la sagesse qui procède de l'amour, numéros 113, 1551, 1552 : par Nébuchadnézar, dans Daniel :

« La tête de la statue était d'or fin ; sa Poitrine et ses Bras, d'argent ; son Ventre et ses Cuisses, d'airain ; ses Pieds en partie de fer et en partie d'argile. » - Daniel 2:32-33.

Par cette statue ont été représentés les Etats successifs de l'Église ; par la Tête qui était d'or, le premier état qui fut céleste, parce qu'il appartenait à l'amour pour le Seigneur ; par la poitrine et les bras qui étaient d'argent, le second état qui fut spirituel, parce qu'il appartenait à la charité envers le prochain ; par le ventre et les cuisses qui étaient d'airain, le troisième état qui fut celui du bien naturel, lequel est l'airain, numéros 425, 1551 ; le bien naturel appartient à l'amour ou à la charité envers le prochain dans un degré au-dessous du bien spirituel ; par les pieds qui étaient de fer et d'argile, le quatrième état qui fut celui du vrai naturel, lequel est le fer, numéros 425, 426, et aussi celui de nulle cohérence avec le bien, qui est l'argile. D'après tout ce qui vient d'être dit, on peut voir ce que signifient les cuisses et les reins, savoir, l'amour conjugal principalement, et par suite tout amour réel, comme on le voit d'après les passages cités, et aussi d'après Genèse 32:26, 32, Ésaïe 20:2-3, Nahum 2:2. Psaumes 69:24. Exode 12:11. Luc 12:35-36.

Et même, dans le sens opposé, les amours contraires, savoir, les amours de soi et du monde, - Luc 1 Rois 2:5, Ésaïe 32:10-11. . Ézéchiel 29:7. Amos 8:10.

  
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Arcanes Célestes#2832

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2832. Par ses cornes, signifie par toute puissance quant aux vrais de la foi : on le voit par la signification des cornes ; il est souvent parlé des Cornes dans la Parole, et là elles signifient la puissance du Vrai qui procède du bien, et dans le sens opposé, la puissance du faux qui provient du mal ; ici, elles signifient que les spirituels, qui sont désignés par le Bélier, ont été enlacés dans le scientifique naturel par toute puissance quant au vrai, et que par suite ils ont été privés de la puissance de percevoir les vrais ; en effet, plus l'homme consulte les scientifiques naturels, et s'y attache de cœur et d'esprit quant aux choses qui sont les vrais de la foi, plus il perd la lumière du vrai, et même la vie du vrai quand il en a perdu la lumière ; chacun peut le savoir par expérience, s'il porte son attention et sa réflexion sur ceux qui disent qu'ils ne peuvent rien croire, à moins que par les sensuels ou par les scientifiques ils ne saisissent que la chose est ainsi ; si l'on examine quels sont ces hommes, on découvre qu'ils ne croient rien, et qu'en outre rien ne leur paraît plus sage que d'attribuer à la nature toutes choses général et en particulier : il en est aussi plusieurs qui disent qu'ils croient quoiqu'ils ne comprennent point ; et cependant toujours est-il que secrètement en eux-mêmes ils raisonnent comme les autres d'après les sensuels et les scientifiques sur les vrais de la foi pour décider si la chose est ainsi ; ceux-ci ont une sorte de persuasif soufflé en eux par l'amour de soi et du monde, ou ils ne croient absolument rien ; par leur vie on voit ce qu'ils sont ; les uns et les autres sont, il est vrai, dans l'Église spirituelle du Seigneur, mais ils ne sont point de l'Église ; ceux qui sont de l'Église sont dans la vie du bien et ont la foi aux vrais ; les Spirituels ont aussi la foi à des vrais autres que ceux qu'ils ont gravés en eux dès l'enfance et qu'ils ont ensuite confirmés en eux par la doctrine ou par d'autres moyens : tel est l'état des spirituels, état qui a été décrit ici par le Bélier retenu dans un touffu par ses cornes, Voir ce qui vient d'être dit numéro 2831.

Que la corne signifie la puissance du vrai qui procède du bien ; c'est ce qu'on voit par ces passages.

Dans David :

« Tu (es) la splendeur de leur force, et dans ton bon plaisir tu élèveras notre Corne, parce que Jéhovah (est) notre bouclier, et au Saint d'Israël (est) notre Roi. Ma Vérité et ma miséricorde (seront) avec Lui, et en mon Nom sera élevée Sa Corne, et je poserai dans la mer Sa Main, et dans les fleuves Sa droite. » - Psaumes 89:18, 19, 25-26.

Là, notre Corne et sa Corne signifient évidemment la puissance du vrai ; il s'agit là du Royaume Spirituel du Seigneur ; au Saint d'Israël (est) notre Roi signifie qu'au Seigneur est le Divin Vrai, car le Roi est le vrai et la Royauté du Seigneur est le Divin Vrai, numéros 1672, 1728, 2015, 2069 : poser la main dans la mer et la droite dans les fleuves, signifie la force dans les sciences et dans les connaissances du vrai, on peut voir que la main et la droite sont la force, numéro 878, et que la mer et les fleuves sont les sciences elles connaissances, numéros 28, 2072.

Dans le Même :

« Je t'aimerai, Jéhovah ! Ma force ; Jéhovah ! Ma pierre et ma forteresse et mon libérateur, mon Dieu, mon rocher en qui je me confie, mon bouclier et la Corne de mon salut. » - Psaumes 18:2-3. 2 Samuel 2, 3.

La Corne du salut, c'est le vrai quant à la puissance ; là, les mots force, pierre, forteresse, Dieu, rocher, bouclier, sont tous des significatifs de la puissance du vrai.

Dans le Même :

« Dans Sion Je ferai pousser une corne à David, je préparerai une lampe à mon Oint ; je couvrirai de honte ses ennemis. » - Psaumes 132:17.

Là, il s'agit du Seigneur, Qui est David, numéro 1888 ; la corne est la puissance du vrai, et la lampe, la lumière du vrai.

Dans Samuel : Mon cœur a tressailli en Jéhovah, ma corne s'est élevée en Jéhovah, ma bouche s'est dilatée contre mes ennemis, parce que j'ai eu de l'allégresse dans ton salut. Jéhovah donnera la force à son Roi, et il élèvera la corne de son oint. » - ; c'est la prophétie de Channah ; la corne est la puissance du vrai.

Dans Moïse :

« Le premier-né de son bœuf (sera) son ornement, et ses cornes (seront) des cornes de licorne ; avec elles il frappera les peuples ensemble jusqu'aux bouts de la terre. » - Deutéronome 33:17.

C’est la prophétie d'Israël sur Joseph ; là, les cornes de la licorne sont la grande puissance du vrai, on le voit aussi en ce qu'il frappera avec elles les peuples jusqu'aux bouts de la terre : il en est de même dans David :

« Tu élèveras ma corne comme (celle) d'une licorne. » - Psaumes 92:11 ;

Et dans le Même :

« Jéhovah ! Sauve-moi de la gueule du lion, et d'entre les cornes de licorne réponds-moi. » - Psaumes 22:22.

Les Vrais Divins sont appelés cornes de licornes à cause de leur élévation ; c'est pour cela qu'il est dit si souvent que la corne est élevée, car c'est l'élévation signifie la puissance provenant de l'intérieur ; que l'interne soit exprimé par la hauteur, on le voit numéros 1735, 2148.

Dans Jérémie :

« Le Seigneur a retranché dans son courroux toute corne d'Israël, il a retiré en arrière sa droite de devant l'ennemi. » - Lamentations 2:3.

Retrancher toute corne d'Israël c'est priver entièrement du vrai auquel appartient la puissance, ce qui est aussi retirer sa droite de devant l'ennemi.

Dans Ézéchiel :

« En ce jour-là je ferai croître une corne à la maison d'Israël, et je te donnerai l'ouverture de la bouche au milieu d'eux. » - Ézéchiel 29:21.

Faire croître une corne à la maison d'Israël, c'est multiplier les vrais de l'Église spirituelle, qui est Israël ; l'ouverture de la bouche, c'est la confession de ces vrais.

Dans Habacuc :

« Dieu viendra de Théman, et le saint de la montagne de Paran. Son honneur a couvert les cieux, et la terre a été remplie de sa louange ; et (sa) splendeur sera comme la lumière ; des Cornes Lui (seront acquises) par sa main, et là sera cachée sa force. » - Habacuc 3:3-4.

Là, il s'agit du Seigneur ; ces expressions, des cornes lui seront acquises par sa main, et là sera cachée sa force, signifient évidemment la puissance du vrai ; que la montagne de Paran soit le Divin Spirituel ou le Divin Vrai de l'Humain du Seigneur, on le voit numéro 2714 ; ce Vrai est aussi désigné par la splendeur et par la lumière : le Divin Vrai de l'Humain du Seigneur est ainsi décrit dans Jean :

« Je vis, et voici, au milieu du trône et des quatre animaux, un Agneau debout comme tué, ayant sept cornes, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés dans toute la terre. » - Apocalypse 5:6.

Les sept cornes sont les Vrais saints ou Divins ; que sept signifient les choses saintes, on le voit numéros 715, 881 ; les sept esprits envoyés dans toute la terre sont les saintes prédications de ces mêmes vrais. Les cornes des autels ne signifiaient pas non plus autre chose que le Vrai auquel appartient la puissance ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Tu feras des Cornes sur les quatre Angles de l'Autel, ces Cornes seront tirées de toi. » - Exode 27:2 ; Exode 38:2.

Il est dit pareillement de l'Autel des parfums que ses cornes seraient tirées de lui » - Exode 30:2 ; Exode 37:25.

Que l'Autel ait été le principal représentatif du Seigneur et de son culte, on le voit numéro 921 ; l'Autel était le représentatif de son Divin Bien, les Cornes étaient les représentatifs de son Divin Vrai ; les cornes qui étaient tirées de lui, on de l'autel, représentaient que le Vrai procédait du Bien ; qu'il n'y ait d'autre vrai que celui qui procède du bien, on le voit numéros 654, 1162, 1176, 1608, 2063, 2261, 2429.

Il est donc évident que les cornes, dans le sens réel, signifient la puissance du vrai qui procède du bien. Si Aharon et ses fils, quand ils étaient initiés au ministère, prenaient du sang d'un jeune taureau et le répandaient avec le doigt sur les Cornes de l'Autel, - Exode 29:12 ; Lévitique 8:15.

Si Aharon devait faire l'expiation sur les Cornes de l'Autel une fois dans l'année, - Exode 30:10 ;

Si le Prêtre, quand il avait péché, offrait un jeune taureau et en répandait du sang sur les Cornes de l'autel, des parfums, - Lévitique 4:3, 7.

Si le Prince, quand il avait péché, offrait un holocauste, dont le sang était répandu sur les cornes de l'autel de l'holocauste, - Lévitique 4:22, 25.

Si cela avait lieu pareillement quand une âme avait péché, - Lévitique 4:27, 30, 34, - et aussi quand se faisait l'expiation de l'autel, - Lévitique 16:18, 20, - c'était parce que les cornes de l'autel signifiaient les Vrais qui procèdent du bien ; car toutes les sanctifications, toutes les inaugurations et toutes les expiations se faisaient par les vrais, parce que les vrais introduisent vers le bien, numéro 2830. On peut voir aussi, dans Jean que les cornes de l'autel signifiaient les vrais qui procèdent du bien, on peut aussi le voir dans Jean :

« Le sixième Ange sonna de la trompette, alors j'entendis une voix des quatre Cornes de l'Autel d'or, qui est devant Dieu. » - Apocalypse 9:13.

Les cornes de l'autel d'or sont évidemment les vrais qui procèdent du bien, car la voix venant de là ; que l'or soit le bien, on le voit numéros 113, 1551, 1552, à plus forte raison l'autel d'or.

Dans Amos :

« Au jour que je visiterai les prévarications d'Israël sur lui, je ferai aussi la visite sur les autels de Béthel, et les Cornes de l'Autel seront retranchées, et elles tomberont à terre. » - Amos 3:14.

Les cornes de l'autel retranchées signifiaient que le Vrai qui procède du bien n'y serait plus représenté ; Béthel est le Bien Divin, aussi est-elle nommée le sanctuaire du Roi, et la maison du Royaume, - Amos 7:13.

L'action d'oindre les Rois avec de l'Huile versée d'une Cornée Amos 1 Samuel 16:1, 1 Rois 1:39, - représentait pareillement le vrai qui procède du Bien ; l'Huile était le Bien, numéro 886, et la Corne, le Vrai ; la Royauté elle-même dans le sens interne est un tel vrai, numéros 1728, 2015, auquel appartient la puissance.

Que la corne, dans le sens opposé, signifie la puissance du faux qui provient du mal, on le voit par les passages suivants.

Dans Amos :

« O vous qui avez de l'allégresse pour des choses de néant, qui dites.

Dans notre force n'avons-nous pas pris pour nous des Cornes ? » - Amos 6:13.

Là, les Cornes sont la puissance du faux.

Dans Zacharie :

« J'élevai mes yeux, et je vis, et voici Quatre Cornes ; et je dis à l'Ange qui me parlait : Qu'est-ce que ceci ? Et il me dit : Ce sont les Cornes qui ont dispersé Juda, Israël et Jérusalem. Et Jéhovah me montra quatre forgerons ; et je dis : Que viennent faire ceux-ci ? Et il dit en disant : Ce (sont) ces cornes qui ont dispersé Juda tellement qu'il n'y a pas un homme qui lève sa tête, et ceux-ci sont venus pour effrayer, pour abattre les Cornes des nations qui ont élevé la corne contre la terre de Juda pour la disperser. » - Zacharie 2:1-2, 3-4.

Les Cornes sont la puissance du faux qui dévaste l'Eglise.

Dans Ézéchiel :

« Du côté et de l'épaule vous poussez, et de vos Cornes vous frappez toutes les brebis affaiblies jusqu'à ce que vous les ayez dispersées dehors. » - Ézéchiel 34:21.

Là, il s'agit des pasteurs qui séduisent par les faux ; les cornes sont la puissance du faux, l'épaule est toute puissance, numéro 1085.

Dans Jérémie :

« Jéhovah a détruit et il n'a point épargné, et il t'a fait être un sujet d'allégresse à l'ennemi, il a élevé la corne de tes tires. » - Lamentations 2:17 ;

Dans le Même :

« La Corne de Moab a été arrachée, et son bras a été brisé. » - .

La corne est là pour le faux qui est puissant.

Dans David :

« J'ai dit à ceux qui se glorifiaient : Ne vous glorifiez point ; et aux impies : N'élevez point la corne ; n'élevez point en haut votre corne ; ne parlez point avec un cou endurci ; je retrancherai toutes les cornes des impies, les cornes du juste seront élevées. » - Psaumes 75:5-6, .

Les cornes des impies sont la puissance du faux qui provient du mal, les cornes du juste sont la puissance du vrai qui procède du bien.

Dans Daniel :

« Je vis une quatrième bête, terrible et formidable, très robuste, dont les dents (étaient) de fer ; elle dévora et broya, et elle foula aux pieds le reste ; elle avait dix cornes. Je faisais attention aux cornes, et voici une autre petite corne montait entre elles, et trois des premières cornes furent déracinées de devant elle ; et voici, des yeux comme les yeux d'un homme (étaient) dans cette corne, et une bouche proférant de grandes choses. J'étais voyant alors à cause de la voix des grandes paroles que la corne proférait. Je désirai une certitude sur la quatrième bête, et sur les dix cornes qui (étaient) sur sa tête, et sur l'autre qui montait, et de ce que de devant elle, il en était tombé trois, et sur la même Corne, de ce qu'elle avait des yeux et une bouche proférant de grandes choses. J'étais voyant que la même Corne faisait la guerre contre les saints. Et il me dit : Quant à la quatrième bête, elle sera un quatrième royaume en la terre, lequel sera différent de tous les royaumes, et dévorera toute la terre, et la foulera, et l'écrasera. Quant aux dix Cornes : de ce même royaume dix rois s'élèveront, et un autre s'élèvera après eux, lequel sera différent des premiers, et il humiliera trois rois ; il proférera des paroles contre le Très-Haut, et il écrasera les saints ; ensuite le jugement se tiendra. » - Daniel 7:7-8, 11, 19, 20, 21-22, 23-24, 25.

Là, dans le sens interne, il s'agit de l'état perverti de l'Église ; ce que vit Daniel, comme la bête, les dents de fer, la corne qui avait des yeux, les cornes qui parlaient et qui faisaient la guerre contre les saints, et les paroles qui étaient proférées contre le Très-Haut, tout cela signifie l'état du faux et des hérésies au-dedans de l'Eglise ; que les cornes signifient le faux qui est puissant et qui a le dessus, c'est ce qu'on peut voir par cela seul qu'il leur est attribué des yeux, c'est-à-dire l'intellectuel, numéro 2701, et qu'elles ont parlé même contre le Très-Haut ; par les Royaumes et par les Rois sont signifiés non des royaumes ni des rois, mais les doctrinaux du faux, comme le prouve leur signification dans la Parole ; qu'ils soient les doctrinaux du vrai, et dans le sens opposé les doctrinaux du faux, on le voit, numéros 1672, 2015, 2066.

Ailleurs dans Daniel :

« Je vis un Bélier qui se tenait devant le fleuve, et qui avait deux cornes, mais des cornes hautes, l'une cependant plus haute que l'autre, mais la plus haute était montée en arrière. Je vis le Bélier frappant de la corne vers l'occident, et vers le septentrion, et vers le midi, de sorte que tous les animaux ne tenaient pas devant lui, et personne pour délivrer de sa main, d'où il fit selon qu'il lui plaisait, et il se faisait grand. Comme j'étais attentif, voici, un Bouc des chèvres vint de l'occident sur les faces de toute la terre ; ce Bouc avait une corne entre les deux yeux ; il vint vers le Bélier Seigneur des Cornes, et il courut vers lui dans la fureur de sa force ; il le frappa, et il brisa ses deux Cornes, et il n'y avait point de force dans le Bélier pour tenir devant lui. Ensuite le Bouc des chèvres se fit très-grand, mais lorsqu'il fut fort, la grande Corne fut brisée, et quatre cornes montèrent à sa place ; bientôt de l'une d'elles sortit une seule corne de peu de chose, et elle grandit beaucoup vers le midi, et vers le levant, et vers la splendeur ; et elle grandit jusqu'à l'armée des cieux, et elle jeta par terre (une partie) de l'armée et des étoiles, et elle les foula. Le Bélier avec les deux Cornes, ce sont les Rois de Médie et de Perse ; le Bouc, le roi de la Grèce ; les quatre Cornes à la place d'une seule, ce sont quatre royaumes formés d'une nation. » - Daniel 8:1 jusqu'à la fin ; - là, dans le sens interne, il s'agit de l'état de l'Église spirituelle, qui est le Bélier, numéro 2830, et là il est décrit comment l'état de cette Eglise décline et se pervertit successivement ; le bouc des chèvre signifie ceux qui sont dans la foi séparée d'avec la charité, ou dans le vrai séparé d'avec le bien, lesquels commencent par s'élever contre le bien, enfin contre le Seigneur ; les cornes du Bélier sont les vrais internes et externes de l'Eglise spirituelle ; les cornes du bouc des chèvres sont les vrais qui dégénèrent successivement en faux-là, par les royaumes et les rois, sont signifiés, non des royaumes et des rois, mais des vrais et des faux, comme cela vient d'être dit, car la Parole du Seigneur, dans son essence, traite non pas des choses mondaines et terrestres, mais de choses spirituelles et célestes.

Dans Jean :

« Un autre signe fut vu dans le ciel ; voici, un grand dragon roux, ayant sept têtes, et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ; sa queue entraîna la troisième partie des étoiles du ciel, et les jeta sur la terre. » - Apocalypse 12:3-4.

Et ailleurs :

« Je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème, Il lui fut donné de faire la guerre contre les saints et de les vaincre. Ensuite je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à l'agneau. » - Apocalypse 13:1-2, 7, 11.

De nouveau dans le Même :

« Je vis une femme assise sur une bête de couleur d'écarlate, pleine de noms de blasphèmes, et elle avait sept têtes et dix Cornes ; c'était la grande Babylone ; les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme est assise, ce sont aussi sept rois ; les dix Cornes sont dix rois. » - Apocalypse 17:3, 5, 7, 9, 12-13.

Que là les Cornes, de même que dans Daniel, signifient les puissances du vrai, on peut le voir clairement.

  
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