圣经文本

 

Exode第19章

学习

   

1 Le troisième mois après leur sortie du pays d'Egypte, les enfants d'Israël arrivèrent ce jour-là au désert de Sinaï.

2 Etant partis de Rephidim, ils arrivèrent au désert de Sinaï, et ils campèrent dans le désert; Israël campa là, vis-à-vis de la montagne.

3 Moïse monta vers Dieu: et l'Eternel l'appela du haut de la montagne, en disant: Tu parleras ainsi à la maison de Jacob, et tu diras aux enfants d'Israël:

4 Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Egypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi.

5 Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi;

6 vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israël.

7 Moïse vint appeler les anciens du peuple, et il mit devant eux toutes ces paroles, comme l'Eternel le lui avait ordonné.

8 Le peuple tout entier répondit: Nous ferons tout ce que l'Eternel a dit. Moïse rapporta les paroles du peuple à l'Eternel.

9 Et l'Eternel dit à Moïse: Voici, je viendrai vers toi dans une épaisse nuée, afin que le peuple entende quand je te parlerai, et qu'il ait toujours confiance en toi. Moïse rapporta les paroles du peuple à l'Eternel.

10 Et l'Eternel dit à Moïse: Va vers le peuple; sanctifie-les aujourd'hui et demain, qu'ils lavent leurs vêtements.

11 Qu'ils soient prêts pour le troisième jour; car le troisième jour l'Eternel descendra, aux yeux de tout le peuple, sur la montagne de Sinaï.

12 Tu fixeras au peuple des limites tout à l'entour, et tu diras: Gardez-vous de monter sur la montagne, ou d'en toucher le bord. Quiconque touchera la montagne sera puni de mort.

13 On ne mettra pas la main sur lui, mais on le lapidera, ou on le percera de flèches: animal ou homme, il ne vivra point. Quand la trompette sonnera, ils s'avanceront près de la montagne.

14 Moïse descendit de la montagne vers le peuple; il sanctifia le peuple, et ils lavèrent leurs vêtements.

15 Et il dit au peuple: Soyez prêts dans trois jours; ne vous approchez d'aucune femme.

16 Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne; le son de la trompette retentit fortement; et tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d'épouvante.

17 Moïse fit sortir le peuple du camp, à la rencontre de Dieu; et ils se placèrent au bas de la montagne.

18 La montagne de Sinaï était toute en fumée, parce que l'Eternel y était descendu au milieu du feu; cette fumée s'élevait comme la fumée d'une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence.

19 Le son de la trompette retentissait de plus en plus fortement. Moïse parlait, et Dieu lui répondait à haute voix.

20 Ainsi l'Eternel descendit sur la montagne de Sinaï, sur le sommet de la montagne; l'Eternel appela Moïse sur le sommet de la montagne. Et Moïse monta.

21 L'Eternel dit à Moïse: Descends, fais au peuple la défense expresse de se précipiter vers L'Eternel, pour regarder, de peur qu'un grand nombre d'entre eux ne périssent.

22 Que les sacrificateurs, qui s'approchent de l'Eternel, se sanctifient aussi, de peur que l'Eternel ne les frappe de mort.

23 Moïse dit à l'Eternel: Le peuple ne pourra pas monter sur la montagne de Sinaï, car tu nous en as fait la défense expresse, en disant: Fixe des limites autour de la montagne, et sanctifie-la.

24 L'Eternel lui dit: Va, descends; tu monteras ensuite avec Aaron; mais que les sacrificateurs et le peuple ne se précipitent point pour monter vers L'Eternel, de peur qu'il ne les frappe de mort.

25 Moïse descendit vers le peuple, et lui dit ces choses.

   

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#8925

学习本章节

  
/10837  
  

8925. Et afin que soit sa crainte devant vos faces, pour que vous ne péchiez point, signifie la sainte crainte qui en. résulte pour le Divin, et par suite la conservation de la vie spirituelle : on le voit, par la signification de la crainte de Dieu, en ce que c'est la sainte crainte pour le Divin, ainsi qu'il va être expliqué ; par la signification des faces, en ce qu'elles sont les intérieurs, numéros 1999, 2434, 3527, 4066, 4796, 4797, 5102, 5585, 5592 ; de là, la crainte de Dieu devant les faces est la sainte crainte pour le Divin dans les intérieurs ; et par la signification de pour que vous ne péchiez point, en ce que c'est la conservation de la vie spirituelle, car la vie spirituelle est conservée par ne point pécher ; pécher, c'est faire et penser le mal et le faux par goût et d'après la volonté, car les choses qui sont faites par goût et d'après la volonté sont de ces choses qui sortent du cœur, et rendent l'homme impur, - Matthieu 15:11, 17-18, 19, - et qui par conséquent détruisent la vie spirituelle chez lui, voir ci-dessus, numéro 8910. Quant à ce qui concerne la sainte crainte, qui est signifiée par la crainte de Dieu dans la Parole, il faut qu'on sache que cette crainte est l'amour, mais l'amour tel qu'est celui des entants envers les parents, des parents envers les enfants, des époux entre eux, lesquels craignent de faire la moindre chose qui déplaise, par conséquent qui blesse l'amour en quelque manière ; une semblable crainte est insinuée dans l'amour quand l'homme est régénéré ; comme cette crainte concorde avec l'amour, et peut être et est en actualité dans l'amour, ou est unie à l'amour, c'est pour cela qu'elle est appelée sainte crainte, et c'est la crainte de pécher ou d'agir contre les préceptes, ainsi contre le Seigneur : mais cette crainte diffère chez chacun selon la qualité et la quantité de l'amour ; voir ce qui en a déjà été dit, numéros 2826, 3718, 3719, , 7280, 7788.

  
/10837  
  

来自斯威登堡的著作

 

Arcanes Célestes#2269

学习本章节

  
/10837  
  

2269. Et il dit : Je ne la perdrai point, si j'y en trouve quarante-cinq, signifie qu'il ne périrait point, s'il peut y avoir conjonction : on le voit par la signification du nombre quarante-cinq, en ce que c'est la conjonction ; il a déjà été montré que les nombres simples retiennent leur signification, même lorsqu'ils sont multipliés, et qu'ainsi les nombres plus grands ont la même signification que les nombres plus petits dont ils sont formés ; il en est aussi de même de quarante-cinq, nombre composé par multiplication de cinq et de neuf ; et comme il est composé de cinq multiplié par neuf, il signifie la même chose que cinq et neuf ; il a été montré que cinq signifie peu, numéro 649, et que neuf signifie la conjonction ou ce qui est conjoint, numéro 2075 ; ici par conséquent quarante-cinq signifie si les biens sont un peu conjoints aux vrais : que les Nombres, dans la Parole, signifient les choses ou les états, cela est constant d'après ce qui a déjà été dit sur Cinquante, numéro 2252, et d'après les explications qui ont été données ci-dessus sur les nombres, numéros 482, 487, 575, 646, 648, 755, 813, 1963, 1088 : parce que cinq signifie peu, et quarante-cinq, la conjonction, l'exposition même de ces nombres dans ce Verset est telle ; il est dit, en effet : peut-être de cinquante justes en manquera-t-il cinq, ce qui signifie s'il y avait quelque chose de moins ; et ensuite : perdras-tu pour cinq toute la ville, ce qui signifie, pour le peu qui manque périr ont-ils ? Parce qu'en effet, cinq signifie peu, le nombre cinq n'est plus ensuite employé, mais il est dit : je ne la perdrai point, si j'y en trouve quarante-cinq, ce qui signifie qu'ils ne périraient point, s'il pouvait y avoir conjonction ; s'il est dit ici quarante-cinq, et non pas, si des cinquante il en manque cinq, c'est aussi parce que le nombre cinq signifie non-seulement peu, comme il a été montré, numéro 640, mais encore la disjonction, ainsi qu'il a aussi été montré dans la Première Partie numéro 1686 ; c'est pourquoi de peur que la disjonction ne fût signifiée, mais pour que la conjonction le fût, c'est ce nombre, savoir, quarante-cinq, qui est nommé ; car, ainsi qu'il vient d'être dit, quarante-cinq exprime une sorte de conjonction : les choses, dans le sens interne, se suivent ainsi une à une avec élégance dans leur série. Quant à ce qui regarde la conjonction du bien avec le vrai, c'est un arcane qu'on ne peut expliquer de manière à le faire saisir par une conception ordinaire ; il en sera parlé seulement en peu de mots. Plus le vrai est réel et pur, mieux le bien qui vient du Seigneur peut être adapté comme dans un vase récipient ; au contraire, moins le vrai est réel et pur, moins le bien qui vient du Seigneur peut être adapté, car ils doivent se correspondre mutuellement, la conjonction se fait selon la correspondance ; jamais les biens, ne peuvent être insinués dans les faux, ni les maux dans les vrais, comme vases récipients ; car ils sont d'un caractère et d'une nature opposés ; l'un repousse l'autre comme son ennemi : bien plus, s'ils tentaient de se conjoindre, l'un rejetterait l'autre, savoir, le bien rejetterait le mal comme un poison, et le mal rejetterait le bien comme une chose qui excite le vomissement ; une telle inimitié entre le mal et le bien a été pourvue par le Seigneur, afin qu'ils ne fussent jamais mêlés ensemble, car s'ils étaient mêlés ensemble, l'homme périrait.

Dans les fourbes elles hypocrites, il s'en faut de peu qu'ils n'aient été conjoints, mais toujours est-il que le Seigneur prend des précautions pour qu'ils ne soient pas conjoints ; voilà pourquoi dans l'autre vie, les fourbes et les hypocrites souffrent plus que tous les autres des tourments affreux.

  
/10837