De Bijbel

 

Jérémie 51:37

Studie

       

37 Et Babylone sera réduite en monceaux, en demeure de dragons, en étonnement, et en opprobre, sans que personne [y] habite.

Van Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #9230

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9230. Et la chair dans le champ déchirée vous ne mangerez point, signifie que le bien de la foi falsifié ne sera pas conjoint : on le voit par la signification de la chair, en ce qu'elle est le bien, numéros 7850, 9127 ; par la signification du champ, en ce qu'il est l'Église quant au bien, ainsi le bien de l'Église, numéros 2971, 3766, 7502, 7571, 9139, 9141 ; par la signification du déchiré, en ce que c'est le détruit par les faux, par conséquent aussi le falsifié, numéro 5828 ; et par la signification de manger, en ce que c'est approprier et conjoindre, numéros 2187, 3168, 3513f., 3596, 4745, 5643, 8001 ; de là il est évident que ces paroles, « la chair dans le champ déchirée vous ne mangerez point, » signifient que le bien de l'Église ou le bien de la foi falsifié ne doit point être approprié ou conjoint. Ici, il sera dit en peu de mots ce que c'est que le bien de la foi, et ce que c'est que le vrai de la foi : Est appelé bien de la foi tout ce qui, appartenant à l'Église, concerne la vie et l'usage d'après les choses qu'enseigne la doctrine de la foi de l'Église ; en un mot, tout ce qui concerne vouloir ces choses et les faire par obéissance, car les vrais de la foi de l'Église, quand on les veut et qu'on les fait, deviennent des biens : est appelé vrai de la foi tout ce qui est encore sans fin d'usage ou sans fin pour la vie, par conséquent ce qui est su et tenu dans la mémoire, et par suite est saisi par l'entendement, et enseigné d'après l'entendement ; en effet, les vrais de la foi, tant qu'ils ne vont pas plus avant, sont seulement des connaissances et des scientifiques, et respectivement aux biens ils sont hors de l'homme lui-même ; car la mémoire et l'entendement de l'homme sont comme des vestibules, et la volonté est comme la chambre à coucher, puisque la volonté est l'homme lui-même : par là, on voit clairement ce que c'est que le vrai de la foi, et ce que c'est que le bien de la foi : le bien que l'homme fait dans le premier état, savoir, quand il est régénéré, est appelé bien de la foi ; mais le bien que l'homme fait dans le second état, savoir, quand il a été régénéré, est appelé bien de la charité ; lors donc que l'homme fait le bien d'après le bien de la foi, il fait le bien par obéissance, mais quand il fait le bien d'après le bien de la charité, il fait le bien par affection ; sur ces deux états chez l'homme qui est régénéré, voir numéros 7923, 7992, 8505, 8506, 8510, 8512, 8516, 8643, 8648, 8658, 8685, 8690, 8701, 9224, 9227.

  
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Van Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #5658

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5658. Notre argent en son poids, signifie les vrais selon l'état de chacun : on le voit par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai, numéro 1551, 2954 ; et par la signification du poids, en ce que c'est l'état de la chose quant au bien, numéro 3104 ; ainsi les vrais selon l'état de chacun, c'est selon le bien qu'ils peuvent recevoir. Les poids et les mesures sont nommés dans un grand nombre de passages de la Parole, mais dans le sens interne, ils ne signifient ni des poids ni des mesures ; les poids signifient les états de la chose quant au bien, et les mesures les états de la chose quant au vrai ; de même aussi la pesanteur et l'extension ; la pesanteur, qui est dans le monde naturel, correspond au bien dans le monde spirituel, et l'extension correspond au vrai ; cela vient de ce que dans le ciel, d'où proviennent les correspondances, il n'y a ni pesanteur ni extension, parce qu'il n'y a point d'espace ; il apparaît, il est vrai, chez les esprits, des choses pesantes et étendues, mais ce sont des apparences qui tirent leur origine des états du bien et du vrai dans le ciel supérieur. Que l'argent signifie le vrai, on le savait très-bien dans les temps Anciens ; de là les Anciens avaient distingué les temps, depuis le premier âge jusqu'au dernier temps du monde, en siècles d'or, d'argent, d'airain et de fer, auxquels ils avaient aussi ajouté ceux d'argile ; ils ont nommé siècles d'or ces temps où il y avait l'innocence et l'intégrité, et où chacun faisait le bien d'après le bien, et le juste d'après le juste ; ils ont appelé siècles d'argent ces temps où il n'y avait plus l'innocence, mais où il existait cependant une sorte d'intégrité qui consistait non pas en ce qu'on faisait le bien d'après le bien, mais en ce qu'on faisait le vrai d'après le vrai ; ils appelaient siècles d'airain et de fer les temps qui sont encore inférieurs : s'ils ont appelé ainsi les temps, c'était par correspondance et non par comparaison ; en effet, les Anciens ont su que l'argent correspondait au vrai, et l'or au bien, et ils l'ont su par la communication avec les esprits et les Anges, car lorsque dans le ciel supérieur on parle du bien, plus bas chez ceux qui sont dans le premier ou dernier ciel au-dessous de ceux qui parlent il apparaît de l'or ; et quand on parle du vrai, il y apparaît de l'argent, et parfois de manière que non-seulement les murs des appartements qu'ils habitent sont brillants d'or et d'argent, mais aussi l'atmosphère elle-même ; et chez les anges du premier ou dernier ciel qui sont dans le bien d'après le bien, il apparaît même des tables d'or, des chandeliers d'or, et beaucoup d'autres objets ; et chez ceux qui sont dans le vrai d'après le vrai, ces objets apparaissent d'argent : mais qui sait aujourd'hui que les Anciens ont appelé les temps siècles d'or et d'argent d'après la correspondance ? qui sait même aujourd'hui quelque chose de la correspondance ? et celui qui n'en connaît rien, et plus encore celui qui place son plaisir et sa sagesse à discuter si telle chose est ou n'est pas, ne peut pas avoir la moindre connaissance sur les arcanes innombrables qui appartiennent à la correspondance.

  
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