De Bijbel

 

Jérémie 51:26

Studie

       

26 Et on ne pourra prendre de toi aucune pierre pour la placer à l'angle de l'édifice, ni aucune pierre pour servir de fondement, car tu seras des désolations perpétuelles, dit l'Eternel.

Van Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Van Swedenborgs Werken

 

Arcana Coelestia #10609

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10609. 'Also no flock or herd shall feed before this mountain' means that neither were they capable of receiving instruction concerning the interior and exterior good of the Church, worship, and the Word. This is clear from the meaning of 'flock' as interior good, and from the meaning of herd' as exterior good, both of which are dealt with in 5913, 6048, 8937; from the meaning of 'feeding' as receiving instruction, dealt with in 5201, 6277; and from the meaning of 'mountain', which at this point is Mount Horeb, as the external aspect of the Church, worship, and the Word, dealt with in 10543. From these meanings it is evident that those words mean that neither was this nation capable of receiving instruction concerning the interior and exterior good of the Church, worship, and the Word, since they stood outside and in no way within that external aspect of them. The reason why they were incapable of receiving instruction concerning it was that they were ruled by self-love and love of the world, and people ruled by those loves are totally incapable of knowing what celestial and spiritual good is, and so of knowing what the Church's good is, since this good, being Divine, is spiritual and celestial. If this good were described to them they would not begin to comprehend it, because the internal part of the mind, where perception of that good takes place, is in their case closed.

[2] That such things are meant by 'no flock or herd shall feed before the mountain' may seem to be strange to those who confine their attention to the historical meaning of the Word and think no further than this, that something involving that nation is meant by these words. Nor is anything other than this known by those unacquainted with the internal sense of the Word, in which flock or herd are not meant by 'flock or herd' but the interior and exterior good residing with a person. For what does the Word, which is Divine, have to do with a flock and herd, that is, with animals? Human beings, their worship, love, and faith, thus such things as compose the Church with them, is what the Divine Word has to do with.

[3] The fact that such things, not flock or herd, are meant by 'flock or herd' is clear from places in the Word where they are mentioned, as in David,

You have given Him dominion over the works of Your hands; and You have put all things under His feet, flocks and all herds, and also the beasts of the fields. Psalms 8:6-7.

This refers to the Lord and to His power over all things in heaven and on earth, 'flocks' and 'herds' meaning forms of good, interior and exterior, that exist with people, and 'beasts' people's affections. If those creatures did not have these meanings what would be the point of describing the Lord's power, which is Divine, as power over flocks, herds, and beasts? For the meaning of 'beasts' as human affections, see in the places referred to in 9280.

[4] In Joel,

The day of Jehovah is near, and as destruction from Shaddai will it come. The beasts groan, the droves of the herd are perplexed, because they have no pasture, even the droves of the flock are made desolate. Joel 1:15, 18.

Here also 'the beasts' stands for human affections, 'the droves of the herd and of the flock' standing for forms of good, interior and exterior. For these verses refer to the Lord's Coming, this being what is meant by 'the day of Jehovah'. They also refer to the Church at that time, to its having been laid waste, that is, to its not possessing the good of love any longer, nor the good of faith, these being what 'beasts', 'herds', and 'flocks' mean. If they did not mean those things what would be the point of saying that the beasts would groan on that day, the droves of the herd would be perplexed, and the droves of the flock would be made desolate? What would all this have to do with the Church? Their having no pasture at that time means that no truth is present in which they may receive instruction.

[5] In Jeremiah,

From our youth shame is devouring the work of our fathers - their flocks and their herds, and their sons and their daughters. Jeremiah 3:24.

Here also 'flocks' and 'herds' mean the Church's forms of good, which are those of love and faith, interior and exterior ones.

[6] In Isaiah,

I will bring forth seed from Jacob, and from Judah the heir of My mountains. Then Sharon will be the dwelling-place of the flock, and the Valley of Achor the place for the herd to lie down 1 , for My people who have sought Me. Isaiah 65:9-10.

'Jacob' and 'Judah' here are not used to mean the people of Jacob and Judah but the external and internal celestial Church, 'Jacob' the external and 'Judah' the internal. The internal good of that Church is meant by 'the dwelling-place of the flock' and the external good by 'the place for the herd to lie down', 'Sharon' being the internal part [of that Church], where this good resides, and 'the Valley of Achor' the external part. The fact that 'Sharon' means the internal part of the celestial Church is clear from the places where Sharon is mentioned, as in Isaiah 33:9; 35:2; and the fact that 'the Valley of Achor' means the external part of that Church is clear in Hosea 2:15.

[7] In Hosea,

Israel, Ephraim, and Judah will go with their flocks and with their herds to seek Jehovah, and they will not find [Him]. Hosea 5:5, 6.

Here also 'flocks' and 'herds' mean the interior and exterior things with those who should be understood by 'Israel, Ephraim, and Judah'. If they did not mean those things what would be the point of saying that these three would go with their flocks and herds to seek Jehovah?

Voetnoten:

1. literally, the couch of the herd

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.