De Bijbel

 

Jérémie 51:24

Studie

       

24 Mais je rendrai à Babylone, et à tous les habitants de la Caldée, tout le mal qu'ils ont fait à Sion, vous le voyant, dit l'Eternel.

Van Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #9755

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9755. Et la largeur du Parvis à l'angle de la mer, signifie l'état de ce ciel quant aux vrais scientifiques : on le voit par la signification de la largeur, en ce qu'elle est le vrai, numéros 1613, 3433, 4434, 4482, 9487 ; par la signification du Parvis, en ce qu'il est le dernier ciel, numéro 9741 ; et par la signification de la mer, en ce que c'est où est la collection des scientifiques, d'après lesquels on raisonne sur les vrais, par conséquent c'est aussi le naturel et le sensuel, car ceux-ci sont les contenants des scientifiques ; ici par l'angle de la mer est entendu l'angle de l'occident, et l'occident signifie le bien dans l'obscur ; mais quand il n'est pas dit l'occident, et qu'il est dit la mer, alors est signifié le scientifique, qui aussi est relativement dans l'obscur, parce que le scientifique appartient à l'homme naturel ou externe, et que l'homme naturel ou externe est dans la lumière du monde, lumière qui, relativement à la lumière du ciel dans laquelle est l'homme Interne, est comme l'ombre au coucher du soleil ; on peut aussi le voir par les choses qui apparaissent dans l'autre vie : Le Soleil du ciel, qui est le Seigneur, apparaît devant l'œil droit à une moyenne hauteur ; de là les anges des cieux ont toute lumière, et avec la lumière toute intelligence et toute sagesse ; quant au soleil du monde, il n'apparaît pas, lorsqu'on pense à lui ; mais à sa place il apparaît quelque chose de ténébreux à ['opposite par derrière ; là est aussi pour les cieux l'occident, car là le Seigneur comme Soleil est l'orient : d'après cela, on peut voir que l'occident signifie le bien dans l'obscur, et que dans ce bien est l'homme externe ou naturel, qui, ainsi qu'il a été dit, est dans la lumière du monde, laquelle est relativement à la lumière du ciel comme l'ombre au coucher du soleil : quant au vrai de l'homme naturel, il est signifié par l'eau de la mer, le vrai est le vrai scientifique ; en effet, le vrai dans l'homme naturel ou Externe est le Vrai de la science, tandis que le Vrai dans l'homme spirituel ou Interne est le vrai de la foi ; car de vrai de science il devient vrai de foi, quand de l'homme naturel ou Externe il est élevé dans l'homme spirituel ou Interne ; c'est de là que les vrais chez l'homme dans l'enfance sont des vrais de science, mais que dans l'âge adulte, s'il se laisse régénérer, ils deviennent des vrais de foi ; car l'homme Interne est successivement ouvert jusqu'à cet âge. Que la Mer soit la Collection des scientifiques, c'est parce que les Eaux, les Fontaines et les Fleuves, signifient les vrais, par suite leurs collections sont les mers. Qu'il en soit ainsi, on peut le voir par les passages de la Parole où la Mer et les Mers sont nommées ; comme dans David :

« A Jéhovah la terre, et sa plénitude, le globe et ceux qui y habitent ; Lui sur les Mers l'a fondé, et sur les fleuves il l'a établi. » - Psaumes 24:1-2.

La terre et le globe, c'est l'Église ; les mers sur lesquelles il a fondé le globe sont les vrais scientifiques ; les fleuves sur lesquels il l'a établi sont les vrais de la foi ; que dans ce passage il ne soit entendu ni la terre, ni le globe, ni les mers, ni les fleuves, cela est évident ; car le globe n'a point été fondé sur les mers, ni établi sur les fleuves.

Dans le Même :

« Tu as fendu par la force la mer, tu as brisé les têtes des baleines sur les eaux ; Toi, tu as brisé les têtes du Léviathan, tu l'as donné en nourriture au peuple des Siim ; Toi, tu as tari les torrents de force. » - Psaumes 74:13, U, 15.

Là, dans le sens interne, il s'agit des sciences qui détruisent les vrais de la foi ; les baleines dont les têtes sont brisées, sont les scientifiques dans le commun, numéro -42, 7293 ; il en est de même du Léviathan, numéro 7293 ; le peuple des Siim auquel il a été donné en nourriture, ce sont ceux qui sont dans les faux, ou les faux eux-mêmes ; de là, on voit clairement ce que c'est que la mer, à savoir, que c'est le scientifique mal appliqué pour infirmer et détruire les vrais.

Dans Habacuc :

« Tu as foulé la mer avec tes chevaux, le limon des grosses eaux, » - Habacuc 3:15.

Fouler la mer avec les chevaux, quand il s'agit de Jéhovah, c'est instruire l'homme naturel, en qui sont les scientifiques, Dans Zacharie :

« En ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem, une partie vers la Mer orientale, et une partie vers la Mer postérieure. » - Zacharie 14:8.

Les eaux vives sortant de Jérusalem sont les vrais de la foi vivant par le bien de l'amour ; la mer orientale et la mer postérieure sont le naturel et le sensuel, où sont les scientifiques qui sont les collections des vérités.

Dans Osée :

« Après Jéhovah ils iront, et avec honneur s'approcheront des fils (venus) de la mer ; avec honneur ils viendront, comme l'oiseau d'Egypte, “ - Osée 11:10-11.

Les fils venus de la mer, ce sont les vrais scientifiques qui appartiennent à l'homme naturel ; de là, il est dit qu'ils viendront d'Egypte comme l'oiseau, car l'Egypte dans la Parole est le scientifique, numéros 9340, 9391.

Dans Ézéchiel :

« Ils descendront de dessus leurs trônes, tous les princes de la mer ; et ils déposeront leurs manteaux, et de » leurs habits de broderie ils se dépouilleront, de terreurs ils se vêtiront ; ils diront : Comment as-tu péri, toi qui étais habitée parmi les mers, ville renommée, qui étais forte dans la mer. » Ézéchiel 26:16-17 ;

Là, il s'agit de la vastation des connaissances du bien et du vrai, qui sont Tyr, dont il y est question, numéro 1201 ; les connaissances du bien et du vrai sont les scientifiques de l'Église ; les princes de la mer sont les principales connaissances, Nos1482, 2089, 5044 ; déposer les manteaux et les habits de broderie, c'est laisser les vrais scientifiques, numéro 9688 : comme ce sont là les choses qui sont signifiées par Tyr, c'est pour cela que Tyr est dite habitée dans les mers, et ville forte dans la mer.

Dans Jérémie :

« Sur Babel monte la Mer, par la multitude de ses flots elle a été couverte ; réduites ont été ses villes en désolation. » - Jérémie 51:42-43.

Babel, c'est le culte qui dans les externes paraît saint, mais qui dans les internes est profane, numéros 1182, 1326 ; la mer sur Babel est le faux d'après les scientifiques, ses flots sont les raisonnements qui en proviennent, et par suite les négations ; les villes réduites en désolation, sont les doctrinaux. Pareillement dans Apocalypse :

« Tout pilote, et quiconque sur les navires habite, et les matelots, et tous ceux qui sur la mer trafiquent, de loin se tinrent, en voyant la fumée de l'embrasement de Babylone, disant : Malheur ! malheur ! cette ville grande, dans laquelle se sont enrichis tous ceux qui ont les navires sur la mer, d'après son opulence : alors un Ange prit une pierre, comme une meule, grande, et il la jeta dans la mer, en disant : Ainsi avec impétuosité sera précipitée Babylone. » - ;

Les navires sont les doctrinaux d'après la Parole, numéro 6385 ; de là on voit clairement ce que c'est que le pilote, et les matelots, et la mer, et ceux qui trafiquent sur mer ; la pierre comme une meule est le vrai par lequel il y a la foi ; être jetée dans la mer, c'est dans le faux des scientifiques ; dans l'autre vie il apparaît des mers, et aussi des navires sur elles, il m'a été souvent donné d'en voir ; là, les mers dans le sens mauvais signifient les faux des scientifiques, et ceux qui sont sur les navires signifient ceux qui vantent ces faux et les enseignent.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah, qui donne le soleil pour lumière de jour, et les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, qui trouble la mer alors que s'agitent ses flots. » - Jérémie 31:35 ;

Le soleil pour lumière de jour, c'est le bien de l'amour, d'après lequel il y a lumière pour les vrais ; les statuts de la lune et des étoiles pour lumière de nuit, ce sont les biens de la foi et des connaissances, d'après lesquels la lumière du vrai est dans les ténèbres ; troubler la mer et que s'agitent ses flots, c'est dissiper les faux des scientifiques dont proviennent des raisonnements sur les vrais.

Dans Ésaïe :

« Est-ce que raccourcissant a été raccourcie ma main, qu'il n'y ait pas de rédemption ? ou est-ce qu'en Moi il n'y a point de force pour délivrer ? Voici, par ma menace je taris la mer, je réduis les fleuves en désert, puant deviendra leur poisson, parce qu'il n'y a point d'eau, et qu'il meurt de soif. » - Ésaïe 50:2 ;

-tarir la mer, c'est détruire le bien et le vrai des scientifiques ; réduire les fleuves en désert, c'est dévaster les vrais eux-mêmes ; le poisson qui deviendra puant, c'est le scientifique qui appartient à l'homme naturel, numéros 40, 991 ; parce qu'il n'y a point d'eau, c'est qu'il n'y a point de vrai, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568 : Pareillement ailleurs dans le Même :

« Les eaux de la mer manqueront, et le torrent séchera et tarira, et se retireront les fleuves ; ils s'abaisseront et seront dessèches, les torrents de l'Egypte. “ - Ésaïe 19:5-6.

Les eaux de la mer manqueront, ce sont les vrais où est leur collection ; les torrents de l'Egypte qui seront desséchés, ce sont les scientifiques.

Dans le Même :

« Pleine est la terre de la science de Jéhovah, comme les eaux couvrent la mer. » - Ésaïe 40:9 ; les eaux, ce sont les vrais ; la mer, c'est la collection des vrais ou les scientifiques ; c'est pour cela qu'il est dit que la terre est pleine de la science de Jéhovah.

Dans Jean :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande, de feu ardente, fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang ; et o mourut la troisième partie des créatures, qui (étaient) dans la mer, ayant des âmes ; et la troisième partie des navires fut abîmée. “ - Apocalypse 8:8-9 ;

La grande montagne ardente de feu est l'amour de soi ; la mer dans laquelle elle fut jetée, est le scientifique en général ; le sang qui en provient est le vrai falsifié et profané, numéros 4735, 4978, 7317, 7326 ; les créatures qui en moururent sont ceux qui sont dans les doctrinaux du vrai. Pareillement ailleurs dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dam la mer, et elle devint du sang comme (celui) d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. » - Apocalypse 16:3-4 ;

Dans ce passage, la mer est le scientifique qui sert aux maux pour détruire les vrais, et pour confirmer les faux.

Dans le Même

« Une bête montant de la mer, proférant des blasphèmes. “ - Apocalypse Apocalypse 13:1, [Il manque du texte ici], Genèse 49:13 ;

Et ailleurs :

« Qu'il sucera l'affluence de la mer, et les choses .cachées des secrets du sable. » - Deutéronome 33:19 ;

-par Zébulon dans le sens représentatif sont entendus ceux qui d'après les scientifiques, concluent sur les vrais de la foi, aussi est-il dit qu'il habiterait sur le rivage des mers.

Dans le sens opposé la mer est le scientifique concernant le monde, alors les flots de la mer sont les raisonnements d'après les mondains sur les Divins ; par suite être plongé dans la mer, c'est être plongé dans les scientifiques d'après les mondains et les terrestres jusqu'à nier le Vrai Divin, comme dans Matthieu :

« Celui qui aura scandalisé un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on eût pendu une meule d'âne à son cou, et qu'on l'eût enfoncé dans le profond de la mer. » - Matthieu 18:6.

La meule est le vrai servant à la foi, numéros 4335, 7780.

L'âne est le naturel, parce que c'est une bête de service, numéros 2781, 5741, 5958, 6389, 8078 ; de là, la meule d'âne est le scientifique naturel et mondain ; le cou est la conjonction des intérieurs et des extérieurs, numéro 3542 ; être pendu au cou, c'est l'interclusion et l'interception du bien et du vrai, numéros 3542, 3603 ; être plongé dans le profond de la mer, c'est être dans ce qui est purement mondain et corporel, par conséquent dans l'enfer. Ces paroles, que le Seigneur a prononcées, sont comme toutes ses autres paroles, par conséquent significatives. Mais le Scientifique est signifié par la Mer suivant la densité et la noirceur de ses eaux, et vice versa selon leur ténuité et leur transparence ; c'est de là que le scientifique concernant le ciel, qui est le spirituel dans l'homme naturel, est appelé mer de verre, » - Apocalypse 15:1-2. -Par

« la mer ne sera plus " - Apocalypse 21:1, - il est signifié qu'on ne raisonnera pas d'après les scientifiques sur les vrais de la foi, mais que les vrais seront imprimés dans les cœurs.

  
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Arcanes Célestes #8764

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8764. Et que je vous ai portés sur des ailes d'angles, signifie et qu'ainsi par les vrais ils ont été élevés à la lumière céleste : on le voit par la signification déporter quelqu'un sur des ailes d'aigles, en ce que c'est être élevé en haut jusque dans la lumière céleste ; car porter, c'est être élevé, les ailes sont les vrais spirituels, et l'aigle est le rationnel quant au vrai ; l'aigle a cette signification, voir numéro 3901, car les aigles volent haut ; en effet, par le ciel visible les Anciens entendaient le ciel angélique, les simples croyaient même que là était la demeure des anges, et qu'en haut aussi, comme plus près du soleil et des étoiles, était la lumière céleste elle-même ; de là vient que, être porté sur des ailes d'aigles, c'est être en haut dans cette lumière ; qu'on y soit élevé par les vrais de la foi, c'est parce que le vrai de la foi est ce qui élève l'homme jusqu'au ciel où est le bien de la foi ; que le rationnel quant au vrai soit l'aigle, c'est parce que le rationnel de l'homme est son ciel et que son naturel est respectivement comme sa terre, car le rationnel constitue l'homme interne, et le naturel l'homme externe. Que les ailes soient les vrais spirituels, c'est parce que les oiseaux en général signifient les intellectuels et les pensées, numéros 40, 745, 776, 3219, 5149, 7441, de là les ailes sont les vrais spirituels, parce que tout intellectuel provient de ces vrais ; l'intellectuel qui vient des faux, quelque pénétrant et quelque fin qu'il paraisse, n'est point l'intellectuel ; car l'intellectuel voit par la lumière du ciel, et la lumière du ciel est le vrai spirituel, c'est-à-dire, le vrai de la foi ; là donc où n'est point le vrai qui appartient à la foi, il n'y a point la lumière, mais il y a l'obscurité, et l'intellectuel dans l'obscurité est un intellectuel nul : les ailes aussi sont les puissances qui appartiennent au vrai spirituel d'après son bien ; car les ailes chez les oiseaux sont comme les mains ou les bras chez l'homme, et par les bras et les mains sont signifiées les puissances, numéros 878, 3387, , 5327, 5328, 5544, 6292, 6947, 7518, , 8050, 8153, 8281, 8305 ; que la puissance appartienne au Vrai spirituel d'après le bien, on le voit, numéros 3563, 4931, 5623, 6344, 6423. Que les ailes soient les vrais spirituels ou les vrais de la foi, qui ont la puissance d'après le bien, on le voit clairement par d'autres passages de la Parole ; c'est pourquoi quand les ailes sont attribuées au Divin, elles signifient le Divin Vrai qui a la Toute-Puissance, comme lorsqu'elles sont attribuées aux Chérubins par lesquels est signifiée la Providence du Seigneur ; par exemple, dans Ézéchiel :

« Quatre faces à chaque Chérubin, et quatre ailes à chacun ; leurs ailes dressées de l'un vers l'autre ; à chacun les ailes couvraient leurs corps : j'entendis le bruit de leurs ailes comme le bruit des grandes eaux, comme la voix de Schaddaï, quand ils marchaient, voix de tumulte comme la voix d'un camp ; quand ils s'arrêtaient, ils baissaient leurs ailes. J'entendis la voix de leurs ailes, qui se baisaient de l'un à l'autre ; et la voix des roues près d'eux. La voix des ailes des Chérubins fut entendue jusqu'au parvis extérieur, comme la voix de Dieu Schaddaï. Une ressemblance de mains d'homme était sous leurs ailes. » - Ézéchiel 1:4, 6, 23, , 21 ;

Que les ailes ici soient le Vrai Divin, on le voit par chaque mot de la description, tant en ce que les ailes étaient dressées de l'un vers l'autre, qu'en ce qu'elles couvraient les corps, et aussi en ce que le bruit des ailes était entendu comme le bruit des grandes eaux, comme la voix des roues, et comme la voix de Schaddaï ; et en ce qu'une ressemblance de mains d'homme était sous les ailes des Chérubins ; les ailes dressées de l'un vers l'autre, représentaient la consociation de tous dans le Divin ; elles couvraient les corps, signifiait que le Divin Vrai recouvrait le Divin Bien dont il procède, car le Divin Bien est la flamme, et le Divin Vrai est la lumière qui procède de la flamme, et qui l'entoure et ainsi la recouvre ; la flamme même n'apparaît pas dans le ciel, il n'apparaît que la lumière dans laquelle est la flamme qui est ainsi perçue comme une chaleur, chaleur qui est l'amour ; le bruit entendu comme le bruit des grandes eaux, signifiait la qualité du Divin Vrai dans le ciel ; pareillement la voix comme la voix des roues, et comme la voix de Schaddaï, car le bruit et la voix sont attribués au Divin Vrai ; c'est pourquoi il est dit la voix des grandes eaux, parce que les eaux sont les vrais, numéros 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8137, 8138, 8568 ; puis la voix des roues, parce que les roues sont les vrais des doctrinaux, en ce que les chars appartiennent à la doctrine du vrai, numéros 5321, 5945, 8146, 8148, 8215 ; comme aussi la voix de Dieu Schaddaï, parce que Dieu Schaddaï est le vrai qui réprimande dans les tentations et qui ensuite console, numéros 1992, 4572, 5628 ; une ressemblance de mains d'homme sous les ailes, signifiait la Toute-Puissance qui est au Divin Vrai, parce que les mains sont la puissance, et dans le sens suprême la Toute-Puissance, quand elles sont attribuées au Seigneur. D'après cela, on peut voir ce qui était rereprésenté par les ailes des Chérubins sur le Propitiatoire qui était sur l'Arche d'alliance, en ce qu'elles étaient étendues en haut et couvraient le propitiatoire, Exode 25:20 ; puis, ce que représentaient les Chérubins sur les tentures du Tabernacle, et sur le voile ; et aussi dans le Temple de Salomon ; pareillement, ce qu'ils représentaient autour de la nouvelle maison, dont il est parlé dans Ézéchiel 41:18, 19, 20 ; pareillement, ce qui est signifié par les quatre animaux autour du trône, dont chacun avait pour soi six ailes à l'entour. » - Apocalypse 4:8.

Et ce qui est signifié par les Séraphins qui se tenaient au-dessus du trône, dont chacun avait six ailes. » - Ésaïe Apocalypse 6:1-2.

Que les ailes dans le sens interne soient les vrais spirituels ou les vrais de la foi, on le voit dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : » L'Aigle grand, grand d'ailes, long d'envergure, plein de plumes, à broderie, est venu sur le Liban, et il a pris un rameau du cèdre ; il l'a porté en terre de négoce ; puis il a pris de la semence de la terre, et il l'a posée dans un champ de semaine, il l'a prise vers les grandes eaux, elle a poussé et est devenue un cep vigoureux. Et il y avait un autre Aigle, grand d'ailes, et plein de plumes, vers lequel, voici, le cep payait ses racines, et il étendait ses sarments vers lui ; dans un champ bon, près des grandes eaux, il avait été planté pour pousser du branchage, et pour porter du fruit, afin qu'il devînt un cep de magnificence. » - .

Ce prophétique décrit l'instauration de l'Église spirituelle par le Seigneur ; l'aigle y est la foi ; grand d'ailes et long d'envergure, ce sont les vrais de la foi ; la broderie est le scientifique ; l'accroissement qui en provient- est décrit par le rameau de cèdre du Liban, par la terre de négoce, par la semence de la terre dans un champ de semaille, vers les grandes eaux ; l'Église elle-même par suite est le cep ; que le cep soit l'Église spirituelle, on le voit, numéros 1069, 5113 ; et que ce soit l'Église externe, on le voit, numéro 6375 ; mais le Cep de magnificence qui aJvait été planté par le second aigle est l'Église interne, ainsi qu'il a été montré, numéro 6376, car l'externe de l'Église est décrit par le premier aigle, et l'interne par le second ; ensuite dans le Prophète il est décrit comment cette Église, instaurée chez les Anciens, a été pervertie chez les Juifs. Le vrai de la foi est pareillement signifié par les ailes dans David :

« Quand vous coucheriez entre les rangs, les ailes de la colombe couverte d'argent, et ses plumes d'un jaune d'or. » - Psaumes 68:14.

Les ailes de la colombe sont les vrais de la foi ; que la colombe soit la foi, on le voit, numéro 870 ; les ailes sont dites couvertes d'argent, parce que l'argent est le vrai d'après le bien, numéros 1551, 2954, 5658, 6914, 6917, 7999. Que les ailes soient le Vrai Divin, on le voit aussi par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Ceux qui s'attendent à Jéhovah sont renouvelés en force, ils montent d'une aile comme les aigles. » - Ésaïe 40:31.

Dans David :

« Dieu chevauchait sur un Chérubin, et il volait, il était porté sur les ailes du vent. » - . Psaumes 104:3.

Là, il s'agit du Divin Vrai et de sa puissance.

Dans le Même :

« Jéhovah sous son aile te couvrira, et sous ses ailes tu te confieras ; bouclier et écu (sera) sa vérité. “ - Psaumes 91:4. ; - être couvert de l'aile de Jéhovah et sous ses ailes se confier, c'est la protection et la confiance qui appartiennent à la foi ; pareillement être caché sous l'ombre des ailes de Dieu. » Psaumes 17:8 : -

« à l'ombre de ses ailes être en assurance. » - Psaumes 57:2. Psaumes 61:5.

« à l'ombre de ses ailes chanter. " - Psaumes 63:8.

Comme la plupart des expressions ont aussi le sens opposé, il en est de môme des ailes ; dans ce sens les ailes signifient les faux, comme dans Jean :

« Et de la fumée du puits de l'abîme sortirent des sauterelles ; et le bruit de leurs ailes (était) comme le bruit d'une multitude de chevaux courant au combat. » - Apocalypse 9:2, 9.

Là, les ailes sont les faux qui combattent contre le vrai, car la sauterelle est le faux dans les extrêmes, numéro 7643.

  
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