De Bijbel

 

Jérémie 51:14

Studie

       

14 L'Eternel des armées a juré par soi-même, en disant : si je ne te remplis d'hommes comme de hurebecs, et s'ils ne s'entre-répondent pour s'encourager contre toi.

Van Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #1328

Bestudeer deze passage

  
/ 10837  
  

1328. Et de la Jéhovah les dispersa sur les faces de toute la terre, signifie que le culte interne devint nul : c'est ce qu'on peut voir en ce que être dispersé signifie être dissipé. Dans le sens le plus près, être dispersée sur les faces de toute la terre, signifie ceux qui voulaient bâtir la ville de Babel ; mais comme ce sont eux qui privent les autres de toute connaissance du vrai, ainsi que je l'ai dit, ces mêmes expressions signifient en même temps la privation du culte interne : en effet, l'un est la conséquence de l'autre ; ici c'est la conséquence, parce que ces expressions sont répétées pour la troisième fois. La preuve que la Première Eglise Ancienne a été privée des connaissances du vrai et du bien, c'est que les nations qui constituèrent cette Eglise Ancienne devinrent pour la plupart idolâtres et eurent cependant un certain culte externe. Ceux qui sont idolâtres hors de l'Eglise ont un sort bien préférable au sort de ceux qui sont idolâtres dans l'Eglise ; ceux-là sont des idolâtres externes, mais ceux-ci sont des idolâtres internes ; que le sort des premiers soit préférable, c'est ce qui est évident par les paroles que le Seigneur dit dans Luc 13:23, 28-29, 30 ; et dans , , . On voit maintenant pourquoi l'état de cette Eglise Ancienne fut changé.

  
/ 10837  
  

Van Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #10110

Bestudeer deze passage

  
/ 10837  
  

10110. Pour emplir leur main, signifie pour recevoir le Divin Vrai : on le voit par la signification Remplir la main, en ce que c'est représenter le Seigneur quant au Divin Vrai, et aussi son communicatif et son réceptif dans les cieux, numéros 10070. Il est dit qu'ils mangeront les choses saintes par lesquelles il aura été fait expiation pour emplir leur main, et que par là il est signifié l'appropriation du bien chez ceux qui ont été purifiés des maux et des faux du mal, ainsi pour recevoir le Divin Vrai : voici ce qu'il en est : La première chose qui est appropriée à l'homme est le bien, et successivement le vrai ; s'il en est ainsi, c'est parce que le bien est l'humus, et que le vrai est la semence ; ainsi pareillement le bien adopte le vrai et se le conjoint, parce qu'il l'aime comme père ; en effet, il y a entre le bien et le vrai un conjugal céleste, et c'est le bien qui fait la vie chez l'homme, puisque le bien appartient à la volonté, et que la volonté de l'homme est l'homme lui-même ; mais le vrai ne fait point la vie chez l'homme, si ce n'est qu'autant qu'il la tire du bien, puisque le vrai appartient à l'entendement, et que l'entendement sans la volonté n'est point l'homme lui-même ; il n'est qu'une entrée vers l'homme, car c'est par l'entendement qu'on entre : l'homme peut être comparé à une maison, dans laquelle sont plusieurs chambres, dont l'une conduit dans l'autre ; ceux qui sont dans les vrais seulement quant à l'entendement ne sont dans aucune des chambres de la maison, ils sont seulement dans le vestibule ; mais autant le vrai entre par l'entendement dans la volonté, autant il entre dans les chambres et habite dans la maison ; l'homme aussi est comparé dans la Parole à une maison, et le vrai qui appartient à l'entendement seul est comparé au vestibule ; mais le vrai qui est devenu chose de volonté, et qui dans la volonté devient bien, est comparé à une chambre qu'on habite, et à la chambre à coucher elle-même. Que le bien soit la première chose, procédant du Seigneur, appropriée à l'homme, on le voit d'après le premier et le second âge de l'enfance de l'homme ; il est notoire qu'alors il a le bien de l'innocence, et le bien de l'amour à l'égard de ses parents et de sa nourrice, et le bien de la charité à l'égard des petits enfants de son âge ; ce bien influe du Seigneur chez eux, afin que dans la progression de l'âge il serve comme première chose de la vie du Seigneur chez l'homme, et ainsi comme plan pour recevoir les vrais ; ce plan est même conservé chez l'homme quand il grandit, s'il ne le détruit pas par la vie du mal et par suite par la foi du faux. Quand il est dit le bien, il est entendu la charité à l'égard du prochain et l'amour envers le Seigneur, car tout ce qui appartient à l'amour et à la charité est le bien. Que le bien soit à la première place, et le vrai à la seconde, chez ceux qui sont régénérés, quoiqu'il semble autrement, on le voit, numéros 3325, 3494, 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 4925, 4926, 4928, 4930, 6256, 6269, 6272, 6273.

  
/ 10837