De Bijbel

 

Jérémie 51:14

Studie

       

14 L'Eternel des armées a juré par soi-même, en disant : si je ne te remplis d'hommes comme de hurebecs, et s'ils ne s'entre-répondent pour s'encourager contre toi.

Van Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Van Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #4925

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4925. Et voici, sortit son frère, signifie le vrai du bien : on le voit par la signification du frère, en ce qu'il est le consanguin d'après le bien, numéros 3815, 4267, ainsi le vrai du bien ; le vrai du bien est ce vrai qui procède du bien, ou c'est cette foi qui procède de la charité. Dans le sens interne, il s'agit ici de la primogéniture chez ceux qui renaissent ou sont régénérés par le Seigneur, par conséquent de la primogéniture dans l'Église ; dès les temps Très-Anciens on a discuté sur ce que c'est que le premier-né, si c'est le bien appartenant à la charité, ou si c'est le vrai appartenant à la foi ; et comme le bien, quand l'homme renaît et devient Église, ne se montre point, mais se cache dans l'homme intérieur, et se manifeste seulement dans une sorte d'affection qui ne tombe pas d'une manière évidente sous les sens de l'homme externe ou naturel, avant qu'il soit rené, tandis que le vrai se manifeste, car il entre par les sens et se place dans la mémoire de l'homme externe ou naturel, voilà pourquoi plusieurs sont tombés dans cette erreur que le vrai est le premier-né, et enfin dans cette autre erreur que le vrai est l'essentiel de l'Église, et tellement l'essentiel, que le vrai, qui est appelé foi, peut sauver sans le bien qui appartient à la charité ; de cette seule erreur il en est découlé plusieurs autres qui ont infecté non-seulement la doctrine, mais même la vie, par exemple , que l'homme est sauvé, de quelque manière qu'il vive, pourvu qu'il ait la foi ; que même les plus scélérats sont reçus dans le Ciel, pourvu qu'à la dernière heure de la mort ils reconnaissent les choses qui sont de foi ; que chacun peut être reçu dans le Ciel seulement d'après la grâce, quelle qu'ait été sa vie ; et, parce qu'on est dans cette doctrine, on ignore même ce que c'est que la charité, et l'on ne s'en inquiète pas ; et l'on finit en conséquence par croire qu'il n'existent ciel ni enfer ; cela vient de ce que la foi sans la charité, ou le vrai sans le bien, n'enseigne rien, et que plus le vrai se relire du bien, plus il rend l'homme insensé ; en effet, c'est dans le bien et par le bien que le Seigneur influe et donne l'intelligence et la sagesse, par conséquent l'intuition supérieure, et aussi la perception si telle chose est ou n'est pas ainsi. D'après ces explications, on peut voir ce qu'il en est de la primogéniture, à savoir, qu'elle appartient en actualité au bien, et en apparence au vrai ; c'est donc là ce qui est décrit ici dans le sens interne par l'enfantement des deux fils de Thamar ; en effet, l'écarlate que la sage-femme lia sur la main de l'un signifie le bien, ainsi qu'il a été montré, numéro 4922 ;

« sortir le premier » signifie la priorité, numéro 4923 ;

« retirer la main, » signifie que le bien cachait sa puissance, comme il vient d'être dit ;

« son frère sortit, » signifie le vrai ;

« tu as rompu sur toi rupture, » signifie la séparation du vrai d'avec le bien en apparence ;

« ensuite sortit son frère, » signifie que le bien est en actualité le premier ; et

« sur la main duquel était l'écarlate, » signifie la reconnaissance que c'était le bien ; en effet, ce n'est qu'après que l'homme est rené, qu'il est reconnu que le bien est le premier, car alors l'homme agit d'après le bien, et d'après le bien il regarde le vrai et la qualité du vrai : voilà ce qui est contenu dans le sens interne, dans lequel est enseigné ce qui se passe au sujet du bien et du vrai chez l'homme qui nait de nouveau, à savoir, que le bien est en actualité au premier rang et que le vrai y est en apparence, et que le bien ne parait pas au premier rang quand l'homme est régénéré, mais qu'il y paraît manifestement quand l'homme a été régénéré : mais il n'est pas besoin d'expliquer davantage ces arcanes, car ils ont déjà été expliqués, voir numéros 3324, 3325, 3494, 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701, 4243, 4244, 4247, 4337 : quant aux controverses qu'il y eut dès les temps Anciens au sujet de la primogéniture, si elle appartenait au bien ou au vrai, ou bien à la charité ou à la foi, voir numéro 2435. Comme, dans le sens suprême, le Premier-né est le Seigneur, et par suite l'amour envers Lui et la charité à l'égard du prochain, c'est pour cela que dans l'Eglise Représentative il a été décidé par une loi que les Premiers-nés appartiendraient à Jéhovah, ainsi qu'il est dit dans Moïse :

« Sanctifie-Moi tout Premier-né, l'ouverture de tout utérus parmi les fils d'Israël ; parmi l'homme et parmi la bête, à Moi cela. » - Exode 13:2.

« Tu feras passer toute ouverture d'utérus à Jéhovah, et toute ouverture de portée de la bête, ce que tu auras de mâles, à Jéhovah. » - .

« Toute ouverture d'utérus, à Moi ; et de tout ton bétail, tu donneras le mâle, ouverture de bœuf et de bête de menu bétail. » - Exode 34:19.

« Toute ouverture d'utérus, quant à toute chair qu'on offrira à Jéhovah, d'entre les hommes et d'entre les bêtes, sera à toi ; mais cependant en rachetant tu rachèteras tout premier-né de l'homme. “ - Nombres 18:15.

« Moi, voici, j'ai pris les Lévites du milieu des fils d'Israël, à la place de tout premier-né, ouverture d'utérus d'entre les fils d'Israël, afin que soient à Moi les Lévites. " - Nombres 3:12.

Comme ce qui ouvre l'utérus est le premier-né , c'est pourquoi quand le premier-né est nommé, il est dit aussi l'ouverture de l'utérus, pour que ce soit le bien qui soit signifié ; que ce soit le bien, on le voit clairement par chacune des choses dans le sens interne, surtout par ce qui est rapporté des fils de Thamar, à savoir, que Zérach ouvrit par sa main l'utérus, par lequel le bien est représenté, comme on le voit encore par l'écarlate sur sa main, numéro 4922 ; l'utérus aussi, au sujet duquel il est dit l'ouverture, c'est où il y a le bien et le vrai, par conséquent l'Église, voir numéro 4918 ; l'ouvrir, c'est donner la puissance pour que le vrai naisse. Comme le Seigneur est le seul Premier né, car il est le Bien Même, et du Bien du Seigneur procède tout vrai, c'est aussi pour cela que Jacob n'étant pas le premier-né, il lui fut permis, pour qu'il représentât le Seigneur, d'acheter à son frère Ésaü la primogéniture ; et comme cela ne suffisait pas, il fut appelé Israël, afin que par ce nom il représentât le bien du vrai, car Israël dans le sens représentatif est le bien qui est par le vrai, numéros 3654, 4286, 4598.

  
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