De Bijbel

 

Jérémie 49:27

Studie

       

27 Et je mettrai le feu à la muraille de Damas, qui dévorera les palais de Ben-hadad.

Van Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #3322

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3322. C'est pourquoi il appela son nom Edom, signifie de là sa qualité quant au bien auquel ont été adjoints les doctrinaux du vrai : on le voit par la signification d'appeler le nom ou d'appeler du nom, en ce que c'est la qualité, numéros 144, 145, 1754, 1896, 2009, 2724, 3006 ; et par la représentation d'Edom.

Dans la Parole, il est souvent fait mention d'Esaü, et aussi d'Edom ; Esaü y signifie le bien du Naturel, avant que les doctrinaux du vrai aient été ainsi conjoints à ce bien, et aussi le bien de la vie d'après l'influx provenant du Rationnel ; et Edom signifie le bien du Naturel auquel ont été adjoints les doctrinaux du vrai : mais, dans le sens opposé, Esaü signifie le mal de l'amour de soi, avant que les faux aient été ainsi adjoints à cet amour de soi, et Edom signifie le mal de cet amour lorsque les faux y ont été adjoints ; la plupart des noms dans la Parole ont aussi le sens opposé, comme il a été souvent montré ; et cela, parce que les mêmes choses qui ont été des biens et des vrais dans les Églises ont, par laps de temps, dégénéré en maux et en faux par diverses adultérations.

Qu'Esaü et Edom aient ces significations, on peut le voir par ces passages ; dans Ésaïe :

« Qui (est) celui-ci qui vient d'Edom, les vêtements teints, de Bosra, honorable dans son vêtement, marchant dans la multitude de sa force ? » Pourquoi (es-tu) rouge quant à ton vêtement, et (pourquoi) tes habits (sont-ils) comme (ceux) d'un fouleur au pressoir ? J'ai foulé seul au pressoir, et d'entre les peuples nul homme avec moi ; j'ai regardé de tous côtés, mais personne pour m'aider ; et j'ai été dans la stupeur, et personne pour me soutenir ; et mon bras m'a sauvé. » - Ésaïe 63:1-2, 3, 5.

Que dans ce passage Edom soit le Seigneur, on le voit clairement ; et qu'il soit le Seigneur quant au Divin Bien du Divin Naturel, cela est évident, car il s'agit de la conjonction du bien et du vrai dans l'Humain du Seigneur, et des combats des tentations par lesquels il les a conjoints : les vêtements y sont les vrais de l'homme naturel, ou les vrais relativement inférieurs, voir numéro 2576, et le rouge est le bien du naturel, numéro 3300 ; l'œuvre du Seigneur qui, de sa propre puissance, a conjoint les vrais au bien par les combats des tentations, y est décrite par ces expressions : J'ai foulé seul au pressoir, et d'entre les peuples nul homme avec moi ; j'ai regardé de tous côtés, mais personne pour m'aider ; j'ai été dans la stupeur et personne pour me soutenir, et mon bras m'a sauvé ; que le bras soit la puissance, on le voit numéro 878.

Dans le Livre des Juges :

« Jéhovah ! Quand tu sortis de Séir, quand tu partis du champ d'Edom, la terre trembla, même les cieux se fondirent, même les nuées se fondirent, les montagnes s'écoulèrent. » - Juges 5:4-5.

Sortir du champ d'Edom signifie presque la même chose que dans Ésaïe, venir d'Edom : pareillement dans Moïse :

« Jéhovah est venu de Sinaï, et il s'est levé de Séir pour eux. » - Deutéronome 33:2.

Dans le Même :

« Je Le vois quoique non déjà, je l'aperçois quoique non proche ; il sortira une étoile de Jacob, et il s'élèvera un sceptre d'Israël ; et Edom sera l'héritage, et Séir sera l'héritage de ses ennemis, et Israël fera, la force et il dominera sur Jacob, et il perdra le reste de la ville. » - Nombres 24:17-18, 19.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur dans le monde, son Essence Humaine est dite étoile de Jacob et sceptre d'Israël ; Edom et Séir, qui sont l'héritage, désignent le Divin Bien du Divin Naturel du Seigneur, et deviendra l'héritage de ses ennemis, c'est-à-dire qu'il prendra la place des choses qui étaient auparavant dans le Naturel ; la domination alors sur les vrais dans le naturel est signifiée en ce qu'il dominera sur Jacob et perdra le reste de la ville ; que Jacob soit le Vrai du Naturel, on le voit numéro 3305, et la ville le doctrinal, numéros 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216 ; il est dit qu'on domine sur les vrais, quand ils ont été subordonnés et soumis au bien ; et avant qu'il en ait été ainsi, ils sont appelés ennemis, parce qu'ils résistent continuellement, comme il a été montré ci-dessus, numéro 3321.

Dans Amos :

« En ce jour-là, je relèverai la tente de David, » (qui est) tombée, et je réparerai leurs brèches, et je rétablirai ses ruines, et je la bâtirai comme aux jours de l'éternité, afin qu'ils possèdent les restes d'Edom, et toutes les nations sur lesquelles a été appelé mon Nom. » - Amos 9:11-12.

La tente de David est l'Église et le culte du Seigneur ; les restes d'Edom désignent ceux qui sont dans le bien au dedans de l'Eglise ; les nations sur lesquelles a été appelé mon Nom désignent ceux qui sont dans le bien hors de l'Église ; que les nations soient ceux qui sont dans le bien, on le voit numéros 1259, 1260, 1416, 1849.

Dans David :

« Sur Edom je mettrai mon soulier ; qui me conduira à la ville forte ? Qui me conduira jusqu'à Edom ? N'est-ce pas toi, ô Dieu ! » - Psaumes 60:10, 11, 12.

Edom est le bien du Naturel, que ce soit le bien du Naturel, cela est évident d'après la signification du soulier, en ce qu'il est le naturel infime, numéro 1748.

Dans Daniel :

« Dans le temps de la fin, le roi du midi sera en collision avec lui ; et comme une tempête se précipitera contre lui le roi du septentrion avec son char, et il inondera et il pénétrera ; et quand il viendra dans la terre de la beauté, plusieurs seront ruinés ; ceux-ci cependant seront arrachés de sa main, Edom et Moab, et les prémices des fils , , - là, il s'agit du dernier état de l'Église ; le roi du septentrion désigne les faux, ou, ce qui est la même chose, ceux qui sont dans les faux ; Edom signifie ceux qui sont dans le bien simple, qui est le bien tel qu'il se trouve chez ceux qui constituent l'Église Externe du Seigneur ; il en est de même de Moab et des fils d'Ammon, numéro 2468 ; et comme l'un et l'autre, savoir, Edom et Moab, signifient ceux qui sont dans le bien, c'est pour cela qu'ils sont l'un et l'autre nommés ensemble dans un grand nombre de passages, mais il y a cette différence, qu'Edom est le bien du Naturel auquel ont été adjoints les doctrinaux du vrai, tandis que Moab est le bien naturel tel qu'il se trouve aussi chez ceux chez qui ces doctrinaux n'ont point été conjoints ; les uns et les autres paraissent semblables par la forme externe, mais non par l'interne. De là on voit maintenant pourquoi il a été dit :

« Tu n'auras point en abomination l'Edomite, parce qu'il est ton frère, ni l'Égyptien parce que tu as été voyageur dans sa terre. » - Deutéronome 23:8, - comme l'Édomite signifie le bien du naturel, et l'Egyptien le vrai du naturel, qui sont les scientifiques, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, ils sont en conséquence nommés l'un et l'autre dans le sens bon. De là on voit encore pourquoi Jéhovah a dit à Moïse, que

“ Ils ne devaient pas en venir aux mains avec les fils d'Esaü, et qu'il ne serait pas donné aux fils de Jacob de leur terre, même la trace de la plante du pied. » - Deutéronome 2:4, 5, 6.

Mais, dans le sens opposé, par Esaü et Edom sont représentés ceux qui se détournent du bien, en ce qu'ils méprisent tout-à-fait le vrai, et ne veulent pas que quelque chose du vrai de la foi soit adjoint, ce qui a lieu principalement à cause de l'amour de soi ; c'est pourquoi, dans le sens opposé, ceux-là sont signifiés par Esaü et par Edom : c'est même ce qui a été représenté en ce que le Roi d'Edom sortit avec un peuple nombreux et à main forte, et refusa de permettre à. Israël de passer par ses confins. » - .

Ce mal, savoir, le mal de l'amour de soi, qui est tel, qu'il n'admet pas les vrai de la foi, ni par conséquent les doctrinaux du vrai, est décrit dans divers passages de la Parole par Esaü et par Edom, et en même temps est aussi décrit l'état de l'Eglise quand elle devient telle ; par exemple.

Dans Jérémie :

« Contre Edom : N'y a-t-il plus aucune sagesse dans Théman ? Le conseil a-t-il manqué aux intelligents ? Est-elle devenue infecte leur sagesse ? Fuyez, ils se sont détournés, ils ont fait des creux pour y habiter, les habitants de Dédan, car j'amènerai sur lui la calamité d'Esaü. Moi, je dépouillerai Esaü, je découvrirai ce qu'il a de secret, au point qu'il ne puisse pas être caché : sa demeure a été dévastée, et ses frères, et ses voisins : laisse tes orphelins, Moi, je (les) vivifierai ; et tes veuves, que sur Moi elles se confient : Edom sera en dévastation ; quiconque passera près d'elle sera stupéfait et sifflera à cause de toutes ses plaies. » - Jérémie 49:7-8, 10-11, 17, ; ; , , Psaumes 83:5, 6, 7.

Dans Obadie :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih à Edom : Voici, je t'ai rendu petit entre les nations, tu (es) fort méprisé : l'orgueil de ton cœur t'a trompé, toi qui habites dans les fentes du rocher, la hauteur de ta demeure, toi qui dis dans ton cœur : Qui m'abaissera à terre ? Quand tu te serais élevé comme l'aigle, et quand entre les étoiles tu aurais placé ton nid, de là je t'abaisserais. Comment ceux d'Esaü ont-ils été recherchés ? Comment ce qu'ils avaient de caché a-t-il été découvert ? N'est-ce pas en ce jour que je perdrai les sages d'Edom et les intelligents de la montagne d'Esaü ; par le carnage, à cause de la violence de ton frère Jacob, la honte te couvrira, et tu seras retranché pour l'éternité ; la maison de Jacob sera un feu, et la maison de Joseph une flamme, et la maison d'Esaü de la paille, et ils les embraseront, et ils les consumeront, et il ne restera rien de la maison d'Esaü, et les méridionaux hériteront la montagne d'Esaü. » - , , .

Là, Edom et Esaü désignent le mal de l'homme naturel, mal qui a son origine dans l'amour de soi et qui méprise et rejette tout vrai, d'où résulte sa dévastation.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, dresse tes faces contre la montagne de Séir, et prophétise contre elle, et dis-lui : Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Me voici contre toi, montagne de Séir, et j'étendrai ma main contre toi, et je te réduirai en désolation et en dévastation, parce que tu as une inimitié d'éternité, et que tu fais couler les fils d'Israël sur les mains de l'épée, dans le temps de leur destruction, dans le temps de l'iniquité de la fin ; parce que tu as dit des deux nations et des deux terres : Elles sont à moi, et nous les hériterons, et Jéhovah est là : et tu connaîtras que Moi, Jéhovah, j'ai entendu tous tes outrages, que tu as proférés contre les montagnes d'Israël : elle sera une dévastation la Montagne de Séir, et tout Edom entièrement. » - Ézéchiel 35:2-3, 4, 5, 8, 9, 10, 12, 15.

Là, il est bien évident qu'Edom, dans le sens opposé, signifie ceux qui méprisent, rejettent et couvrent d'opprobre les biens et les vrais spirituels, qui sont les montagnes d'Israël.

Dans le Même :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Si dans le feu de mon ardeur je n'ai pas parlé sur les restes des nations et sur Edom tout entière, qui se sont donné ma terre en héritage avec joie de tout cœur, avec mépris de l'âme ! » - Ézéchiel 36:5.

Pareillement, se donner la terre en héritage, c'est dévaster l'Église, c'est-à-dire, le bien et le vrai qui appartiennent à l'Église.

Dans Malachie :

« La Parole de Jéhovah contre Israël : Je vous ai aimés, a dit Jéhovah. Et vous dites : En quoi nous as-tu aimés ? Esaü n'est-il pas le frère de Jacob ? Et j'aime Jacob, et j'ai en haine Esaü, et je mets sa montagne en désolation. » - Malachie 1:1-2, 3.

Là Esaü est le mal du naturel, lequel n'admet pas le vrai spirituel qui est Israël, numéro 3305, ni le doctrinal du vrai qui est Jacob, numéro 3305, et c'est pour cela qu'il est dévasté, ce qui est exprimé par avoir en haine : que l'expression avoir en haine ne signifie pas autre chose, c'est ce qui est évident par les passages de la Parole ci-dessus rapportés concernant Esaü et Edom pris en bonne part : quand le Vrai ne se laisse point adjoindre au bien, il est dit la même chose de Jacob, par exemple, dans Osée :

« Pour visiter sur Jacob ses voies, selon ses œuvres il le rétribuera ; dans l'utérus il a supplanté son frère. » - Osée 12:3-4.

  
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Van Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #2943

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2943. De tous ceux qui entraient par la porte de sa ville, en disant, signifie quant aux doctrinaux par lesquels existe la foi : on le voit par la signification de la porte, en ce qu'elle est l'introduction, par conséquent ce qui introduit, de même que l'entrée, numéros 2145, 2152, 2356, 2385 ; et par la signification de la ville, en ce qu'elle est le vrai qui appartient à la foi, numéros 402, 2268, 2450, 2451, 2712. Dans l'Ancienne Eglise, les villes n'étaient pas des villes telles que celles qui ont existé plus tard et qui existent aujourd’hui, savoir, des assemblées et des congrégations d'hommes, mais elles étaient des cohabitations de familles séparées ; la famille d'un même père constituait une ville ; ainsi, la ville de Nachor, vers laquelle se rendit le Serviteur d'Abraham, pour fiancer Rébecca à Isaac.

Genèse 24:10, - c'était la famille de Nachor qui la constituait : et Schalem ville de Séchem, vers laquelle arriva Jacob quand il s'éloigna de Padan-Aram, - ; 34

C'était la famille de Chamor et de Séchem, qui la formait ; il en était de même des autres villes de ce temps-là ; et comme les Anciens tenaient des Très-Anciens que les nations et les familles représentaient les sociétés célestes, par conséquent les choses qui appartiennent à l'amour et à la charité, numéros 685, 1159, de là vient que le vrai, qui appartient à la foi, est signifié quand la ville est nommée au lieu de la famille, et le peuple au lieu de la nation ; c'est encore de là que la cité de Dieu et la cité Sainte signifient, dans le sens réel la foi pour le Seigneur : et parce que la ville ou la cité signifiait la foi, la porte de la ville signifiait les doctrinaux, parce que ce sont eux qui introduisent dans la foi. Cela était aussi signifié dans l'Église représentative Juive, en ce que les Juges et les Anciens étaient assis à la porte de la ville, et y jugeaient, comme on le voit par les historiques de la Parole, et aussi dans Zacharie :

« Voici les choses que vous ferez : Prononcez la vérité, l'homme avec son compagnon ; jugez à vos portes la vérité et un jugement de paix. » - Zacharie

Et dans Amos :

« Haïssez le mal et aimez le bien, et établissez à la porte le jugement. » - Amos 5:15.

Que la Porte signifie aussi l'accès vers le mental rationnel, et que ce mental soit comparé à une ville, c'est ce qu'on voit numéro 2851.

  
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