De Bijbel

 

Genèse 27:15

Studie

       

15 Ensuite, Rebecca prit les vêtements d'Esaü, son fils aîné, les plus beaux qui se trouvaient à la maison, et elle les fit mettre à Jacob, son fils cadet.

Van Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #3538

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3538. Qui étaient avec clic, dans la maison, signifie qui procèdent du Divin Bien par le Divin Vrai du Divin Rationnel : on le voit par la représentation de Rébecca, qui est ici elle, en ce qu'elle est le Divin Vrai du Divin Rationnel, ainsi qu'il a déjà été dit ; et par la signification de la maison, en ce qu'ici elle est le Divin Bien, parce qu'il s'agit du Seigneur ; que la Maison soit le Bien, c'est ce qu'on voit numéros 710, 2233, 2234, 2559, 3128 : que ce soit là ce qui est signifié par ces paroles, qui étaient avec elle dans la maison, c'est parce que la maison signifie le Rationnel tant quant au bien que quant au vrai, ou, ce qui est la même chose, tant quant au volontaire, car celui-ci appartient au bien, que quant à l'intellectuel, parce que celui-ci appartient au vrai ; lorsque le Rationnel, qui provient du volontaire ou du bien, agit par l'intellectuel ou le vrai, le mental rationnel est appelé une seule maison : de là aussi le Ciel lui-même est appelé la maison de Dieu, parce que là il n'y a que le bien et le vrai, et le bien agit par le vrai qui lui a été uni ou conjoint : cela aussi est représenté dans les mariages entre le mari et l'épouse qui constituent une seule maison, par la raison que l'amour conjugal vient du mariage Divin du Bien et du Vrai, numéros 2728, 2729, 3132, et que la volonté est à l'un et à l'autre d'après le bien, mais avec une différence telle que celle qui existe entre le bien et son vrai ; aussi est-ce pour cela que par le mari est signifié le bien, et par l'épouse le vrai ; en effet, quand il y a une seule maison, le bien y est alors le tout, et le vrai, parce qu'il appartient au bien, est aussi le bien. S'il est dit, avec elle dans la maison, et non avec lui ou avec eux, c'est parce qu'il s'agit de l'état de conjonction du vrai et du bien, ou de l'état avant qu'ils aient été pleinement unis ou conjoints : il va maintenant été question de cet état.

  
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Van Swedenborgs Werken

 

Arcanes Célestes #3128

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3128. Et elle raconta à la maison de sa mère ces paroles, signifie vers un bien quelconque naturel par lequel l'illustration a pu parvenir : cela est évident par la signification de la maison de la mère, en ce qu'elle est le bien de l'homme externe, c'est-à-dire, le bien naturel ; que la maison soit le bien, on le voit numéros 2233, 2234, 2559 ; et que l'externe de l'homme ou le naturel vienne de la mère, mais que l'interne vienne du père, on le voit, numéro 1815.

Dans la Parole, le bien chez l'homme est comparé à une maison, et c'est pour cela que l'homme qui est dans le bien est appelé la maison de Dieu ; mais le bien interne est nommé la maison du père, et le bien qui est dans le même degré est dit la maison des frères ; mais le bien externe, qui est la même chose que le bien naturel, est appelé la maison de la mère ; et même tout bien et tout vrai naissent ainsi, savoir, par l'influx du bien interne comme du père, dans le bien externe comme de la mère : comme dans ce Verset il s'agit de l'origine du vrai qui doit être conjoint au bien dans le Rationnel, il est dit en conséquence que Rébecca, par laquelle ce Vrai est représenté, courut à la maison de sa mère ; de là, en effet, l'origine du Vrai ; car, ainsi qu'il a été déjà dit et expliqué, tout bien influe par la voie interne, ou par la voie de l'âme dans le rationnel de l'homme, et par le rationnel dans son scientifique, jusque dans le scientifique sensuel, et par l'illustration qu'il y répand il fait que les vrais sont vus ; de là les vrais sont tirés et dépouillés de la forme naturelle, et ils sont conjoints au bien dans la voie moyenne, savoir, dans le rationnel, et en même temps ils font l'homme rationnel, et enfin spirituel : mais comment ces choses s'opèrent-elles, c'est ce que l'homme ignore absolument, puisqu'aujourd'hui l'on sait à peine ce que c'est que le bien, et que le bien est distinct du vrai, encore moins sait-on que l'homme est réformé par l'influx du bien dans le vrai et par la conjonction de l'un et de l'autre ; on ne sait pas non plus que le rationnel est distinct du naturel ; quand ces choses, qui sont les plus communes, sont ignorées, on ne peut nullement savoir comment s'opèrent l'initiation du vrai dans le bien et la conjonction de l'un et de l'autre, dont il s'agit dans le sens interne de ce Chapitre ; mais puisque ces arcanes ont été révélés, et sont clairs pour ceux qui sont dans le bien, c'est-à-dire, qui sont des mentais Angéliques, en conséquence, quel qu’obscurs qu'ils doivent paraître aux autres, toujours est-il que ces arcanes, parce qu'ils sont dans le sens interne, doivent être exposés. Quant à l'illustration venant du bien par le vrai dans l'homme naturel, qui est appelé ici la maison de la mère, voici ce qu'il en est : le Divin Bien chez l'homme influe dans son rationnel, et par le rationnel dans son naturel, et même dans ses scientifiques, ou dans les connaissances et les doctrinaux qui y sont, ainsi qu'il a été dit, et là, par une disposition convenable (inaptation) il forme pour lui des vrais et par suite le naturel ne peut plus être illustré, car l'illustration dans l'homme naturel vient du bien par les vrais ; et quand il n'y a plus aucune illustration, il ne peut y avoir aucune réformation : voilà pourquoi il est aussi, dans le sens interne, si souvent question de l'homme naturel, de sa qualité, par conséquent de l'origine du vrai, savoir, en ce qu'elle vient du bien qui est là.

  
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