성경

 

Jérémie 51:4

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4 Et les blessés à mort tomberont au pays des Caldéens; et les transpercés [tomberont] dans ses places;

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Arcanes Célestes #1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes #2284

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2284. Peut-être s'y en trouvera-t-il dix, signifie si les reliquiae cependant y étaient : on le voit par la signification du nombre dix, en ce que ce sont les reliquiae, ainsi qu'il a été dit dans la Première Partie, Numéro 576, 1738 : Ci-dessus dans plusieurs passages, par exemple, numéros 468, 530, 560, 660, 661, 1050, 1738, 1906, il a été montré et expliqué ce que c'est que les Reliquiae, savoir, que c'est tout bien et tout vrai chez l'homme, tenus renfermés et cachés dans ses deux mémoires et dans sa vie ; on sait qu'il n'y a pas absolument ni bien ni vrai, sinon par le Seigneur ; et que le bien et le vrai influent continuellement du Seigneur chez l'homme, c'est pourquoi, de peur que les biens ne soient mêlés avec les maux, et les vrais avec les faux, car s'ils étaient mêlés l'homme périrait pour l'éternité, le Seigneur les sépare, et les biens et les vrais que l'homme a reçus, il les renferme dans son homme intérieur, d'où le Seigneur ne permet jamais qu'ils sortent tant qu'il est dans le mal et dans le faux, mais il le permet seulement quand il est dans quel qu’État de sainteté, ou dans quelque anxiété, ou dans des maladies, et dans d'autres états semblables ; ce que le Seigneur a ainsi renfermé chez l'homme est ce qu'on nomme les reliquiae ; il en est très souvent fait mention dans la Parole, mais personne n'a encore su ce qu'elles signifiaient ; l'homme jouit de la béatitude et de la félicité, dans l'autre vie, selon la qualité et la quantité des reliquiae, c'est-à-dire, du bien et du vrai chez lui, car elles ont, comme il a été dit, été cachées dans son homme intérieur, et se montrent quand l'homme a laissé les corporels et les mondains : le Seigneur connaît seul la qualité et la quantité des reliquiae de l'homme ; l'homme ne peut jamais le savoir ; car aujourd'hui l'homme est tel, qu'il peut feindre le bien, lorsque cependant il n'y au-dedans de lui que le mal ; en outre, un homme peut se montrer comme méchant, lorsque cependant il y a au-dedans de lui le bien ; c'est pourquoi il n'est jamais permis à l'homme de juger à l'égard d'un autre quelle est sa vie spirituelle, car, ainsi qu'il a été dit, le Seigneur seul le sait ; mais il est permis à chacun de juger à l'égard d'un autre quel il est quant à la vie morale et civile, car cela intéresse la Société : il arrive très communément que ceux qui se sont formé une opinion sur quelque vrai de la foi jugent, à l'égard des autres, qu'ils ne peuvent être sauvés, s'ils n'ont pas la même croyance qu'eux ; cependant le Seigneur l'a défendu, - Matthieu 7:1-2.

Et de nombreuses expériences m'ont fait connaître qu'on est sauvé dans toute religion, pourvu que par une vie de charité on ait reçu les reliquiae du bien apparent et du vrai apparent : Voilà ce qui est entendu par ces paroles, s'il s'en trouvait dix, ils ne seraient pas perdus à cause de ces dix, ce qui signifie que s'il y avait des reliquiae ils seraient sauvés. La vie de la charité consiste à avoir de bonnes pensés à l'égard d'autrui, à lui vouloir du bien, et à percevoir en soi-même de la joie de ce que les autres sont aussi sauvés ; mais ceux qui veulent qu'il n'y ait de sauvés que ceux qui croient comme eux, ceux-là n'ont pas la vie de la charité ; et ceux qui s'indignent qu'il en soit autrement, l'ont encore moins : On peut-on avoir la preuve évidente par cela seul qu'il y en a plus de sauvés parmi les Gentils que parmi les Chrétiens ; en effet, ceux qui, parmi les gentils, ont bien pensé du prochain et lui ont voulu du bien, reçoivent, mieux que ceux qui sont nommés Chrétiens ; les vrais de la foi dans l'autre vie, et plus que les Chrétiens ils reconnaissent le Seigneur, car les Anges n'ont pas de plus grand plaisir ni de plus grande félicité, que d'instruire ceux qui viennent dans l'autre vie.

  
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