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Jérémie 51:7

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7 Babylone a été comme une coupe d'or en la main de l'Eternel, enivrant toute la terre; les nations ont bu de son vin; c'est pourquoi les nations en ont perdu l'esprit.

Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #10227

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10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
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Arcanes Célestes #4735

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4735. Ne répandez point de sang, signifie à ne point violer le saint : on le voit par la signification du sang, en ce qu'il est le saint, ainsi qu'il va être expliqué ; de là répandre du sang, c'est violer le saint. Tout Saint dans le ciel procède du Divin Humain du Seigneur, et par suite tout saint dans l'Église ; c'est pourquoi, afin qu'il ne fût pas violé, le Seigneur a institué la Sainte Cène, et il y est dit en termes exprès que le Pain y est sa Chair, et que le vin y est son Sang, qu'ainsi c'est son Divin Humain dont alors procède le Saint. Chez les Anciens, la Chair et le Sang signifiaient l'Humain propre, parce que l'Humain consiste en Chair et en Sang ; voilà pourquoi le Seigneur a dit à Simon :

« Tu es heureux, Simon, car ni Chair ni Sang ne t'a révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. » Matthieu 16:17. La Chair et le Sang signifiés par le Pain et le Vin dans la Sainte Cène sont donc l'Humain propre du Seigneur ; le propre même du Seigneur, qu'il s'est acquis par la propre puissance, est le Divin ; son propre d'après la conception fut ce qu'il eut de Jéhovah son Père, et fut Jéhovah Même, de là le propre qu'il s'est acquis dans l'Humain fut Divin ; ce propre Divin dans l'Humain est ce qui est appelé la Chair et le Sang, la Chair est le Divin Bien du Seigneur, numéro 3813, le Sang est le Divin Vrai du Divin Bien. L'Humain du Seigneur, après qu'il eut été glorifié ou fait Divin, ne peut être conçu comme humain, mais il peut l'être comme Divin Amour dans une forme humaine ; et cela, mieux, encore que les Anges, qui, lorsqu'ils apparaissent, ainsi qu'ils ont été vus par moi, apparaissent comme des formes de l'Amour et de la Charité sous un aspect humain, et cela d'après le Seigneur ; en effet, c'est d'après le Divin Amour que le Seigneur a fait Divin son Humain, de même que par le céleste amour l'homme devient ange après la mort, afin qu'il apparaisse comme forme de l'amour et de la charité sous un aspect humain, ainsi qu'il a été dit : de là il est évident que le Divin Humain du Seigneur dans le sens céleste signifie le Divin Amour même, qui est l'amour envers tout le genre humain, que le Seigneur veut sauver, auquel il veut donner la béatitude et la félicité pour l'éternité, et auquel il veut approprier son Divin, autant qu'il peut être saisi ; cet amour et l'amour réciproque de l'homme envers le Seigneur, et aussi l'amour à l'égard du prochain, sont ce qui est signifié et représenté dans la Sainte Cène, l'amour Divin céleste par la Chair ou le Pain, et l'amour Divin spirituel par le Sang ou le Vin. D'après cela on peut voir maintenant ce qui est entendu dans Jean par manger la Chair du Seigneur, et par boire son Sang ;

« Moi, je suis le Pain vivant qui du ciel est descendu ; si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra pour l'éternité. Or, le Pain que je donnerai, c'est ma Chair : en vérité, en vérité, je vous dis : Si vous ne Mangez la Chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son Sang, vous n'aurez point la vie en vous : Celui qui mange ma Chair et boit mon Sang, a la vie éternelle ; et Moi, je le ressusciterai au dernier jour ; car ma, Chair est véritablement une nourriture, et mon Sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma Chair et boit mon Sang demeure en Moi, et Moi en lui. C'est ici le Pain qui du ciel est descendu. » - .

Comme la Chair et le Sang signifient le Divin Céleste et le Divin Spirituel, qui procèdent du Divin Humain du Seigneur, ainsi qu'il a été dit, ou, ce qui est la même chose, le Divin Bien et le Divin Vrai de son Amour, par manger et boire il est signifié se les approprier ; l'appropriation se fait par la vie de l'amour et de la charité, qui même est la vie de la foi ; que manger ce soit s'approprier le bien, et boire s'approprier le vrai, on le voit numéros 2187, 3069, 3168, 3513, 3596, 3734, 3832, 4017, 4018. Comme le Sang dans le sens céleste signifie le Divin Spirituel ou le Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur, c'est pour cela qu'il signifie le Saint, car le Divin Vrai procédant du Divin Humain du Seigneur est le Saint même ; le Saint n'est point autre chose, et ne vient point d'autre part. Que le sang soit ce Saint, on peut le voir par un grand nombre de passages dans la Parole, dont je vais rapporter les suivants ; dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Dis à tout oiseau du ciel, à tout animal du champ : Assemblez-vous et venez, rassemblez-vous de toute part sur mon sacrifice, que Moi, je sacrifie pour vous, sacrifice grand sur les montagnes d'Israël, afin que vous mangiez de la chair, et que vous buviez du sang ; chair des forts vous mangerez, et sang des princes de la terre vous boirez, béliers, agneaux et boucs, toutes (bêtes) grasses de Baschan ; et vous mangerez de la graisse à satiété, et vous boirez jusqu'à l'ivresse du sang de mon sacrifice que je sacrifierai pour vous ; vous serez rassasiés sur ma table, de cheval, et de char, de fort, et de tout homme de guerre : ainsi je donnerai ma gloire parmi les nations. » - Ézéchiel 39:17, 18, 19, 20, 21.

Là, il s'agit de la convocation de tous pour le Royaume du Seigneur, et en particulier de l'instauration de l'Église chez les nations ; et par manger la chair et boire le sang il est signifié s'approprier le Divin Bien et le Divin Vrai, ainsi le Saint qui procède du Divin Humain du Seigneur ; qui ne peut voir que là par la chair, il n'est pas entendu de la chair, ni par le sang du sang, qu'ainsi il ne s'agit pas de manger la chair des forts, ni de boire le sang des princes de la terre, ni de se rassasier de cheval, de char, de fort, et de tout homme de guerre ? Il en est de même dans Jean :

« Je vis un Ange se tenant dans le soleil, qui cria d'une voix, grande, disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel : Venez, assemblez-vous pour le souper du Grand Dieu, afin de manger Chairs de rois, et chairs de kiliarques, et chairs de forts, et chairs de chevaux et de ceux qui sont montés dessus, et chairs de tous, libres et esclaves, et petits et grands. » - Apocalypse 19:17-18 ;

-qui jamais comprendra ces paroles, s'il ne sait pas ce que, dans le sens interne, signifie la chair, ni ce que signifient les rois, les kiliarques, les forts, les chevaux, ceux qui sont montés dessus, les libres et les esclaves ? En outre, dans Zacharie :

“ Il parlera de paix aux nations ; sa domination (s'étendra) de la mer jusqu'à la mer, et du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre ; toi aussi, par le sang de ton alliance je tirerai tes enchainés de la fosse. " - Zacharie 9:10-11.

Là, il s'agit du Seigneur ; le sang de l'alliance est le Divin Vrai procédant de son Divin Humain, et c'est le Saint même qui est sorti du Seigneur, après qu'il eut été glorifié ; c'est le Saint qui est aussi appelé le Saint Esprit, comme on le voit dans Jean :

« Jésus dit : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive ; quiconque croit en Moi, comme a dit l'Écriture, des fleuves de son ventre couleront d'eau vive ; il disait cela de l'esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui ; car il n'y avait pas encore d'Esprit Saint, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. » - Jean 7:37-38, 39 ;

Que le saint .procédant du Seigneur soit l'esprit, on le voit dans Jean - Jean 6:63.

En outre, que le Sang soit le Saint procédant du Divin Humain du Seigneur, on le voit dans David :

« De la fraude et de la violence il rachètera leur âme, et précieux sera leur sang à ses yeux. » - Psaumes 72:14.

Le sang précieux, c'est le saint qu'ils doivent recevoir.

Dans Jean :

« Ce sont ceux qui viennent de l'affliction grande, et ils ont lavé leurs robes, et ils on blanchi leurs robes dans le sang de l'Agneau. » - Apocalypse 7:14 :

Et dans le Même :

« Ceux-ci ont vaincu le dragon par le sang de l'Agneau, et par la Parole de son témoignage, et ils n'ont point aimé leur âme jusqu'à la mort. » - Apocalypse 12:11.

L'Eglise aujourd'hui n'a sur ce passage d'autre connaissance, sinon que le Sang de l'Agneau signifie la passion du Seigneur, parce qu'elle croit qu'on est sauvé uniquement en ce que le Seigneur l'a subie, et que c'est pour cela qu'il a été envoyé dans le monde ; mais cette croyance est pour les simples qui ne peuvent pas saisir les arcanes intérieurs ; la passion du Seigneur a été le dernier de sa tentation, par lequel il a pleinement glorifié son Humain, - Jean 12:23, 27, Jean 13:31, , .

mais dans ce passage le sang de l'Agneau est la même chose que le Divin Vrai, ou le saint procédant du Divin Humain du Seigneur ; ainsi, la même chose que le sang de l'alliance, dont il vient d'être parlé, et dont il est aussi question dans Moïse :

« Moïse prit le livre de l'alliance, et il le lut aux oreilles du peuple ; et ils dirent : Tout ce qu'a prononcé Jéhovah, nous ferons, et nous écouterons ; alors Moïse prît le Sang, et il le répandit sur le peuple, et il dit : Voici le Sang de l'alliance qu'a traitée Jéhovah avec vous sur toutes ces paroles. » - Exode 24:7-8.

Le livre de l'alliance était le Divin Vrai qui leur fut alors donné, ce qui était confirmé par le sang, lequel témoignait que ce Divin Vrai procède du Divin Humain du Seigneur. Dans les rites de l'Église Juive, le sang ne signifiait autre chose que le Saint procédant du Divin Humain du Seigneur ; c'est pourquoi,

« quand ils étaient sanctifiés, cela se faisait par le sang ; par exemple, quand Aharon et ses fils étaient sanctifiés, du sang était répandu sur les cornes de l'autel, le reste sur le fondement de l'autel, et aussi sur le bout de l'oreille droite d'Aharon, sur le pouce de sa main droite et de son pied droit, sur ses habits. » - Exode 29:12, 16, Lévitique 8:15, 19, 23, 30.

Et

« lorsqu'Aharon entrait en dedans du voile vers le Propitiatoire, du sang était aussi alors répandu avec le doigt sur le Propitiatoire sept fois vers l'orient. “ - Lévitique 16:12-13, 14-15.

Pareillement dans toutes les autres sanctifications, comme aussi dans les expiations et purifications dont il est parlé, - Exode 12:7, 13, Lévitique 1:5, 11, Lévitique 3:2, 8, Lévitique 4:6-7, 17-18, 25, 30, , Lévitique 16:12-13, 11, 15, 18, Deutéronome 12:27.

Puisque dans le sens réel, le sang signifie le Saint, de même dans le sens opposé le sang et les sangs signifient les choses qui font violence au saint, et cela parce que répandre le sang innocent signifie violer le saint ; c'est aussi pour cela que les crimes de la vie et les profanations du culte étaient appelés sang ; que le sang et les sangs aient de telles significations, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe :

« Quand aura lavé le Seigneur l'excrément des filles de Sion, et que les sangs de Jérusalem il aura nettoyés du milieu d'elle, par l'esprit de jugement, et par l'esprit de purification. » - Ésaïe 4:4.

Dans le Même :

« Les eaux de Dimon sont pleines de sang. » - Ésaïe 15:9.

Dans le Même :

« Vos mains ont été souillées par le sang, et vos doigts par l'iniquité ; leurs pieds courent au mal, et se bâtent pour répandre le sang innocent ; leurs pensées, pensées d'iniquité. » - Ésaïe 59:3, 7.

Dans Jérémie ;

« Même dans les pans de robe a été trouvé le sang des âmes des pauvres innocents. » - Jérémie 2:34.

Dans le Même :

« A cause des péchés des prophètes, des iniquités des prêtres, qui répandaient au milieu de Jérusalem le sang des justes ; ils ont erré aveugles dans les rues, ils ont été souillés par le sang, les choses qu'ils ne peuvent (toucher), ils les touchent de leurs vêtements. » - Lamentations 4:13-14.

Dans Ézéchiel :

« J'ai passé auprès de toi, et je t'ai vue foulée aux pieds dans tes sangs, et je t'ai dit.

Dans tes sangs, vis ; et je t'ai dit.

Dans tes sangs, vis. Je l'ai lavée dans les eaux, et j'ai nettoyé tes sangs de dessus toi, et je t'ai ointe d'huile. » - Ézéchiel 16:6, 9.

Dans le Même :

« Toi, fils de l'homme, ne débattras-tu point avec la ville des sangs ? Notifie-lui toutes ses abominations ; par ton sang que tu as répandu, coupable tu es devenue ; et par les idoles que tu as faites, tu t'es souillée. Voici, les princes d'Israël, chacun selon son bras, ont été en toi, et ils ont répondu le sang ; des hommes de calomnie ont été en toi, pour répandre le sang, et vers les montagnes ils ont mangé chez toi. » Ézéchiel 22:2-3, 4, 6, 9.

Dans Moïse :

« Si quelqu'un a sacrifié ailleurs que sur l'autel vers la tente, il y aura sang, et comme s'il eût répandu le sang. " - .

Le Vrai falsifié et profané est signifié par les paroles suivantes sur le sang, dans Joël :

« Je donnerai des prodiges dans les cieux, et sur la terre, du Sang et du feu, et des colonnes de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que vienne le jour grand et terrible. » - Joël 3:3, 4.

Dans Jean :

« Le soleil devint noir comme un sac de poil, et la lune tout entière devint comme du sang. » - Apocalypse 6:12.

Dans le Même :

« Le second Ange sonna de la trompette, et comme une montagne grande ardente de feu fut jetée dans la mer, et devint la troisième partie de la mer du sang. » - Apocalypse 8:8.

Dans le Même :

« Le second Ange versa sa coupe dans la mer, et elle devint du sang comme d'un mort, et toute âme vivante mourut dans la mer. Le troisième Ange versa sa coupe dans les fleuves et dans les sources des eaux, et il se fit du sang. » - Apocalypse 16:3-4.

De même il est dit que

« les fleuves, les amas et les étangs d'eaux, furent changés en sang dans l'Egypte. » - , - car l'Egypte signifie la Science, qui entre par elle-même dans les arcanes célestes, et par suite pervertit, nie et profane les Vrais Divins, numéros 1164, 1165, 1186 ; tous les miracles dans l'Égypte, parce qu'ils étaient Divins, enveloppaient de semblables choses ; que les fleuves qui ont été changés en sang soient les vrais qui appartiennent a l'intelligence et à la sagesse, on le voit numéros 108, 109, 3051 ; pareillement les eaux, numéros 680, 2702, 3058 ; de même les sources, numéros 2702, 3096, 3424 ; les mers sont les vrais scientifiques dans leur ensemble, . numéro 28 ; la Lune, de laquelle il est dit qu'elle sera changée en sang, est le Divin Vrai, numéros 1529, 1530, 1531, 2495, 4060 ; d'où il est évident que la Lune, la mer, les sources, les eaux et les fleuves, qui sont changés en sang, signifient le Vrai falsifié et profané.

  
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