La Bibbia

 

Jérémie 51:64

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64 Et tu diras : Babylone sera ainsi plongée, et elle ne se relèvera point du mal que je m'en vais faire venir sur elle, et ils en seront accablés. Jusques ici sont les paroles de Jérémie.

Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #10406

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10406. Et il forma cela au ciseau, signifie d'après la propre intelligence : on le voit par la signification de former au ciseau, quand il s'agit d'une idole, en ce que c'est arranger un faux doctrinal d'après la propre intelligence, ce qui se fait par l'application du sens littéral de la Parole en faveur des amours de soi et du monde ; car lorsque ces amours régnent, l'homme n'est dans aucune illustration procédant du ciel, mais il tire de son intelligence toutes choses, et il les confirme d'après le sens littéral de la Parole, qu'il falsifie par une application de travers et une interprétation perverse, et ensuite il leur est favorable, parce qu'elles proviennent de lui. Dans la Parole, il est çà et là parlé d'images taillées et d'images de fonte ; ceux qui ne saisissent la Parole que selon la lettre s'imaginent que là par ces images il est seulement entendu des idoles ; mais ce ne sont point des idoles qui sont entendues, ce sont les faux doctrinaux de l'Église, tels qu'ils sont formés par l'homme lui-même, sous la direction d'un de ses amours ; la formation de ces faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais, est signifiée par l'image taillée ; leur conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens, est signifiée par l'image de fonte : comme l'une et l'autre est entendue par le veau d'or, c'est pour cela qu'ici il est dit qu"Aharon forma cela au ciseau, ce qui signifie la formation des faux, afin qu'ils se montrent comme des vrais ; et qu'il fit de l'or un veau de fonte, et plus loin, qu'il l'a jeté au feu et qu'il en est sorti un veau, Vers. 24, ce qui signifie la conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens. Il en est aussi de même de tout doctrinal qui est fait d'après l'homme et non d'après le Seigneur ; et il est fait d'après l'homme, quand celui-ci a pour fin sa gloire ou son profit ; mais il est fait d'après le Seigneur, quand on a pour fin le bien du prochain et le bien du Royaume du Seigneur. C'est là ce qui est signifié par les Images taillées et par les Images de fonte dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Impurs vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or. » - Ésaïe 30:22.

La couverture des images taillées de ton argent est l'apparence des faux comme s'ils étaient des vrais ; le revêtement de l'image de fonte de ton or est l'apparence des maux comme s'ils étaient des biens ; car la couverture et le revêtement sont les apparences externes, dont ils sont enveloppés, ou dont ils sont couverts ; l'argent est le vrai, voilà pourquoi les images taillées sont dites d'argent, et l'or est le bien ; voir numéro 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, 9874, 9881.

Dans le Même :

« Un ouvrier fond l'image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; il cherche un ouvrier sage, pour préparer une image taillée qui ne soit point ébranlée. » - Ésaïe 40:19-20.

Ici est décrite la formation des faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais ; l'image taillée est ce faux ; l'ouvrier est l'homme qui le forme d'après la propre intelligence ; l'orfèvre qui étend l'or par-dessus, c'est quand il fait qu'il se montre comme un bien ; il fond des chaînettes d'argent, c'est par la cohérence ; qui ne soit point ébranlée, c'est qui ne puisse à cause de cela être affaibli ni être détruit.

Dans le Même :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien : Qui a formé un Dieu, et fondu une image de fonte, pour n'en pas tirer profit ? Tous ses compagnons seront confus, et les forgerons eux-mêmes ; il forge du fer avec des tenailles, et il opère avec le charbon, et avec les marteaux acérés il le forme, ainsi il le fait par le bras de sa force ; il façonne des bois, il étend un fil, et il la trace à la ligne, il la fait dans ses angles, et par le contour il la termine, et il la fait en forme d'homme (viri), selon la beauté de l'homme (hominis), pour habiter dans une maison. » - .

Ici, il est aussi décrit de quelle manière les faux doctrinaux sont formés, pour qu'ils soient cohérents et qu'ils se montrent comme des vrais et comme des biens ; là, par chacune des expressions il est décrit comment cela se fait, quand c'est d'après la propre intelligence sous la direction de la volupté, de la cupidité et de l'amour : qu'il en soit ainsi, c'est ce que peuvent voir ceux qui savent que dans la Parole toutes les choses ont un sens interne, par lequel elles sont entendues spirituellement ; autrement, à quoi servirait une telle description de la formation d'une image taillée ? Afin qu'il se montre comme vrai et comme bien, cela est signifié par il la fait en forme d'homme selon la beauté de l'homme ; car l'homme (vir) dans le sens interne est le vrai, et l'homme (homo) est le bien de ce vrai.

Dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée, car mensonge (est) » son image de fonte, et point d'esprit en elles. » - .

Il est bien évident qu'ici l'image taillée est ce qui procède de la propre intelligence, et l'image de fonte ce qui est selon l'amour, car il est dit, insensé est devenu tout homme par la science, et de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée ; et il est ajouté que l'image de fonte est mensonge ; la science, dans ce passage, est la propre intelligence, et le mensonge est le faux du mal ; comme il n'y a point de Divin en eux, il est dit qu'il n'y a point d'esprit dans ces images.

Dans le Même :

« Épée ! Contre ses chevaux et contre ses chars, contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent, parce que (c'est) la terre des images taillées, elle. » - Jérémie 50:37-38.

Que la terre des images taillées soit l'Église où régnent les faux, qn le voit clairement aussi d'après chacune des expressions de ce passage, entendue dans le sens spirituel ; sans ce sens, qu'est-ce que seraient l'épée contre les chevaux, contre les chars, contre les trésors, et la sécheresse sur les eaux, sinon des paroles retentissantes sans aucun esprit en elles ; mais d'après chacune des expressions, entendue dans le sens interne, il est évident que là est décrite la destruction de l'Église quant aux vrais, et qu'ainsi doivent y régner les faux, qui sont la terre des images taillées ; en effet, l'épée est le faux qui combat et détruit les vrais ; les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré ; les chars sont les doctrinaux ; les trésors sont les connaissances du vrai et du bien ; les eaux, sur lesquelles est la sé-cheresse, sont les vrais, en ce qu'il n'y en a plus ; et la terre est l'Église ; que l'épée soit le vrai qui combat contre le faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais et qui les détruit, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294 ; il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 6534 ; que les chars sont les doctrinaux, numéro 5321, 8146, 8148, 8215 ; que les trésors sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 10227 ; que les eaux sont les vrais, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8137, 8138, 8568, 9323, 10238 ; et que la terre est l'Église, dans les articles cités, numéro 9325 ; d'après cela, on voit clairement ce que c'est que la sécheresse sur les eaux afin qu'elles tarissent, et ce que c'est que la terre des images taillées.

Dans Habacuc :

« De quoi sert l'Image taillée, car son sculpteur l'a taillée ? Et l'Image de fonte et le docteur de mensonge ? Car le fabricateur de sa fiction s'est confié sur elle. » - Habacuc 2:18.

D’après ce passage, il est encore évident que par l'image taillée et l'image de fonte, il est entendu, non pas une image taillée ni une image de fonte, mais le faux qui est forgé, et le mal que le faux soutient ; car il est dit,

« le fabricateur de sa fiction, et le docteur du mensonge. » L'Image taillée et l'Image de fonte ont de semblables significations dans les passages suivants ; Dans Ésaïe :

« Elle esttombée, Babel, et toutes les images taillées de ses Dieux ont été brisées par terre. » Ésaïe 21:9.

Dans le Même :

« De honte seront confus tous ceux gui se confient dans l'image taillée, qui disent à l'image de fonte : Vous, nos Dieux. » - Ésaïe 42:17.

Dans le Même :

« Je te l'ai déclaré, et je te l'ai fait entendre, de peur que tu ne dises : Mon idole a fait ces choses ; mon image taillée et mon image de fonte les ont commandées. » Ésaïe 48:5.

Dans Osée :

« Ils se sont appelés eux-mêmes, et ils sont allés d'après leurs faces ; aux baals ils ont sacrifié, et aux images taillées ils ont brûlé des parfums. » Osée 11:2.

DansMichée :

« Toutes les images taillées de Samarie seront brisées, et tous les salaires de sa prostitution seront brûlés au feu ; et toutes ses idoles je mettrai en dévastation. » Michée 1:7.

Comme les faux et les maux de la doctrine, qui sont signifiés par les images taillées et par les images de fonte, sont fabriqués par la propre intelligence de l'homme sous la direction de son amour, c'est pour cela aussi qu'ils sont appelés, dans la Parole, ouvrage de mains d'homme, ouvrage de mains d'artisan, et ouvrage de mains d'ouvrier ; comme dans ces passages ; dans Osée :

« Ils continuent de pécher, ils se font une image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artisans en entier. » - Osée 13:2.

Dans Moïse :

« Maudit (sera) l'homme, qui fera une image taillée ou de fonte, abomination à Jéhovah, ouvrage de mains d'artisan. » - Deutéronome 27:15.

Dans David :

« Leurs idoles, argent et or, ouvrage de mains d'homme. » - Psaumes 135:15.

Dans Jérémie :

« Ils ont brûlé des parfums à d'autres Dieux, ils se sont prosternés devant les œuvres de leurs mains. » - Jérémie 1:16.

Dans le Même :

« Du bois de la forêt on a coupé, œuvre de mains d'ouvrier avec la hache ; d'argent et d'or on l'embellit, avec des clous et des marteaux on l'affermit. » - Jérémie 10:3-4.

L'œuvre des mains, c'est ce qui provient du propre de l'homme, ainsi ce qui provient de son propre entendement et de sa propre volonté, et les choses qui appartiennent à son amour sont du propre de l'un et de l'autre ; de là l'origine de tous les faux dans l'Église. Comme tous les faux sont du propre de l'homme, et que l'œuvré des mains signifie ce qui provient du propre, c'est pour cela qu'il fut défendu de faire passer le fer, la hache ou le ciseau sur les pierres dont serait construit l'Autel, et aussi le Temple, comme on le voit dans Moïse :

« Si un Autel de pierres tu Me fais, tu ne les bâtiras point taillées, car si ton ciseau tu faisais passer sur lui, et tu le profanerais. " - Exode 20:22 ;

Puis ailleurs :

« Si tu bâtis à Jéhovah un Autel de pierres, tu ne feras point passer sur elles le fer. » - Deutéronome 27:5,

Et dans 1 Rois :

« La maison fut bâtie de pierres entières, telles qu'elles avaient été apportées, car le marteau et la hache, aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu'elle était bâtie. » - 1 Rois 6:7.

Ces choses ont été rapportées, afin qu'on sache ce qui est entendu par

« Aharon forma l'or au ciseau, et il en fit un veau de fonte. »

  
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Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #6353

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6353. Instruments de violence sont leurs épées (machœrœ), signifie que les doctrinaux servent à détruire les œuvres de la charité, ainsi la charité elle-même : on le voit par la signification de instruments de violence, en ce que ce sont les choses qui servent à détruire la charité ; que les instruments soient les choses qui servent, cela est évident, et que la violence soit la destruction de la charité, on le verra bientôt ; et par la signification des épées, en ce que ce sont les doctrinaux ; en effet, les épées (gladii) sont les vrais de la foi par lesquels on combat contre les faux et les maux, numéro 2799, ainsi les épées (machœrœ) sont les doctrinaux, ici les doctrinaux par lesquels on combat contre le vrai et le bien, et par lesquels l'un et l'autre sont éteints, parce que le combat est livré par ceux qui sont dans la foi seule ou dans la foi séparée d'avec charité, chez lesquels il y a le contraire. Les doctrinaux de ceux qui sont dans la foi seule, par lesquels ils détruisent les œuvres de la charité, consistent principalement en ce qu'ils enseignent que l'homme est sauvé par la foi seule sans les œuvres de la charité que ces œuvres, ne sont pas nécessaires ; que l'homme est sauvé par la foi seule, même à la dernière heure de la mort, de quelque manière qu'il ait vilipendant tout le cours de la vie, ainsi ceux qui n'ont exercé que des cruautés, des larcins, des adultères, des profanations ; qu'en conséquence la salvation est seulement une introduction dans le ciel ; qu'ainsi il n'y a d'introduits que ceux qui ont reçu cette grâce à la fin de leur vie ; et que par conséquent les uns sont élus par Miséricorde, et les autres damnés par non-miséricorde ; et cependant le ciel n'est refusé à personne par le Seigneur mais la vie et la communication de la vie, qui est sentie là, comme sur la terre est sentie l'odeur par les sujets, fait qu'ils ne peuvent nullement y être, car ils y sont tourmentés par le mal de leur vie plus qu'ils ne le sont dans l'enfer le plus profond. Que l'Épée signifie le faux qui combat et qui tue, cela est évident dans Jean :

« Il sortit un autre cheval, roux, et à celui qui était monté dessus il fut donné d'enlever la paix de dessus la terre, afin qu'ils se tuassent les uns les autres ; et il lui fut donné une épée grande. » - Apocalypse 6:4.

Dans le Même :

« Si quelqu'un par épée tue, il faut que par épée il soit tué. » - , 14.

Que la violence soit la force employée contre la charité, on le voit clairement par plusieurs passages dans la Parole par exemple, dans Ésaïe :

« Il disparaîtra, le violent, et consumé sera le moqueur ; retranchés seront tous ceux qui veillent pour l'iniquité, qui font pécher l'homme dans une parole, et tendent des pièges à celui qui réprimande à la porte, et font pencher vers la vanité le juste. » - Ésaïe 29:20-21.

Ici, dans la Langue originale, le violent est exprimé par un autre mot, mais qui est d'une semblable signification ; que le violent soit celui qui emploie la force contre la charité, cela est signifié par faire pécher l'homme dans une parole, et faire pencher vers la vanité le juste Dans le Même :

« Leurs œuvres (sont) œuvres d'iniquité, et action de violence (il y a) dans leurs mains ; leurs pieds courent au mal, et se hâtent pour répandre le sang innocent. » - Ésaïe 59:6-7 :

Ici la violence est la force employée contre la charité, force qui est aussi signifiée par répandre le sang, comme on le voit numéros 374, 1005.

Dans le Même :

« Il n'y aura plus de violence dans ta terre ; de dévastation, ni de rupture dans tes confins. » Ésaïe 60:18.

La violence, c'est la destruction de la charité, car par suite il y a vastation et rupture dans la terre, c'est-à-dire, dans l'Église.

Dans Jérémie :

« Violence et dévastation je proclame, parce qu'est devenue la Parole de Jéhovah pour moi en opprobre et en ignominie tout le jour. » - Jérémie 20:8.

La violence ici, c'est aussi la violence contre les spirituels, ainsi c'est la destruction de la charité, comme aussi celle de la foi.

Dans Ézéchiel :

« La terre est pleine de jugement de sangs, et la ville pleine de violence. » - Ézéchiel 7:23.

Le jugement de sangs, c'est la destruction de la foi ; la violence, c'est la destruction de la charité.

Dans le Même :

« S'il engendre un fils violent, qui répande le sang, qui fasse l'une de ces choses ; si sur les montagnes il mange, l'épouse de son compagnon il souille ; le misérable et l'indigent il opprime, des rapines il exerce, le gage il ne rend pas, et vers les idoles il lève ses yeux, l'abomination il fait ; à intérêt il donne, et l'usure il reçoit, vivra-t-il ? Il ne vivra point ; eu mourant il mourra. » Ézéchiel 18:10, 11, 12, 13.

Ici est décrit ce que c'est que le fils violent et qui répand le sang, les choses qui sont recensées dans ce passage sont toutes les œuvres de la charité qu'il détruit, ainsi le fils violent et qui répand le sang est le destructeur de la charité et de la foi.

Dans David :

« Délivre-moi, Jéhovah, de l'homme méchant, de l'homme de violences préserve-moi, lesquels pensent des maux dans le cœur, tout le jour ils se rassemblent pour la guerre ; ils aiguisent leur langue comme un serpent, un venin d'aspic (est) sous leurs lèvres : garde-moi, Jéhovah, des mains de l'impie, de l'homme de violences préserve-moi. Que l'homme de langue ne subsiste point dans la terre, l'homme de violence qui après le mal chasse pour des subversions. » - P. , ,.

L'homme des violences, ce sont ceux qui détruisent les vrais de la foi et les biens de la charité ; qu'ils combattent contre ces vrais et ces biens, cela est signifié par

« tout le jour ils se rassemblent pour la guerre, ils aiguisent leur langue comme un serpent, un venin d'aspic est sous leurs lèvres, il chasse après le mal pour des subversions. et en outre ailleurs, par exemple, Ézéchiel 12:19. Joël. Malachie IL 16, 17. Psaumes 55:10-11, Psaumes 58:3, 4, 5-6.Deutéronome 19:16.

  
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