La Bibbia

 

Jérémie 51:45

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45 Mon peuple, sortez du milieu d'elle, et sauvez chacun sa vie de l'ardeur de la colère de l'Eternel.

Dalle opere di Swedenborg

 

L’Apocalypse Révélée #343

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343. Retenant les quatre vents de la terre, afin que ne soufflât point un vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre, signifie qu'un influx plus proche et par suite plus fort dans les lieux inférieurs, où les bons avaient été conjoints aux méchants, fut retenu et suspendu par le Seigneur. Il faut qu'on sache que le Jugement Dernier a lieu, quand les méchants au-dessous des Cieux dans le Monde des esprits sont multipliés à un tel point, que les Anges dans les Cieux ne peuvent se soutenir dans l'état de leur amour et de leur sagesse, car alors il n'y a pour eux ni soutien ni fondement ; et comme cela existe parla multiplication des méchants au-dessous des Cieux, le Seigneur, pour conserver l'état des Anges, influe par conséquent de plus fort en plus fort avec son Divin, et cela a lieu jusqu'au moment où ils ne peuvent plus être conservés par aucun influx, à moins que les méchants qui sont au-dessous ne soient séparés d'avec les bons ; et cette séparation se fait par l'abaissement et l'approche des Cieux, et par conséquent par un influx plus fort, au point que les méchants ne le supportent pas ; et alors les méchants s'enfuient, et se jettent eux-mêmes dans l'enfer ; c'est aussi cela qui est signifié dans le Chapitre précédent par ces paroles :

— « Ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de la face de Celui qui est assis sur le Trône, et de la colère de l'Agneau, parce qu'il est venu le jour grand de sa colère, et qui peut se maintenir ? » — Apocalypse 6:16-17.

— Maintenant, venons à l'explication : Par les quatre Vents est signifié l'Influx des Cieux ; par la terre, la mer et tout arbre, sont signifiés tous les inférieurs et les choses qui y sont ; par la terre et la mer, tous les inférieurs, et par tout arbre, toutes les choses qui y sont. Que le Vent signifie l'influx, et proprement l'influx du vrai dans l'entendement, on peut le voir par les passages suivants :

— « Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah: Des quatre VENTS viens, esprit ; et souille en ces tués, afin qu'ils vivent. » — Ézéchiel 37:9-10.

— « Quatre Chars apparurent, auxquels il y avait quatre Chevaux ; ce sont les quatre VENTS des Cieux. » — Zacharie 6:1-5

— « Il faut que vous soyez engendrés de nouveau. Le VENT souffle où il veut, et tu ne sais d'où il vient, ni où il va. » — Jean 3:7-8.

— « Le Facteur de la terre dispose le globe par sa sagesse ; il tire le VENT de ses trésors. » — Jérémie 10:12-13 ; 51:15-16 ; Psaumes 135:7.

— « Jéhovah fait souffler son VENT, et les eaux coulent ; il annonce sa Parole, ses statuts et ses jugements. » — Psaumes 147:17-18, 19.

— « Qu'il loue Jéhovah, le vent de tempête exécutant sa Parole. » — Psaumes 148:8.

— « Jéhovah fait de ses Anges des vents. » — Psaumes 104:3-4.

— « Jéhovah porté sur les ailes du VENT. » — Psaumes 18:10-11 ; Psaumes 104:3 ;

— les ailes du Vent sont les Divins Vrais qui influent ; c'est pourquoi Le Seigneur est appelé Souffle des narines, — Lamentations 4:20 ; — et il est dit qu'il souffla dans les narines d'Adam âme de vies, — Genèse 2:7 ; — et qu'il insuffla en ses disciples, et leur dit : Recevez Esprit Saint, — Jean 20:21-22 ; — l'Esprit Saint est le Divin Vrai procédant du Seigneur, dont l'influx dans les disciples a été représenté et par suite est signifié en ce qu'il insuffla en eux. Si le Vent et la Respiration signifient l'influx du Divin Vrai dans l'entendement, c'est d'après la correspondance du poumon avec l'entendement ; sur cette correspondance, voir dans LA SAGESSE ANGELIQUE SUR LE DIVIN AMOUR ET SUR LA DIVINE SAGESSE 371-429. Comme un influx Divin plus proche et plus fort à travers les Cieux disperse les vrais chez les méchants, c'est pour cela que le Vent signifie la dispersion du vrai chez eux, et par suite leur conjonction avec l'enfer et leur perle, comme on peut le voir par ces passages :

— « J'amènerai sur Élam quatre VENTS des quatre extrémités des Cieux, et je les disperserai. » — Jérémie 49:36.

— « Tu les disperseras, de sorte que le VENT les emporte, et que la tempête les dissipe. » — Ésaïe 41:16.

— « LE SOUFFLE DE JEHOVAH comme un fleuve de souffre les embrase. » — Ésaïe 30:33.

— « Ceux qui machinent l'iniquité par le SOUFFLE DE DIEU périssent, et par l'ESPRIT DE SON NEZ ils sont consumés. » — Job 4:8-9.

— « Découverts ont été les fondements du globe par ta réprimande, Jéhovah, par le SOUFFLE DE L'ESPRIT DE TON NEZ. » — Psaumes 18:16.

— « Voyant je fus dans ma vision, et voici, les quatre VENTS s'élançaient vers la grande mer, et quatre Bêtes montaient. » — Daniel 7:2-3, et suivants.

— « Voici, une TEMPETE DE JEHOVAH, une colère est sortie ; sur la tête des impies elle se précipitera. » — Jérémie 23:19 ; 30:23.

— « Mon Dieu! poursuis-les par ton OURAGAN, par ta TEMPETE épouvante-les. » — Psaumes 83:16.

— « De Jéhovah dans la TOURMENTE et dans la TEMPETE (est) le Chemin. » — Nahum 1:3.

— et en outre ailleurs ; par exemple, — Jérémie 25:32 ; Ézéchiel 13:13 ; Hosée 8:7 ; Amos 1:14 ; Zacharie 9:14 ; Psaumes 11:6 ; 50:3 ; 55:9.

— et Psaumes 107, où sont ces paroles :

— « Il dit, et se présenta un VENT DE TEMPETE ; et Dieu fit arrêter la TEMPETE, afin que restassent en silence les flots. » — 107:25, 29 :

— de là on voit clairement ce qui est signifié dans le sens spirituel par ces paroles :

— « Jésus, dans la barque, réprimanda le VENT, et il dit à la Mer : Tais-toi ; et il y eut un calme. » — Marc 4:37 à 39 ; Luc 8:23-24 ;

— ici, par la Mer est signifié l'Enfer, et par le Vent l'influx qui en provient. Il n'est pas signifié autre chose qu'un influx fort par le VENT ORIENTAL, — Ézéchiel 17:10 ; Jérémie 18:17 ; Ézéchiel 19:12 ; Hosée 13:15 ; Psaumes 48:8.

— et aussi par ce même Vent, par lequel fut desséchée la Mer de Suph, — Exode 14:21.

— et dont Moïse parle ainsi :

— « PAR LE VENT DE TES NARINES ont été amassées les eaux ; TU AS SOUFFLE PAR TON VENT, la Mer les a couverts. » — Exode 15:8, 10.

— Maintenant, d'après ce qui vient d'être rapporté, on peut voir que par retenir les quatre Vents, afin que ne soufflât aucun vent sur la terre, il est signifié retenir et suspendre l'influx plus proche et plus fort dans les lieux inférieurs.

  
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Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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