La Bibbia

 

Jérémie 51:40

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40 Je les ferai descendre comme des agneaux à la tuerie, et comme [on y mène] les moutons avec les boucs.

Dalle opere di Swedenborg

 

Apocalypse Explained #1033

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1033. That sitteth upon many waters, signifies that has dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church. This is evident from the signification of "to sit," as being to subject to her judgment and to bring under her jurisdiction, and thus to have dominion over. This is why the expressions "sitting in judgment" and "sitting upon a throne" are used (See above, n. 687). Also from the signification of "waters," as being truths (See n. 71, 483, 518, 854), but here all things of the Word, because it is said "many waters," and has reference to the "harlot," which is Babylon, by which is meant adulteration and profanation of the Word from which comes every good and truth of the church. "Many waters" signify also the holy things of the church, because all holy things of the church have reference to goods and truths, which are from the Word.

[2] "To dwell upon many waters" has a like signification in Jeremiah:

Jehovah shall do that which He spoke against the inhabitants of Babylon. O thou that dwellest upon many waters, upon many treasures, thine end is come, the measure of thy gain (Jeremiah 51:12-13).

Because "many waters" signify the truths of the Word, and thus the holy things of the church, it is here added, "upon many treasures"; for "treasures" signify Divine truths, which are in the Word. "Many waters" here signify also the holy things of the church, as will be evident from the explanation of the fifteenth verse, where it is said, "The waters which thou sawest, where the harlot sitteth, are peoples and multitudes, nations and tongues," and "peoples, multitudes, nations, and tongues," there mean all things of the church; because the "earth" in the Word signifies the church, and thus those on the earth signify all things of the church. But on this more will be said in the explanation of that verse. That the Babylonians have subjected the truths of the Word and the holy things of the church to their judgment, jurisdiction, and dominion, can be seen from this, that they persuade the people that the Word is understood by them alone and not by any who have not been inaugurated into the ministry; and by this means they subject all things of the Word and thus all things of the church to their dominion.

[3] Moreover, the Word is such in the sense of its letter that it may be drawn aside to confirm any heresy whatever; for the sense of the letter consists of appearances of truth, which hold enclosed in them the genuine truths of heaven, which are called spiritual truths; and unless these truths are revealed and laid bare, that is, unless they are taught in the doctrines of the church, the appearances they present may be drawn over and perverted to favor any falsity whatever, and even to favor evil. For the genuine truths of the Word are like a man, and the appearances of truth, of which the sense of the letter consists, are like his garments, from which alone no judgment can be formed respecting who the man is or what he is. If a man were judged from his garments alone, a king might be called a servant, and a servant a king, and a good man might be called an evil man, and an evil man a good man; and so on. So those who arrogate to themselves dominion over all things of the church and heaven can apply the sense in its letter a thousand ways to favor their dominion. And this is an easy task, because all things of the church, which are called holy, they place above the human understanding, and when this is assented to and no genuine truth is taught, infernal falsities may be called truths, and devilish evils may be called goods; and the simple may even be persuaded that the edicts of the Pope are just as holy as the commandments of the Word, and even more holy; and yet these are from heaven, while those edicts are for the most part from hell. For every edict respecting government, faith, and worship in the church, that has for an end dominion in the world, however it may appear in the external form, and may sound as if from the Word, is from hell; while every commandment from the Word, because it has for its end the salvation of souls by the Lord, is from heaven. From all this it can be seen that "sitting upon many waters," when predicated of Babylon as a harlot, signifies having dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church.

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.

Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #3701

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3701. Et voici, des Anges de Dieu montants et descendants par elle, signifie la communication infinie et éternelle et par suite la conjonction ; et que de l'infime il y a comme une ascension, et qu'ensuite, lorsque l'ordre est renversé, il y a comme une descente : on le voit par la signification des Anges, en ce que c'est quelque Divin du Seigneur qui est entendu par eux dans la Parole, quand ils y sont nommés, numéros 1925, 2319, 2821, 3039 ; qu'ici ce soit le Divin Vrai, cela est évident en ce qu'ils sont dits Anges du Dieu, car il est dit Dieu quand dans le sens interne il s'agit du vrai, et Jéhovah quand il s'agit du bien, voir numéros 2586, 2769, 2807, 2822 ; de là vient que, quoique Jéhovah soit nommé aussitôt après, et qu'il soit dit, Jéhovah se tenant sur elle, néanmoins ils sont appelés ici Anges de Dieu, car il s'agit du vrai dont provient le bien, qui ici est Jacob, comme il a déjà été dit plusieurs fois : que la communication infinie et éternelle et par suite la conjonction soient signifiées dans le sens suprême par les Anges qui montaient et descendaient par l'échelle, c'est ce qu'on peut voir sans autre explication ; quand il s'agit du Divin Même du Seigneur et de son Divin-Humain, on ne peut pas parler de communication ni de conjonction, sans dire en même temps qu'elles sont infinies et éternelles, car dans le Seigneur tout est infini et éternel, Infini par rapport à l'Etre, et Eternel par rapport à l'Exister. D'après ce qui a été dit jusqu'à présent, il est évident que par l'échelle dressée à terre, et dont la tête atteignait le ciel, et par les Anges de Dieu qui montaient et descendaient sur elle, il est signifié, en somme, que de l'infime il y a comme une ascension, et qu'ensuite, lorsque l'ordre est renversé, il y a comme une descente. Quant à ce qu'il en est de cette ascension et de cette descente, on peut le voir d'après ce qui a déjà été dit et expliqué, numéros 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 3576, 3603, 3607, 3610, 3665, 3690 ; mais comme cet ordre, qui concerne la régénération de l'homme et est décrit dans le sens interne ici et dans ce qui suit, est entièrement inconnu dans l'Eglise, il va par conséquent être encore illustré quant à sa qualité : on sait que l'homme naît dans la nature de ses parents, de ses aïeuls, et aussi de ses aïeux en remontant dans les siècles, par conséquent dans le mal héréditaire de tous ceux-ci successivement accumulé, à un tel point qu'il n'est que mal, en tant qu'il est considéré d'après lui-même : de là vient qu'il a été entièrement perdu et quant à l'entendement et quant à la volonté ; que de lui-même il ne veut rien du bien, et par suite ne comprend rien du vrai ; qu'en conséquence c'est le mal qu'il appelle bien, qu'il croit même être le bien, et le faux qu'il appelle vrai, qu'il croit même être le vrai ; ainsi, par exemple, s'aimer de préférence aux autres, vouloir pour soi mieux que pour les autres, désirer ce qui appartient à autrui, n'avoir en vue que ses propres intérêts, et ne prendre ceux des autres que par rapport à soi-même ; comme l'homme a de lui-même de tels désirs, il les appelle même biens, et les nomme aussi vrais ; et de plus, si quelqu'un le blesse ou tente de le blesser quant à ces biens et à ces vrais, ainsi qu'il les nomme, il le hait, il médite des projets de vengeance et désire sa perte, il la cherche même et y trouve du plaisir, et cela d'autant plus qu'il s'y confirme en actualité, c'est-à-dire, qu'il s'y livre plus fréquemment en actualité : quand un tel homme vient dans l'autre vie, il a de semblables désirs ; la nature même, que par la vie actuelle il a contractée dans le monde, lui reste, et ce plaisir est lui-même manifestement perçu, aussi ne peut-il être dans aucune société céleste, où chacun veut pour les autres mieux que pour soi, mais il est dans une société infernale, où se trouve un semblable plaisir : c'est cette nature que l'homme doit extirper quand il vit dans le monde, ce qui ne peut jamais être fait que par la régénération venant du Seigneur, c'est-à-dire par cela qu'il reçoit une volonté absolument autre, et par suite un entendement absolument autre, c'est-à-dire, qu'il devient un homme nouveau quant à l'une et à l'autre de ces facultés : mais pour que cela se fasse, il doit avant tout renaître comme un enfant, apprendre ce que c'est que le mal et le faux, et apprendre ce que c'est que le bien et le vrai ; car sans la science ou la connaissance, il ne peut être imbu d'aucun bien, puisque par lui-même il ne reconnaît pour bien rien autre chose que le mal, et pour vrai rien autre chose que le faux ; pour qu'il acquière cette instruction, il lui est insinué des connaissances qui ne sont pas absolument contraires à celles qu'il avait eues précédemment, par exemple, que tout amour commence par soi, qu'on doit d'abord s'occuper de soi et ensuite des autres, qu'on doit faire du bien à ceux qui par la forme externe paraissent pauvres et malheureux, quels qu'ils soient intérieurement, qu'on doit secourir de même les veuves et les orphelins, parce qu'ils sont ainsi nommés, et qu'enfin on doit secourir ses ennemis en général, quels qu'ils soient, que c'est même ainsi qu'on peut mériter le ciel ; ces connaissances et d'autres semblables appartiennent à l'enfance de sa nouvelle vie, et sont telles, que tenant quelque chose de la vie antérieure, elles tiennent aussi quelque chose de la vie nouvelle dans laquelle l'homme est ainsi introduit ; et par suite elles sont de nature à admettre en elles celles qui conviennent pour former la nouvelle volonté et le nouvel entendement : ce sont là les biens et les vrais infimes par lesquels commencent ceux qui sont régénérés, et comme ces biens et ces vrais admettent en eux des vrais intérieurs ou plus près des Divins, par eux aussi peuvent être extirpés les faux, que l'homme avait crus auparavant être des vrais : toutefois ceux qui sont régénérés n'apprennent pas nûment ces vrais comme sciences, mais afin qu'ils entrent dans la vie, car ils font ces vrais ; mais s'ils les font c'est d'après le principe de la nouvelle volonté que le Seigneur insinue tout à fait à leur insu, et autant ils reçoivent de cette nouvelle volonté, autant aussi ils reçoivent de ces connaissances, et mettent en acte et croient, mais autant ils ne reçoivent pas delà nouvelle volonté, autant ils peuvent, il est vrai, apprendre de telles choses, mais non mettre en acte, parce qu'ils s'appliquent seulement à la science et non à la vie : c'est là l'état du premier et du second âge de l'enfance quant à la nouvelle vie, qui doit prendre la place de la vie antérieure ; mais l'état de l'adolescence et de la jeunesse de cette vie consiste à regarder une personne, non telle qu'elle se montre dans la forme externe, mais telle qu'elle est quant au bien, d'abord dans la vie civile, ensuite dans la vie morale, et enfin dans la vie spirituelle, et alors c'est le bien que l'homme commence à mettre à la première place et à aimer, et d'après le bien il aime la personne ; et enfin quand il est encore davantage perfectionné, il s'attache à faire du bien à ceux qui sont dans le bien, et cela selon la qualité du bien chez eux, et il aperçoit enfin du plaisir en leur faisant du bien ; comme il y a du plaisir dans le bien, et même du charme dans les choses qui confirment, il reconnaît pour des vrais ces choses qui confirment, et ce sont aussi les vrais de son nouvel entendement, qui découlent des biens appartenant à sa nouvelle volonté : au même degré qu'il aperçoit le plaisir dans ce bien et le charme dans ces vrais, au même degré aussi il sent le déplaisir dans les maux de sa vie antérieure et le désagrément dans les faux de cette vie ; par suite donc les choses de la volonté antérieure et celles de l'entendement antérieur sont séparées d'avec celles du nouvel entendement, et cela non selon l'affection de savoir celles-ci, mais selon l'affection de les faire ; par conséquent il voit alors que les vrais de son enfance ont été renversés respectivement, et que ces mêmes vrais ont été peu à peu ramenés dans un autre ordre, c'est-à-dire qu'ils ont été mutuellement subordonnés à eux-mêmes, de manière que ceux qui étaient d'abord à la première place sont maintenant à la dernière, qu'ainsi par ces vrais qui appartenaient au premier et au second âge de son enfance, les Anges de Dieu ont monté comme par une échelle de la terre au ciel, mais qu'ensuite par les vrais qui appartiennent à son âge adulte les Anges de Dieu descendent comme par une échelle du ciel vers la terre.

  
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