La Bibbia

 

Jérémie 51:1

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1 Ainsi a dit l'Eternel : voici, je m'en vais faire lever un vent de destruction contre Babylone, et contre ceux qui habitent au cœur [du Royaume] de ceux qui s'élèvent contre moi.

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Arcanes Célestes #10042

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10042. Et l'un des béliers lu prendras, signifie le bien de l'innocence dans l'homme interne : on le voit par la signification du bélier, en ce qu'il est le bien de l'innocence dans l'homme interne, ainsi qu'il va être montré. Comme dans ce Chapitre il s'agit de sacrifices et d'holocaustes de béliers et d'agneaux, il sera dit ce qu'ont signifié les animaux en général qui étaient offerts en sacrifices et en holocaustes : ces animaux étaient des Bœufs, des Taureaux, des Boucs, des Béliers, des Chèvres et des Chevreaux, des Agneaux, des Agnelles, et des Chevrettes de chèvres : celui qui ne sait pas ce que ces animaux signifient ne peut nullement savoir ce que signifient les Sacrifices et les Holocaustes faits avec chacune de ces espèces ; il faut qu'on sache que tous les animaux, qui sont dans les terres, signifient des choses qui sont chez l'homme, lesquelles se réfèrent en général aux affections qui appartiennent à sa volonté, et aux pensées qui appartiennent à son entendement, ainsi aux biens et aux vrais, car les biens appartiennent à la volonté, elles vrais appartiennent à l'entendement ; et comme elles se réfèrent aux biens et aux vrais, elles se réfèrent aussi à l'amour et à la foi, car toutes .les choses qui appartiennent à l'amour sont appelées biens, et toutes celles qui appartiennent à la foi sont appelées vrais. Si les animaux de divers genre signifient de telles choses, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là apparaissent des animaux de plusieurs genres et d'espèces innombrables ; ces animaux y sont des apparences tout-à-fait frappantes (ad vivum) correspondant aux affections et aux pensées qui sont chez les Esprits et chez les Anges : qu'il en soit ainsi, on peut môme le voir par les visions prophétiques rapportées çà et là dans la Parole ; en effet, toutes les choses qui ont été vues par les prophètes sont de celles qui apparaissent devant les anges dans le ciel : c'est de là qu'il est si souvent parlé de bêtes dans la Parole, et que cha- » que bête signifie quelque chose qui se réfère à des affections ou à des pensées qui sont chez l'homme ; l'homme, quant à son homme externe, n'est autre chose qu'un animal, mais il en est distingué par son homme interne, en ce que son homme interne et son homme externe peuvent être élevés vers le ciel et jusqu'à Dieu, et par suite recevoir la foi et l'amour ; de là vient que des bêtes ont été employées dans les sacrifices et dans les holocaustes : celui qui ne sait pas ces choses ne peut nullement savoir pourquoi il a été ordonné d'offrir tantôt des Taureaux, des Béliers, des Agneaux, tantôt des Bœufs, des Chèvres et des Agnelles, tantôt des Boucs, des Chevreaux et des Chevrettes de chèvres ; autrement, à quoi bon tout cela ? Que les bêtes dans la Parole signifient les biens et les maux chez l'homme, comme aussi les vrais et les faux, on le voit, numéros 142, 143, 246, 714, 715, 776, 1823, 2179, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 7523, 7872, 9090 ; et que ce soit à cause de cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéros 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, [Il manque du texte ici], , 923, 2165, 6905, 8680, 8936 ; que l'autel a été le principal représentatif du Seigneur, et par conséquent du culte, numéros 2777, 2811, 8935, 8940, 9388, 9389, 9714, 9964 ; que les Anciens avant Éber n'ont rien connu des sacrifices, numéro 2180 ; que depuis Éber, ainsi chez la nation des Hébreux, et par suite chez les descendants de Jacob, les sacrifices ont été institués, et pourquoi, numéros 1128, 1343, 2180, 2818 ; que les Sacrifices ont été non pas commandés mais permis, numéro 2180. 2, [Il manque du texte ici], ; ; , ,Lévitique , , Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , 19, 15:30, , ;

Le pardon des péchés, l'expiation, la propitiation, et la rédemption, ne sont pas non plus autre chose que la purification des maux et des faux, l'implantation du bien et du vrai, et leur conjonction, ainsi la régénération, numéros 9076, 9452, 9453, 9454, 9937, 9938 ; tout procédé de la Régénération est aussi décrit par chacun des rites de chaque Sacrifice et de chaque Holocauste, et se manifeste quand les représentatifs sont développés par le sens interne, numéro 10022. (2 bis.) Les Sacrifices et les Holocaustes dans le sens suprême signifient la Glorification de l'Humain du Seigneur : c'est parce que tous les rites du culte institués chez la Nation Israélite et Juive regardaient uniquement le Seigneur ; ainsi Le regardaient principalement les Sacrifices et les Holocaustes qui en général représentaient le tout du culte, comme il a été montré ci-dessus ; la Régénération de l'homme ne vient pas non plus d'autre part que du Seigneur, numéros 9506, 9715, 9486, 9487, 9809, 10019 ; c'est pourquoi, lorsque dans la Parole il s'agit de la régénération de l'homme, dans le sens suprême il s'agit de la glorification de l'Humain du Seigneur ; caria régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéros 3138, 3212, 3296, 3490, 4402, 5688 ; Glorifier l'Humain, c'est le faire Divin ; régénérer l'homme, c'est le faire céleste, afin que le Divin du Seigneur puisse habiter en lui. , [Il manque du texte ici], 9992, 10005, 10017 ; et que pour être régénéré, l'homme doive être régénéré quant aux internes et quant aux externes, on le voit dans les articles cités, numéro 9325 (fin). Quant à ce qui est spécialement signifié par le Sacrifice et l'Holocauste du bélier, dont il s'agit dans ce Chapitre, on le voit par les passages de la Parole, où les sacrifices et les holocaustes du bélier sont décrits, et où le bélier est nommé ; d'après ces passages, il est évident que le bélier signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne, et que le sacrifice et l'holocauste du bélier signifient la purification et la régénération de l'homme interne, ainsi l'implantation du bien de l'innocence et de la charité dans cet homme ; que ce soit là ce qui est signifié par le bélier, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Tous les troupeaux de l'Arabie seront rassemblés pour toi, les béliers de Nébajoth seront à Ion service ; ils monteront à mon bon plaisir sur mon autel. » - Ésaïe 6.

Là, il s'agit du Seigneur, de son Ciel et de son Église ; les troupeaux de l'Arabie sont tous les biens de l'homme interne ; les béliers de Nébajoth sont les biens de l'innocence et de la charité dans cet homme ; on peut voir que les troupeaux sont les biens de l'homme interne, numéros 8937, 9135 ; que l'Arabie, c'est où est le bien, numéro 3268 ; et que Nébajoth, ce sont ceux qui dans l'homme interne sont dans ce bien, numéro ' 3268, 3686, 3688.

Dans Ézéchiel :

« L'Arabie et tous » les princes de Kédar, les marchands de ta main en petit bétail, et en béliers et en boucs. » - Ézéchiel 27:21.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est signifiée l'Église où sont les connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; les marchands sont ceux qui ont ces connaissances et qui les communiquent, numéros 2967, 4453 ; le petit bétail, ce sont les biens de l'amour ; les béliers sont les biens de la charité, et les boucs sont les biens de la foi ; dans la Parole il est parlé de menu bétail (grèges), de petit bétail (pecora), et de bétail (pecudes), qui dans la Langue originale sont distingués par leurs noms ; et par le menu bétail sost signifiés en général les internes, par le bétail les externes spécialement, et par te petit bétail les intimes spécialement ; mais par le gros bétail (armenta) sont signifiés les externes.

Dans Jérémie :

« Je les ferai descendre comme le petit bétail à la tuerie, comme les béliers avec les boucs. » - Jérémie 51:41.

Le petit bétail, les béliers et les boucs signifient ici les mêmes choses.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Voici, Moi, je juge entre bétail et bétail, entre les béliers et les boucs. " - Ézéchiel 34:17 ;

Entre bétail et bétail, c'est entre ceux qui dans les intérieurs sont bons, et ceux qui sont mauvais ; entre les béliers et les boucs, c'est entre ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, et ceux qui son dans les vrais de la foi sans la charité ; les béliers signifient ici la même chose que les brebis, car les béliers sont les mâles des brebis ; que les brebis soient ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, on le voit, numéros 4169, 4809 ; et que les boucs soient ceux qui sont dans les vrais, appelés vrais de la foi, sans la charité, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; les mêmes choses sont signifiées par le bélier et le bouc, dans Daniel 8 ; et aussi par les brebis et les boucs, dans Matthieu 25:32.

Dans Moïse :

« Si une âme a péché par erreur, elle apportera son délit à Jéhovah, un bélier sans défaut d'entre le menu bétail. " - Lévitique 5:15, 18, ;

Les sacrifices du bélier signifient la purification de l'homme interne et l'implantation du bien de l'innocence dans cet homme, car le péché par erreur est le péché provenant de l'ignorance dans laquelle est l'innocence, et l'innocence de l'ignorance appartient à l'homme interne.

Dans le Même :

« Dans les Nouvelles Lunes on offrait deux taureaux, un bélier et sept agneaux, et ensuite un bouc de chèvres. Pareillement chacun des jours de la Pâque : et pareillement le jour des prémices. » - Nombres 22:6, 15, 19, 22, 27 ;

C'était pour que fût représentée la purification de tout l'homme, tant de l'externe que de l'interne et de l'intime ; par le sacrifice et l'holocauste des taureaux, la purification de l'homme externe ; par celui du bélier, la purification de l'homme interne ; et par ceux des agneaux, la purification de l'homme intime ; et comme la purification était représentée, l'implantation du bien de l'innocence l'était aussi, car le taureau est le bien de l'innocence dans l'homme externe, le bélier dans l'homme interne, et l'agneau dans l'homme intime, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; si le bouc était sacrifié le dernier de tous, c'est parce que le bouc signifie le vrai de la foi dans l'homme externe, et que le vrai de la foi dans cet homme est le dernier, numéro 9959. Gomme les biens et les vrais chez l'homme se suivent dans cet ordre, c'est pour cela aussi que les présents des princes d'Israël, quand on oignait l'autel et la Tente de convention, étaient un Taureau, un Bélier et un Agneau en holocaustes, et un Bouc de chèvres en sacrifice, - Nombres , [Il manque du texte ici],

  
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Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #2718

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2718. Une épouse de la terre d'Egypte, signifie l'affection des sciences qui appartient à l'homme de l'Eglise Spirituelle : on le voit par la signification de l'Epouse, en ce qu'elle est l'affection ou le bien, numéros 915, 2517 ; et par la signification de l'Egypte, en ce qu'elle est la science, numéros 1164, 1165, 1186, 1462. Dans ce Verset l'homme de l'Eglise Spirituelle est décrit, tel qu'il est quant au bien, c'est-à-dire, quant à l'essence de sa vie, savoir, que chez lui le Bien est obscur, mais qu'il a été illuminé par le Divin Humain du Seigneur, illumination par laquelle existe dans son rationnel l'affection du vrai, et dans son naturel l'affection des sciences : si chez l'homme spirituel l'affection du bien, telle qu'elle est chez l'homme Céleste, ne peut exister, et est remplacée par l'affection du vrai, cela vient de ce que le bien chez lui a été implanté dans sa partie intellectuelle, et qu'il est relativement obscur, comme il a été expliqué, numéro 2715 ; de là, il ne peut être produit ni amené d'autre affection dans son rationnel que l'affection du vrai, ni par elle d'autre affection dans son naturel que l'affection des sciences : par le vrai il n'est pas entendu d'autre vrai que celui qu'il croit être le vrai, quand bien même il ne serait pas le vrai en soi ; et par les sciences il est entendu., non les sciences telles qu'elles sont pour les savants, mais tout scientifique dont il peut être imbu par l'expérience et par l'ouïe d'après la vie civile, d'après la doctrine et d'après la Parole ; c'est dans l'affection de telles choses que se trouve l'homme de l'Eglise Spirituelle. Afin qu'on sache ce que c'est qu'être dans l'affection du vrai, et ce que c'est qu'être dans l'affection du bien, il va en être parlé en peu de mots : ceux qui sont dans l'affection du vrai pensent, examinent et discutent pour savoir si telle chose est le vrai, si cela est ainsi ; et quand ils sont confirmés que c'est le vrai ou que c'est ainsi, ils pensent, examinent et discutent pour savoir ce que c'est que ce vrai, ainsi ils s'arrêtent à la première entrée, et ne peuvent être admis dans la sagesse, tant qu'il leur reste du doute ; ceux, au contraire, qui sont dans l'affection du bien connaissent et perçoivent par le bien même, dans lequel ils sont, que telle chose est ainsi, par conséquent ils ne sont pas à la première entrée, mais ils sont dans l'intérieur et admis dans la sagesse. Soit pour exemple, que le céleste consiste à penser et à agir par l'affection du bien ou par le bien : ceux qui sont dans l'affection du vrai examinent si cela est ainsi, si cela est possible, et ce que c'est ; et tant qu'ils sont occupés de doutes sur ce sujet, ils ne peuvent être introduits ; au contraire ceux qui sont dans l'affection du bien n'examinent point, et ne s'occupent point de doutes, mais ils disent que cela est ainsi, c'est pourquoi ils sont introduits, car ceux qui sont dans l'affection du bien, c'est-à-dire, les Célestes, commencent là où s'arrêtent ceux qui sont dans l'affection du vrai, c'est-à-dire, les Spirituels, de sorte que le dernier terme de ceux-ci est le premier terme de ceux-là ; aussi est-il donné aux Célestes de savoir, de connaître et de percevoir que les affections du bien sont innombrables, c'est-à-dire qu'il y en a autant que de sociétés dans le Ciel, et qu'elles ont toutes été conjointes par le Seigneur en une forme céleste, de manière qu'elles constituent comme un seul homme ; il leur est même donné de distinguer par la perception le genre et l'espèce de chaque affection. Ou soit cet exemple, que tout plaisir, toute béatitude, et toute félicité, vient uniquement de l'amour, mais que tel est l'amour, tels sont les plaisirs, la béatitude et la félicité : l'homme spirituel s'applique à découvrir si cela est ainsi, et si cela ne viendrait pas d'autre part, comme de la conversation, des entretiens, de la méditation, de l'érudition ; et encore, si cela n'aurait pas son origine dans la possession, dans l'honneur, dans la réputation, et dans la gloire qui en provient, ne se confirmant pas dans ce fait que toutes ces choses ne constituent nullement le plaisir, ni la béatitude, ni la félicité, mais que ce qui le constitue, c'est l'affection de l'amour qui est en ces choses ainsi que la qualité de cette affection : au contraire, l'homme céleste ne s'attache point à ces préliminaires, mais il dit que cela est ainsi ; aussi est-il dans la fin même et dans l'usage même, c'est-à-dire, dans les affections mêmes qui appartiennent à l'amour, lesquelles sont innombrables, et dans chacune desquelles il y a des choses ineffables, et cela avec une variation de plaisir, de béatitude et de félicité pour l'éternité. Soit aussi pour exemple, que le prochain doit être aimé d'après le bien qui est chez lui : ceux qui sont dans l'affection du vrai pensent, examinent et discutent pour savoir si cela est vrai, ou si cela est ainsi, ce que c'est que le prochain, ce que c'est que le bien, et ils ne vont pas plus loin, aussi se ferment-ils la porte de la sagesse ; au contraire ceux qui sont dans l'affection du bien disent que cela est ainsi ; aussi ne se ferment-ils pas la porte, mais ils entrent, et ils savent, connaissent et perçoivent d'après le bien quel est celui qui est le prochain de préférence à un autre, même dans quel degré il l'est, et que tous le sont à un degré différent ; ainsi, en comparaison de ceux qui sont dans la seule affection du vrai, ils savent, connaissent et perçoivent des choses qu'il est impossible d'exprimer. Soit encore pour exemple, que celui qui aime le prochain d'après le bien aime le Seigneur : ceux qui sont dans l'affection du vrai examinent si cela est ainsi ; et si on leur dit que celui qui aime le prochain d'après le bien aime le bien, et que, tout bien venant du Seigneur et le Seigneur étant dans le bien, quand quelqu'un aime le bien, il aime aussi le Seigneur de qui vient le bien et qui est dans le bien, ils examinent encore si cela est ainsi, même ce que c'est que le bien, si le Seigneur est dans le bien plus que dans le vrai ; tant qu'ils s'arrêtent à de tels examens, ils ne peuvent pas même voir de loin la sagesse ; au contraire, ceux qui sont dans l'affection du bien, connaissent par la perception que cela est ainsi, et aussitôt ils voient le champ de la sagesse qui conduit jusqu'au Seigneur. D'après cela, on peut voir d'où vient l'obscur chez ceux qui sont dans l'affection du vrai, c'est-à-dire chez les Spirituels, relativement à ceux qui sont dans l'affection du bien, c'est-à-dire, relativement aux Célestes ; mais toujours est-il que les spirituels peuvent passer de cet obscur dans la lumière, pourvu qu'ils veuillent seulement être dans l'affirmatif que tout bien appartient à l'amour pour le Seigneur et à la charité envers le prochain, que l'amour et la charité constituent la conjonction spirituelle, et que de là procèdent toute béatitude et toute félicité, qu'en conséquence la vie céleste est dans le bien de l'amour qui procède du Seigneur, et non dans le vrai de la foi séparé d'avec ce bien.

  
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