La Bibbia

 

Jérémie 50:42

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42 Ils prendront l'arc et l'étendard; ils sont cruels, et ils n'auront point de compassion; leur voix bruira comme la mer, et ils seront montés sur des chevaux; chacun d'eux est rangé en homme de guerre contre toi, fille de Babylone.

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Arcanes Célestes #5044

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5044. Et donna le prince de la maison de prison, signifie le vrai qui gouverne dans l'état de tentation : on le voit par la signification du prince, en ce qu'il est le vrai principal, ainsi le vrai qui gouverne, comme il va être montré ; et par la signification de la maison de prison, en ce qu'elle est la vastation du faux, par conséquent la tentation, numéros 5038, 5043. Il convient de dire d'abord ce que c'est que le vrai qui gouverne dans l'état des tentations : Chez tous ceux qui sont dans les tentations, il influe du Seigneur un vrai qui dirige et gouverne les pensées ; ce vrai ; ce vrai les lève toutes les fois qu'ils tombent dans des doutes, et aussi dans des désespoirs : c'est ce vrai-là qui gouverne, et c'est un vrai qu'ils ont appris par la Parole ou par la doctrine, et qu'ils ont eux-mêmes confirmé en eux ; à la vérité, il y a aussi d'autres vrais qui sont aussi rappelés, mais ils ne gouvernent pas leurs intérieurs ; parfois ce vrai qui gouverne ne se présente pas visiblement devant l'entendement, mais il est caché dans l'obscur, et néanmoins il gouverne ; en effet, le Divin du Seigneur influe dans ce vrai et il tient ainsi les intérieurs du mental ;c'est pourquoi quand ce vrai vient dans la lumière, celui qui est dans la tentation reçoit de la consolation et est soulagé ; ce n'est pas par ce vrai lui-même, mais c'est par l'affection de ce vrai, que le Seigneur gouverne ceux qui sont dans les tentations ; car le Divin n'influe que dans les choses qui appartiennent à l'affection ; le vrai qui a été implanté et enraciné par l'affection, et il n'y a absolument rien qui l'ait été sans l'affection ; le vrai qui a été implanté et enraciné par l'affection reste attaché, et il est rappelé par l'affection, et quand ce vrai est ainsi rappelé, il présente l'affection conjointe avec lui, laquelle est réciproque de l'homme. Comme il en est ainsi de l'homme qui est dans les tentations, c'est pour cela que nul n'est admis dans quelque tentation spirituelle avant d'être dans l'âge adulte, et de s'être en conséquence imbu de quelque vrai, par lequel il puisse être gouverné ; s'il n'en était ainsi, il succombe, et alors son état postérieur devient pire que son état antérieur. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir ce qui est entendu par le vrai qui gouverne dans l'état des tentations, vrai qui est signifié par le prince de la maison de prison. Si le prince est le principal vrai, c'est parce que le Roi, dans e sens intime, signifie le vrai même, numéros 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4789, 4966 ; de là, les princes, parce qu'ils tiennent au Roi, signifient les choses principales de ce vrai ; que les princes aient cette signification, on le voit, numéros 1482, 2089 ; mais comme cela n'y a pas été suffisamment expliqué d'après d'autres passages dans la Parole, il va en être rapporté ici quelques-uns.

Dans Ésaïe :

« Un enfant nous est né, un fils nous a été donné, sur son épaule (sera) la principauté : multipliant principauté et paix, auxquelles il n'y aura point de fin ; il sera appelé prince de paix. » - Ésaïe 1:5-6.

Là, il s'agit du Seigneur ; la principauté sur son épaule, c'est tout Divin vrai dans les cieux procédant de Lui ; en effet, les cieux ont été distingués en principautés selon les vrais provenant du bien ; de là aussi les Anges sont appelés principautés ; la paix est l'état de béatitude dans les cieux, affectant le bien et le vrai par les intimes, numéro 6780 ; de là le Seigneur est appelé prince de paix, et il est dit qu'il multiplie principauté et paix, auxquelles il n'y aura point de fin.

Dans le Même :

« Insensés ils sont, les princes de Zoan, les sages conseillers de Pharaon ! Comment dites-vous à Pharaon : Fils des sages, moi (je suis), fils des rois de l'antiquité ; ils ont perdu le sens, les princes de Zoan ; ils se sont abusés, les princes de Noph ; et ils ont séduit l'Egypte, la pierre angulaire des tribus. » - Ésaïe 19:11, 13.

Là, il s'agit de l'Egypte, par laquelle est signifié le scientifique de l'Eglise, numéro 4749, par conséquent le vrai naturel qui est le dernier de l'ordre ; c'est pour cela même que l'Egypte est appelée ici la pierre angulaire des tribus, car les tribus sont toutes les choses du vrai dans un seul complexe, numéro 3858, 3862, 3926, 3939, 4060 ; mais ici l'Egypte est le scientifique qui pervertit les vrais de l'Eglise, par conséquent les vrais falsifiés dans le dernier de l'ordre, lesquels sont les princes de Zoan et les princes de Noph : s'il se dit le fils des rois de l'antiquité, c'est parce que là, les scientifiques provenaient de l'Ancienne Eglise ; les vrais mêmes sont signifiés par les rois, comme il vient d'être montré, et les vrais de l'Eglise Ancienne par les rois de l'antiquité.

Dans le Même :

« Aschur pense ce qui n'est point droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit, car il a dans son cœur de perdre et d'exterminer des nations, non en petit nombre, car il dit : Mes princes ne sont-ils pas des rois ? » - Ésaïe 10:7-8.

Aschur, c'est le raisonnement sur les vrais Divins, duquel résultent les faussetés, ainsi c'est la raison pervertie, numéro 1186 ; par suite les vrais falsifiés ou les faux, qui par le raisonnement deviennent et paraissent comme des vrais mêmes, sont signifiés en ce qu'il dit :

« Mes princes ne sont-ils pas des rois ? » qu'Aschur soit le raisonnement, et que les princes qui sont des rois soient les principaux faux que l'on croit être les vrais mêmes, c'est ce qu'on ne peut voir ni par suite croire, tant que le mental est tenu dans le sens historique de la lettre, et à plus forte raison si l'on nie qu'il y ait dans la Divine parole quelque chose de plus saint et de plus universel que ce qui se présente dans la lettre, lorsque cependant dans le sens interne il n'est pas entendu dans la Parole par Aschur rien autre chose que la raison et le raisonnement, et par les rois rien autre chose que les vrais mêmes, et par les princes, que les choses principales du vrai ; on ignore même dans le ciel ce que c'est qu'Aschur, et les anges rejettent loin d'eux aussi l'idée de roi et de prince, et quand ils l'aperçoivent chez l'homme, ils la transportent sur le Seigneur, et ils perçoivent ce qui procède du Seigneur et appartient au Seigneur dans le ciel, à savoir, le Divin Vrai procédant de son Divin Bien.

Dans le Même :

« Aschur tombera par l'épée non d'un homme (viri), et l'épée non de L'homme (hominis) le dévorera ; même son rocher à cause de la frayeur passera, et seront consternés à cause de l'étendard ses princes. » - Ésaïe 31:8-9.

Là aussi il s'agit de l'Egypte, qui est le scientifique perverti de l'Église ; le raisonnement par les scientifiques sur les vrais Divins, d'où résultent la perversion et la falsification, est Aschur ; ces vrais pervertis et falsifiés sont les princes ; l'épée, par laquelle Aschur tombera, est le faux qui combat et dévaste le vrai, numéros 2799, 4499.

Dans le Même :

« Pour vous sera la force de Pharaon en honte, et la confiance en l'ombre de l'Egypte en ignominie ; parce qu'ont été dans Zoan ses princes. » - Ésaïe 30:3-4.

Dans Zoan ses princes, ce sont les vrais falsifiés, ainsi ses faux, comme ci-dessus.

Dans le Même :

« Le pélican et le canard la posséderont, et la chouette et le corbeau y habiteront ; et il étendra sur elle la ligne du vide et le niveau du vague ; ses nobles n'y seront point, royaume on l'appellera, et tous ses princes ne seront rien. » - Ésaïe 34:11-12.

Le pélican, le canard, la chouette et le corbeau, sont les genres du faux, qui existent quand les vrais Divins qui sont dans la Parole sont réduits à rien ; la désolation et la vastation du vrai sont signifiées par la ligne du vide et le niveau du vague, et les faux, qui sont pour eux les principaux vrais, sont signifiés par les princes.

Dans le Même :

« Profanes je rendrai les princes de sainteté, et je mettrai en anathème Jacob, et Israël en opprobre. » - Ésaïe 43:28.

rendre profanes les princes de sainteté, ce sont les saints vrais ; l'extirpation du vrai de l'Église externe et de l'Église interne est signifiée par mettre en anathème Jacob, et Israël en opprobre ; que Jacob soit l'Église externe, et Israël l'Eglise interne, on le voit numéro 4286.

Dans Jérémie :

« Alors entreront par les portes de cette ville Rois et Princes, s'asseyant sur le trône de David, montant sur le char et sur les chevaux, eux et leurs princes. » - Jérémie 17:25.

Celui qui entend ici la Parole dans le sens historique ne peut savoir que, dans ce passage, se trouve caché quelque chose de plus élevé et de plus saint que l'entrée des rois et des princes par les portes de la ville dans un char et sur des chevaux, et il en infère que cela signifie la durée du royaume ; mais celui qui connaît ce qui est signifié dans le sens interne par la ville, par les rois, les princes, le trône de David, et par monter dans un char et sur des chevaux, y voit des choses plus élevées et plus saintes ; car la ville de Jérusalem signifie le Royaume spirituel du Seigneur, numéros 2117, 3654 ; les rois, les Divins vrais, comme ci-dessus ; les princes, les principales choses du vrai ; le trône de David, le Ciel du Seigneur, numéro 1888 ; monter dans un char et sur des chevaux, l'intellectuel spirituel de l'Église, numéros 2760, 2761, 3217.

Dans le Même :

« Épée ! Contre les Chaldéens, et contre les habitants de Babel, et contre ses princes, et contre ses sages. Épée ! Contre les menteurs. Épée ! Contre ses chevaux et contre ses chars. » - Jérémie 50:35, 36, 37.

L'épée, c'est le vrai qui combat contre le faux, et c'est le faux qui combat contre le vrai et qui le dévaste, numéros 2799, 4499 ; les Chaldéens, ce sont ceux qui profanent les vrais, et les habitants de Babel ceux qui profanent le bien, numéros 1182, 1283, 1295, 1304, 1307, 1308, 1321, 1322, 1326, 1327 (fin).; les princes, ce sont les faux qui sont pour eux les principaux vrais ; les chevaux sont l'intellectuel de l'Église, et les chars ses doctrinaux, dont la dévastation est signifiée par l'épée contre les chevaux et contre les chars.

Dans le Même :

« Comment le Seigneur couvre-t-il d'une nuée dans sa colère la fille de Sion ? Le Seigneur a englouti, il n'a point épargné tous les habitacles de Jacob ; il a détruit dans son emportement les remparts de la fille de Jehudah, il les a abattus à terre, il a profané le royaume et ses princes ; enfoncées en terre ont été ses portes, et il a brisé ses barres, son Roi et ses Princes (sont) parmi les nations. » - Lamentations 2:1-2, 9.

La fille de Sion et de Jehudah, c'est l'Église céleste ; ici, c'est cette Église détruite ; le royaume, ce sont les vrais de la doctrine dans cette Église, Numéro 2547, 4691 ; le roi, c'est le vrai même, les princes sont les principales choses du vrai.

Dans le Même :

« nos peaux comme un four ont été noircies à cause des tempêtes de la famine ; les femmes dans Sion ils ont forcé ; les vierges dans les villes de Jehudah ; les princes par leur main ont été pendus. » - Lamentations 5:10, 11, 12.

Les princes pendus par leur main, ce sont les vrais profanés ; car l'action de pendre représentait la damnation de la profanation ; et parce qu'elle représentait cette damnation, c'est pour cela que, quand le peuple eut commis scortation après Baalpéor, et qu'il eut adoré leurs Dieux, il fut ordonné, que les princes seraient pendus devant le soleil. » - Nombres 25:1-2, 3, 4 ;

Car commettre scortation après Baalpéor et adorer leurs Dieux, c'était profaner le culte.

Dans Ézéchiel :

« Le Roi sera dans le deuil, et le Prince sera revêtu de stupeur, et les mains du peuple de la terre seront troublées ; d'après leur chemin j'agirai avec eux. “ - Ézéchiel 7:27.

Le Roi, c'est pareillement le vrai en général ; et le prince, ce sont les choses principales du vrai.

Dans le Même :

« Le prince qui (sera) au milieu d'eux sur l'épaule sera porté durant les ténèbres, et il sortira ; la paroi on percera pour le faire sortir par là, ses faces il voilera afin qu'il ne voie point de l'œil, lui, la terre. » - Ézéchiel 12:12 ;

-il est bien évident qu'ici le prince n'est pas le prince, mais qu'il est le vrai de l'Église ; et quand il est dit de lui qu'il sera porté sur l'épaule durant les ténèbres, c'est que ce vrai est porté de toute puissance parmi les faux, car les ténèbres sont les faux ; voiler les faces, c'est pour que le vrai ne soit nullement vu ; afin qu'il ne voie point de l'œil la terre, c'est que rien de l'Église ne sera vu ; que la terre soit l'Église, on le voit numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118f., 2928, 3355, 4447, 4535.

Dans Osée :

« Pendant des jours nombreux s'assiéront les fils d'Israël, sans roi et sans prince, et sans sacrifice, et sans statue, et sans éphod, et sans théraphim. » - Osée 3:4 :

Et dans David :

« La fille de Roi est toute glorieuse au dedans, et de tissus d'or (est) son vêtement ; en broderies elle sera amenée au Roi ; en la place de tes pères seront tes fils, tu les établiras pour princes dans toute la terre. » - Psaumes 45:14-15, 17.

La fille de roi est le Royaume spirituel du Seigneur ; ce Royaume est appelé spirituel a cause du Vrai Divin du Seigneur, qui est décrit dans ce passage par le vêtement tissu d'or et composé de broderies ; les fils sont les vrais de ce Royaume, qui procèdent du Divin du Seigneur ; ils seront princes, c'est-à-dire, principaux vrais. Le Prince, dont il est parlé dans Ézéchiel, au sujet de la possession qu'il aura dans la Nouvelle Jérusalem et dans la Nouvelle Terre, Chapitre , 8, 17, 46:8, 10, [Il manque du texte ici], signifie en général le Vrai qui procède du Divin du Seigneur ; car là par la nouvelle Jérusalem, et par le nouveau Temple, et par la nouvelle Terre, il est entendu le Royaume du Seigneur dans les cieux et dans les terres ; il est décrit là par des représentatifs tels que ceux qui sont ailleurs dans la Parole.

  
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Arcanes Célestes #6674

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6674. Dont le nom de l'une était Schiphra, et le nom de la seconde Puah, signifie la qualité et l'état du naturel où sont les scientifiques : on le voit par la signification du nom, en ce que c'est la qualité, numéro 144, 145, 1896, 2009 ; et aussi l'état, numéro 1946, 2643, 3422, 4298 ; car les noms dans la Parole signifient tous des choses, et comprennent en somme tout ce qui appartient à la chose dont il s'agit, ainsi sa qualité et son état, ici donc les noms de Schiphra et de Puah la qualité et l'état du Naturel où sont les vrais scientifiques, parce que c'est là la chose dont il s'agit, comme cela est évident d'après ce qui vient d'être dit numéro 6673. Celui qui ne sait pas que le nom est la qualité et l'état de la chose dont il s'agit, peut croire que là où le nom est exprimé, c'est seulement le nom qui est entendu, qu'ainsi où le Seigneur parle de son Nom, c'est seulement le Nom, lorsque cependant c'est la qualité du culte, savoir, le tout de la foi et de la charité par quoi il doit être adoré ; comme dans Matthieu :

« Où deux ou trois sont assemblés en mon Nom, là je suis au milieu d'eux. » - Matthieu 18:20 ;

Dans ce passage, ce n'est pas le Nom qui est entendu, mais c'est le culte provenant de la foi et de la charité.

Dans Jean :

« A tous ceux qui L'ont reçu, il leur a donné le pouvoir d'être fils de Dieu, à ceux qui croient en son Nom. » - Jean 1:12 ;

Là aussi par le Nom sont entendues la foi et la charité, par lesquelles le Seigneur est adoré. Dans le Même :

« Ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et que croyant vous-ayez la vie en son Nom. » - Jean 20:31.

Pareillement. Dans le Même :

« Si vous demandez quelque chose en mon Nom, je le ferai. » - Jean 14:13-14.

Et ailleurs :

« Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, il vous le donnera. » - Jean 15:16, ; Jean 16:23-24 ; Ici il est entendu qu'ils devaient demander non pas au Père au Nom du Seigneur, mais au Seigneur Lui-Même, car il n'y a accès au Divin Bien, qui est le Père, numéro 3704, que par le Divin Humain du Seigneur, comme cela est même connu dans les Églises ; c'est pourquoi demander au Seigneur Lui-Même, c'est demander selon les vrais de la foi ; si l'on demande selon ces vrais, il est donné ; comme le dit aussi le Seigneur dans le précédent passage dans Jean :

« Si vous demandez quelque chose en Mon Nom, je le ferai ; ».

C’est encore ce qu'on peut voir en ce que le Seigneur est le Nom de Jéhovah ; il en est parlé ainsi dans Moïse :

« Moi, j'envoie un Ange devant toi, pour te garder dans le chemin ; prends garde à ses faces, et écoute sa voix ; ne L'irrite point, parce que Mon Nom (est) au milieu de Lui. » - Exode 23:20-21.

Dans Jean :

« Père, glorifie Ton Nom ; il sortit une voix du Ciel : Et je l'ai glorifié, et de nouveau je le glorifierai. » - Jean 12:28.

Dans le Même :

« J'ai manifesté Ton Nom aux hommes que Tu M'as donné du monde. Je leur ai fait connaître Ton Nom, et je le leur ferai connaître ; afin que l'amour dont Tu M'as aimé soit en eux, et Moi en eux. » - Jean 17:6, 26.

D’après ces passages il est évident que le Seigneur quant au Divin Humain est le Nom de Jéhovah, ou toute Qualité de Jéhovah, de là tout culte Divin existe par le Divin Humain, et c'est ce Divin qu'on doit adorer, car ainsi l'on adore le Divin Même, jusqu'auquel autrement aucune pensée ne parvient, et si nulle pensée n'y parvient, il n'y a non plus aucune conjonction. Que le Nom du Seigneur soit le tout de la foi et de l'amour, par quoi le Seigneur doit être adoré, on le voit en outre clairement par ces passages, dans Matthieu :

« Vous serez haïs de tous à cause de Mon Nom. » - Matthieu 10:22.

Dans le Même :

« Celui qui reçoit un tel enfant en Mon Nom, Me reçoit. » - Matthieu 18:5.

Dans le Même :

« Quiconque aura quitté maisons, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou épouse, ou enfants, ou champs, à cause de Mon Nom, recevra le centuple. » - Matthieu 19:29.

Dans le Même :

« Ils criaient : Hosanna au Fils de David ! Béni (soit) celui qui vient au Nom du Seigneur. » - Matthieu 21:9.

Dans Luc :

« En vérité, je vous dis que vous ne Me verrez point, jusqu'à ce qu'il arrive que vous disiez : Béni (soit) celui qui vient au Nom du Seigneur. » - Luc 13:35.

Dans Marc :

« Quiconque vous donnera à boire un verre d'eau en Mon Nom, parce que vous êtes à Christ, en vérité je vous dis : Et il ne perdra pas sa récompense. » - Marc 9:41.

Dans Luc :

« Ils revinrent les soixante-dix avec joie, disant : Seigneur ! même les démons nous obéissent en Ton Nom. Jésus leur dit : En cela ne vous réjouissez point, que les esprits vous obéissent, mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos Noms ont été écrits dans le Ciel. » - Luc 10:17, 20.

Les Noms écrits dans le Ciel, ce ne sont pas leurs Noms, mais c'est la qualité de leur foi et de leur charité : pareillement les Noms écrits dans le Livre de Vie, dans Apocalypse :

« Tu as quelque peu de Noms aussi dans Sardes, qui n'ont point souillé leurs vêtements ; celui qui vaincra, celui-là sera couvert de vêtements blancs, et je n'effacerai point son Nom du Livre de Vie, et je confesserai son Nom devant mon Père et devant ses Anges. » Apocalypse 3:4-5.

Pareillement dans Jean :

« Celui qui entre par la porte est le pasteur des brebis ; celui-ci appelle ses propres brebis par leur Nom », - Jean 10:2-3.

Dans l'Exode :

« Jéhovah dit à Moïse : Je t'ai connu par (ton) Nom. » - Exode 33:12, 17.

Dans Jean :

« Plusieurs crurent en Son Nom, voyant ses signes, qu'il faisait. » Jean 2:23.

Dans le Même :

« Celui qui croit en Lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit point a déjà été jugé, parce qu'il n'a point cru au Nom du Fils Unique de Dieu. » - Jean 3:18.

Dans Ésaïe :

« Ils craindront depuis le couchant le Nom de Jéhovah. » Ésaïe 59:19.

Dans Michée :

« Tous les peuples marchent, chacun au Nom de son Dieu ; et nous, nous marcherons au Nom de Jéhovah notre Dieu. » - Michée 4:5.

Dans Moïse :

« Ils devaient adorer Jéhovah leur Dieu dans le lieu qu'il devait choisir et où il devait mettre son Nom. » - Deutéronome 12:5, 11, 14.

Pareillement dans Ésaïe 18:7 ; et dans Jérémie 7:12 ; et en outre dans plusieurs autres passages, comme, Ésaïe 26:8, ; ; ; ; ; ; ; ; ; Ézéchiel 20:14, ; Ézéchiel 36:21, 22, ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; 19:12-13, ; Apocalypse 22:3-4.

Que le Nom de Jéhovah soit tout ce par quoi il est adoré, ainsi dans le sens suprême tout ce qui procède du Seigneur, on le voit par la Bénédiction :

« Que Jéhovah te bénisse et te garde ! Que Jéhovah fasse luire ses faces sur toi et ait pitié de toi ! que Jéhovah lève ses faces sur toi et te donne la paix ! Ainsi ils mettront mon Nom sur les fils d'Israël. » - Nombres 6:23-27.

Maintenant, d'après ces passages, on voit clairement ce qui est entendu par ce Précepte du Décalogue :

« Tu ne prendras point le Nom de ton Dieu en vain, parce que Jéhovah ne tiendra point pour innocent celui qui prendra son Nom en vain. » - Exode 20:7.

Puis ce qui est entendu dans l'Oraison Dominicale par

« qu'il soit sanctifié Ton Nom ! ». Matthieu 6:9.

  
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