La Bibbia

 

Exode 21:33

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33 Si quelqu'un découvre une fosse, ou si quelqu'un creuse une fosse, et ne la couvre point, et qu'il y tombe un bœuf ou un âne,

Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #9010

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9010. Et que Dieu ait fait rencontrer sous sa main, signifie ce qui se présente comme cas fortuit : on le voit par l'idée que les anciens avaient du cas fortuit, idée qui consistait à l'attribuer à Dieu ; c'est pourquoi ils exprimaient le cas fortuit en disant : Dieu a fait rencontrer sous la main ; en effet, ceux qui étaient des anciennes Églises savaient que la Providence du Seigneur était dans toutes et dans chacune des choses, et que les choses contingentes, c'est-à-dire, celles qui se présentaient comme un cas fortuit, appartenaient à la Providence ; c'est pour cela que les simples, qui ne pouvaient pas distinguer les choses qui se faisaient d'après la permission d'avec celles qui se faisaient d'après le bon plaisir, attribuaient au Seigneur non-seulement le bien, mais aussi le mal ; le bien, parce qu'ils savaient que tout bien vient du Seigneur, et le mal, à cause de l'apparence ; car lorsque l'homme fait les maux et par eux se détourne du Seigneur, il lui semble que le Seigneur se détourne, parce qu'alors le Seigneur lui apparaît par derrière et non de face : de là vient donc que si un homme frappe quelqu'un par cas fortuit, ainsi sans une volonté avec prévoyance, cela est exprimé par Dieu a faif rencontrer sous la main. Que la Providence du Seigneur soit dans toutes choses en général et en particulier, on le voit, numéros 1919 (fin), 4329, 5122 (fin), 5155, 5195, 5894 (fin), 6058, 6431, 6482, 6483, 6484, 6485, 6486, 6487, 6489, 6491, 7004, 7007, 8478, 8717. On voit aussi que les choses contingentes ou cas fortuits appartiennent à la Providence, numéros 5508, 6493, 6494 ; et que le mal est attribué au Seigneur, lorsque cependant il provient de l'homme, numéros 2447, 5798, 6071, 6832, 6991, 6997, 7533, 7877, 7926, 8197, 8227, 8228, 8282, 8284, 8483, 8632.

  
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Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #6997

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6997. Et la colère de Jéhovah s'enflamma contre Moïse, signifie la clémence : on le voit par la signification de la colère de Jéhovah, en ce que c'est non pas la colère, mais l'opposé de la colère, ainsi la miséricorde, ici la clémence : qu'il n'y ait dans Jéhovah aucune colère, on le voit en ce qu'il est l'Amour Même, le Bien Même et la Miséricorde Même ; et la colère en est l'opposé, et est aussi une faiblesse qui ne peut tomber en Dieu ; c'est pourquoi quand la colère dans la Parole se dit de Jéhovah ou du Seigneur, les Anges ne perçoivent point la colère, mais ils perçoivent ou la miséricorde, ou l'action d'éloigner du Ciel les méchants ; ici, la clémence, parce que la colère est dite au sujet de Moïse, par qui est représenté le Seigneur lorsqu'il a été dans le monde quant au Divin Vrai. Si la colère est attribuée, dans la Parole, à Jéhovah ou au Seigneur, c'est parce que c'est un vrai très-commun, que toutes choses viennent de Dieu, ainsi tant les maux que les biens, mais ce vrai très-commun, qui doit être chez les petits enfants, les enfants et les simples, doit dans la suite être illustré, savoir, en ce que c'est de l'homme que viennent les maux, mais qu'ils paraissent comme venir de Dieu, et que cela a été dit ainsi, afin qu'on apprenne à craindre Dieu, de peur qu'on ne périsse par les maux qu'on fait soi-même, et afin qu'ensuite on puisse L'aimer, car la crainte doit précéder l'amour pour que dans l'amour il y ait une sainte crainte ; en effet, quand la crainte est insinuée dans l'amour, elle devient sainte par le saint de l'amour, et alors on ne craint pas que le Seigneur se mette en colère et punisse, mais on craint d'agir contre le Bien Même, parce que cela tourmente la conscience. En outre, les Israélites et les Juifs étaient contraints par les punitions à observer les statuts et les préceptes dans la forme externe, et par suite ils croyaient que Jéhovah se mettait en colère et punissait, lorsque cependant c'étaient eux-mêmes qui par des idolâtries se mettaient dans cette position, et se séparaient du Ciel, de là les punitions, comme il est dit aussi dans Ésaïe :

« Ce sont vos iniquités qui font séparation entre vous et votre Dieu, et vos péchés cachent ses faces de vous. » Ésaïe 59:2 ; et comme les Israélites et les Juifs étaient seulement dans les externes sans l'interne, c'est pour cela qu'ils étaient tenus dans l'opinion que Jéhovah se mettait en colère et punissait ; car ceux qui sont dans les externes sans l'interne font tout par crainte et ne font rien par amour. Maintenant on peut voir ce qui est entendu dans la Parole par la colère et l'emportement de Jéhovah, c'est-à-dire que ce sont les punitions ; par exemple, dans Ésaïe :

« Voici, le Nom de Jéhovah vient de loin, ardente (est) sa colère, et (il y a) gravité de charge ; ses lèvres sont pleines d'indignation, et sa langue comme un feu ardent. » - Ésaïe 30:27 ; la colère, c'est la réprimande et l'avertissement, afin qu'ils ne périssent point par les maux.

Dans le Même :

« Dans l'inondation de la colère j'ai caché mes faces un moment de toi. » - Ésaïe 54:8 ; l'inondation de la colère, c'est la tentation, dans laquelle les maux donnent de l'angoisse et du tourment.

Dans Jérémie :

« Je combattrai Moi-Même contre vous par main étendue et par un bras fort, et avec colère, et avec fureur, et avec une indignation grande. De peur que ne sorte comme un feu ma fureur, et quelle ne s'embrase en sorte que personne ne l'éteigne, à cause de la malice de vos œuvres. » - Jérémie 21:5, 12.

Dans le Même :

« Pour remplir des cadavres des hommes que j'ai frappés dans ma colère, et dans mon emportement. » - Jérémie 33:5.

Dans Zéphanie :

« Je répandrai sur eux mon indignation, tout l'emportement de ma colère, parce que dans le feu de mon zèle sera dévorée toute la terre. » - Zéphanie 3:8.

Dans David :

« Il envoya sur eux l'emportement de sa colère, l'indignation et la fureur, et l'angoisse, et l'incursion des Anges mauvais. » Psaumes 78:49, et en outre dans beaucoup d'autres passages, dans lesquels, comme dans ceux-ci, par la colère, l'emportement, la fureur, le feu, sont entendues les punitions et les damnations, dans lesquelles l'homme se jette, quand il tombe dans les maux, car d'après l'ordre Divin les biens ont avec eux des récompenses, d'où il résulte que les maux ont avec eux des punitions, au point qu'elles leur sont conjointes. La punition et la damnation sont aussi entendues par :

« Le jour de la colère de Jéhovah » - Ésaïe 13:9, Lamentations 2:1. Séphan. 2:3. ; puis par

« le vin de la colère de Dieu, et par

« le calice de la colère de Dieu, » - Jérémie 25:15, ; comme aussi par

« le pressoir de la colère et de la fureur de Dieu, » - . Que la punition et la damnation soient signifiées par la colère, on le voit encore clairement dans Matthieu :

« Race de vipères ! qui vous a appris à fuir la colère avenir ? » - Matthieu 3:7.

Dans Jean :

« Celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » - Jean 3:36.

Dans Luc :

« Dans le dernier temps il y aura une grande angoisse sur la terre, et une colère sur ce peuple. » - Luc 21:23. D'après ces passages, il est bien évident que les punitions et les damnations sont signifiées par la colère de Jéhovah ; si la clémence et la miséricorde sont entendues par la colère, c'est parce que toutes les punitions des méchants existent d'après la Miséricorde du Seigneur envers les bons, afin que ceux-ci ne soient point lésés par les méchants ; mais ce n'est pas le Seigneur qui inflige des punitions aux méchants, ce sont eux-mêmes qui se les infligent, car les maux et les peines dans l'autre vie ont été conjoints : les méchants s'infligent principalement des punitions quand le Seigneur fait Miséricorde aux bons, car alors chez les méchants les maux s'accroissent, et par suite les peines : c'est de là qu'au lieu de la colère de Jéhovah, par laquelle sont signifiées les punitions des méchants, les Anges entendent la Miséricorde. D'après ce qui vient d'être dit ; on peut voir quelle est la Parole dans le sens de la lettre, puis quel est le Vrai Divin dans son plus commun, c'est-à-dire qu'il est selon les apparences ; et cela, parce que l'homme est tel, qu'il croit ce qu'il voit et saisit d'après son sensuel, et ne croit pas, ainsi ne reçoit pas, ce qu'il ne voit pas et ne saisit pas d'après son sensuel : c'est de là que la Parole dans le sens de la lettre est selon les choses qui apparaissent, mais tient néanmoins renfermés dans son sein intérieur les vrais réels, et dans son sein intime le Vrai Divin même, qui procède immédiatement du Seigneur, par conséquent aussi le Divin Bien, c'est-à-dire, le Seigneur Lui-Même.

  
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