La Bibbia

 

Genèse 30:15

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15 Elle lui répondit: Est-ce peu que tu aies pris mon mari, pour que tu prennes aussi les mandragores de mon fils? Et Rachel dit: Eh bien! il couchera avec toi cette nuit pour les mandragores de ton fils.

Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #4031

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4031. Et au tardif accouplement du menu bétail, il n'en plaçait point, signifie ceux qui étaient contraints : on le voit par la signification de tardif accouplement : il a été montré ci-dessus, numéro 4029, que le prompt accouplement est le spontané ou le libre ; de là, et aussi de l'enchaînement des choses dans le sens interne, il est évident que le tardif accouplement est le contraint ou le non-libre ; cela est encore évident en ce qu'ici il n'est pas dit s'échauffer, comme au sujet du prompt accouplement ; en effet, s'échauffer signifie l'affection, et là, l'ardeur de l'affection ; tout ce qui ne provient pas de l'affection, provient du non-spontané ou du non-libre, car tout ce qui est spontané ou libre appartient à l'affection ou à l'amour, numéro 2870 ; il est encore évident, par la dérivation de ce mot dans la Langue originale, que c'est un manque ; en effet, quand l'ardeur de l'affection manque, la liberté cesse/et ce qui se fait alors est dit non-libre, et enfin contraint. Que toute conjonction du vrai et du bien se fasse dans la Liberté ou d'après le Spontané, par conséquent toute réformation et toute régénération, on peut le voir par les articles cités ci-dessus, numéro 4029 ; il en résulte donc que dans le non-libre ou par le contraint il ne peut se faire aucune conjonction, ainsi aucune régénération ; ce que c'est que la liberté et d'où procède la liberté, on le voit numéros , où il a été traité de la Liberté de l'homme : celui qui ne sait pas qu'aucune conjonction du vrai et du bien, c'est-à-dire, aucune appropriation, ni par conséquent aucune régénération, ne peut se faire que dans la liberté de l'homme, celui-là, quand il raisonne sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, se jette dans de pures ombres et par suite dans de graves erreurs ; en effet, il s'imagine que le Seigneur peut, s'il le veut, sauver qui que ce soit, et cela, par d'innombrables moyens, par exemple, par des miracles, par des morts qui ressusciteraient, par des révélations immédiates, par des Anges qui détourneraient des maux et pousseraient au bien par une puissante force manifeste, par plusieurs états dans lesquels, quand l'homme est introduit, il fait pénitence, et par plusieurs autres moyens ; mais il ne sait pas que tous ces moyens sont des contraintes, et que l'homme ne peut être réformé par elles, car tout ce qui contraint l'homme, ne met en lui aucune affection, et si la contrainte est telle, qu'elle lui en mette, elle se lie à l'affection du mal ; il semble, en effet, qu'elle infuse quelque chose de saint, et même elle l'infuse, mais toujours est-il que quand l'état change, l'homme revient à ses précédentes affections, savoir, aux maux et aux faux, et alors ce saint se conjoint avec les maux et les faux, et devient profane à un tel point qu'il introduit dans l'enfer le plus terrible ; car cet homme reconnaît d'abord et croit, et même il est affecté du saint, et ensuite il nie, bien plus il a en aversion ; que ceux qui profanent soient ceux qui reconnaissent de cœur, et ensuite nient, mais non ceux qui n'ont point reconnu de cœur, on le voit numéros 301, 302, 303, 571, 582, 593, 1001, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2054, 2426, 3398, 3399, 3402, 3898 ; de là vient qu'aujourd'hui il ne se fait point de miracles manifestes, mais il s'en fait qui sont non-manifestes ou qui ne sont pas remarqués, et cela, afin qu'ils n'introduisent point le saint, et n'ôtent point à l'homme la liberté ; et c'est pour cela que les morts ne ressuscitent point, et que l'homme n'est point, par des révélations immédiates ni par des Anges, détourné des maux, et porté au bien par une puissante force manifeste ; c'est dans la liberté de l'homme que le Seigneur opère, et c'est par elle qu'il le ploie ; en effet, toute liberté de l'homme appartient à son amour ou à son affection, et par conséquent à sa volonté, numéro 3158 ; s'il ne reçoit pas le bien et le vrai dans sa liberté, le bien et le vrai ne peuvent lui être appropriés ou devenir siens ; car ce à quoi il est contraint n'est pas à lui, mais est à celui qui contraint, parce qu'il ne fait pas cela de lui-même, quoique cela soit fait par lui ; il semble parfois que l'homme est contraint au bien, par exemple, dans les tentations et les combats spirituels, mais alors sa liberté est plus forte que hors des tentations, comme on le voit numéros 1937, 1947, 2884 ; il semble aussi que l'homme est contraint au bien, lorsqu'il s'y contraint lui-même ; mais autre chose est de se contraindre soi-même, et autre chose d'être contraint ; celui qui se contraint soi-même, le fait d'après la liberté qui est au dedans de lui ; mais être contraint, c'est l'être d'après la non-liberté. Puisqu'il en est ainsi, on peut voir dans quelles ombres et par suite dans quelles erreurs peuvent se jeter ceux qui raisonnent sur la Providence du Seigneur, sur la salvation de l'homme, et sur la damnation d'un grand nombre d'hommes, et qui ne savent pas que c'est par la liberté que le Seigneur opère, et nullement par la contrainte, parce que dans les choses du saint, si le saint n'est pas reçu par la liberté, la contrainte est dangereuse.

  
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Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1010

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1010. Répandre le sang de l'homme dans l'homme, signifie éteindre la charité ; et dans l'homme signifie chez l'homme : cela résulte d'abord de la signification du sang qui représente comme je l'ai déjà expliqué, la Sainteté de la Charité ; puis, de ce qu'il est dit, le sang de l'homme dans l'homme, c'est-à-dire sa vie interne, qui est non pas dans lui, mais chez lui ; car la vie du Seigneur, c'est la Charité, qui n'est pas dans l'homme, parce qu'il est souillé et profané, mais qui est chez l'homme. Répandre le sang, c'est évidemment porter violence à la charité, comme on le voit par des passages de la Parole, et par ceux que j'ai donnés dans les numéros 374, 376, où j'ai montré que la violence portée à la Charité est nommée sang. Dans le sens de la lettre, répandre le sang, c'est tuer ; mais, dans le sens interne, c'est avoir de la haine contre le prochain, comme le Seigneur l'enseigne dans Matthieu :

« Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point, et quiconque tuera sera soumis au jugement ; mais Moi je vous dis que quiconque se met témérairement en colère contre son frère sera soumis au jugement. » - Matthieu 5:21-22.

Se mettre en colère signifie s'éloigner de la Charité, Voir numéro 357, par conséquent c'est avoir de la haine. Celui qui est dans la haine, non-seulement n'a aucune charité, mais porte même violence à la charité, c'est-à-dire qu'il répand le sang. La haine renferme l'homicide même, comme on le voit clairement en ce que celui qui a de la haine contre un autre ne désire rien autant que sa mort, et il le tuerait, s'il n'était arrêté par les liens externes ; le meurtre du .frère et l'effusion du sang sont donc la haine, et quand quelqu'un a de la haine, elle est telle dans chacune de ses idées contre celui qu'il hait. Il en est de même de la profanation ; quiconque profane la Parole, comme on l'a dit, non-seulement hait la vérité, mais encore l'éteint ou la tue. On en a une preuve dans l'autre vie par ceux qui ont profané ; quelque honnêtes, quelque sages, quelque dévoués qu'ils se soient montrés dans la forme externe pendant qu'ils vivaient dans le corps, ils ont dans l'autre vie une haine mortelle contre le Seigneur et contre tous les biens de l'amour et toutes les vérités de la foi, par la raison que ces biens et ces vérités sont en opposition avec leurs haines intestines, leurs rapines et leurs adultères, qu'ils ont déguisés sous une apparence de sainteté, et parce qu'ils ont adultéré ces biens et ces vérités en faveur d'eux-mêmes. Outre les passages que j'ai rapportés, numéro 374, je donnerai encore celui-ci, pris dans Moïse, afin de montrer que la profanation est le sang :

« Quiconque de la maison d'Israël aura égorgé un bœuf, » ou un agneau, ou une chèvre dans le camp, ou qui l'aura égorgé hors du camp, et ne l'aura point amené à l'entrée de la Tente de la convention, pour l'offrir en présent à Jéhovah devant l'Habitacle de Jéhovah, le sang sera imputé à cet homme-là ; il a » répandu le sang ; et cet homme-là sera retranché du milieu de son peuple. » - Lévitique 17:3-4.

Le sacrifice fait autre part que sur l'autel qui était auprès de la Tente représentait la profanation ; car sacrifier, c'était un acte saint ; mais dans le camp et hors du camp, c'était un acte profane.

  
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