La Bibbia

 

Ézéchiel 4

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1 Et toi, fils de l'homme, prends une brique, place-la devant toi, et tu y traceras une ville, Jérusalem.

2 Représente-la en état de siège, forme des retranchements, élève contre elle des terrasses, environne-la d'un camp, dresse contre elle des béliers tout autour.

3 Prends une poêle de fer, et mets-la comme un mur de fer entre toi et la ville; dirige ta face contre elle, et elle sera assiégée, et tu l'assiégeras. Que ce soit là un signe pour la maison d'Israël!

4 Puis couche-toi sur le côté gauche, mets-y l'iniquité de la maison d'Israël, et tu porteras leur iniquité autant de jours que tu seras couché sur ce côté.

5 Je te compterai un nombre de jours égal à celui des années de leur iniquité, trois cent quatre-vingt-dix jours; tu porteras ainsi l'iniquité de la maison d'Israël.

6 Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l'iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours; je t'impose un jour pour chaque année.

7 Tu tourneras ta face et ton bras nu vers Jérusalem assiégée, et tu prophétiseras contre elle.

8 Et voici, je mettrai des cordes sur toi, afin que tu ne puisses pas te tourner d'un côté sur l'autre, jusqu'à ce que tu aies accompli les jours de ton siège.

9 Prends du froment, de l'orge, des fèves, des lentilles, du millet et de l'épeautre, mets-les dans un vase, et fais-en du pain autant de jours que tu seras couché sur le côté; tu en mangeras pendant trois cent quatre-vingt-dix jours.

10 La nourriture que tu mangeras sera du poids de vingt sicles par jour; tu en mangeras de temps à autre.

11 L'eau que tu boiras aura la mesure d'un sixième de hin; tu boiras de temps à autre.

12 Tu mangeras des gâteaux d'orge, que tu feras cuire en leur présence avec des excréments humains.

13 Et l'Eternel dit: C'est ainsi que les enfants d'Israël mangeront leur pain souillé, parmi les nations vers lesquelles je les chasserai.

14 Je dis: Ah! Seigneur Eternel, voici, mon âme n'a point été souillée; depuis ma jeunesse jusqu'à présent, je n'ai pas mangé d'une bête morte ou déchirée, et aucune chair impure n'est entrée dans ma bouche.

15 Il me répondit: Voici, je te donne des excréments de boeuf au lieu d'excréments humains, et tu feras ton pain dessus.

16 Il me dit encore: Fils de l'homme, je vais briser le bâton du pain à Jérusalem; ils mangeront du pain au poids et avec angoisse, et ils boiront de l'eau à la mesure et avec épouvante.

17 Ils manqueront de pain et d'eau, ils seront stupéfaits les uns et les autres, et frappés de langueur pour leur iniquité.

   

Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #4759

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4759. Pour vingt pièces d'argent, signifie l'estimation : on le voit par la signification de vingt, en ce que c'est le bien et le vrai qui ont été renfermés par le Seigneur dans l'homme intérieur, lesquels sont appelés restes (Reliquae), numéro 2280, par conséquent le saint bien ou le saint vrai, ici le saint vrai, parce qu'il est dit vingt pièces d'agent, car l'argent est le vrai, numéros 1551, 2954 ; le même nombre signifie aussi le non-saint, parce que dans la Parole la plupart des expressions ont aussi le sens opposé, ici c'est le non-saint respectivement à ceux qui ont aliéné le Divin Vrai ou vendu Joseph, numéro 4758, et le saint respectivement à ceux qui ont reçu ou acheté ; ainsi, le non-saint respectivement aux frères de Joseph, c'est-à-dire, à ceux qui dans l'Église sont dans la foi séparée, et le saint respectivement aux Jischmaélites, c'est-à-dire, à ceux qui sont dans le bien simple ; c'est là ce qui est entendu par l'estimation. Que Vingt aussi signifie le non-saint, c'est parce que Vingt signifie les restes, ainsi qu'il vient d'être dit ; pour ceux qui n'ont pas les restes du bien et du vrai dans leur homme intérieur, mais qui, au lieu des restes, ont le mal et le faux, le saint n'est point saint, mais selon le genre du mal et du faux, il est ou souillé ou profane. Que Vingt aussi soit le non-saint, on le voit dans Zacharie :

« Je vis, et voici un rouleau qui volait ; et il me dit : Que vois-tu ? Je lui dis : Je vois un rouleau qui vole, sa longueur de vingt coudées, sa largeur de dix coudées. Et il me dit : C'est là la malédiction qui sort sur les faces de toute la terre. » - Zacharie 5:1, 2, 3.

Dans Haggée :

« Quand il est venu au pressoir pour puiser cinquante (mesures) du pressoir, il y en eut vingt ; je vous ai frappé par la nielle, et par la rouille tout ouvrage de vos mains. » - , .

Dans Ézéchiel :

« Ta nourriture que tu mangeras, au poids, vingt sicles par jour, de temps en temps tu la mangeras ; et même du gâteau d'orge tu mangeras ; quant à lui, avec fiente de l'homme tu le feras devant leur yeux : ainsi, en effet, a dit Jéhovah, les fils d'Israël mangeront leur pain souillé, parmi les nations. » - Ézéchiel 4:10, 12-13 ;

Dans ces passages, vingt est pris pour le non-saint, l'immonde et le profane. Tous ceux qui étaient au-dessus de vingt ans devaient mourir dans le désert, - Nombres 14:29. Ézéchiel 32:11.

Cela représentait aussi le saint respectivement à ceux qui étaient au-dessous de vingt ans, et le non-saint respectivement à ceux qui étaient au-dessus. Que tous les nombres dans la Parole signifient des choses, on le voit numéro 482, 487, 575, 647, 648, 755, 813, 1963, 1988, 2075, 2252, 4264, 4495, 4670 ; que les restes soient le bien et le vrai qui ont été cachés par le Seigneur dans l'homme intérieur, ou le voit numéro 468, 530, 560, 561, 576, 660, 798, 1050, 1738, 1906, 2284.

  
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Dalle opere di Swedenborg

 

Arcanes Célestes #1906

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1906. A la fin de dix années qu'Abram habitait dans la terre de Canaan, signifie les reliquiae du bien et du vrai provenant du bien que le Seigneur s'était acquises : et par lesquelles ce rationnel fut conçu : cela est constant d'après la signification de dix, en ce que ce nombre désigne les Reliquiae, voir ci-dessus, numéro 576, il a été dit et expliqué, numéros 488, 530, 560, 561, 660, 661, 798, 1050, ce que c'est que les Reliquiae, c'est-à-dire, que ce sont tous les états d'affection du bien et du vrai, dont l'homme est gratifié par le Seigneur, depuis la première enfance jusqu'à la fin de la vie ; ces états sont serrés en lui pour l'usage de sa vie après la mort ; car tous les états de sa vie reviennent successivement dans l'autre vie, et alors ces états sont tempérés par les états du bien et du vrai dont le Seigneur l'a gratifié : c'est pourquoi, plus il a, dans la vie du corps, reçu de Reliquiae, ou reçu de bien et de vrai, plus ses autres totals se présentent agréables et beaux, quand ils reviennent. Chacun, pour peu qu'il y réfléchisse, peut voir clairement que cela doit être ainsi : quand l'homme naît, il n'a de soi-même rien de ce qui appartient au bien, mais il a été tout entier souillé du mal héréditaire, néanmoins en lui influe tout bien, par exemple, en ce qu'il aime ses parents, ses nourrices, ses semblables, et cela d'après l'innocence ; ce sont là des biens qui influent du Seigneur par le Ciel de l'innocence et de la paix, c'est-à-dire, par le Ciel intime, et ainsi l'homme en est imbu, quand il est dans le premier âge de l'enfance ; plus tard, quand il grandit, le bien, l'innocence et cette paix de l'enfance, se retirent peu à peu ; et autant il est introduit dans le monde, autant il l'est dans les voluptés qui en proviennent, dans les cupidités, par conséquent dans les maux, et autant les célestes ou les biens de l'âge enfantin commencent à être séparés ; mais ils restent toujours, et par eux sont tempérés les états dont ensuite l'homme se revêt et qu'il s'acquiert ; sans eux l'homme ne peut nullement être homme ; car les états des cupidités ou du mal seraient plus atroces que ceux de tout animal, s'ils n'étaient pas tempérés par les états de l'affection du bien ; ces états du bien sont ce qu'on nomme les Reliquiae données par le Seigneur et implantées dans le caractère de l'homme, et cela quand l'homme ne le sait pas. Dans l'âge suivant, l'homme est aussi gratifié de nouvelles Reliquiae, mais ces états ne sont pas de même des états du bien, ce sont des états du vrai ; car lorsqu'il grandit il est imbu de vrais, et ces vrais sont pareillement serrés chez lui dans son homme Intérieur ; par ces Reliquiae qui appartiennent au Vrai, et qui sont nées de l'influx des spirituels procédant du Seigneur, l'homme à la faculté de penser et aussi de comprendre ce que c'est que le bien et le vrai de la vie civile et morale, et en outre de recevoir le vrai spirituel ou le vrai de la foi, mais il ne peut recevoir ce vrai que par les Reliquiae du bien dont il a été gratifié dans le premier âge de l'enfance. Qu'il y ait des Reliquiae, et qu'elles soient serrées chez l'homme dans son rationnel intérieur, c'est ce que l'homme ignore absolument, par la raison qu'il pense que rien n'influe ; mais que tout est quelque chose de naturel, né avec lui, et qu'ainsi tout est en lui quand il est enfant, tandis que la chose se passe cependant d'une manière tout-à-fait opposée. Dans la Parole, il s'agit çà et là des Reliquiae (ou restes), et par elles sont signifiés ces états par lesquels l'homme devient homme, et cela, par le Seigneur seul. Mais les Reliquiae qui étaient chez le Seigneur furent tous les états Divins qu'il s'est acquis à Lui-Même, et par lesquels il a uni l'Essence Humaine à l'Essence Divine ; elles ne peuvent pas être mises en comparaison avec les Reliquiae chez l'homme, car celles-ci sont humaines et non pas divines : ces Reliquiae du Seigneur sont ce qui est signifié par les dix années qu'Abram habita dans la terre de Canaan. Quand les Anges entendent la Parole, ils ne savent pas ce que c'est que Dix, mais aussitôt que ce nombre est nommé par l'homme, l'idée des Reliquiae se présente à eux ; car, dans la Parole, le nombre dix et les dîmes signifient les Reliquiae, comme on le voit d'après ce qui a été dit et exposé, numéros 576, 1738 ; et quand ils perçoivent que ce fut à la fin de dix années qu'Abram habita dans la terre de Canaan, leur idée se porte sur le Seigneur et en même temps sur les choses innombrables qui sont signifiées par les Reliquiae chez le Seigneur, lorsqu'il était dans le monde.

  
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