Résumés en exposition de la doctrine de l’Église Nouvelle, qui doit être compris par la Nouvelle Jérusalem dans l’Apocalypse

1. Après avoir publié dans l’espace de peu d’années quelques Ouvrages et quelques Opuscules sur la NOUVELLE JERUSALEM, par laquelle est entendue la Nouvelle Eglise qui doit être instaurée par le Seigneur, et après que l’Apocalypse eut été révélée, je formai le dessein de mettre au jour la Doctrine de cette Eglise dans sa plénitude, ainsi la doctrine entière; mais, comme c’est un travail qui exigera quelques années, j’ai pris la résolution d’en présenter une sorte d’Esquisse (Sciagraphie), afin qu’on ait d’abord une idée générale de cette Eglise et de sa Doctrine, puisque, quand les notions communes précèdent toutes les choses, en général et en particulier, qui sont comprises dans leur étendue, apparaissent ensuite dans la lumière, car elles entrent dans les notions communes comme des homogènes dans leurs réceptacles. Toutefois, cet Abrégé n’est pas soumis aux jugements pour la discussion, mais il est seulement communiqué pour la connaissance du sujet, attendu que tout le contenu en sera pleinement démontré dans l’ouvrage même. ¹ Mais comme il sera, dans la suite, traité des Discordances entre les dogmes de l’Eglise d’aujourd’hui et ceux de la Nouvelle Eglise je vais d’abord présenter les Doctrinaux d’aujourd’hui sur la Justification.

Notes de bas de page:

916. Vers. 21:21. Et les douze portes, douze pertes ; chacune des portes était d'une seule perle, signifie que la reconnaissance et la connaissance du Seigneur conjoignent en un toutes les connaissances du vrai et du bien procédant de la Parole, et introduisent dans l'Église. Par les douze portes sont signifiées les connaissances du vrai et du bien en somme, par lesquelles l'homme est introduit dans l'Église, Nos. 899, 900, ; par les douze perles sont aussi signifiées les connaissances du vrai et du bien en somme, No. 727 ; de là vient que les portes étaient des perles ; si chacune des portes était d'une seule perle, c'est parce que toutes les connaissances du vrai et du bien, qui sont signifiées par les portes et par les perles, se réfèrent à une seule Connaissance, qui en est le contenant, laquelle seule connaissance est la Connaissance du Seigneur ; il est dit une seule connaissance, quoiqu'il y en ait plusieurs qui constituent cette seule connaissance ; en effet, la connaissance du Seigneur est la connaissance universelle de toutes les choses de la doctrine et par conséquent de toutes celles de l'Église ; toutes les choses du culte en tirent leur vie et leur âme, car le Seigneur est tout dans toutes les choses du Ciel et de l'Église, et par suite dans toutes les choses du culte. Que la reconnaissance et la connaissance du Seigneur conjoignent en un toutes les connaissances du vrai et du bien d'après la Parole, c'est parce qu'il y a une connexion de toutes les vérités spirituelles ; et, si vous le voulez croire, leur connexion est comme la connexion de tous les membres, viscères et organes du corps ; c'est pourquoi, de même que l'âme contient toutes ces choses en ordre et en connexion, de sorte qu'elles ne sont pas senties autrement que comme faisant un, de même le Seigneur contient chez l'homme toutes les vérités spirituelles. Que le Seigneur soit la Porte même, par laquelle on doit entrer dans l'Église et de là dans le Ciel, Lui-Même l'enseigne dans Jean :

— « Moi, je suis la porte, par Moi si quelqu'un entre, il sera sauvé. » — Jean 10:9.

— et que la reconnaissance et la connaissance du Seigneur soient la Perle elle-même, c'est ce qui est entendu par ces paroles du Seigneur dans Matthieu :

— « Semblable est le Royaume des Cieux à un homme commerçant qui cherche de belles PERLES, lequel, ayant trouvé UNE TRÈS-PRÉCIEUSE PERLE, s'en est allé vendre tout ce qu'il avait, et t'a achetée. » — Matthieu 13:45-46 ; — une très-précieuse perle, c'est la reconnaissance et la connaissance du Seigneur.